n° 21327 | Fiche technique | 13829 caractères | 13829 2321 Temps de lecture estimé : 10 mn |
03/12/22 |
Résumé: Trois jeunes gens, deux garçons et une fille, se donnent du bon temps malgré les horreurs de la guerre. | ||||
Critères: #rencontre fh fhh jeunes copains campagne voir caresses fellation pénétratio | ||||
Auteur : Patkik Envoi mini-message |
1942, voilà deux ans que Paris est occupé, le claquement des bottes allemandes sur le pavé rend le peuple parisien maussade, désespéré. Paul et Jean tous les deux étudiants en droit sont meurtris par la présence ennemie dans la capitale, ils ne supportent plus les mesures attentatoires à la liberté, secrètement ils sont décidés de rentrer en rébellion.
Paul est un garçon vif d’esprit avec des facultés intellectuelles au-dessus de la moyenne ; en plus pour couronner le tout, c’est un beau jeune homme de dix-neuf ans, mesurant dans les 1,75 m, cheveux châtains, yeux marrons, un sourire ravageur. Son succès auprès des filles est indéniable même si cela reste très platonique. D’ailleurs, impatient pour se déniaiser, il a été jusqu’à aller voir une femme d’expérience, une prostituée de la rue Saint-Denis ; lui, fils de parents médecins demeurant dans les beaux quartiers de Paris, comment a-t-il pu s’encanailler de la sorte ? Il n’en garde pas un souvenir impérissable…
Jean, lui, est différent, fils d’un père ouvrier et d’une mère cantinière, tout aussi brillant que son ami, sauf qu’il a plus de difficultés, obligé de fournir des efforts conséquents pour étudier. Grand physiquement dépassant le 1,80 m, un corps d’athlète, il a ce que l’on appelle une « gueule » visage carré, yeux bleus, cheveux blonds cendrés plutôt longs pour l’époque ; son pote ironiquement lui dit toujours qu’il a la tête d’un truand, mais cela fait partie de son charme, ayant tout autant de succès auprès des demoiselles.
Les études sont passées au second plan, leur seule motivation : pouvoir rejoindre la résistance. En attendant de trouver des contacts, ils multiplient des incivilités comme crever les pneus des voitures allemandes, détériorer le transformateur électrique qui alimente la kommandantur. L’ambition est de passer à la vitesse supérieure, grâce à la complicité d’un étudiant en chimie, ils ont appris la fabrication d’une sorte de bombe incendiaire artisanale. En se promenant dans le Quartier latin, une traction de la Gestapo se garait journellement chaque midi devant le même restaurant, d’un commun accord ils décident d’en faire leur prochaine cible.
Jour J, coup de chance il y a peu de monde dans la rue, la voiture est bien là, en plus une des vitres est à moitié baissée. Stressés, ils s’approchent, Jean sort la bombe incendiaire de son sac, mais juste au moment où il veut la jeter dans la traction, des hurlements en allemand se font entendre, une patrouille passait par là à cet instant précis. Ils se sauvent, des coups de feu éclatent, les balles sifflent autour d’eux, les gens hurlent, se jettent au sol. Paul et Jean, en panique, courent comme des dératés, se faufilant dans les petites rues, tombent sur une porte cochère entrouverte, les deux fugitifs s’y engouffrent, une cour intérieure, au fond un escalier qui descend dans une cave, c’est la planque idéale.
Voilà des heures qu’ils sont dans le noir total, apeurés, assoiffés, ils tendent l’oreille, a priori le quartier est redevenu calme. Ils n’ont plus la notion du temps. Avec mille précautions, Jean et Paul décident de remonter voir, il fait nuit tout est calme, le couvre-feu doit être en vigueur, ils repartiront demain.
La fraîcheur du matin dans la rue les saisit. Comme Jean demeure en banlieue, Paul l’invite à venir chez lui. Arrivés avenue de la Porte d’Auteuil, ils sont tétanisés, plusieurs véhicules militaires sont garés devant l’immeuble de ses parents. Des soldats partout, ils rebroussent chemin, mais à ce moment-là un camion de livraison s’arrête à leur hauteur, deux hommes à bord, très directifs les incitent à monter derrière rapidement en leur précisant qu’ils sont de la résistance. Complètement dépassés par les évènements ils se demandent ce qu’il leur arrive, sans vraiment réfléchir ils grimpent à toute vitesse par l’arrière du camion.
Le trajet n’en finit pas. À la tombée de la nuit, on les dépose dans une ferme dans la campagne. Accueillis par des maquisards, ils apprennent avec stupéfaction que le père de Paul est en réalité un responsable de la résistance, qu’il a failli être arrêté à cause de ses bêtises. On lui explique que, lors de leur tentative d’attentat, il a perdu sa carte d’identité. Par réflexe, Paul affolé fouille dans sa poche de blouson, effectivement il ne s’est pas rendu compte de la disparition de ses papiers.
Paul et Jean ont été exfiltrés en Côte-d’Or, près de Dijon, dans la forêt de Remilly, ils apprennent le rudiment des armes. Depuis qu’ils sont arrivés, une jeune femme les tourmente, elle s’appelle Élisabeth, c’est la messagère du camp. Quand ils la voient arriver sur sa bicyclette, les deux garçons sont en admiration totale. Il faut dire quelle est jolie, brune aux yeux bleus, plutôt grande pour une femme, vêtue d’une jupe plissée qui s’arrête aux genoux, veste aux larges épaules, en dessous un chemisier blanc. Ses petites socquettes blanches dans ses chaussures basses lui donnent un petit air d’adolescente, pourtant elle a vingt-deux ans. Ses cheveux mi-longs ondulés sont maintenus par un bandeau rouge, malgré les restrictions, elle arrive à rester élégante.
Les deux compères ont réussi à faire connaissance avec Élisabeth, ils ne perdent pas une occasion pour discuter avec, à chacune de ses visites. Une véritable complicité s’est nouée entre eux, son sourire, son regard lumineux les font craquer, chacun veut séduire la belle ; d’ailleurs il y a un peu de tension entre eux, la jalousie s’en mêle.
Jean est parti en mission de repérage depuis deux jours avec des membres du groupe, Paul quant à lui est ravi, il a le champ libre pour voir Élisabeth, d’autant plus qu’elle passera en fin de journée et devra probablement passer la nuit au camp, il compte bien en profiter.
Les deux jeunes gens sont enfin réunis, comme ce soir Paul est de garde au grand chêne, il propose à Élisabeth de l’accompagner, elle accepte avec plaisir, il est fou de joie. Arrivée au pied de l’arbre centenaire, Paul appelle le compagnon posté en haut pour le relever, une corde a nœuds leur tombe presque sur la tête, c’est Philibert qui en descend, quand il voit la jeune femme, il les charrie un peu, leur demande de ne pas faire de bêtise et surtout de rester vigilant.
Avec son regard malicieux Élisabeth, demande à Paul si elle peut grimper la première, en lui disant que si elle tombe il pourra la rattraper… De la voir monter est un supplice délicieux, il ne perd pas une miette du spectacle offert, la vue de ses jambes, ses cuisses, sa petite culotte toute rose, il a la tête en ébullition et dans son slip son érection est instantanée. À son tour de grimper, il n’est jamais monté aussi vite à cette corde. Élisabeth a continué d’escalader par les branches jusqu’à la vigie, sorte de petite cabane aménagée bien camouflée par la végétation qui domine la campagne ; surtout ça permet de voir arriver l’ennemi de très loin et de donner l’alerte.
À l’intérieur de cette cabane, c’est plutôt spartiate, mais bien aménagé, il y a un petit plancher qui permet d’être stable, un banc à deux places pour pouvoir surveiller avec un minimum de confort, un bidon rempli d’eau, une musette avec un peu de ravitaillement.
Paul arrive essoufflé. Sans préliminaire, Élisabeth l’enlace, l’embrasse fougueusement, leurs langues se mélangent, leurs corps se frottent. La jeune femme s’écarte, dégrafe nerveusement le pantalon de Paul, sa main caresse d’abord par-dessus le slip. Au toucher, elle devine la forme de la verge tendue à travers le tissu. Elle s’agenouille, impatiente baisse les vêtements jusqu’aux chevilles, prend le temps d’admirer le sexe de son amant. Elle a une envie folle de le prendre en bouche, mais avant, elle le masturbe, dépose des petits baisers sur sa tige. Paul est aux anges, pousse un grognement de plaisir quand elle commence à le sucer.
Déroutante elle arrête, se remet debout et oblige Paul à s’asseoir. Le garçon se sent un peu dominé, mais son côté directif ne lui déplaît pas. Elle soulève sa jupe, retire sa petite culotte, enjambe son amant, cuisses écartées et s’empale sur la bite. Elle l’embrasse de nouveau, remue son bassin d’avant en arrière ; elle mouille abondamment. Paul prend ses fesses à pleines mains, l’aide à bouger dans tous les sens, il faut qu’il résiste pour faire durer le plaisir. Il ralentit la cadence, mais Élisabeth ne l’entend pas de cette façon, elle mène la danse. Elle a envie d’être copieusement défoncée comme si c’était la dernière fois qu’elle faisait l’amour. Si elle pouvait crier son plaisir, elle se gênerait pas, mais faut rester discret, elle se mord les lèvres, le visage crispé quand l’orgasme arrive et qu’elle sent la giclée de Paul.
Leurs corps sont apaisés, ils discutent calmement. Avec une franchise déconcertante, Élisabeth lui fait une confidence, plutôt un aveu, elle lui explique que son pote Jean lui plaît beaucoup et qu’elle a bien l’intention de s’offrir aussi à lui. Vu le contexte, il faut profiter de la vie, elle peut leur être ôtée à tout moment. Paul ne montre rien, il accuse le coup, mais doit admettre qu’Élisabeth n’a pas tort. Ils échangent de nouveau des baisers, la nuit commence à tomber, elle le quitte et repart au camp.
Paul est en mission, son ami Jean reste au camp, il sait qu’il aura la visite d’Élisabeth, il a un petit pincement au cœur.
Les trois complices discutent. Jean est radieux, il a raconté à Paul en aparté le merveilleux moment qu’il a passé avec Élisabeth. Ils discutent, ça blague, ça rit, mais tout à coup c’est l’enfer sur terre. Dans un bruit assourdissant, des avions Messerschmitt plongent en piqué et mitraillent le camp à travers les arbres comme s’ils savaient exactement où frapper, suivi d’un bombardement d’artillerie. C’est un massacre, ça hurle, la panique est totale, il y a des morts partout. Élisabeth, Jean et Paul sprintent et s’enfoncent dans le bois, c’est un miracle qu’ils survivent. Terrorisés, ils ne s’arrêtent pas de courir, il faut s’éloigner le plus possible. Le bombardement continue, on entend des coups de feu au loin ; pendant près d’une heure, ils ne font aucune pose, ils sont épuisés.
Voilà trois jours qu’ils se cachent, ils ont subi un violent orage la nuit dernière. Sales, trempés jusqu’aux os, traumatisés, le moral au plus bas, affamés aussi, ils tombent sur une maison en lisière de forêt et arrivent par effraction à pénétrer dedans. En fouillant, ils ont le sentiment que les habitants sont partis précipitamment. La chance est avec eux, miracle ! dans un placard, trônent deux boîtes de conserve oubliées dans le fond, des haricots, un repas de roi. Une vieille poêle dans la cuisine fera l’affaire pour les réchauffer. Par contre la fontaine à eau fonctionne à peine, un tout petit filet d’eau en sort, mais cela suffit juste pour remplir un pichet.
Après une nuit réparatrice, Élisabeth, en allant faire le tour de la maison, découvre un petit étang un peu plus loin. Elle remarque que de la saponaire, de l’herbe à savon, avait poussé dans un coin. Elle va chercher les garçons, annonce de façon théâtrale qu’il est grand temps de prendre un bain, leur demande de la suivre. Arrivée au bord de l’eau, Élisabeth se déshabille sans pudeur, les gars interloqués la regardent s’effeuiller, fascinés par la beauté de son corps, ses petits seins fermes, les tétons qui pointent, il ne lui reste que sa petite culotte, qu’elle retire, sa toison bien entretenue apparaît. Ils semblent gênés, elle les invective. Comme deux penauds ils se mettent tout nus, elle sourit de voir leurs sexes en érection, ils ne se font pas prier quand elle leur demande de venir la laver. Ils prennent de l’eau dans le creux de leur main, frottent avec de l’herbe à savon, ça mousse.
Debout, de l’eau jusqu’aux genoux, Paul est devant, Jean derrière, Élisabeth entre les deux. Elle sent la verge de Jean contre ses fesses rebondies, il faut dire que la nature l’a bien gâté, il la savonne. Paul de son côté lui lave les seins, joue avec ses tétons. Jean lui frotte le dos, descend le long de sa colonne vertébrale, prend les deux globes de ses fesses, il trouve la peau incroyablement douce à cet endroit. Paul embrasse Élisabeth, quant à Jean, il passe son doigt glissant tout le long de la raie, massant délicatement au passage son petit trou, Élisabeth gémit. Brusquement, imprévisible, une nouvelle fois elle plonge pour se rincer. Ils sont décontenancés, mais plongent aussi. Ils l’attrapent, la chatouillent, la pelotent. Elle rit, sort de l’eau, s’allonge sur l’herbe, les invite à venir.
Allongés tous les trois sur le dos, elle au milieu, il fait beau, le ciel est d’un bleu limpide, un léger vent leur caresse la peau, les deux garçons sont aux anges. Élisabeth a pris un sexe dans chacune de ses mains, elle s’amuse à les décalotter avec beaucoup de délicatesse, c’est divin ! Déconcertante, la jeune femme reprend l’initiative, indécente elle se positionne à quatre pattes, ordonne à Jean de la prendre et Paul de se mettre devant elle. Ses yeux sont brillants de désir. Ils ne se font pas prier, Jean la besogne sans ménagement, Élisabeth dévore le sexe de Paul. Ça couine, ça halète, plus rien ne compte, le danger autour ils s’en moquent, le plus important c’est le plaisir qu’ils prennent. Jean gicle, Paul éjacule dans la bouche d’Élisabeth. C’est bref, intense, ils restent inertes voulant savourer le moment présent.
Des bruits de véhicules les sortent de leur plénitude, ils se rhabillent précipitamment, se planquent. Ouf ! se sont des partisans qui patrouillent dans le secteur pour récupérer les éventuels rescapés du camp, ils sont sauvés.
Hélas, après ces évènements, leurs chemins se sont vite séparés. Jean est parti en Angleterre rejoindre les forces libres, Paul a continué dans la résistance jusqu’à la libération. Quant à Élisabeth, plus de nouvelle du tout, elle aurait été arrêtée et déportée, mais personne n’est sûr de rien.