n° 21272 | Fiche technique | 14598 caractères | 14598 2322 Temps de lecture estimé : 8 mn |
08/11/22 |
Résumé: Une femme et un homme se croisent plusieurs fois dans un village vacances. Ils sont en couple, mais ils profitent d’une absence de leurs conjoints respectifs pour devenir amants. | ||||
Critères: fh vacances plage caresses préservati pénétratio -extraconj | ||||
Auteur : Anneetfrancois Envoi mini-message |
Anne était en vacances sur ce coin du littoral charentais depuis une semaine avec son mari. Entre eux, il y avait de l’affection, peut-être aussi de l’amour, mais plus de sexe. Ils n’avaient d’ailleurs pas fait l’amour depuis plus d’un mois, et encore, une brève étreinte sans plaisir pour elle.
Elle avait participé à la vie du village et avait croisé plusieurs fois François. Un bel homme qui étrangement semblait la regarder avec intérêt… mais il était accompagné de sa femme, Valérie, une superbe femme, grande, musclée, très sympathique. Ils semblaient former le couple parfait.
Le lendemain, elle serait seule. Son mari et presque tout le village vacances partaient à une excursion à La Rochelle en bus. Elle pourrait travailler à son livre scolaire seule. De toute façon, de la pluie était annoncée pour le lendemain.
La journée passa. Elle lut et alla nager avec son mari. Une association de lutte contre le sida fit de l’animation dans le village vacances l’après-midi et distribua des préservatifs dans les boîtes aux lettres des bungalows. Anne se dit que ce n’était pas le bon endroit. Il n’y avait que des couples stables, apparemment.
Ils rentrèrent. Ils regardèrent la télé. Après une brève toilette, il se déshabilla pour se laver. Elle voyait ce corps qu’elle connaissait bien, sans désir. Il mit son pyjama et alla se coucher, elle entendit ses ronflements. Elle lut encore un moment tandis que la nuit tombait et eut envie de sortir prendre l’air.
Elle marcha un moment dans le village vacances. La nuit était tombée, mais elle était claire à cause de la pleine lune. Elle se dirigea vers la mer. Juste avant la plage, il y avait un dernier bungalow, de la lumière perçait derrière les volets fermés sur la façade, le numéro 117 était inscrit sur la porte.
Sur le côté du bungalow, à quelques mètres, mais sur la partie commune au village vacances, il y avait un banc qui faisait face à la mer. Elle s’assit dessus, regardant les flots apaisants. Soudain, elle entendit comme des bruits des chuchotements, puis comme des coups. Elle ne réalisa pas tout de suite : un couple faisait l’amour. Elle commença à se lever pour partir, très gênée, mais elle ne le fit pas. La peur d’être vue… autre chose ? Elle resta assise. Les bruits s’intensifièrent, un homme et une femme échangeaient des paroles qu’elle ne comprenait pas. Les bruits de lit qui claque et grince s’intensifièrent, puis une femme se mit à haleter et à gémir. Soudain, Anne sursauta au premier cri de la femme. Pendant longtemps, le couple fit l’amour, les cris de la femme changeaient d’intensité pour augmenter, puis diminuer… reprendre. Le temps passa… quarante-cinq minutes ? Une heure ? Plus ? Puis les cris de la femme atteignirent un paroxysme, l’homme cria lui aussi et le silence revint.
Anne resta comme figée un moment. Elle enviait cette femme. Quel amant elle avait ! Lentement, elle se leva et prit le chemin de chez elle.
Troublée par ce qu’elle avait entendu, elle se doucha rapidement, passa son pyjama et se glissa dans le lit conjugal… elle mit du temps à s’endormir.
Anne se réveilla plusieurs fois dans la nuit. Elle se leva vers huit heures, en même temps que son mari. Elle enfila rapidement des vêtements et fila chercher du pain à la camionnette du boulanger ambulant ; plusieurs personnes attendaient, parmi elles, Valérie. Elle semblait rayonnante et fit un grand sourire à Anne.
Elles échangèrent d’autres banalités puis se saluèrent.
Anne rentra au bungalow avec le pain. Elle déjeuna avec son mari, puis celui-ci partit pour l’excursion.
Elle passa la matinée à travailler mais était parfois distraite par la scène qu’elle avait auditivement perçue la veille.
Elle grignota un peu vers treize heures et décida d’aller faire un tour vers la mer. Le temps se gâtait, mais elle aurait peut-être le temps de marcher sur la plage, et peut-être même de nager un peu. Elle mit son maillot de bain une-pièce. Un modèle particulier qui se fermait avec une sorte de lacet dans le cou.
Elle sortit et marcha vers la plage. Étrangement, celle-ci paraissait déserte, sans doute en raison de l’excursion, mais plus sûrement en raison des gros nuages noirs qui s’étendaient au-dessus de la mer.
Elle aperçut un homme au loin. Mais oui, on dirait bien François. Il était assis dans le sable et se leva à son approche. Ils marchèrent l’un vers l’autre.
Les nuages progressaient dans le ciel.
François était torse nu. Elle le trouva très attirant avec ses larges épaules, ses poignées d’amour – mais ses abdos puissants se devinant bien –, et son beau sourire.
Elle se sentit moche et peu désirable.
Il sourit.
Le temps se gâtait de plus en plus.
Ils continuèrent à parler. Une tension sexuelle commençait à se nouer entre eux. François sentait le début d’une érection, espérant que cela ne se verrait pas.
Soudain, le vent forcit. Anne frissonna.
Mais avant que François ne puisse répondre, d’un seul coup, la pluie se mit à tomber. Aussitôt, sans se concerter, ils se mirent à courir vers le village vacances sous un déluge. Ils arrivèrent près du premier bungalow, là où elle avait entendu le couple faire l’amour. Le numéro 117 enlevait toute ambiguïté.
François s’arrêta devant, il prit la clé derrière le volet, et ouvrit la porte. Elle comprit aussitôt : le couple qui faisait l’amour était Valérie et François.
Elle s’arrêta. François lui cria :
Elle hésita un moment, mais, frissonnante et dégoulinante, elle se précipita dans le bungalow. Il referma la porte.
Il alla dans la pièce à côté et revint presque aussitôt avec deux grandes serviettes. Il en tendit une à Anne.
Elle était tendue. Ils commencèrent à s’essuyer en se regardant, face à face. François sentait l’érection revenir. Elle-même était partagée par un sentiment de culpabilité et de désir mêlés. François s’essuyait le torse, essayant de cacher ce début d’érection avec sa serviette.
Avant même qu’elle puisse dire quoi que ce soit, il se rapprocha d’elle et, en la regardant dans les yeux, il commença à lui essuyer l’arrière de la nuque.
Il voyait les seins d’Anne gonfler et dégonfler au rythme de sa respiration, signe d’appréhension et de désir.
Elle rougit.
À ce moment, le désir prit le pas sur tout le reste, il y avait là une femme et un homme qui se désiraient. Leurs lèvres se touchèrent, les langues se trouvèrent. Ils entamèrent un long baiser, enlacés, alors que la pluie crépitait sur le toit. Les langues tournaient l’une autour de l’autre dans une bouche puis dans l’autre. Un baiser sensuel, voluptueux, érotique. Anne sentait les picotements dans son bas-ventre. L’érection de François augmentait. Anne sentait sa virilité contre son corps, ce qui accroissait son désir, elle le lui montrait en accentuant le baiser.
Enfin, essoufflés, ils s’arrêtèrent. Il la regarda dans les yeux et passa sa main dans son cou, il tira sur le fil et, délicatement, descendit le haut du maillot de main d’Anne. Il fit des baisers sur les épaules nues puis continua le lent effeuillage, dévoilant les seins, puis le ventre, en la caressant et en lui faisant des baisers. Il le descendit jusqu’au nombril, puis au pubis.
De fait, jamais elle ne s’était sentie aussi belle, aussi désirable… aussi femme.
Laissant le maillot de bain pendre à sa taille, lentement, il remonta le long du corps, lui faisant des bisous et la caressant, du pubis au cou, en t’attardant sur les seins. Elle ferma les yeux, roucoulante, caressant les épaules de son amant. Il redescendit et s’agenouilla devant elle, il posa ses mains de chaque côté du maillot et il la fixa du regard. Puis, en regardant le bas-ventre d’Anne, il fit descendre le maillot de bain, dévoilant son intimité. Il le descendit complètement, elle leva une jambe, puis l’autre pour qu’il le lui retire complètement. Il regarda la toison fournie de la femme puis attrapa la serviette. En la regardant à nouveau dans les yeux, il entreprit de lui sécher les fesses et le bas ventre. Il passa doucement la serviette sur le sexe, s’attardant entre les jambes. Elle les écarta légèrement l’encourageant dans cette voie. Il laissa tomber la serviette et de ces mains lui caressa son intimité. Nul doute que l’humidité de son sexe venait du désir et non plus de l’eau de pluie.
Il la caressa doucement, écartant légèrement ses lèvres de ses doigts. Elle haleta et gémit.
Il se releva. Il aurait voulu lui demander de retirer son maillot de bain, mais il savait par expérience qu’il ne fallait pas en demander de trop à une femme mariée qui trompait pour la première fois son mari. Il le retira lui-même. Le sexe jaillit, tendu.
Il l’enserra contre son corps, poitrine contre poitrine, elle sentait son sexe contre son ventre. Ils reprirent un baiser encore plus torride.
Maintenant, elle n’avait plus qu’un désir qui lui brûlait les entrailles : qu’il la prenne, qu’il fasse d’elle sa femme, qu’ils deviennent un couple.
Il sentait cela à son attitude, à sa façon de le coller, au baiser qu’elle lui faisait. C’était sa langue à elle qui maintenant menait le bal.
Lentement, tout en l’embrassant, il la mena vers la chambre. Ils se retrouvèrent sur le lit. Là même où il avait fait l’amour si longuement et à plusieurs reprises avec sa femme la veille au soir et dans la nuit.
Ils s’embrassèrent, se caressèrent. Elle était sur le dos. Il s’allongea contre elle, il lui caressa le visage.
D’une main, il jouait avec ses poils pubiens.
Elle tourna la tête vers lui.
Il se leva très rapidement et revint avec deux préservatifs.
Il retira l’emballage de l’un et l’enfila sur son sexe tandis qu’elle le regardait faire.
Il se plaça au-dessus d’elle pour lui faire l’amour. Il lui embrassa le cou, les seins, puis avança et guida son sexe à l’entrée de son vagin.
Il entra dans son sexe bien préparé, le plus loin possible, et sans bouger, chercha sa langue pour un nouveau baiser. Elle lui enlaçait la poitrine pendant le baiser. Son plaisir était déjà intense. Elle sentit déjà les prémisses légères d’un orgasme.
Il poussa doucement sur son bassin en restant au fond puis, petit à petit, de plus en plus puissamment commença le va-et-vient. Il se redressa sur les mains pour pouvoir la dévisager.
Elle haletait, la bouche ouverte, agrippant le drap de la main gauche, gémissait. Il accentua le va-et-vient, la vitesse, variant l’intensité et la profondeur. Le lit claquait et grinçait au milieu du bruit fait par la pluie qui tombait au-dehors. Elle haletait et hoquetait de plus en plus, les gémissements devenaient plus intenses. Elle sentait un gouffre s’ouvrir qui l’appelait, elle tenta de résister mais le plaisir fut le plus fort :
Son premier cri l’encouragea et il continua très vigoureusement. Elle sentit les spasmes monter dans son ventre, par vagues, augmenter et diminuer, mais le plaisir restait intense après ce premier orgasme. Il continua, lui arrachant des cris à chaque poussée, puis il se retira et lui prit les jambes qu’il plaça sur ses épaules… Il la reprit ainsi, s’allongeant sur elle.
Il poussait très fort chaque fois. Son corps était repoussé sous ses assauts. Il poussait encore quand il était au fond.
Le lit claquait, grinçait. François ahanait, Anne criait. Plusieurs fois, elle sentit des orgasmes.
Elle perdait contact avec la réalité, elle n’était que plaisir. Son corps se tendit dans des spasmes et des contractions. Elle entendit à peine son amant qui criait au moment même où il jouissait. Elle voyait les étoiles.
Il se retira. Le corps d’Anne tremblait complètement. Les jambes agitées de soubresauts.
Elle ne pensait plus à rien, le corps en sueur, le sexe béant inondé de sa jouissance. Elle était bien… Elle était devenue femme.
Elle mit très longtemps à retrouver ses esprits. Elle tourna la tête vers son amant. Son regard était empreint d’un mélange étrange fait de surprise, de reconnaissance et d’un on ne sait quoi… pas de l’amour, quoique…
Elle articula :