n° 21333 | Fiche technique | 16581 caractères | 16581Temps de lecture estimé : 11 mn | 07/12/22 |
Résumé: Ce chapitre voit Sara rejoindre le couple dans leur villa de Bel Air, située dans les hauteurs de la ville des anges. | ||||
Critères: ffh vacances piscine | ||||
Auteur : Pascal L'Arc (Pascal L’Arc) |
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Résumé des épisodes précédents :
Alice et Tiago sont en vacances à Los Angeles. Ils rencontrent la belle Afro-Américaine Sara pendant un vernissage. Après une soirée où l’envie mutuelle s’exacerbe, le couple invite la jeune femme à visiter leur villa de Bel Air, dans les hauteurs de la ville des anges.
En début d’après-midi, mon téléphone vibra, indiquant la réception d’un message instantané.
Je débloquais la porte extérieure depuis le bureau et allais accueillir notre invitée. Une longue palissade en bois sombre le long de la route étroite à fleur de falaise protégeait la villa et son jardin des regards extérieurs. On entrait en poussant une lourde porte métallique abritée par une marquise, au contact de la rue, devant laquelle le chauffeur avait dû la déposer. Traversant la villa, je remontais d’un pas vif jusqu’à l’entrée où Sara m’attendait. La jeune femme portait une robe blanche légère, dénudant ses belles épaules musclées. Elle avait opté pour d’élégantes sandales à hauts talons, parées de brides, qui ornaient ses pieds charmants. Je l’accueillais avec chaleur.
Le mercure s’affolait. La journée devenait étouffante. Sur les coups de midi, je m’étais changé, optant pour un costume en lin blanc qui laissait deviner le dessin de ma musculature, épaules, pectoraux et abdominaux. Sara enchaîna :
Et j’invitais la jeune femme à entrer. En nous dirigeant vers le jardin, je lui présentais rapidement les principales pièces du rez-de-chaussée de la villa. Elle fut impressionnée par les choix architecturaux, les matériaux employés, par l’immensité des pièces et la vue incroyable au travers des grandes baies vitrées donnant sur la vallée et la mer.
En arrivant dans le jardin, je constatais qu’Alice, toujours seins nus, couchée sur sa chaise longue, avait dû s’endormir. Elle n’avait donc pas entendu l’arrivée de notre nouvelle amie. Épiant les réactions de Sara, je pus constater un intérêt évident de notre invitée pour la belle alanguie. Je m’approchai et finis par réveiller Alice doucement, en caressant ses tempes. D’abord confuse, comprenant enfin la situation, elle s’excusa de sa tenue avant de s’éclipser pour se changer, sans montrer trop d’empressement à cacher ses irrésistibles fesses galbées fendues par un provocant string brésilien. Sara la suivit longtemps du regard, ne détournant la tête qu’à regret, une fois Alice disparue dans la villa. Elle souffla :
Nous risquions d’attendre un peu. Je décidais de commencer à faire découvrir à Sara nos récents achats entreposés dans le grand salon de la villa. La climatisation à l’intérieur de la villa rendait l’air sec. Afin de nous désaltérer, j’allais chercher puis débouchais une bouteille de vin pétillant californien millésimé Le Rêve. Et à ma grande surprise, le flacon à peine débouché, Alice réapparaissait déjà, comme attirée par le début des festivités. La jeune femme portait une robe courte et moulante d’un blanc étincelant, créant un contraste irrésistible entre ses courts cheveux or, ses beaux yeux de jade et la couleur de son vêtement. Alors qu’elle descendait les escaliers pour nous rejoindre, ses cuisses de déesse étaient livrées à nos regards gourmands. Je constatais qu’Alice avait opté pour une robe de couleur semblable à celle de notre invitée. Dans quel but ? Je ne pouvais encore l’expliquer. Revenant au service des boissons, après avoir versé le vin effervescent dans des verres de cristal autrichiens ciselés d’une finesse extrême, je les tendais aux deux jeunes femmes tout en proposant un toast en l’honneur de notre invitée.
Alors que Sara déambulait dans le salon, sirotant son verre, elle reconnut l’œuvre d’un peintre contemporain angelin qu’elle avait côtoyé. Cette annonce réorienta la discussion sur les arts, notre premier intérêt commun. La jeune femme nous renseignait sur les différentes œuvres que nous avions achetées, ici à Los Angeles. Elle dissertait, précise dans ses explications, égrenait des anecdotes concernant œuvres et artistes. Son beau visage prenait des airs sérieux, avant comme à son habitude de rebasculer brusquement vers un incroyable sourire qui faisait fondre mon cœur. Nous étions sous le charme. Au bout d’une heure, n’ayant pas vu le temps passé, j’avais négligé mon devoir d’hôte et m’éclipsais quelques instants, laissant les deux femmes seules, à la recherche d’une nouvelle bouteille et de quelques petites choses à grignoter.
Alors que je m’affairais en cuisine depuis déjà quelques minutes, Sara me rejoint, glissant dans la pièce de son pas de panthère. J’aimais la voir évoluer, le mouvement félin de son corps dans l’espace, nullement entravé par ses hauts talons. Pour expliquer sa présence, elle crut devoir préciser :
Sara, les deux mains croisées dans le dos, appuyée contre le chambranle de la porte, me désarma de nouveau avec son sourire incroyable, puis demanda en articulant clairement :
Avant de répondre, je m’approchais d’elle, pas à pas. Mon visage laissait voir un léger sourire. Puis, lui faisant face, je pénétrais lentement, centimètre par centimètre, son espace intime. Nous n’avions jamais été aussi proches. Ses avant-bras se posèrent sur les miens, ses mains au contact de ma peau. Ses nombreux bracelets, or, cuir, pierre, argent et bois, bruissèrent doucement. Le parfum de son corps était puissant, tonique, sur les agrumes et les poivres exotiques. Mes lèvres se rapprochaient des siennes, son souffle chaud me parvint. Alors que nos bouches entraient en contact, des longs frissons parcouraient tout mon corps, semblaient passer depuis mes mains posées sur Sara à travers mes bras, mon tronc, puis suivre la longueur de mes jambes jusqu’au travers de mes pieds. Son goût me plut immédiatement. La douceur de ses lèvres était divine. Dans sa bouche encore imprégnée du vin se mêlaient différentes fragrances, cannelle et safran. Alors que je reculais pour la contempler, à l’affût de ses réactions, son sourire se reformait déjà. Nos bras toujours en contact, je répondais finalement à sa question :
Je finis de préparer le plateau pour les apéritifs et j’invitais Sara par une délicate caresse sur son avant-bras à regagner le salon avec moi. J’avais à peine eu le temps de poser le plateau sur la longue et massive table en bois vernis posée sur des tripodes de chêne massif, qu’Alice réapparaissait, son téléphone à la main. Elle s’excusa :
Et ses yeux inquisiteurs se posant alternativement sur moi puis sur Sara. Elle comprit en un instant ce qui était arrivé. La bouche grande ouverte, un sourire mi-scandalisé mi-amusé se dessina sur sa charmante figure. Elle lâchait en faisant la moue :
Pour toute réponse, je fis sauter le bouchon de la deuxième bouteille et versais à nouveau dans les verres le liquide jaune pâle du blanc de blanc californien. Devant la mine déconfite d’Alice, Sara tentait vainement de dissimuler son amusement, cachant son large sourire derrière sa main.
Une fois chacun resservi en champagne, je proposais de sortir dans le jardin pour faire profiter Sara de la végétation luxuriante et du point de vue exceptionnel offerts par la terrasse. Les deux femmes, stupéfiantes de beauté dans des robes d’un blanc immaculé, leur verre à la main, traversèrent l’allée en discutant. Légèrement en retrait, j’admirais leurs courbes ainsi que la sensualité de leur démarche. Je ne pouvais réfréner mon excitation face au contraste intense entre les cheveux blonds, la peau légèrement hâlée d’Alice d’avec l’ébène superbe de Sara.
Quelques instants après, installés sur des chaises longues face à la vallée et à la mer azure, à l’ombre d’un mur végétal fournissant une fraîcheur bienvenue, nous trinquions à nouveau. Alice dévorait Sara des yeux, la flattait, lui posait mille questions auxquelles la jeune femme répondait aimablement. Je les écoutais échanger en sirotant mon verre. De temps en temps, la courte robe de Sara remontait, dévoilant davantage ses cuisses longues et musclées. Alice était assise à genoux sur l’extrémité de sa chaise longue, pieds nus, dos droit, son décolleté bien en évidence, pour être plus proche de notre invitée. Très à l’aise dans cette atmosphère chargée de tension sexuelle, Sara profitait du soleil et du jardin. Derrière ses grandes lunettes blanches aux verres fumés opaques, je devinais son regard dévorant la plantureuse poitrine de sa voisine, sensuelle à en perdre la tête, si proche, offerte. J’avais tout de suite apprécié l’attitude de Sara, si pleine de confiance en elle, aussi décontractée à notre égard, ouverte à ce que l’avenir pouvait nous réserver à tous les trois.
Malgré la fraîcheur apportée par la végétation, la chaleur était néanmoins intense à cette heure. Je sentais perler des gouttes de sueur dans mon dos. Brusquement, Alice, n’y tenant plus, interrogea Sara à brûle-pourpoint :
Et Alice bondit pour se mettre debout, invitait déjà Sara à la suivre en lui tendant la main. Le petit nez de ma compagne frétillait, signe évident qu’elle préparait un mauvais coup. Je m’en amusais par avance. Un clin d’œil qu’elle me jeta tout en se levant me le confirma. Sara, en s’éloignant, tourna la tête et me fit un discret et adorable au revoir de la main. Les deux femmes disparurent à l’intérieur de la villa. Me levant à mon tour, je parcourus l’allée jusqu’au bord de la piscine. Je n’eus qu’à faire tomber mon pantalon et à déboutonner ma chemise pour être prêt à la baignade, m’étant habillé d’un boxer de bain en prévision de la baignade à venir. Connaissant Alice et l’état d’excitation extrême dans lequel la présence de Sara la mettait, j’imaginais bien devoir attendre un peu.
Immergé dans l’eau légèrement plus fraîche que la température extérieure à cette heure, assis sur l’une des marches menant au bassin, je pianotais sur mon téléphone quand les deux jeunes femmes revinrent enfin, une vingtaine de minutes plus tard. Sara était stupéfiante en maillot de bain deux-pièces d’un rose vif osé. La partie haute largement échancrée dévoilait sa généreuse poitrine. J’admirais également sa puissante musculature, aux abdominaux dessinés et hanches gainées. Son bikini révélait de belles fesses fermes et rondes. Plus bas, ses cuisses athlétiques étaient comme sculptées. À ses côtés, Alice, loin d’être en reste, paraissait plus frêle, mais davantage sensuelle, tout aussi excitante dans un deux-pièces léopard au décolleté pigeonnant. Sa poitrine ainsi mise en avant était à couper le souffle, même pour moi. Je restais à m’extasier en les contemplant, incapable de dire un mot, la gorge sèche. Les deux belles se tenaient par la main, Alice légèrement rouge aux joues.
Je tentais de reprendre une contenance, me décalais vers le bord de la piscine infinie pour laisser le passage aux deux belles. Alice pénétra élégamment dans l’eau et vint vite se blottir contre moi. Son sourire habituel aux lèvres, elle me chuchota :
J’encourageais Sara à nous rejoindre, la rassurais sur le fait que la température de l’eau était parfaite. La jeune femme parcourait le bord de la piscine, faisait mine d’hésiter. Elle vérifia plusieurs fois la température de l’eau à différents endroits, du bout de son pied mignon, une autre fois du bout des doigts. Je concluais que la beauté souhaitait avant tout nous faire profiter de sa plastique incroyable. Elle descendit finalement les marches pour s’immerger et, rassurée par la température de l’eau léchant ses sensuelles chevilles, vint enfin nous rejoindre du côté transparent du bassin où nous l’attendions.
Le point de vue était légèrement différent de celui de la terrasse, la falaise de ce côté étant plus abrupte. La perspective était à couper le souffle lorsque l’on s’accoudait au rebord, donnant l’impression de côtoyer le vide. J’avais passé beaucoup de temps à cet endroit les jours de fortes chaleurs, qui avaient été nombreux cet été depuis notre arrivée. Je posais quelques questions à Sara sur Los Angeles et les alentours, auxquelles elle répondait, nous informant sur la vie des habitants de cette ville. Alice continuait à la dévorer des yeux. Je ne me risquais pas à imaginer ce qu’elles avaient fait ensemble en mon absence, mais ma compagne semblait loin d’être rassasiée. Collée contre moi, je l’observais se mordre la lèvre inférieure en fixant notre invitée, répondre avec empressement à chacune des questions que Sara pouvait lui poser et, sous l’eau, serrer avec force la main que j’avais glissée entre ses cuisses.
Après avoir pris ses marques, la belle Angeline se dirigea vers le centre de la piscine et entama une longueur. Elle fendait l’onde gracieusement, avec une habitude certaine, disparaissant en bout de bassin pour se retourner dans un même geste. Puis elle disparut sous l’eau quelques secondes, réapparaissant soudain à nos côtés. Tout sourire, contente de sa farce, une de ses longues mains élégantes vint se poser sur la hanche d’Alice et l’autre sur la mienne. Je brûlais d’envie de l’embrasser, mais elle avait pris l’initiative et j’attendais de savoir jusqu’où elle souhaitait aller. Elle annonça :
J’acquiesçais d’un geste de la tête. Alice m’embrassa avec force, puis se dirigea vers les escaliers du bassin. Alors qu’elle gravissait les marches pour sortir, ses magnifiques fesses à peine hâlées, largement révélées par son bas de maillot brésilien provoquèrent en moi une vive excitation. Alors que Sara se retournait pour s’éloigner, j’attrapai sa main et, tirant légèrement, la fit se pencher pour déposer un baiser sur ses lèvres. Goût iodé cette fois. Égale à elle-même, elle sourit avant de se retourner et s’éloigna afin de suivre Alice. Son petit derrière musclé était somptueux.
Sur le bord de la piscine, tout en se séchant à l’aide de grandes serviettes de bain épaisses ornées de guépards, les deux belles se firent des compliments sur leurs silhouettes respectives. Je ne cessais de les admirer, attentif aux plus petits détails de leur allure, qu’au sortir du bain elles réajustaient tous. Alice et Sara entrèrent bientôt dans la maison, m’abandonnant. Je les suivais du regard jusqu’à ce qu’elles disparaissent dans le salon. Le ventre noué, je pataugeais encore quelques instants sans conviction. Je n’avais plus qu’une envie : les rejoindre. Ignoré, j’étais jaloux du privilège d’Alice, impatient comme un garnement. Néanmoins, j’obéissais. Je pris mon temps pour rejoindre le bord de la piscine, le plus lentement possible. J’y retrouvais mon téléphone et y pianotais encore quelques instants. Je passais d’une application à l’autre, incapable de comprendre les informations qui se présentaient à moi. J’étais distrait. Finalement, je gravis les quelques marches pour sortir du bassin puis m’essuyai consciencieusement. Je m’allongeai sur une chaise brûlante restée au soleil, qui fit crépiter l’eau encore présente dans le tissu de mon boxer de bain. J’imaginais mille et une possibilités, mille et une combinaisons. À l’idée des deux belles partageant notre lit taille royale, dans notre chambre qui donnait sur l’horizon, mon sexe se réveillait, déformant bientôt mon maillot de bain. Au loin, de rares nuages au-dessus de l’océan Pacifique semblaient immobiles. Enfin, après une attente qui me sembla infinie, j’estimais leur avoir accordé les fameuses quinze minutes que Sara m’avait imposées. Je me levais donc et, tentant de marcher sans empressement, pénétrais dans la villa.