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n° 21335Fiche technique9323 caractères9323
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Temps de lecture estimé : 6 mn
08/12/22
Résumé:  Quand un cavalier débutant arrive au centre équestre, c’est moi qui suis désignée pour l’aider à équiper sa monture.
Critères:  fh sport pénétratio fdanus -occasion
Auteur : madounette3
Le nouveau cavalier



Je n’avais plus que le mors à mettre à Vivaldi, le cheval que je monte tous les mardis soir. Comme me l’a demandé Tatiana, je vais aider le nouveau. Il a l’air de bonne volonté, il a bien récupéré tapis, selle, mors, filet et étriers dans la sellerie. Par contre, il ne semble vraiment rien connaître à un cheval : il a posé la selle dans le mauvais sens. Je prends le temps de lui expliquer les rudiments. Je lui montre comment curer les sabots et brosser le cheval. Je le laisse essayer. Il ne se débrouille pas si mal que cela. Il va bientôt être l’heure, il faut hâter le pas. Je finis de lui préparer sa monture.


Nous commençons nos cours respectifs : débutant pour lui, pour ma part je prépare le galop trois. Je jette un coup d’œil de temps en temps sur le manège voisin depuis la carrière où nous montons. La posture de Yohann est plutôt bonne. Il est bien droit et arrive à suivre le rythme du cheval. Il doit être bien gainé pour y arriver aussi vite.


À la fin du cours, je l’aide de nouveau. Il prend l’initiative de brosser seul sa monture. Mais il le fait à rebrousse-poil. Je lui prends la main pour corriger son geste. J’apprécie ce premier contact. Je crois que je laisse ma main un peu plus longtemps que nécessaire. Yohann ne fait rien pour la repousser. Nos regards se croisent. Je baisse les yeux en rougissant légèrement et j’enlève ma main. Nous finissons par rentrer nos chevaux chacun dans son box.



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Le mardi suivant, j’arrive assez tôt pour m’occuper de Vivaldi. Ainsi, si Tatiana me demande d’aider une nouvelle fois le nouveau, je n’aurais pas besoin de me presser inutilement. Je soigne ma monture comme il faut. Je guette l’arrivée du novice, mais il n’arrive pas. Aurait-il abandonné dès la première séance ? Je profite de ce temps pour tresser la queue de Vivaldi.


Dix minutes avant le début des cours, le voici qui déboule. En plus d’être en retard, il n’est même pas encore en tenue d’équitation. Il porte encore un uniforme de pompier.



Pendant que je m’occupe de sa monture, il se change, sans aucune pudeur, devant les box. De temps en temps, je jette des regards indiscrets alors qu’il se retrouve à moitié nu à quelques mètres de moi. Cela me confirme mon impression de la semaine dernière : Yohann est vraiment bien bâti. Des muscles là où il faut, bien dessinés mais sans excès. Logique avec son métier.

En moins de dix minutes, Yohann peut rejoindre son cours en me gratifiant d’un large sourire pour me remercier.


Il gagne de plus en plus en assurance pour soigner son cheval à la fin de la séance. Il entre dans la sellerie pour déposer son matériel au moment où j’en sors. La porte n’étant pas très large, nos corps se frôlent.



Sur ces mots, nous nous quittons.


La semaine me semble bien longue. Il faut dire qu’au niveau boulot, j’ai connu des jours plus simples. Il a fallu pallier l’absence de certaines collègues. J’attends avec impatience ma séance d’équitation pour me changer les idées.



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Cette fois-ci, Yohann est déjà là. Il n’a pas encore commencé à préparer son cheval. Il m’attend avec un paquet.



J’ouvre délicatement l’emballage : une boîte de chocolat. Moi qui y suis accro, il ne pouvait pas viser plus juste. C’est comme s’il connaissait déjà mes goûts alors que je ne lui en ai jamais parlé. J’ose une bise pour le remercier.


Tatiana m’a reprise plusieurs fois pendant la séance. Elle me dit que j’ai la tête ailleurs. Je lui fournis l’excuse du travail. Pour dire vrai, j’ai plutôt observé Yohann dans le manège.


Nous nous recroisons à la fin de nos cours. Je traîne un peu pour m’occuper de mon cheval afin de me caler sur le rythme de Yohann. Les autres cavaliers quittent tous progressivement le centre équestre. Une fois soigné, je remets Vivaldi dans le box qu’il partage avec Mally. Au moment de refermer le box, Mally met un grand coup de sabot dans la porte qui me surprend et me déstabilise. Je tombe… dans les bras de Yohann. Je reste là, contre lui, son corps collé au mien. Ses yeux plantés dans les miens, nos visages s’approchent, ses lèvres effleurent les miennes doucement, timidement. Il s’enhardit et m’embrasse franchement.


Mes barrières tombent les unes après les autres. Je me laisse totalement guider par Yohann. Ses mains caressent mes cheveux et glissent tout le long de mon corps. Il s’attarde sur ma poitrine. Les tétons de mon 90D réagissent. Les sensations se mêlent : un amalgame entre des chatouilles et de l’excitation. Il descend sur mes hanches et mes fesses. Il n’ose pas aller plus loin. Je veux sentir ses doigts sur mon sexe, dans mon sexe.

Je l’entraîne dans un box vide et reprends l’initiative. Je commence à le déshabiller. Le voici de nouveau en caleçon devant moi, mais ce coup-ci à quelques centimètres de moi. Mes doigts parcourent chaque ligne de ses muscles, arrivent à la hauteur de ses fesses bien fermes. Une de mes mains s’aventure sur le devant de son boxer où je sens son sexe grandir, palpiter sous mes doigts. Je lui rends sa liberté et découvre un pénis à la hauteur du reste de son corps.

Yohann n’a pas perdu de temps et il ne me reste plus que mon ensemble Simone Pérèle pour préserver encore pour un instant ma pudeur. Enfin juste pour quelques minutes, le temps pour Yohann d’admirer le spectacle. Il fait tomber ma culotte et mon soutien-gorge non sans s’être battu avec l’agrafe de ce dernier.


Nous voici tous les deux seuls dans un box, la nuit seulement éclairée par la lune avec en fond sonore les hennissements des chevaux qui se répondent.

Alors que ma main commence un doux va-et-vient sur son sexe, ses doigts caressent mes lèvres intimes et découvrent le capuchon de mon clitoris. Je pousse mon bassin pour sentir ses doigts à l’intérieur de moi. Il alterne stimulation clitoridienne et pénétrations digitales plus ou moins rapides, plus ou moins profondes. Il ne me faut pas longtemps pour avoir mon premier orgasme. Mais j’en veux plus. Je glisse son sexe entre mes lèvres. Ses muscles ne sont pas là que pour être admirés, ils sont particulièrement fonctionnels et ils lui permettent d’enchaîner les va-et-vient tout en variant la fréquence. Mes jouissances se multiplient. Je le guide vers ma position préférée : la levrette. Je me positionne à quatre pattes. Je veux le sentir profondément avec ses testicules qui viennent taper contre mes fesses. Il joue avec moi, présente son gland, le retire plusieurs fois de suite. Et d’un seul coup, il s’enfonce entièrement en moi. Je me sens comblée, emplie. Il commence lentement ses aller-retour et augmente progressivement la cadence jusqu’à me faire subir un rythme infernal.

Il profite de la position pour titiller mon petit trou. Ce n’est pas mon orifice préféré, mais je dois avouer que la double stimulation apporte une excitation supplémentaire. Je sens un orgasme plus puissant que les autres monter en moi, je me retiens pour faire monter le plaisir. Il s’arrête, me fait patienter, puis repart à une vitesse encore plus grande. Je ne vais plus pouvoir tenir très longtemps. Lorsque son doigt pénètre entièrement mon petit trou, je dois m’avouer vaincue et un orgasme terrible me transperce, ma voix couvre les hennissements des chevaux, mon corps tremble de toute part et les jouissances s’enchaînent sans discontinuer jusqu’à ce que Yohann rende aussi les armes et vienne éjaculer sur mes fesses.


Nous nous rhabillons tendrement.


Sur le chemin du retour, je me demande ce que je vais raconter à mon mari. Je n’avais jamais eu d’orgasme avec quelqu’un d’autre jusqu’ici. Il m’a toujours dit qu’il souhaitait savoir si je devais être attirée par quelqu’un d’autre et le tromper. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Là, tout est allé tellement vite et a échappé complètement à mon contrôle.


J’ouvre la porte de la maison avec une certaine angoisse. Mon mari m’accueille avec un grand sourire qui me fait encore plus culpabiliser.



Et il m’embrasse à pleine bouche.