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n° 21341Fiche technique37813 caractères37813
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Temps de lecture estimé : 22 mn
11/12/22
Présentation:  Au moment où de nouvelles censures frappent le monde LGBT dans divers pays, les dernières en date étant en Russie, ce récit prend tout son sens.
Résumé:  Ce petit ouvrier qui travaille chez moi en alternance m’intrigue. Il a l’apparence d’un homme mais ses collègues disent que c’est une femme.
Critères:  fh hplusag poilu(e)s amour fellation cunnilingu pénétratio -rencontre
Auteur : Anotherworld      Envoi mini-message
Rencontre du 3ème type

Cela faisait déjà plusieurs semaines que les ouvriers étaient là. Après avoir attendu de longs mois, mon obstination avait fini par payer. Le chef de chantier gérait ses priorités et manifestement je n’en faisais pas partie, malgré des relances régulières souvent assez abruptes. Mais à force de menaces, on finit par tout avoir !

J’avais prévu de faire retaper une partie de la baraque afin de l’aménager en chambres d’hôtes, c’était la mode dans la région, mais je regrettais un peu cette décision. Mis en retraite anticipée par une entreprise qui ne savait que faire de moi, je tournais vieux bougon, asocial et misanthrope. D’aucuns disaient que je vieillissais mal, en conséquence de quoi je ne voyais pratiquement plus personne, et je ne m’imaginais pas plus faire la risette aux touristes. Qu’importe, de ces nouvelles pièces, je pourrais toujours en faire une salle de billard ou des chambres pour accueillir mes enfants, même s’ils ne venaient quasiment jamais me voir.

Tout ce va-et-vient autour de moi m’agaçait, les plaquistes qui passaient et repassaient en laissant leurs traces de pieds partout, les ornières sur le chemin, les voix qui portaient, les allées et venues incessantes et cette musique débile en arrière-plan, égrainée par un smartphone. Qui plus est, me sentir obligé de discuter avec les artisans, de leur offrir des cafés, devoir planquer la vaisselle sale qui d’habitude s’étalait allègrement dans la cuisine, et faire un minimum de ménage pour ne pas avoir l’air d’un vieux débris qui se laisse aller, toute cette agitation inhabituelle perturbait mes habitudes et j’avais presque envie de tout laisser tomber.


Quelques jours après l’installation de la structure, plombiers et électriciens sont arrivés, ils devaient œuvrer avant que les autres posent le BA13. Ils étaient quatre mais le plus jeune était en formation en alternance et ne venait qu’en fin de semaine.

Un être bizarre que ce dernier et j’appris bientôt qu’il s’agissait d’une fille, ce qui ne m’avait pas semblé évident de prime abord. Elle avait tout du garçon manqué, une morphologie androgyne, plate comme une limande, les cheveux très courts, des gestes brusques, pas maquillée, elle n’était pas féminine pour deux sous. Bizarrement, elle m’intriguait, on ne pouvait pas lui donner d’âge, mais elle devait avoir entre 20 et 25 ans, les autres l’appelaient Livia. En la voyant passer et repasser, je me demandais si ce n’était pas un ou une transsexuel(le) et si « il » ou « elle » avait été opéré(e), à moins que ce ne soit tout simplement une lesbienne très masculine car sa façon de faire faisait qu’on ne la distinguait nullement de ses collègues hommes. En tout cas, elle m’intriguait beaucoup, ne serait-ce que parce que je me posais plein de questions vis-à-vis de sa sexualité. Comme quoi, les préjugés…

Les jours où Livia était présente, je passais moi aussi beaucoup plus de temps parmi les artisans, je ne pouvais pas m’empêcher de l’observer, disons même de la mater, ça devenait une véritable obsession. Mais quand nos regards se croisaient, je détournais invariablement la tête et faisais mine d’être occupé ailleurs, espérant qu’elle ne remarquerait pas cet intérêt malsain à son égard. Pourtant, le soir venu, il m’arrivait fréquemment de repenser à la jeune femme et même de me masturber, en imaginant diverses choses, fort peu catholiques, je vous assure ! De toute façon, au moins 35 ans nous séparaient et rien de concret ni de raisonnable ne pourrait jamais se produire entre nous. Et, aussi fou que je puisse être, je n’espérais rien de particulier, c’était une fois de plus mon comportement atypique qui divergeait et m’incitait à faire des trucs débiles.


Le week-end, au moins, j’étais tranquille, je retrouvais un peu de calme et d’intimité.

Mais ce samedi-là, quelqu’un sonna dans la matinée, un livreur probablement car j’achetais fréquemment sur internet et il en venait un presque chaque jour. Le temps de m’habiller vite fait et de sortir dans la bourrasque, je me retrouvai nez à nez avec Livia qui faisait le pied de grue devant le portail, manifestement complètement frigorifiée. Sa présence ébranla tout d’un coup mes certitudes, je m’aperçus bien vite à quel point je pouvais être mal à l’aise en sa compagnie, et encore plus en l’absence de ses collègues. Elle ne semblait pourtant pas bien méchante, mais son étrangeté était perturbatrice.



Ouf, ce n’était donc que ça. J’en étais presque déçu mais surtout fort soulagé car j’avais quelques craintes sur sa présence en ce lieu. Je la laissai passer et la suivis dans la baraque. Il gelait à pierre fendre et mieux valait ne pas rester dehors. Elle revint bientôt avec son vêtement de pluie et je m’apprêtais à la voir partir. Pourtant, elle n’avait pas l’air spécialement décidée. Je la voyais se balancer d’un pied sur l’autre en essayant d’entamer une conversation. Avec moi, le vieil ours, ce n’était pas gagné, pourtant elle insistait :



C’était le genre de personne (ou de fille devrais-je dire, mais était-ce réellement une fille ?) qui n’avait pas sa langue dans sa poche. De prime abord, elle était assez effacée quand rien de spécial ne la motivait, mais elle était tout sauf timide quand le besoin de s’exprimer se faisait sentir.



Devant mon air stupéfait, elle éclata de rire.



Et moi de m’épancher sur mon parcours professionnel, en particulier sur cette petite ordure de technocrate qui m’avait congédié après plus de vingt ans de bons et loyaux services, sujet sur lequel j’étais intarissable et qui me permettait de déverser tout mon fiel.



Je jouais un peu à ma pleureuse !



Et ma visiteuse de continuer à danser d’un pied sur l’autre. Un être normal lui aurait, depuis longtemps, poliment proposé de s’asseoir ou l’aurait poussée gentiment vers la sortie. Mais je n’étais sans doute pas un être normal.



Plus vive que l’éclair, elle s’est empressée d’accepter avec un enthousiasme qui m’a désarçonné. Je venais de la soulager d’un gros poids, semble-t-il, elle ne voulait surtout pas partir.

Nous nous sommes retrouvés face à face dans la cuisine et j’ai très vite compris qu’elle n’avait plus aucune intention de me lâcher, parce qu’elle ne laissait aucun blanc dans la conversation et s’évertuait sans cesse à me brancher sur de nouveaux sujets, délaissant rapidement ceux qui n’avaient pas l’air de me passionner. Je voyais ses doigts graciles et osseux s’agiter sur sa tasse, tandis que le temps défilait lentement sur la grosse pendule, et loin de m’énerver, cela me fascinait. Cette fille exerçait sur moi une attraction étrange.

Était-elle en train de me draguer ? Il aurait fallu être crétin pour ne pas s’en apercevoir ! Son vêtement de pluie n’était assurément qu’un prétexte pour s’introduire dans la bastide. Mais qu’espérait-elle ? Un vieux comme moi ! Un gros taré sans intérêt ! Et elle qui n’était peut-être même pas une fille… Nous n’étions peut-être pas si différents que ça en termes de spécificités, mais chacun dans notre propre domaine.



C’est ce que l’on appelle « mettre les pieds dans le plat ». J’ai avalé une nouvelle gorgée pour ruminer ma réponse. Je l’ai regardée, elle souriait vaguement, mais de ce sourire énigmatique propre à la Joconde.



Mais où allait-elle chercher tout ça ? Moi, la désirer ? Putain oui, je m’étais même branlé pour elle.



Mais elle semblait sereine, complètement décomplexée, et me regardait avec beaucoup de bienveillance, attendant juste de voir comment j’allais réagir pour m’en sortir.



Tout le week-end… Assurément un sacré numéro ! Elle avait tout planifié à l’avance et j’allais passer à la casserole, c’est certain. Mais ce n’était pas pour me déplaire car j’en avais envie, envie de la découvrir. Question esthétique et canons de la beauté, ce n’était pas une jolie fille mais elle était tout ce qu’il y a de plus fascinante. Et c’était aussi pour moi inespéré, des mois que ma sexualité était en berne…



Un échiquier fait main, c’était un splendide cadeau qui m’avait été offert pour mes cinquante ans, mais je n’avais jamais trouvé qui que ce soit pour jouer avec moi car, sur ce plan-là, mes rares amis étaient incultes.

J’allais probablement lui foutre la pâtée car j’avais été un cador dans ma jeunesse, j’avais même gagné des tournois. Mais je m’aperçus au bout de quelques coups que ce ne serait peut-être pas aussi simple, car elle était futée, la renarde. La gamine était même extrêmement douée, elle m’offrit sa reine que je m’empressai de prendre un peu trop vite, pensant que c’était une erreur de sa part et, quand elle annonça « Échec et Mat » dix minutes plus tard, je ne pus que constater qu’elle m’avait entraîné dans un piège que je n’avais pas vu venir. Elle me proposa de prendre ma revanche, mais je préférai temporiser en lui offrant l’apéritif. Plus de deux heures qu’elle était là et, fait surprenant, je ne m’ennuyais pas avec elle, sa compagnie pourtant un peu envahissante m’était au contraire très agréable. Et je n’avais plus du tout envie qu’elle s’en aille !


Tandis que nous sirotions un bon whisky douze ans d’âge, elle sur la banquette et moi dans le fauteuil juste en face, lui vinrent à peu près ces propos :



Un ange passa. Ô temps suspend ton vol !



Tandis que nous nous dirigions vers l’endroit, profitant que nous étions côte à côte, je l’ai attirée à moi, avant de l’embrasser à pleine bouche, nos langues furieusement enlacées pour un baiser qui n’en finissait plus. Et je la serrais très fort contre moi pour bien lui faire comprendre que j’étais de tout cœur avec elle.

Alors que nous nous asseyions :



Cela ne l’empêcha pas, une demi-heure plus tard, de me mettre à nouveau « Échec et Mat ».



À son retour, elle attaqua direct :



Elle ouvrit son sac, sortit une boîte de capotes, une brosse à dents, du lubrifiant.



Elle avait tout prévu !

Puis elle me prit par la main et m’entraîna vers la suite parentale, c’est vrai qu’elle connaissait déjà les lieux, puisque ses collègues avaient dû raccorder l’écoulement de la nouvelle salle de bain sur les canalisations actuelles. En entrant dans la chambre, je crus bon de m’excuser, car le lit n’était pas fait et du linge traînait un peu partout, un vrai foutoir en somme. Mais elle n’en avait visiblement rien à foutre.



Une fois torses nus, je pus contempler sa minuscule poitrine qui n’était pas plus prononcée que celle d’une prépubère. Seules des aréoles assez larges la distinguaient de celle d’un homme. Alors que j’osais une main vers un tétin, elle protesta :



C’est vrai qu’elle avait une forte pilosité, sous les aisselles, autour du nombril et même sur les bras. De son côté, elle put constater que je n’étais pas très musclé (je n’ai jamais été sportif), que mon ventre rebondi avait tout du buveur de bière et que mes poils grisonnants révélaient bien mon âge, mais elle ne fit aucun commentaire.

Elle me fit signe d’enlever le bas et je ne tardai pas à lui dévoiler mon service trois-pièces, la situation étant un peu particulière, je ne bandais pas du tout. Elle mit un peu plus de temps à se débarrasser de sa culotte et à me dévoiler son intimité. Son clito plutôt gros ressemblait à une petite bite, mais une bite minuscule que je trouvais toute mignonne. Le bas était également fort poilu, aussi bien la forêt luxuriante de sa chatoune que ses jambes.



Elle m’entraîna dans la salle de bain et, une fois dans la chaleur de la cabine, nos mains fébriles entreprirent leurs explorations tandis que nous nous bécotions.



Le petit bout de chair s’était durci et dressé mais le simple effleurement de mes doigts arracha un râle de plaisir à ma compagne.



D’un autre côté, ma queue s’était elle aussi redressée alors qu’elle la savonnait, mélange d’excitation et de savoir-faire de ses mains. Tandis que l’eau coulait entre nos corps, l’envie se fit de plus en plus pressante. Je la retrouvai bientôt agenouillée devant moi léchant mon gland avec sa langue. Elle semblait s’en délecter et le prit bientôt en bouche, le faisant aller et venir entre ses lèvres. Ses yeux me regardaient avec envie.



J’allais m’agenouiller devant elle pour la lécher à mon tour, mais elle m’en empêcha.



Alors on se rinça, on se sécha et cela prit encore de longues minutes car nous n’arrêtions plus de nous embrasser, emportés tous les deux par une frénésie amoureuse, nos bouches ne pouvaient plus se séparer.



Je ne lui répondis rien mais en ce qui me concerne, elle devenait une évidence !

Livia allongée sur le lit, son clitoris était à nouveau tout dur et dressé. Vu de près, il me semblait beaucoup plus long (peut-être trois ou quatre centimètres), j’étais subjugué et avais envie de prendre en bouche ce délicieux fruit sans défense, mais prenant en compte les recommandations de ma chérie, je pris soin de ne pas l’attaquer de front. Plongeant dans sa luxuriance, j’écartai méticuleusement les pétales roses de ses grandes lèvres pour dévoiler l’entrée de sa grotte et enfouis mon nez dans son vagin parfumé et ruisselant de délicieuses saveurs exotiques. Puis j’enfonçai lentement ma langue dans son puits d’amour pour aspirer sa liqueur, allant et venant entre ses lèvres, essayant de plonger au plus profond, son goût était divin. Puis remontant enfin vers la petite bite, je n’eus de cesse que de la contourner, l’effleurant à peine mais faisant frémir la belle à chaque passage. Et quand enfin le bout de ma langue se posa sur ce gros clito, un grognement de jouissance s’échappa de la bouche de mon amante qui fut secouée de spasmes. L’instant d’après, j’engloutis le petit sexe en prenant soin de ne pas presser dessus, me contentant juste de refermer les lèvres. Un second orgasme la terrassa, encore plus fort que le précédent.

Elle me poussa alors gentiment la tête pour me faire signe d’arrêter, je n’insistai pas plus de peur de la traumatiser, délaissant son sexe, je remontai vers sa bouche pour l’embrasser à nouveau.



Elle m’aida à enfiler le préservatif après m’avoir remis en forme en me suçant un peu. Ensuite, je vins sur elle, posai délicatement mon gland à l’entrée de sa grotte puis la laissai faire, lui laissant le champ libre pour appuyer lentement son bassin contre le mien et s’embrocher à son rythme sur ma queue raide. Elle prit tout son temps pour engloutir mon vit et, une fois emboîtés l’un dans l’autre, nous reprîmes nos baisers goulus tandis que sous l’excitation je commençai à aller et venir lentement dans sa grotte, puis de plus en plus vite au fur et à mesure que la fièvre s’emparait d’elle. Je la sentis venir, une fois, deux fois, elle n’arrêtait plus de jouir, ses yeux étaient comme révulsés, et excité par la violence de son plaisir je vins à mon tour m’épancher entre ses cuisses.



Nous nous glissâmes ensuite sous les draps pour nous câliner jusqu’à plus soif et on finit même par s’endormir dans les bras l’un de l’autre.

Et quand on se réveilla, l’envie était encore plus impérieuse. Nous refîmes l’amour dans l’urgence et avec plus de force. Livia était déchaînée et son excitation très communicative me donna des ailes pour la saillir à nouveau. Une véritable éruption volcanique, où des coulées de lave se mêlèrent aux explosions du tonnerre, accompagna notre jouissance. Épuisé par tant d’efforts, je m’endormis à nouveau dans ses bras.


Je retrouvai Livia un peu plus tard dans la cuisine. Elle avait enfilé un pyjama et était en train d’éplucher des légumes, elle avait trouvé ses marques et investi la maison. Elle me crédita d’un joli sourire sans arrêter ses occupations. Alors je m’approchai derrière elle, posai mes mains sur ses seins et l’embrassai dans le cou en lui susurrant un « Je t’aime ». Mais elle se retourna, révoltée :



Et elle s’accrocha à mon cou pour m’embrasser.



Un peu plus tard dans la soirée :