n° 21351 | Fiche technique | 54642 caractères | 54642 8472 Temps de lecture estimé : 29 mn |
17/12/22 |
Résumé: Pourquoi était-il seul ? Pourquoi cet examen n’avait-il pas été reporté ? Personne n’avait voulu prendre le temps de lui expliquer la situation et Ludovic Torec cessa de se poser des questions. | ||||
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Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
Pourquoi était-il seul ? Pourquoi cet examen n’avait-il pas été reporté ?
Personne n’avait voulu prendre le temps de lui expliquer la situation et Ludovic Torec cessa de se poser des questions.
Après tout, l’important n’était-il pas qu’il en termine de cet examen une bonne fois pour toutes ?
En d’autres temps, la pièce dans laquelle il se trouvait devait servir à toute autre chose qu’à des passages d’examens pour étudiants. Elle était bien trop petite pour recevoir beaucoup de monde.
L’endroit était une pièce rectangulaire d’à peine une vingtaine de mètres carrés. Certainement un ancien bureau administratif reconverti en pièce à tout faire. Une sorte de bureau de passage pour professeurs en vadrouille. La pièce était meublée de sept petites tables accompagnées de chaises. Un mobilier simple et basique qui paraissait d’une autre époque. L’une des tables était un peu plus grande. Éloignée des autres, elle leur faisait face, affublée d’un petit fauteuil au haut dossier. On pouvait y voir la place d’un professeur ou d’un surveillant.
Dans son cas à lui, Ludovic savait que ce serait la place de son surveillant. Un surveillant qui lui ferait donc face.
Ludovic était en avance dans ses études. Il aimait étudier et c’était un énorme avantage. Il décrocherait sa licence en droit et son examen en droit social d’aujourd’hui ne serait qu’une formalité. Le social était, pour Ludovic, d’une grande importance dans une société qui le piétinait de plus en plus souvent.
Le jeune homme de dix-neuf ans était assez séduisant pour avoir collectionné quelques conquêtes. Brun et visage aux traits réguliers, des yeux bleus, et on lui disait beaucoup de charme. Ludovic était grand et bien bâti, un corps de sportif qu’il entretenait en fréquentant toutes les piscines brestoises. Le jeune homme ne s’était attaché à aucune fille en particulier. Il ne s’était agi, à chaque fois, que de sexe et de partages de plaisirs sans grande originalité et cela lui convenait parfaitement.
Ludovic se retourna en entendant un bruit de pas et une voix venant du couloir.
La porte s’ouvrit lentement alors qu’une voix masculine résonnait dans le couloir. La femme était à demi entrée et regardait encore vers l’extérieur, souriante.
La femme s’était adressée à son interlocuteur, refusant une invitation à déjeuner. Une fois la porte refermée sur elle, elle lui jeta un rapide regard et lui sourit avant de regarder autour d’elle.
Elle avait situé sa place et s’y dirigea d’un pas décidé avant de déposer une mallette de cuir sur la petite table qui était destinée à la surveillance.
À nouveau, la femme sourit tout en ouvrant son attaché-case.
Delphine Lassalle s’était approchée et avait déposé le sujet de l’examen sur la table de l’étudiant. Quelques feuillets à remplir et il en aurait terminé.
Elle avait souri une nouvelle fois et s’était retournée pour aller s’installer dans son fauteuil.
C’était une simple question qu’elle avait posée, mais Ludovic quitta sa place. Il était vrai que rester éloigné était un peu idiot.
Delphine Lassalle resta un instant sans répondre, se contentant de regarder le jeune homme s’installer à sa nouvelle place.
Cette femme était décidément très sympathique. Ou un peu bizarre.
Delphine Lassalle s’était débarrassée d’un gilet de laine rouge, avait chaussé une paire de lunettes à monture rouge vif, s’était collée de minuscules écouteurs aux oreilles et s’était plongée dans la lecture de son fascicule sans plus s’intéresser à lui.
Alors Ludovic s’était mis au travail. Très vite, le jeune homme comprit qu’il n’éprouverait aucune difficulté à traiter son sujet. Non pas que ce soit simple, mais parce qu’il était facile de traiter ce que l’on connaissait bien. L’étude était pour lui un plaisir et le sujet le passionnait.
Après une heure sans avoir levé les yeux de ses feuillets, Ludovic daigna s’accorder une pause. Il avait soif et avait prévu ce qu’il fallait. Devait-il demander l’autorisation à sa surveillante ? Après un court instant de réflexion, il estima que non et sortit la petite bouteille d’eau minérale de son sac. Ludovic remarqua que Madame Lassalle le regardait boire en souriant. Puis, elle farfouilla un instant sans sa mallette de cuir et quitta sa table pour venir à la sienne.
Ludovic se laissa aller à sourire à son tour et hocha affirmativement la tête.
La surveillante avait sorti les gâteaux de leur boîte cartonnée, avait laissé une petite pile de quatre galettes sur son sac et s’en était retournée sans un mot de plus.
Elle lisait et pour la première fois, le jeune homme se permit d’observer sa surveillante avec attention. Madame Lassalle devait aller tranquillement sur ses quarante ans. Peut-être un peu plus. Elle était grande et plutôt bien fichue, même si loin de la minceur de ses conquêtes. Le genre solide, sportive et l’épaule large.
Delphine Lassalle était blonde. D’une blondeur foncée et les cheveux amassés en un vague chignon. Les lunettes aux verres rectangulaires ne cachaient pas des yeux de couleur sombre, certainement marron. De très jolis yeux, d’ailleurs. Décidément, son autre type d’examen était bien plus agréable que celui sur papier. Ludovic s’apercevait que sa surveillante était une belle femme. Pas le top model magazine, mais une belle femme. Un visage avenant, sans grâce particulière, mais ses très jolis yeux et une grande bouche pulpeuse faisaient que l’on ne pouvait que la trouver jolie.
Non sans vérifier qu’elle ne s’apercevait pas qu’elle était devenue le sujet de son attention pour le moins soutenue, Ludovic poussa ses investigations un peu plus loin. Madame Lassalle n’était pas vêtue avec recherche, mais était plutôt féminine. Elle portait un top blanc orné d’une rangée de huit boutons qui s’arrêtait sur le ventre, au niveau du nombril. Des boutons rouges comme le pull, démontrant peut-être une certaine recherche d’élégance, dont trois étaient libérés pour dégager la gorge en un léger décolleté. Madame Lassalle avait une poitrine lourde. Ce qui ne signifiait pas qu’elle avait de beaux seins, mais Ludovic les imaginait excitants. Le bas de son corps était caché par une jupe volante chamarrée de motifs rouges, blancs et noirs, assez courte pour laisser ses cuisses croisées à l’air. De jolies chaussures noires habillaient ses pieds et Ludovic s’amusa à regarder le peton gauche de sa surveillante danser lentement. Elle écoutait de la musique et son pied battait la mesure. Certainement un rythme doux. Que pouvait-elle bien écouter ?
Était-ce ce pied qui bougeait ? La grande et large bouche pulpeuse ? Un rien surpris, Ludovic s’était senti devenir dur très rapidement et il bandait maintenant avec force. Ce genre de démonstration physique ne lui était jamais arrivé sous de simples regards. D’ailleurs, même entre les bras d’une fille, il avait toujours eu besoin de toucher avant d’être dans son état actuel. Pour en arriver où il en était maintenant, il lui avait toujours fallu un contact physique. Il devait au moins embrasser la fille. Un simple baiser. Mais comme ça, en regardant simplement, non, cela n’était jamais arrivé. D’autant que cette femme était habillée. Quoi que Ludovic restait persuadé que même face à un corps nu, il avait toujours dû toucher ou caresser avant d’avoir une érection.
Ludovic, les yeux perdus sur le pied de la surveillante, avait failli sursauter.
Ludovic sentait son visage le brûler. Et merde !
Il osa regarder vers elle et comprit qu’elle avait remarqué son petit manège.
Madame Lassalle ne semblait pas le moins du monde déstabilisée et encore moins offusquée. Elle avait pourtant compris qu’il l’avait observée et que ce n’était pas innocent. Peut-être appréciait-elle d’être regardée ainsi ?
Delphine laissa tomber sa chaussure et le bruit sec de la rencontre du soulier avec le carrelage fit lever les yeux de l’étudiant.
S’il avait rougi comme un collégien peu avant, il était maintenant écarlate en croisant son regard. Delphine fit tourner son pied nu dans l’air en souriant sans que son jeune protégé ne daigne quitter son air ahuri. Ahuri et presque effaré. Delphine en était par ailleurs rassurée, elle avait agi sur le coup sans réfléchir aux conséquences de son petit message. Qu’aurait-elle fait si son étudiant s’était précipité sur elle ? Non pas qu’elle en soit effrayée, mais tout de même, le fait que ce Ludovic reste timide était bien plus rassurant. Maintenant, il était comme statufié, les yeux braqués sur son pied et elle en était troublée. Très troublée.
Ludovic n’avait pas répondu, mais s’était aussitôt remis à l’étude de ses feuillets.
Quand elle s’était aperçue que le jeune homme l’observait, elle n’avait rien fait.
L’excitation était venue d’un coup et sans se préoccuper d’être invitée ou non. Delphine était une femme très cérébrale et savait parfaitement que son étudiant en était à l’évaluer comme un homme évalue une femme. Elle savait tout autant que les jeunes mâles fantasmaient beaucoup sur les femmes plus âgées qu’eux-mêmes.
Elle avait fini par lever les yeux sur lui quand Ludovic en était arrivé à regarder son pied. Il paraissait comme hypnotisé et cela l’avait étonnée. Combien de temps serait-il resté ainsi si elle n’avait pas fini par lui adresser la parole ?
Delphine avait imaginé le regard de Ludovic Torec sur elle tout en sachant qu’il la dévorait réellement des yeux. Si elle avait porté son regard sur lui, il aurait aussitôt cessé de la regarder et elle n’avait pas eu envie de rompre le charme. Très vite, Delphine avait senti ses pointes de seins durcir et se dresser.
Depuis son divorce, elle n’avait plus touché un homme. Presque huit mois d’une abstinence totale. Elle ne s’était pas même occupée de savoir si elle avait eu des occasions à explorer. Delphine n’avait tout simplement pas envie de plaisir.
Puis ce désir était revenu. Depuis quelque temps, elle se faisait du bien devant des vidéos du Net.
Elle avait également partagé une cam hot avec un partenaire aléatoire et totalement inconnu. Les choses avaient vite pris un tournant très chaud. L’homme, après s’être montré sympathique, était devenu le meneur d’un jeu qu’elle ne connaissait pas. Après quelques échanges intimes, il lui avait demandé de se déshabiller à sa demande. Delphine avait accepté de se livrer nue sans sourciller, d’abord amusée, puis quelque peu excitée en voyant ce qu’elle provoquait chez cet inconnu. Puis, très vite, l’homme avait tout dirigé. Il demandait, insistait parfois quand elle lui refusait quelque chose, et Delphine s’était finalement laissée aller à lui obéir en tout. Elle s’était offerte nue à l’inconnu sous toutes les coutures et avait longuement joui en se caressant face à son écran. S’exhiber ainsi l’avait terriblement excitée. Une voix et un buste masculins l’avaient fait jouir sans qu’elle ne se pose la moindre question sur le côté un peu ridicule de l’acte. Elle n’avait vu que le membre en érection de ce type et pourtant, elle s’était perdue dans la jouissance.
Un peu plus tard, cuisses ouvertes, elle avait provoqué l’éjaculation du voyeur en écartant son fruit juteux de ses doigts, ce qui l’avait fait jouir une nouvelle fois. Ensuite, alors qu’elle s’apprêtait à obéir à son dominateur virtuel qui l’enjoignait à se doigter l’anus, il avait craqué d’un coup, s’aspergeant le ventre de son plaisir. C’était uniquement le fait que l’homme jouisse de la voir s’apprêter à obéir qui l’avait transportée. Delphine avait été très troublée de ce pouvoir qu’elle avait eu sur son voyeur. Finalement, elle avait fini par lui céder et s’était doigté l’anus. Non pas pour obéir, mais par pure curiosité. L’homme avait dit qu’il banderait encore si elle lui obéissait et Delphine avait tenu à le vérifier. Elle avait commencé avec un doigt et ils avaient explosé de plaisir ensemble, quand son index avait rejoint son majeur. Une expérience autant instructive que jouissive que Delphine n’avait pas encore renouvelée.
Depuis combien de temps, ce qui se passait actuellement ne lui était plus arrivé ? Une petite éternité certainement. Elle savait qu’elle excitait certains hommes et quelques étudiants parfois. Mais c’était d’elle qu’il s’agissait maintenant. Elle n’avait pas ressenti une telle excitation depuis très longtemps. La situation actuelle était propice au fantasme. Cet étudiant était jeune et beau. Ils étaient seuls et s’il ne l’était pas encore, son unique étudiant serait vite excité. Enfin, il devrait vite l’être, en toute logique.
Elle, elle l’était déjà. Ses tétons l’élançaient et elle se sentait moite sous son léger string. Le fait même de regarder son pied nu bouger l’excitait. L’acte tout bête de montrer son pied nu à ce Ludovic la faisait mouiller. Pourquoi ne pas en faire un véritable jeu ? Elle ne l’avait jamais fait, mise à part cette fameuse nuit virtuelle. Ce n’était pas qu’elle n’avait jamais osé se lancer dans une exhibition réelle, non, elle n’y avait simplement jamais songé.
Mais aujourd’hui ? Pourquoi pas ? L’étudiant était mignon et ce serait la cerise sur le gâteau.
La voix de Ludovic tira Delphine de sa rêverie éveillée. Le jeune homme semblait calmé. Il était redevenu un simple étudiant en ayant terminé de son devoir et en prévenant sa surveillante. Les folles idées de luxure de Delphine s’évaporèrent lentement. Elle consulta son Android et fit une petite grimace.
Le jeune homme eut un petit sourire désabusé en haussant les épaules.
L’étudiant souriait, mais Delphine savait qu’il ne plaisantait qu’à moitié. C’était une tentative bien réelle.
C’était elle qui avait le feu aux joues maintenant. Rêver et fantasmer était une chose, la mise en application de ces émois cérébraux, une autre.
Elle ne portait pas de soutien-gorge et les pointes de ses seins tendues et durcies griffèrent le tissu de son top quand elle se redressa sur son siège pour croiser à nouveau ses jambes.
Delphine Lassalle n’avait pas pu retenir un soupir proche du gémissement en se découvrant aussi excitée…
Ludovic Torec vivait une journée mémorable. Et ce, sur bien des points.
Le matin, il avait appris sa qualification pour le championnat régional d’échecs. Puis, il avait reçu une réponse affirmative à un texto envoyé à Solenn… l’une des plus jolies filles de la FAC acceptait de boire un verre avec lui le lendemain soir. Pour ce qu’il en savait, Solenn était une fille intelligente qui savait parfaitement ce qu’elle voulait et n’avait rien d’une girouette. Très sollicitée, si elle acceptait un verre avec lui, elle accepterait certainement tout le reste. Quant à ce début d’après-midi, il en finissait d’un examen qu’il savait parfaitement réussi, et là, maintenant, il baignait dans un moment si étrange qu’il éclipsait toutes ces bonnes nouvelles.
Madame Lassalle s’était déchaussée. Les jambes croisées, elle faisait bouger son pied gauche dans l’air tiède de la pièce, l’autre posé au sol en appui sur le talon et remuant lui aussi doucement.
La surveillante le fixait sans avoir prononcé un mot, silencieuse autant que souriante. Évidemment, à peine s’était-elle débarrassée de ses chaussures que Ludovic avait senti son sexe se tendre dans son boxer noir. Incroyable ! Il se savait le visage pivoine, mais la femme n’avait en rien un sourire moqueur en le regardant. On pouvait penser qu’elle était simplement encline à le contenter. Ou peut-être se sentait-elle satisfaite de l’exciter ? Savait-elle qu’elle l’excitait ? Oui, certainement.
Ludovic était bien incapable de mesurer le temps qui passait. Lui fixait les pieds nus, osant parfois lever les yeux sur leur propriétaire. Elle se contentait de remuer ses petons en le fixant de ses yeux sombres.
Il était plus que temps de dire ou faire quelque chose. Ludovic planta ses yeux bleus dans ceux de sa surveillante.
Madame Lassalle ne broncha pas, hormis un soupir qui gonfla sa poitrine.
Le « Oh… » de Delphine Lassalle fut aussitôt suivi d’un regard amusé et d’un autre sourire.
Delphine Lassalle bougea et leva ses jambes en l’air pour aller poser ses pieds croisés sur la table, puis elle recula son bassin pour s’adosser plus confortablement au dossier de son fauteuil. Dans cette position, elle était consciente que sa jupe pendait et ne devait plus cacher la partie basse de ses fesses, laissées nues par son string noir.
Delphine resta un petit moment à contempler ses pieds qu’elle continuait à faire bouger, écartant ses orteils ou les frottant l’un contre l’autre.
Delphine toisa le jeune homme un instant avec un air de reproche dans le regard. Un message très clair pour lui faire comprendre qu’elle attendait une autre réponse.
La surveillante parut hésiter et, finalement, se décida à répondre.
Ludovic se sentit rougir encore plus quand il se rendit compte que sa surveillante le tutoyait depuis un petit moment. Ce tutoiement l’excitait sans qu’il sache vraiment pourquoi. Il savait qu’elle n’avait pas plus que lui envie de cesser son petit jeu. Elle attendait autre chose. À lui de se débrouiller pour le lui apporter.
Le regard de Delphine Lassalle allait de ses pieds nus au visage de Ludovic et elle ne souriait plus. Jusqu’ici, son sourire avait encouragé le jeune homme qui se sentait maintenant un peu perdu.
Delphine Lassalle bougea encore et ses pieds retrouvèrent le carrelage. Puis, elle quitta sa chaise, prit sa mallette et la déposa sur le siège libre. Après quoi, elle s’assit sur la table.
La grimace et le sourire du jeune homme ne passèrent pas inaperçus et Delphine Lassalle l’interrogea d’un simple haussement de ses sourcils clairs.
Delphine Lassalle fit une petite grimace comique et expira comme si elle était subitement agacée.
L’idée que le sourire de Madame Lassalle devenait tout aussi excitant que ses fesses effleura le jeune homme.
Ludovic avait lâché un petit rire, mais la surveillante l’observait sans paraître amusée de son petit aveu.
La lourde poitrine de la surveillante se gonfla sous une inspiration profonde et Delphine croisa ses bras sur ses seins comme pour les cacher.
Ludovic éprouvait une certaine nervosité. Il savait qu’il n’y avait aucun piège possible. Dans tous les cas, si quelqu’un découvrait leur petit manège, ce serait la surveillante qui en subirait les conséquences. Surtout qu’elle n’était plus une gamine et devait être capable de s’assumer dans son rôle de surveillance. Donc, il était clair que cette femme avait tout autant que lui, envie d’un peu d’excitation. Peut-être même avait-elle envie de beaucoup plus ?
Delphine Lassalle avait lâché le mot sans même hausser le ton. Aucune colère, pas de vexation et aucune exaspération. C’était un simple non. Un simple refus.
La surveillante pinça ses lèvres pleines sans réussir à leur enlever leur plénitude et respira profondément. Un long instant, elle ne dit rien, ses yeux sombres fixant la porte de la pièce.
Delphine Lassalle expira lourdement, comme soulagée d’un grand poids.
L’espace d’une seconde, Ludovic Torec avait cru avoir mal entendu, mais le sourire soudain timide, le visage cramoisi et les yeux baissés de la surveillante démontraient qu’il avait bien interprété ses propos.
Delphine n’avait pas bougé, se contentant de regarder son étudiant aller jusqu’à la porte, y donner deux tours de clé et revenir vers elle.
Elle sentait son visage en feu et transpirait légèrement.
Une nouvelle fois, elle observa le jeune homme lui obéir et inspira profondément quand il vint s’asseoir sur sa propre table. Deux petits mètres à peine les séparaient. Ludovic lui aussi était en sueur et paraissait tout autant gêné qu’elle.
C’était à dire vraiment un drôle de moment. Personne ne les obligeait à se sentir mal à l’aise. Il suffisait de tout arrêter. Pourtant, Delphine Lassalle n’avait aucune envie d’arrêter. Elle était certes un peu nerveuse et surtout très étonnée d’être aussi excitée. Elle était d’ailleurs bien plus excitée qu’encline au mal être.
Un regard timide du jeune homme croisa celui de la surveillante.
Delphine lâcha un petit soupir et décroisa ses bras de sa poitrine.
Delphine Lassalle sentit son ventre la brûler en même temps qu’une pointe d’agacement lui faisait contracter les mâchoires.
En énonçant sa phrase, la surveillante se demanda si elle n’allait pas mettre le feu à toute la pièce. Elle ne s’était jamais sentie aussi honteuse. Pourtant, elle n’avait pas hésité très longtemps avant de balancer à ce jeune type ce qu’elle désirait vraiment.
Il n’y avait aucun doute sur le fait que son étudiant soit aussi mal à l’aise qu’elle l’était, mais lui non plus n’avait pas flanché. Il avait même été très direct.
Tout le temps qu’elle se dépoitrailla, Delphine n’osa pas regarder en face son jeune voisin. Puis, elle resta à fixer ses seins nus dégagés de leur prison de tissu. Ses grosses pointes brunes étaient dressées et dures comme des éclats de silex. Elle avait amené ses mains en arrière, en appui sur la table, et se contentait de contempler sa poitrine dénudée, incapable d’affronter le regard de Ludovic qui devait se repaître du spectacle.
Un instant de silence lourd inquiéta un peu la surveillante, mais il ne dura pas.
Delphine avait caressé ses gros seins et ses paumes passant et repassant sur ses tétons raidis avaient été une véritable torture. Prenant sur sa gêne, elle s’était enhardie à jouer avec les pointes dressées et étonnamment, oser le faire l’avait un peu détendue. Ses doigts pinçaient et étiraient doucement ses bourgeons durs et elle ne pouvait plus cacher ses soupirs.
Les soupirs de Delphine étaient devenus lourds et elle faillit lâcher un gémissement de plaisir quand son étudiant lui demanda de le regarder dans les yeux.
Les doigts s’immobilisèrent, pinçant deux grosses pointes, et Delphine, le visage brûlant, planta ses yeux marron dans ceux de Ludovic.
Sans lever les yeux vers le jeune homme, Delphine Lassalle se laissa glisser de la table. Elle était maintenant encore plus proche du jeune homme et sentait l’eau de toilette de l’étudiant.
Delphine Lassalle passa ses mains sous sa jupe en s’arrangeant pour ne pas trop la relever. Tout en se contorsionnant avec une lenteur étudiée, elle descendit son string sur ses jambes puis le dégagea de ses pieds. Le string en boule à la main, elle leva les yeux vers Ludovic qui le prit presque délicatement.
Les longs doigts de l’étudiant tâtonnèrent un instant le léger tissu avant de l’ouvrir.
Delphine ne répondit pas et Ludovic la fixa un moment en silence.
Le soupir rauque de la surveillante emplit la pièce quand elle releva sa jupe sur ses cuisses, arrêtant son mouvement quand le vêtement ne cacha plus que son intimité.
Delphine aspira une grande goulée d’air, bouche grande ouverte, en faisant ce que son étudiant lui demandait.
Maintenant, Delphine Lassalle ressentait une honte véritable. Les yeux baissés sur le buisson de poils clairs de son pubis, elle sentit tout son corps frissonner. Les mains retenant la jupe sur son ventre, la surveillante resta sans bouger, incapable d’exécuter un mouvement.
L’image qu’elle renvoyait lui vint à l’esprit et Delphine Lassalle crut qu’elle allait manquer d’air. Elle se voyait les seins à l’air, comprimés l’un contre l’autre par son top ouvert, les tétons dressés par l’excitation, la jupe sur le ventre et son sexe exhibé. Une image impudique digne d’une véritable allumeuse. Et cette facette d’elle-même jusqu’ici inconnue l’excita brusquement. Une excitation brutale.
L’orgasme mordit le ventre de la surveillante à l’instant même où elle écarta ses cuisses. Un orgasme tout aussi brutal que l’excitation qu’elle éprouvait et qui la fit pousser un autre petit cri.
Honteuse, en pleine panique, Delphine Lassalle lança sa main vers son sexe et deux de ses doigts s’y enfoncèrent d’un coup, avant d’aller et venir rapidement dans sa fente détrempée.
La voix de Ludovic la fit lever les yeux sur lui et Delphine se mordit les lèvres en découvrant le regard de l’étudiant fixé sur son sexe ouvert par ses doigts.
La surveillante jouissait, les yeux rivés à son ventre ravagé par ses doigts.
Delphine, autant morte de honte que terriblement excitée, subit son orgasme, incapable de contenir les petites giclées diffuses qui inondaient sa main.
Honte, frayeur et excitation
Delphine, le visage en nage, sentait des rigoles de sueur couler entre ses seins.
Depuis un temps indéterminé, ni lui ni elle n’avaient prononcé une parole. La question du jeune homme avait instantanément ravivé la chaleur dans son ventre et Delphine en était presque affolée. Que lui arrivait-il ? Un étudiant ! S’exhiber comme une putain devant un jeune gars et sur son lieu de travail ! Devenait-elle totalement idiote ?
Delphine avait repris sa position première, mains derrière elle en appui sur la table. Elle rougit d’un coup en se rendant compte que ses seins étaient toujours dénudés et pointaient de plus belle. Heureusement, sa jupe avait repris sa place sur ses cuisses. Encore que, offrir son intimité au regard de son étudiant l’aurait excitée. Elle en avait conscience et en avait honte.
Delphine n’avait pas encore retrouvé une respiration correcte et n’osait pas regarder son vis-à-vis. Le soupir déçu de son étudiant la fit lever les yeux.
Delphine inspira profondément. Elle avait chaud et se sentait honteuse. Elle avait été beaucoup trop loin. Pire encore, elle s’était totalement perdue. Il était trop tard pour effacer l’ardoise, mais elle se devait de réagir.
Elle bougea et debout, rougit comme une gamine fautive en tirant sur son top tandis qu’elle poussait doucement sur ses seins pour qu’ils retrouvent leur prison. Puis elle tira sur sa jupe et s’arrêta presque de respirer en avisant son string étalé sur la table occupée par l’étudiant. Delphine le prit, mais décida de ne pas le remettre devant Ludovic.
Elle se sentait salie. Sa honte reculait doucement pour laisser place à la peur. Non pas la peur d’être prise en faute non, il y avait de bonnes chances pour que Ludovic se taise. Elle avait simplement peur de ne pas se pardonner son comportement imbécile. Pourtant, des images de son exhibition restaient bien ancrées dans son esprit. Des images qui l’excitaient encore.
Une fois assise, elle chercha ses chaussures des yeux et se pencha pour les approcher.
La voix basse et déçue du jeune homme la fit presque sourire et elle se redressa sans remettre ses souliers.
Delphine avait lâché ses mots sans trop d’enthousiasme. Elle comprenait la déception de Ludovic et ne tenait pas à le mécontenter plus qu’il devait l’être.
Delphine cessa de respirer quand elle osa enfin reporter son regard vers son étudiant.
Ludovic, jean ouvert, se caressait en la regardant. Sa longue main allait et venait doucement sur un sexe tendu et dur. Delphine, incapable de réagir ni même de parler, sentit une vague de panique l’envelopper sans pouvoir rien n’y faire. Que devait-elle faire ? Rien… Le mieux était certainement de ne rien faire.
Delphine avait lâché ses mots sans même réfléchir.
Sympa ? Elle s’était exhibée et avait joui comme une débauchée. Que voulait-il de plus ?
Elle aimait, oui. Elle ne mentait pas. Elle aimait même beaucoup.
Delphine baissa les yeux quand l’étudiant quitta la table et elle l’entendit s’approcher sans pouvoir contenir une légère angoisse. Une onde de frayeur la fit frissonner.
Delphine sentit une nouvelle fois son souffle se perdre, mais, cette fois, ce n’était pas sous la pression de l’excitation.
En tournant son visage vers Ludovic, Delphine faillit coller sa joue au membre dressé et se recula aussitôt.
Delphine ne répondit pas. Il savait qu’il avait raison.
Il l’avait tutoyée et cela ne présageait rien de bon. L’étudiant bougea, ses doigts tirèrent sur le top et Delphine tressaillit quand le sexe dur de Ludovic se cogna à sa joue moite de sueur.
Delphine se décala, mais Ludovic avait enveloppé ses épaules d’un bras fort. Elle aspira de l’air en regardant la main tirer son top vers le haut. Déjà, son ventre était nu et elle se sentit paniquer de plus belle.
Il l’avait lâchée. Delphine quitta sa place et, debout, affronta le regard azur.
Totalement nue, Delphine Lassalle lui avait obéi et s’était placée debout devant sa table.
Ludovic savait qu’elle avait peur de lui. Elle avait honte, mais avait également une sacrée frousse. Lui aussi avait honte. Honte de lui-même. Il ne s’était pas reconnu l’espace d’un instant. Il lui semblait qu’il avait repris ses esprits juste à temps. Il avait vraiment déconné.
C’est là qu’elle lui avait cédé. Ce n’était pourtant plus ce qu’il voulait. Il avait fini par dire ce qu’il exigeait d’elle sans éprouver la délicieuse excitation qui ne l’avait pas quitté depuis qu’il avait fantasmé sur son pied nu. Il avait dit qu’il la voulait nue par bravade. Pour ne pas passer pour un con. Maintenant, il ne savait plus quoi faire.
La surveillante, nue et les bras le long du corps, attendait qu’il décide et il ne se décidait pas. Il ne savait même pas s’il devait continuer à la tutoyer. Ludovic opta pour le retour au vouvoiement. Revenir en arrière lui paraissait ridicule, mais il n’arriverait plus à la tutoyer.
Il regarda sa surveillante se retourner sans un mot et sans pouvoir s’empêcher de remarquer qu’elle avait des fesses superbes. Rondes, hautes et fermes. Le plus beau fessier qu’il avait vu. Il avait couché avec treize filles, et toutes de son âge. Cette femme était vraiment très bien fichue. Un véritable canon.
Delphine Lassalle s’était retournée vers lui et ses yeux sombres se fixèrent aux siens.
La surveillante le regardait comme sans réaction, debout, sa jupe en main et semblait aussi perdue dans ses réflexions qu’il l’était lui-même dans les siennes. Elle manipulait nerveusement sa jupe comme incapable de décider de ce qu’elle allait en faire et ses seins lourds se balançaient doucement sous ses mouvements.
Delphine se tourna pour remettre sa jupe et Ludovic sentit son sexe se redresser.
Ses doigts agrippèrent son pénis raide pour le remettre dans son boxer. Il devait le camoufler avant qu’elle ne le prenne pour un demeuré. Son membre s’était tendu et était devenu dur. En quelques secondes seulement et dans un contexte qui ne s’y prêtait pas vraiment.
Ludovic bandait et son membre tendait le coton avec force.
La voix de la surveillante était comme voilée et Ludovic refermant sa braguette regarda vers elle.
Delphine Lassalle, les mains au dos, agrafait sa jupe.
Elle l’avait vu bander comme un obsédé. C’était certain.
Elle avait jeté ses mots avant de baisser les yeux, le visage écarlate.
Il contempla les seins pleins et fermes danser lourdement quand Delphine enfila son top.
Elle avait ajusté son haut et ses doigts remettaient de l’ordre dans le chignon désordonné.
Ludovic n’en croyait pas ses oreilles.
Delphine Lassalle lui tendit un trousseau de clés.
Ludovic lui prit les clés des mains. Elle avait la peau douce et chaude.
La surveillante eut l’un de ses charmants sourires en prenant sa main tandis qu’elle portait l’autre sur son jean, pesant sur son sexe en érection.
L’autre main de Delphine avait entraîné la sienne et l’avait glissée sous sa jupe, la laissant sur une fesse chaude et ferme.
La surveillante griffa la toile de son jean et sa paume pesa plus fortement sur son sexe.
La main de Delphine entraîna les doigts de Ludovic dans la raie qui séparait les deux globes superbes qu’il avait eu la joie de voir nus. Elle les y abandonna aussitôt et Ludovic, abasourdi, sentit qu’elle s’écartait les fesses. Ses doigts furent alors comme aspirés par une faille brûlante. Un cratère en feu.
Ludovic s’approcha de sa surveillante, et elle l’embrassa à pleine bouche. Elle était presque aussi grande que lui.
La pulpe de son majeur s’était collée à une rondelle douce et palpitante et il crut qu’il allait jouir.
Elle avait murmuré, ses lèvres sur les siennes. Delphine soupira doucement.
La main de Delphine avait ouvert sa braguette et caressait son sexe tendu à se rompre.
Le majeur de Ludovic ouvrit le petit orifice qui se pressait contre lui et s’enfonça doucement dans l’orifice doux et étroit qui se contracta dans une autre palpitation.
Le sexe libéré du boxer, Ludovic explosa avec un gémissement rauque entre les doigts qui l’enserraient, et Delphine Lassalle colla sa bouche à la sienne…
Dans sa voiture, Delphine Lassalle, sa surveillante et la femme qui l’excitait au point de perdre toute contenance, avouait à Ludovic qu’elle avait vraiment éprouvé de la honte. Honte de ce qu’elle avait fait et plus encore de ses aveux. Ce qu’elle lui avait avoué était pourtant la stricte vérité.