n° 21326 | Fiche technique | 23779 caractères | 23779 3972 Temps de lecture estimé : 14 mn |
02/12/22 |
Présentation: Une petite pensée pour mon chat qui m’a quittée cette semaine, d’où sa présence dans ce texte. | ||||
Résumé: Qui se ressemble s’assemble. Mes problèmes psychologiques ont forcément eu un impact sur le choix de mes relations. | ||||
Critères: ff inconnu bizarre caresses cunnilingu -lesbos | ||||
Auteur : Lorette Envoi mini-message |
Était-ce parce que j’étais différente des autres (en tout cas, je me ressentais comme telle), mais j’ai toujours eu l’habitude de recueillir les chiens perdus. S’il y avait un chtarpé dans le voisinage, il était forcément pour moi, mais ne dit-on pas « Qui se ressemble s’assemble » ?
Comme cette Teutonne que j’avais recueillie l’année précédente, elle en tenait une sacrée couche.
Je marchais au bord du fleuve, elle marchait au bord du fleuve, il faisait nuit noire et c’était l’hiver, alors forcément il n’y avait que deux cinglées pour marcher le long du fleuve. Nous osions à peine nous regarder, mais elle m’avait proposé d’aller prendre un café. À cette heure, ma pauvre, tout était fermé, on n’était pas à Berlin, ici petite ville de province, en conséquence de quoi on avait atterri directement chez moi. Une nuit qu’elle devait rester, mais trois mois plus tard, elle était toujours là.
Heureusement que je ne parlais pas allemand, et elle vraiment très mal français, parce qu’une amie de « confession germanique », après avoir discuté toute une soirée avec elle, avait fini par me dire que ses propos étaient totalement délirants, le plus souvent incohérents et très orientés politiquement. Moi qui pensais avoir affaire à une disciple de Goethe, c’était plutôt la version féminine de Dietrich Eckart, le mentor d’Hitler, qui squattait chez moi.
N’empêche qu’elle mangeait très bien ma chatte ! Et uniquement avec la langue, ses dents n’étaient pas aussi acérées que celles d’un vrai vampire.
J’avais eu toutes les peines du monde à m’en débarrasser. Je n’avais pas une tune, mais j’avais récolté des fonds en faisant appel aux bonnes volontés afin de lui payer un billet de train pour Hanovre, ville où elle avait soi-disant de la famille, un aller simple cela s’entend. J’étais prête à sacrifier le léchage de mon minou pour ma sérénité.
Mais décision était prise, plus jamais, ô grand jamais, je n’accueillerais d’oiseau blessé à la maison.
Sauf que, neuf mois plus tard, le temps d’accoucher de mes bonnes décisions, j’avais rencontré Francine, une fille vraiment très sympa, du moins en apparence.
Une femme surtout très fragile, elle avait peur de tout et pleurait pour un rien. Au début vous aviez envie de la prendre dans vos bras et de la protéger, mais très rapidement, elle vous prenait la tête. Moi aussi, elle m’agaçait, alors que j’étais sans doute la plus patiente de tous les êtres de cette terre. J’avais beau m’évertuer à calmer une à une toutes ses craintes, d’autres revenaient sans cesse, une vraie fabrique à problèmes, maladive et viscérale.
Je l’avais rencontrée à la bibliothèque. Ce qui m’avait frappée c’est qu’elle tenait dans ses mains un livre de Carl Jung, alors que je venais précisément d’entamer une psychanalyse, sponsorisée par madame mère qui en avait marre de me voir gâcher ma vie et partir à la dérive. Quand j’ai levé les yeux vers elle, je me suis aperçu qu’elle était rongée par les tics, visiblement mal dans sa peau, nerveuse aussi et incapable de soutenir un regard. Je l’avais complimentée pour son acquisition et lui avait confié que, moi aussi, je m’intéressais à la psychologie. Et de fil en aiguille nous nous étions retrouvées dans un salon de thé, et quelques heures plus tard dans ma studette.
Et c’était là qu’elle s’était mise à pleurer de toutes les larmes de son corps. Elle revenait de l’étranger où elle s’était fait dérober ses papiers ainsi que la majeure partie de son argent. Elle n’avait pas d’endroit où aller et avait laissé ses affaires dans une consigne à la gare. Et moi, pauvre pomme, j’ai gobé tout ce qu’elle disait, je n’ai même pas tilté sur le fait qu’elle avait quand même une carte de bibliothèque pour retirer son livre ! De toute façon, elle était gentille et tenait des propos apparemment cohérents, donc rien à voir a priori avec la Saxonne.
Comme il faisait déjà nuit, je lui ai prêté une chemise de nuit et lui ai préparé un dîner bien chaud pour la réconforter. Après m’avoir raconté en long, en large, l’agression qu’elle avait subie à Buenos Aires et les démarches qu’elle avait dû entreprendre auprès du consulat, le tout à grand renfort de sanglots, nous nous sommes glissées toutes les deux dans les draps et elle s’est endormie contre moi en continuant de verser ses larmes.
J’avoue que je ne suis pas très curieuse et, en tout cas, trop peu méfiante, car le vol en provenance de l’Argentine atterrissait forcément à Paris et, si elle n’avait pas d’argent, comment avait-elle fait pour aller de l’aéroport à Angers ? Et surtout, pourquoi venir à Angers, puisqu’elle n’y avait apparemment aucune attache ? Et pourquoi perdre son temps à aller choisir un livre de psychologie à la bibliothèque alors qu’elle était vraiment dans la mouise ? Mais je ne m’étais posé aucune de ces questions. Je suis vraiment naïve !
N’empêche que le lendemain matin, on a effectivement récupéré ses effets à la gare, en l’occurrence un énorme sac à dos qu’elle avait eu toutes les peines du monde à rentrer dans la case et qu’on a eu bien du mal à ressortir. Et maintenant, qu’allait-elle faire ? Rester chez moi pour quelques jours, car ses nouveaux papiers devaient, selon ses dires, bientôt arriver, ainsi qu’un chèque de dédommagement pour lui permettre d’ouvrir un compte. Tout ça m’a semblé le plus naturel qui soit, quand je vous dis que je ne suis qu’une cloche !
En tout cas, nous nous entendions bien. Francine avait besoin de beaucoup de douceur, de tendresse, d’affection et nous passions le plus clair de nos soirées dans les bras l’une de l’autre. Elle aimait se blottir contre moi et que je la couvre de petits bisous. Elle me racontait tous ses malheurs et pleurait à chaudes larmes. Sa vie n’était qu’une succession de petits drames, improbables, mais vraisemblables.
Simplement, elle me fit vite comprendre qu’il était hors de question pour moi d’espérer en obtenir davantage. Et si nous dormions dans le même lit, c’était toujours en chemise de nuit. Que je pose mes doigts sur sa peau nue n’était pas non plus au programme.
Quand on m’interrogeait sur le sujet, je disais volontiers que j’étais bisexuelle, ou alors pansexuelle quand je voulais épater les milieux branchouilles, mais dans les faits je ne m’étais jamais posé la question, j’étais moi-même tout simplement, et n’avais aucun sentiment d’appartenance à une quelconque communauté LGBT, LGBTQIA+ ou je ne sais trop quoi d’autre. J’avais couché avec des hommes et avec des femmes (avec mon chat aussi, mais en tout bien tout honneur), le principal c’était d’être bien avec mes partenaires et d’en éprouver un certain plaisir. Et je ne regrettais même pas d’avoir fait l’amour avec une nazie allemande. En plus, elle ne devait pas être si raciste que ça puisque j’étais très légèrement basanée, du fait d’un grand-père mexicain que je n’avais jamais connu.
Toujours est-il que j’allais, quand le besoin s’en faisait sentir, dans le seul bar de nuit ouvertement fréquenté par des lesbiennes. Pour le côté pratique, parce que c’était le moyen le plus simple pour rencontrer des filles a priori « intéressées ». Au bout d’un mois de vie commune avec Francine, vu qu’elle ne m’apportait pas grand-chose sur le plan sexuel, j’éprouvai à nouveau l’envie de plaisirs plus charnels. Et c’est ainsi que je m’étais retrouvée à siroter un cocktail liquoreux, en train de me faire draguer par une blondasse manucurée.
Pas de chance pour elle, elle ne m’inspirait pas. Elle était pourtant ravissante, mais il y a des gens que l’on ne sent pas, elle en faisait partie. En plus elle avait entrepris de me brancher sur le « mariage pour tous », sujet que je détestais, non pas à cause du côté « pour tous », mais bien à cause du terme « mariage ». S’il y avait quelque chose que je détestais, c’étaient ces contrats d’exclusivité, pacs et consorts, et je ne voyais pas cette évolution comme une avancée, ni pour les homosexuels ni pour les autres. C’est plutôt le « mariage pour personne » qu’il aurait fallu demander. Pour moi, la vie en couple était un calvaire dès qu’elle était associée à une notion d’éternité, je me voulais « libertine », mais dans le bon sens du terme, c’est-à-dire attachée à ma liberté. « Libérez-vous de toute contrainte ! », j’aurais bien aimé vivre mai 68.
Bien que la blonde fût sympathique et enjôleuse, je savais pertinemment que je n’irais pas finir la nuit dans son lit. Elle me réclama un baiser que je lui refusai par fausse pudeur, je pris quand même le risque de lui offrir une autre collation, parce que je n’avais pas envie de boire toute seule ni de rentrer tout de suite chez moi.
À la table d’à côté sévissait un autre couple. La plus âgée, un peu bourge, couverte de breloques, avec des gestes très maniérés était un peu caricaturale. Mais l’autre avait une pétulance toute juvénile, sa peau bien mate, sa longue cascade de cheveux châtains et son petit sourire timide ont tout de suite fait tilt dans mon esprit. Ce n’était pas, à proprement parler une belle fille, mais elle avait un charme indéfinissable qui m’a tout de suite plu. Autant que faire se peut, je n’arrêtais pas de la mater. Nos regards se sont croisés plusieurs fois et j’ai senti tout de suite que mon envie était partagée, il y a des choses qui semblent parfois si évidentes !
Malheureusement, sous l’impulsion de la plus âgée, les deux femmes se sont bientôt levées et sont parties vers d’autres cieux, ce qui m’a donné, moi aussi, envie d’écourter la soirée avec ma blonde. Lorsque nous nous sommes quittées « bonnes amies », celle-ci semblait vaguement déçue de ne pouvoir conclure, mais je n’avais aucune envie de faire amende honorable en offrant mon corps à ses désirs libidineux.
Quand je suis rentrée chez moi, un peu après minuit, Francine m’attendait, j’ai tout de suite vu qu’elle me faisait la gueule. « Où étais-tu ? Que faisais-tu ? Loup y étais-tu ? ». Elle me reprochait presque de l’avoir trompée, le tout ponctué de grosses larmes. Je lui avais pourtant dit la veille que j’allais sortir ce soir-là… Pour la rassurer, je lui ai raconté ma soirée, en long, en large, en diagonale, en omettant toutefois de lui parler de cette jeune fille qui m’avait quelque peu marquée.
Cruel dilemme, moi aussi je l’aimais, simplement j’avais un peu plus de désirs de jouissance. Nous avons passé la nuit dans les bras l’une de l’autre à nous embrasser très tendrement. Pour autant, elle ne m’en a pas donné plus, j’en ai mouillé les draps et ma chemise de nuit, tellement j’avais envie d’elle.
Sur le plan pratico-pratique, les choses tournaient bizarres. Je l’avais retrouvée un soir avec un iPhone dernier cri. Comme je l’interrogeais sur la provenance de cet appareil, elle m’avait simplement répondu qu’il était dans une pochette de son sac. Pourtant quand je l’avais aidée à ranger ses affaires, j’étais à peu près certaine d’en avoir vidé toutes les poches. Elle l’avait soi-disant acheté en Argentine, mais il fonctionnait pourtant parfaitement sur le réseau français, et comment faisait-elle pour payer son abonnement ?
L’étape suivante fut la découverte d’un ensemble de bijoux qu’elle avait, selon ses dires, hérité de sa grand-mère et qui étaient, paraît-il, en toc, ils avaient pour elle un aspect sentimental. J’avais beau ne rien y connaître, je n’avais pas l’impression qu’il s’agissait de babioles, mais plutôt de pierres précieuses de grande valeur.
Comme je lui demandais comment avançaient ses démarches, elle m’assura qu’elle aurait bientôt l’argent. Presque deux mois déjà que nous étions ensemble et c’était moi qui assurais ses besoins, y compris l’argent de poche qu’elle me taxait régulièrement. J’avais déjà du mal à joindre les deux bouts, ça n’allait pas pouvoir rester comme ça très longtemps, faute de quoi il faudrait à nouveau que j’aille supplier ma mère, ce qui était pour moi une vraie torture.
Quelques jours plus tard, j’eus la surprise en rentrant chez moi de trouver un paquet de billets étalés sur la table, je n’en avais jamais vus autant.
Il y en avait même beaucoup plus que ça.
Nous voilà donc parties, bras dessus, bras dessous, à la meilleure table de la ville. Et ensuite fin de soirée dans une discothèque !
Lorsque nous sommes revenues fort tard dans mon appart, pour la première fois nous avons fait l’amour, ou plutôt, je lui ai fait l’amour. Elle m’a laissée la déshabiller, lui embrasser la poitrine, passer ma langue sur ses tétons, poser ma bouche sur sa chatoune, elle s’est laissé dévorer l’abricot et a joui plusieurs fois sous mes baisers fiévreux. Elle s’est endormie peu après la jouissance sans me créditer de la moindre caresse, mais pour moi c’était déjà énorme, un grand pas de franchi. Je me suis alors mise en tenue d’Ève et me suis collée tout contre elle, et rien que le fait de sentir sa peau nue contre la mienne m’a donné du plaisir.
Les jours qui suivirent, nous avons remis le couvert. Elle m’a avoué qu’elle n’était pas spécialement attirée par les femmes, mais qu’elle voulait bien essayer « pour me faire plaisir », surtout parce qu’elle n’avait pas envie que je retourne dans mon « bar de gouines ». Ça l’avait rendue très jalouse, elle voulait que je sois la seule, l’unique, son « unique amour ». Elle apprit donc à me doigter et à me lécher la chatte, elle n’en faisait pas plus que nécessaire, mais elle me donnait du plaisir et c’était tout ce que je demandais, je ne réclamais aucun exploit.
Nous étions vraiment bien, heureuses, amoureuses, sur un petit nuage, tellement bien d’ailleurs que je ne me posais plus aucune question. Elle acheta une grande télé, un nouveau micro-ondes, une voiture lorsqu’elle récupéra son permis, et elle changea toute sa garde-robe. Que faisait-elle de ses journées, je n’en savais vraiment rien, elle restait évasive. Ce qui était certain c’est qu’elle partait à peu près en même temps que moi le matin et revenait aux mêmes horaires le soir, parfois même un peu plus tard. La différence, c’est qu’en ce qui me concerne j’avais un travail.
Parfois aussi, elle s’absentait le week-end. Comme je m’en inquiétais, elle répondait invariablement :
Mais, à vrai dire, ce n’est pas trop ça qui m’inquiétait, sur le plan affectif j’avais toute confiance en elle. J’aurais néanmoins aimé qu’elle me raconte ce qu’elle foutait de ses journées. Mais quand j’essayais de lui tirer les vers du nez, elle devenait nerveuse et invariablement se remettait à chialer, ce qui coupait court à toute discussion. Je la prenais dans mes bras pour la consoler et en oubliais de fait l’origine de la dispute.
Et puis un soir, le drame ! De retour du boulot, je trouve ce tout petit mot sur la table :
Je suis désolée, mais je dois partir, tu trouveras mes clefs dans la boîte aux lettres.
Ni plus ni moins, aucune explication. Dans la penderie, tous ses habits avaient disparu et dans la salle de bain ses effets personnels n’étaient plus là. Mais tout le reste était intact, elle ne m’avait rien taxé. J’essayai d’appeler sur son portable, mais je tombais systématiquement sur la messagerie. J’y laissai néanmoins quelques messages dans l’espoir qu’elle les écouterait, les plus gentils possible pour ne pas lui faire peur. J’avais tellement investi dans cette relation… j’en étais baba que cela puisse se terminer ainsi en jus de boudin.
Les semaines qui suivirent, j’eus de la peine à m’en remettre, mon médecin traitant m’octroya des anti-dépresseurs ainsi que quelques jours d’arrêt maladie. Je restais chez moi à me morfondre.
Et puis un matin une sonnerie à l’interphone. Abrutie par les médicaments, je compris néanmoins qu’il s’agissait de la police, deux inspecteurs, lui, un homme d’un certain âge en civil, il me présenta sa carte, et elle, je l’aurais reconnue entre mille, ma belle petite fliquette, celle-là même que j’avais croisée dans ce bar de nuit… Mon visage s’éclaircit, j’aurais pourtant dû avoir honte, j’étais en robe de chambre et chemise de nuit, les cheveux en bataille, je n’étais pas présentable.
C’était lui qui me parlait, mais c’est à elle que je répondais, je n’avais d’yeux que pour elle. Je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse être policière.
L’homme me présenta une photo où je reconnus Francine qui ne s’appelait évidemment pas Francine, mais Ludivine je-ne-sais-trop-quoi. Je n’avais aucune raison de lui mentir surtout en la présence de « mon égérie ». Oui, j’avais effectivement hébergé cette femme durant plusieurs semaines. Oui, c’était ma « petite amie » du moment, ou en tout cas je la considérais comme telle. Oui, elle était partie du jour au lendemain sans me laisser la moindre explication. Et non, je n’en savais pas beaucoup plus sur elle, elle m’avait raconté qu’elle revenait de Buenos Aires où elle s’était fait agresser.
Mais en fait c’était tout simplement une ex-taularde !
Il me présenta une autre photo sur laquelle je reconnus de suite les bijoux. J’étais de plus en plus inquiète. Craignant d’avoir à mon tour des problèmes, je lui montrai la télé et le micro-ondes :
La petite fliquette prit néanmoins des photos.
Putain, qu’est-ce que je l’aimais, elle aurait presque pu m’emmener en taule, me passer les menottes, me faire une fouille au corps, de sa part j’aurais tout accepté.
Ensuite, les deux flics, qui n’avaient plus grand-chose à me demander, prirent congé, à mon grand regret.
Elle le nota sur un carnet en me créditant du merveilleux sourire qui faisait tout son charme.
Je ne connaissais même pas son prénom ! Mais elle me rappela quelques heures plus tard :
Ce prénom résonnait agréablement à mes oreilles, en plus elle me tutoyait, son appel n’avait donc pas de caractère professionnel.
La porte à peine franchie, nous nous sommes jetées l’une sur l’autre et embrassées avec passion et il ne nous fallut pas beaucoup plus de temps pour nous retrouver entièrement nues sur la banquette. Déjà nous nous explorions avec ce mélange de désir et de fébrilité. L’amour dans l’urgence pour rassasier notre envie d’être ensemble. Nous avons continué toute la nuit à nous faire jouir jusqu’à plus soif.
Et au petit matin :
Nous nous sommes embrassées à nouveau avec beaucoup de tendresse.
C’est ainsi que j’appris qu’elle avait un fils.
Mais je n’étais pas au bout de mes surprises avec elle. Elle avait beau être policière, elle n’en était pas moins, elle aussi, passablement cinglée. Mais ça c’est une autre histoire.