Résumé complet de l’épisode
C’est l’histoire d’un jeune noir Joseph, assez doué, qui après le décès de son père, suit sa mère qui s’acoquine avec un missionnaire, Louis.
Son école se passe bien et il est envoyé par le missionnaire en Europe pour faire le bac, qu’il réussit très honorablement.
De retour au pays, il est accueilli par son ami de toujours, Liriam qui lui apprend que son « protecteur » le missionnaire est décédé à la suite d’une attaque de fanatiques et que sa mère est gravement blessée.
Lors d’une soirée, Liriam, qui est un capitaine, lui soumet un problème qui le gêne, qu’arrivera-t-il à sa famille, s’il vient à décéder. Il propose à Joseph de le remplacer dans tous les termes dans la fonction du mari pendant qu’il n’est pas là, ce qu’il réussit très bien.
Ma jeunesse
Quelque part en Afrique subsaharienne, je vis le jour ne sachant pas où exactement, mes parents étant en quelque sorte assez nomades.
À l’âge de cinq ans, mon père fut tué par une bande de voyous et mère se mit en ménage avec un missionnaire belge, Louis.
Louis fut plus qu’un père pour moi. C’était un personnage curieux, contrairement à père, toujours armé d’un pistolet et d’une machette, même dans sa chambre, mais il avait un cœur d’or, c’est ce qui a probablement attiré mère.
Je suis, vis-à-vis des autres enfants, plutôt désavantagé, étant plutôt malingre, surtout par rapport à Liriam, mais avec lui, on est très amis.
Louis était très strict pour mon éducation, rapidement, je devins le premier de classe et plus le temps passait, plus l’écart avec les suivants se creusaient. J’aidais souvent mon ami Liriam avec ses devoirs scolaires et lui me protégeait.
Louis m’apprit aussi la musique, principalement dans le but de me faire devenir un joueur d’orgues.
À quatorze ans, je dus reprendre le jeu d’orgues, le titulaire précédent, sous la force, s’étant converti à l’Islam et étant parti avec une escouade de terroristes musulmans.
À seize ans, Louis m’envoya chez Lisette, sa sœur, à Louvain, pour faire mon baccalauréat et peut-être me mettre à l’abri.
Je passai mon bac sans trop de problèmes, Lisette, m’entourait d’un très grand amour, j’étais l’enfant qu’elle n’avait pas eu et qu’elle n’aurait probablement jamais1. Sous la recommandation de Louis, on me confia les grandes orgues de l’Église et une copine, qui en pinçait pour moi, m’avait déjà surnommé l’araignée en référence à mes mains qui parcouraient avec élégance, le clavier, de longs doigts secs et nerveux.
L’ancien organiste ayant de l’arthrite dans les mains, il me guida pour améliorer mon jeu et surtout m’encouragea à poursuivre dans les œuvres profanes, m’enseigna la composition. À part le répertoire de Bach incontournable pour l’orgue, il me fit connaître un peu tout le répertoire possible pour l’orgue ; à part l’école, je passais le plus clair de mon temps avec lui.
Lisette m’encouragea à continuer mes études, alors que je lui demandais si je ne devrais pas retourner vers ma mère.
- — Le bac, c’est le début des études sérieuses, pas la fin. Qu’est-ce que tu veux faire ?
- — Cela dépend, mais j’aimerais redonner un peu de ce que j’ai reçu.
- — Dans ce cas, il faut faire des études pédagogiques. Je vais t’inscrire à la faculté de pédagogie et en parallèle, car tu es doué, tu suivras pendant ce temps, le conservatoire de musique.
- — Super, j’aime tellement la musique.
C’est ainsi que quatre ans après, fort de deux nouveaux diplômes, je quittais Lisette, les larmes aux yeux, je voyais bien qu’elle brûlait de m’accompagner, ayant le sentiment que mon départ était comme si on lui enlevait un membre. Étant très naïf, je ne m’étais pas rendu compte qu’elle était, en fait, amoureuse de moi.
- — Viens avec moi, cela fera plaisir à Louis.
- — Non, il n’en est pas question, on est quelque peu en froid. Je ne t’en ai pas parlé, car ce sont des affaires de ma famille et c’est pas facile de les faire partager.
En arrivant par avion à la capitale, je fus accueilli par Liriam. On s’est tombé dans les bras, contents de se revoir. Il était revêtu d’un uniforme militaire et, à ce que je voyais, d’un certain grade.
- — Alors tu reviens au pays, je pensais que je t’avais perdu. J’en profite pour te présenter ma femme Alicia et mon fils Joseph, je l’ai nommé comme toi. J’ai une mauvaise nouvelle, hier, il y a eu un raid dans notre village, Louis est mort, les armes à la main, et ta mère est dans un état critique à l’hôpital, c’est un coup des Boko Haram2. Ma section est arrivée sur les lieux, juste un peu trop tard, mais on a sauvé l’essentiel et les coupables sont tous morts et enterrés. On leur a fait une cérémonie spéciale, ils sont tous enterrés avec une peau de cochon, pour dissuader les autres de subir le même sort.
- — Tu peux m’amener vers mère ?
- — Oui, naturellement.
Il m’amène au dispensaire et je vois mère dans un état plus que triste. Je sens la haine monter en moi vis-à-vis de ces barbares. Mes tripes crient vengeance. Mais Liriam, calmement, me dit.
- — C’est pas ton rôle, tu ferais un mauvais soldat, mais lutte contre la bêtise et là tu seras je pense plus efficace, reprends ce que faisait Louis, ce sera la plus belle vengeance que tu peux apporter.
À ce moment-là, le médecin passe faire sa tournée et s’arrête vers nous.
- — Nous avons ramené à la vie votre mère, mais elle restera infirme à vie et elle nécessitera des soins dans l’immédiat qui m’empêchent de vous la confier rapidement, mais j’ai bon espoir de lui rendre une certaine autonomie prochainement.
- — Merci et tenez-moi au courant, voilà mon téléphone si quelque chose arrive.
La rééducation de mère dura un temps certain, mais après deux mois, j’ai commencé à aménager mon domicile pour qu’elle puisse loger avec moi. Elle avait sa chambre, avec un lit médicalisé, mais rapidement, elle a progressé et très vite, elle a réussi à être autonome. On a pu rendre le lit médicalisé qui prenait beaucoup de place. Régulièrement, elle partait toute seule au dispensaire pour faire les contrôles, mais tout se passait bien. Restaient quelques cicatrices sur son ventre et avant-bras. Elle s’est même remise à faire la cuisine et à tenir mon intérieur.
En fin d’année, Liriam s’invita avec toute sa tribu, c’est-à-dire sa femme et ses deux enfants, trop mignons (Tout comme son épouse).
Entre Noël et Nouvel An, alors qu’on discutait à bâtons rompus, il me fait part d’un souci lancinant.
- — Tu sais que je fais un métier dangereux, surtout avec mon grade et je ne me vois pas promu dans le futur, n’étant pas de la bonne ethnie. J’ai un sérieux souci, que deviendra ma famille si je venais à être tué en service.
- — Tu es bien pessimiste.
- — Non, réaliste, les ennemis sont de mieux en mieux équipés et nous de moins en moins. Cela commence à être l’hécatombe.
- — Quitte l’armée ou demande de trier les bonnets, c’est moins dangereux.
- — Non, je ne peux laisser les Boko Haram faire la loi dans le pays.
- — Dis-moi, quelles sont en priorité les victimes ?
- — Les civils, puis les gradés du terrain comme moi, par des snipers, les hauts gradés, ils ne risquent pas beaucoup dans les bureaux, si ce n’est l’infarctus à cause de la belle vie.
- — Une idée, en opération, mettez tous le même uniforme, tu seras moins identifiable.
- — C’est une bonne idée, mais cela ne supprime pas le risque. La semaine passée, lors du contrôle du matériel après opération, mon collègue s’est fait dévisser par un sniper alors que tout était terminé.
- — Demande également des gilets pare-balles pour toute ton escouade, ce n’est pas si cher.
- — Tu as raison, mais cela ne supprime toujours pas le risque, juste le diminue un peu, mais j’aimerais que s’il arrive malheur, que ce soit toi qui t’occupes de ma famille, surtout de ma femme. Je n’aimerais pas qu’elle s’acoquine avec Dieu sait qui, plutôt qu’elle vienne habiter avec toi. Comme cela, je vais rendre mon appartement dans la capitale.
- — En principe, cela ne devrait pas poser de problème, si ce ne sont éventuellement les mauvaises langues. Je suis toujours célibataire et je vois mal une femme s’intéresser à moi, regarde, je suis maigre à faire peur et toujours fourré dans des livres.
- — Justement, c’est le moment de changer un peu cela. J’aimerais, justement, que ma femme s’occupe de toi, j’ai plus confiance en toi qu’en n’importe qui et je sais que tu t’occuperas aussi bien de mes enfants.
- — Qu’elle s’occupe de moi ? Tu n’as pas peur que cela ne devienne trop intime ? Même si je ne suis pas un Don Juan comme toi, à la longue… Cela me crèverait le cœur, mais tu sais si l’esprit est fort, la chair reste très faible.
- — À bien choisir, autant que ce soit avec toi que je connais et que j’aime qu’avec un mec que je déteste ou qui me déteste et se ferait un plaisir de tout détruire. Tu es le seul dont je ne serai pas jaloux. C’est clair que ce n’est pas facile de prendre cette décision, mais récemment, j’ai passé vraiment trop près de la mort pour ne pas y penser. Mon premier lieutenant est passé devant moi au mauvais moment et ce qui m’était destiné, c’est lui qui l’a écopé.
- — Tu veux dire que je devienne son amant ?
- — Oui, c’est la meilleure façon pour qu’elle ne parte pas à gauche ou à droite en mon absence.
- — Tu n’as pas confiance en elle ?
- — Si, mais tu sais, je suis des fois longtemps absent et les tentations sont quand même là, surtout ses anciennes copines qui pourraient l’entraîner sur une pente fatale. Je me méfie surtout d’Éliane qui est divorcée d’un autre de mes amis pour aller courir le guilledou.
- — Mais lui as-tu demandé son avis, je ne veux pas le faire si elle n’est pas d’accord.
- — On va tout de suite tirer les choses au clair. Du reste, comme je pars bientôt en mission dangereuse, cela me plairait bien qu’elle soit chez toi en sécurité avec les enfants, j’aurai l’esprit plus tranquille.
- — Mais tu sais, le village, c’est pas non plus la sécurité maximale, s’ils reviennent, comment faire ?
- — Tu as raison, en principe, ils ne reviennent pas deux fois aux mêmes endroits, ils l’ont fait une fois et cela leur a coûté très cher, vu qu’on a capturé leur chef des opérations et retourné à notre profit.
Je vais demander qu’on sécurise le village et ce serait pas mal d’organiser un système de défense. On va constituer des milices locales. Les armes qu’on leur a prises, on va vous les distribuer avec des munitions et comme cela, cela ne sera pas de la boucherie, c’est trop facile d’arriver dans un village sans défense et de tout massacrer par ce qu’ils n’ont rien à riposter. Ce serait peut-être une bonne chose que notre stratège instructeur passe quelques jours ici pour l’organiser, mais laissons ces choses pour le moment, revenons à notre affaire.
- — Alicia ! Viens ici, on doit discuter à trois.
La belle Alicia se déplace avec son nouveau-né. (j’ai oublié de préciser qu’elle avait accouché d’une fille depuis mon arrivée)
- — Que veux-tu, mon cœur ?
- — On vient de discuter, enfin j’ai informé Joseph que mon métier devient de plus en plus dangereux, il m’a fait quelques suggestions pour diminuer le risque, mais le risque subsiste. Je lui ai demandé, presque supplié qu’en mon absence que vous veniez vous réfugier ici, pour apprendre à vous connaître, je sais que tu as envie de t’instruire, lui, c’est un puits de science. En plus s’il m’arrive malheur, j’aimerais que tu l’épouses pour pas que tu sois abandonnée, il est d’accord sur le principe.
- — Mais je ne sais si on va se plaire, cela n’arrive pas comme cela.
- — Il est bien trop timide pour oser faire quelque chose avec toi, ce sera à toi de le convaincre.
- — Comment ça, tout de suite ?
- — Il faut battre le fer quand il est chaud. Avec lui, c’est le seul avec qui je ne serai pas du tout jaloux. Mais tu n’es pas obligée de te dépêcher, attends que je reparte en mission.
C’est alors que Joseph, sortant d’une sorte de rêve éveillé, secoue la tête comme un chat qui vient de tomber dans une mare d’eau.
- — Attends, tu veux que je te fasse cocu ? Alicia est trop belle pour moi !
Alicia essaye de lui enlever ses complexes :
- — Mais je t’admire depuis longtemps, déjà à l’école, tu es très intelligent, il n’y a pas que la beauté extérieure qui peut séduire une femme et de la beauté intérieure, tu en as à revendre. Je sais qu’on ne se connaissait pas trop, studieux comme pas permis.
- — Arrête, j’ai les chevilles qui enflent.
- — Tu ne me feras pas cocu, d’une part parce que c’est moi qui te demande cette faveur d’assurer la sécurité de ma petite famille et ça cela n’a pas de prix. D’autre part, je connais bien ma femme, elle a des grands besoins de tendresse que je peux difficilement lui apporter quand je suis loin, alors, autant que ce soit toi qui lui les apportes plutôt qu’un autre dans des circonstances peut-être dangereuses et dégradantes… Ce soir, on couchera les trois ensembles, ce sera plus facile comme cela. Alicia ! Tu t’imagines ma femme, deux hommes vaillants pour toi.
- — Dis-moi Joseph, jamais avec une femme, s’inquiète Alicia.
- — Si une fois avec une prostituée en Belgique, mais j’en garde un relativement mauvais souvenir. Elle sentait un peu trop la morue et elle était aux pièces, j’ai eu l’impression qu’elle ne s’était pas nettoyée après le client d’avant et surtout, étant un noir, elle s’est senti tous les droits alors que c’était moi qui payais, elle m’a fait jouir, si on peut appeler ça jouir, plutôt trait comme une vache, prétextant que cela n’allait pas avec moi. Je n’ai jamais voulu recommencer.
- — C’est bien un peu de quoi j’avais peur, précise Liriam, de le faire les trois me semble indispensable, tu verras, c’est pas comme cela quand il y a un peu de tendresse et d’amour. Pas vrai, ma femme !
L’apprentissage de Joseph ou le trio sans corde.
Le soir venu, après avoir mis les enfants dormir, ils se retrouvent les trois dans la chambre, Liriam, sans trop de manières, peu complexé est rapidement à poil et Alicia semble moins rapide et demande à Joseph de l’aider à se mettre en tenue légère.
De ses longs doigts très agiles, c’est fait en moins de temps qu’il m’en faut pour l’écrire, doucement, il pose ses mains ou plutôt ses doigts légèrement sur les épaules et lui caresse le dos, créant une chair3 de gallinacée4 et un long frisson.
- — C’est fou ce que tu as la peau douce, j’aime la sentir sous mes doigts. C’est un plaisir de te caresser le dos.
- — Dis Liriam, tu ne m’avais pas dit que c’était un séducteur né qui s’ignore.
Liriam commence à être oppressé, il n’avait pas compté que sa femme se laisse séduire d’elle-même par Joseph, mais en ruminant, il convient que malgré tout, c’est bien ce qu’il voulait.
Alicia à son tour est curieuse de voir de quoi est constitué Joseph. Elle ouvre sa chemise et laisse à son tour, traîner ses doigts sur sa poitrine un peu rachitique, c’est pas le thorax de Liriam, non, c’est plus fin, c’est vrai que cela manque sérieusement de muscles, mais la peau est aussi agréable à caresser.
Joseph à son tour pique un phare et plaque ses mains sur son pantalon pour cacher sa honte.
- — Enlève ta chemise que je te voie mieux.
Timidement, il enlève sa chemise, il n’a vraiment que la peau et les os. Liriam remarque :
- — Tu devrais faire un peu de muscu5, cela ne te ferait pas de mal. Je vais demander à notre fourrier s’il ne peut pas nous installer quelques appareils, je vais dire que c’est pour moi, comme cela c’est gratis, je vais aussi demander à notre instructeur d’aïkido de te former, je pense que la partie la plus musclée chez toi, à part le cerveau, cela doit être les mains, donc ce serait bien que tu saches t’en servir pour te défendre.
- — Bof, tu sais moi et l’effort physique, ce n’est pas ma tasse de thé.
- — Je sais, mais toi tu m’as bien poussé à l’école, alors pour cela, je serai ton coach.
- — Je veux bien et maintenant.
- — Tu ne veux pas continuer l’effeuillage de ma douce et tendre épouse ? Je suis sûr qu’elle n’attend que cela.
- — Je ne sais si j’ose.
- — Joue pas à l’âne, tu sais bien ce qui va se passer, répond Alicia un peu impatiente devant le scénario qui se prépare.
Le reste des habits d’Alicia vont rejoindre ceux de Liriam, plié soigneusement par Joseph.
- — À moi maintenant, dit Alicia, curieuse de voir ce que lui réserve son futur amant.
La ceinture est décrochée, le futal abaissé.
- — Attends, dit Joseph, et délicatement il enlève les chaussettes et plie soigneusement ses habits, ne reste que le slip, qui semble cacher quelque chose d’important.
D’un geste décidé, Alicia abaisse (pas les frontières), mais le slip, révélant un objet qui ferait rêver plus d’un.
- — Ouah ! Le morceau ! s’exclame-t-elle ravie en pensant qu’elle va pouvoir bénéficier de ce qu’elle vient de dévoiler avec l’appui de son mari.
- — Dis donc, tu nous avais caché que la nature t’avait particulièrement bien pourvu.
- — Mais qu’est-ce que vous voulez dire ? s’inquiète notre pauvre Joseph.
Prenant les choses en main, Alicia s’exprime :
- — Tu as la plus belle bite que j’ai jamais vue.
- — Alicia, questionne son mari inquiet, tu en as vu comme cela beaucoup ?
- — He bien ! Quand je vais nettoyer les vestiaires après les matchs de foot, je vois souvent des gars à pelos6 et je ne suis pas aveugle ; alors oui, j’en ai vu quand même quelques-uns à part le tien, mais ne te fais pas de soucis, mon chéri, tu as la médaille d’argent.
- — Ah ! Et c’est qui la médaille d’or ?
- — Tu ne la vois pas ? Elle est juste sous tes yeux.
- — Vous me gênez avec vos évaluations, pleurniche Joseph, et on fait quoi maintenant ?
- — Connais-tu les préliminaires en amours ?
- — Non, ma seule expérience était pressée de passer au client suivant.
- — Avec ton calibre de grosse artillerie, tu penses bien qu’il faut préparer la place, je la comprends un peu, si elle était aux pièces, elle a eu peur que la passe devienne une passion.
- — J’imagine bien, mais dans ce domaine, je suis novice et très ignorant.
- — Tu vois ces seins, c’est un des points que les femmes aiment bien qu’on s’occupe, tu peux les caresser ou mieux sucer la pointe et en même temps, tu mets ta main sur son sexe et tu sens si cela ne s’humidifie pas, ne t’effraye pas si un peu de lait coule, elle allaite encore.
- — Je peux ?
- — Oui, je t’en prie.
Sans attendre, Joseph commence à une caresse de la main gauche et sa main droite il la place sur le sexe d’Alicia.
- — Pas besoin, c’est déjà bien mouillé.
- — Ma coquine flashe sur toi, je pense, mais fais quand même, continue en les suçant.
Obéissant à un tel ordre, Joseph pose ses lèvres sur le bourgeon du sein que n’occupe pas sa main et commence à faire comme un bébé, à aspirer avec de temps en temps un coup de langue, il déguste en même temps les excédents laitiers d’Alicia.
Alicia commence à se tordre de plaisir et tout d’un coup, une onde de plaisir asperge la main qui était posée sur son pubis.
- — Mais elle me pisse sur la main !
- — Non, sens-là, tu verras que cela ne sent pas l’urine. C’est ce qui permet de graisser le piston.
Mettant sa paume sous son nez, effectivement, ce n’est pas l’odeur d’urine, mais un parfum puissant qui décuple7 la forme de son engin.
- — Dis donc, cela sent bon et c’est très excitant, on a envie d’y goûter.
- — Qu’est-ce qui t’en empêche ? Tu peux la lécher, elle sera aux anges.
- — Si tu permets ! Alicia, tu me diras si c’est correct, je ne savais même pas qu’on pouvait goûter ceci, je pensais que ce n’était que pour pisser et faire des enfants.
Se plaçant entre les cuisses grandes ouvertes, faisant front à un buisson ardent, précautionneusement, il avance son nez, puis sa bouche et enfin tire sa langue en mettant de l’ordre dans le friselis des poils du pubis.
Elle a son premier orgasme, pris par le jeu, il continue et s’abreuve à cette source. En route pour une deuxième montée au ciel, la passagère est priée de s’accrocher. Du reste, sans le demander, elle s’accroche à ce gourdin qu’elle tient fermement.
- — C’est pas comparable avec l’expérience malheureuse que j’ai eue, c’est que du bonheur.
- — Je pense que maintenant, c’est le moment de forger le pacte.
- — Comment cela ?
- — Eh oui, tu vas mettre ton manche de pioche dans le trou que tu as bien préparé, je pense qu’il est prêt à te recevoir.
- — OK !
Il remonte le long du corps avec son sexe qui à force d’attouchement de la part d’Alicia ressemble presque à une barre d’acier trempé et revenu paille. Là pas besoin de lui expliquer, il introduit son engin dans l’engine. Doucement, il se rend bien compte qu’il doit y aller avec précaution, vu qu’il ne l’a jamais fait. Enfin au fond, mais du coup il sent un besoin irrépressible de faire des allers-retours pour le paradis. Il se sent astronome au bord de la navette spatiale, chargé de faire les voyages.
Au comble d’aise, Alicia le ceinture de ses cuisses puissantes et va au-devant de ses mouvements, son dos arc-bouté ne repose plus, son souffle se fait de plus en plus court. Les muscles de son périnée massent l’intrus pour le faire rendre gorge. Mais à ce petit jeu, contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle perd et un nouvel orgasme la prend, ce qui ne désoriente pas Joseph qui trouve le jeu très plaisant. D’un coup, il sent venir du tréfonds de son être un raz de marée qu’il avait vaguement connu avec la prostituée, mais là, c’est différent, totalement différent, il ne peut se retenir et avec ce qui jaillit de sa lance de pompier, tel un geyser, il éteint l’incendie qui s’était déclaré à l’étage inférieur.
Liriam, tendu comme un arc gallois, ne peut s’empêcher d’apprécier ce coït surprenant, il n’avait jamais pensé que son copain Joseph était équipé pour faire carrière dans le porno.
- — Bin mon colon, je crois qu’Alicia t’a essayé et t’a adopté selon la formule adéquate. Alors chérie, comment c’était ?
- — Merveilleux, tu peux partir faire ton devoir, je suis en de bonnes mains… au cas où.
- — Tu ne peux dire cela Alicia, cela va lui porter malheur.
- — Je vois que tu es tout tendu mon chéri, il y a encore de la place pour toi, tu peux bien faire ton devoir matrimonial, cela te portera chance.
Une fois son affaire faite, les trois sont fatigués, car cela avait été très intense, on s’est un peu endormi, avec le sentiment d’avoir bien fait.
Joseph part dans un rêve où il s’installe avec son copain et sa femme et que tous les jours, il y a le même scénario, du coup, il sent la pression monter, il se réveille, juste à ce moment-là, à deux doigts de polluer son pyjama, quelque chose est en train de s’occuper de son outil reproducteur. C’est délicieux. Dans la pénombre, il voit son copain qui dort paisiblement, mais pas Alicia, il met les mains sous l’édredon et sent une tête qui monte et qui descend les lèvres collées à son membre.
C’est Alicia qui chuchote :
- — Tu aimes ?
- — On ne demande pas à un simple pêcheur s’il aime être au Paradis.
- — Laisse-moi te grimper dessus, je suis déjà prête pour.
- — Comme tu veux, mais Liriam ?
- — Il dort et je ne veux pas le réveiller, il doit récupérer avant de retourner reprendre son commandement.
Elle monte et s’enfile ce super sex-toy humain, c’est dantesque. Le pauvre Joseph doit s’agripper au drap pour ne pas décoller à son tour. Enfin, d’un dernier coup de reins, Alicia rend les armes, satisfaite de ce réveil et Joseph, sentant la fin venir, se décrispe et inonde cette grotte avec des grognements presque inhumains, tellement cette crampe matinale le satisfait. Alors que le couple se désunit, Liriam se réveille :
- — J’ai rêvé que j’étais en bateau à la limite du naufrage, tellement cela tanguait. J’ai failli vomir.
- — Ҫa va mieux mon chéri ? Je n’ai pas voulu te réveiller, sachant que tu risques d’avoir une dure journée. Tu ne veux pas me faire un petit câlin avant, pour te détendre, tu m’as l’air bien tendu et tu sais comme j’aime te détendre quand tu es tendu.
- — En attendant, je vais passer sous la douche, voir mère et en plus aller chez le Libanais acheter du pain frais pour le petit déjeuner. Après, il faut que je file à l’école pour préparer les devoirs.
- — Va, on te rejoint pour le petit-déj.
Joseph après la douche va voir sa mère, si tout va bien et éventuellement lui donner un petit coup de main.
- — Dis mon fils, que s’est-il passé cette nuit, j’ai entendu des bruits inhabituels dans notre maison, comme si c’était une maison de passe super active.
- — M’en parle pas, Liriam a voulu que je sois l’amant de sa femme, car il a peur qu’il lui arrive malheur et Alicia a l’air de bien aimé que je m’occupe d’elle et moi, pour une première fois, je ne rêve que de recommencer.
- — C’est dommage que Louis n’ait pas eu les mêmes attentions que Liriam.
- — Pauvre maman, c’est vrai que dans ton état, tu ne vas pas avoir beaucoup d’hommes qui vont venir te faire la cour, même si tu restes une des plus belles femmes que je connaisse. Je te laisse, je vais passer chez le Libanais pour avoir du pain frais, si je tarde trop, il ne restera que le pain d’hier s’il en a encore.
En rentrant, la table est mise, mère trône au milieu de la cuisine, Joseph déballe le pain et un croissant pour chacun, l’odeur du café frais embaume, tout le monde a l’air content, même Liriam sachant qu’il doit partir.
Notes en fin
1Vieille fille. Bien que non exclu, cela reste du domaine de l’improbable.
2Boko haram, groupe de terroristes salafistes centré autour du lac Tchad.
3la-chere-la-chair-ou-la-chaire cf https://lemondedufrancais.com/2012/02/21/la-chere-la-chair-ou-la-chaire/
4Gallinacée, c’est le nom scientifique pour la volaille, pour faire un peu pédant, à la place de la chaire de poules.
5Musculature.
6À poils
7enfin il ne faut pas exagérer, pas par 10 tout de même !