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n° 21357Fiche technique16854 caractères16854
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Temps de lecture estimé : 10 mn
19/12/22
Présentation:  Malheureusement, ces genres de comportements existent. La question est... Peut-on rire de tout ? Évidemment, vous connaissez la réponse.
Résumé:  Alors, vu que j’ai envie de narrer du récit de zoo… chose. Non mais c’est dingue, ça ! J’arrive à causer le mot, mais que nenni pour le tapoter. Bref… il faut que j’me lance…
Critères:  f zoo init pastiche humour -humour
Auteur : Juliette G      Envoi mini-message
Amarok

Préambule



J’ai lu beaucoup de choses. Je me suis gavée de témoignages. De lois bien franchouillardes comme d’autres, européennes.


Faut pas faire de mal aux animaux !


Mais uniquement aux animaux domestiques, hein !


C’est la loi, quoi !


Et pour la zoophilie… Ben, y a des lois aussi.


Faut pas faire de mal aux animaux domestiques !


Ah ben ça alors ! Ça tombe bien ! Moi, c’est le renard de Poméranie qui m’affole. Ou les phoques ! Attention ! Je parle bestioles et pas homosexuels mâles. Je dis ça à cause de la bonne vieille expression ringarde, « pédé comme un foc ». Remarquons l’orthographe de foc. La voile triangulaire d’un bateau qui prend le vent par l’arrière.


Saviez-vous que la zoophilie fait un carton sur le Net ? Saviez-vous que des pseudo-lois ne sont pas même appliquées ? Alors on peut y aller à donf avec tous les bestiaux ! Domestiques ou sauvageons !




Nanméoh !



Alors vu que j’ai envie de narrer du récit de zoo… chose. Putain, c’est dingue ça ! J’arrive à causer le mot, mais que nenni pour le tapoter. Bref… Ben, faut que je me lance… Parce que figurez-vous, braves gens… que ce n’est pas sanctionné par la loi sur Internet. Alors on peut s’en donner à cœur joie, non ?


Alors, accrochez-vous parce que c’est de jouissance bestiale que je vais causer !




Zoé



Zoé, chatte roturière aux poils gris clair, nuancés d’anthracite, et zébrés de noir. Elle te touche et tu saignes. Elle te regarde, pose sa patte sur la tienne, enfin sur ta main, et tu saignes. Une ou deux petites gouttes de sang. Chaque fois. Elle n’est pas méchante, non, elle ne sait pas faire autrement. Elle a été mal sevrée. Il paraît que ça vient de là. Ou alors elle est juste conne. Va savoir ! On a un gros problème de communication toutes les deux. Zoé croit dur comme fer que je vis chez elle. À part ça, on s’accorde sans trop s’approcher. Ah oui ! Zoé doit penser que ses putains de croquettes, sa flotte et ses bâtonnets qui puent comme ce n’est pas permis tombent du ciel et sont gratos. Pareil pour ces conneries de p’tites boulettes qui chlinguent le dépotoir et qui coûtent plus cher qu’un paquet de nouilles. Mais je fais avec. Zoé est une connasse égocentrique qui me dévoile jour après jour les rudiments de l’égoïsme viscéral. Elle m’apprend des trucs, quoi !


C’est sûr, il aurait pu s’avérer que Zoé m’excite… Mais bon, mon appartement aurait pu devenir une boucherie-charcuterie. Je préfère de beaucoup ne pas prendre de risques.




P’tit bijou



Alors je m’amuse avec ma petite chatte. La mienne. Enfin… Zoé c’est ma chatte aussi, mais je m’occupe à jouer avec l’autre. P’tit bijou qu’elle se nomme. Elle serait de poils blonds. Je dirais qu’elle a le poil clair nuancé de miel. Sauf que bon, je la rase entièrement depuis des lustres. Un peu comme les Sphynx. Tu sais bien, non, les chats sans poils. C’est pour ça que je ne me souviens plus de sa couleur. J’ai la mémoire qui flanche. J’adore la tripoter toute douce et toute lisse. Elle aussi, elle aime ça. Mais impossible de la faire ronronner celle-là. P’tit bijou, c’est de la chatte taiseuse. Zoé c’est de la chatte teigneuse. C’est proche dans le mot, mais ça ne va pas plus loin. P’tit bijou se balade nue et en silence. Zoé se promène à poil et ronronne. Tu me suis, là ? Sinon faut me dire…




Zoé et P’tit bijou…



Impossible de les confondre ces deux-là. Va t’amuser à mouiller Zoé toi ! Putain mon pauvre ! T’as une idée de l’effet que ça fait, de se faire triturer le foie sans anesthésie avec une petite cuillère rouillée en place d’un bistouri ? Ben imagine bien pire…


P’tit bijou adore être trempée, elle se complaît dans la mouille grasse et visqueuse. Elle n’attend que mes doigts pour fondre et se liquéfier. Elle adore se goinfrer d’humidité. Et parfois, sous le coup de la passion, après s’être gavée de jus, paf, elle se vide en longues giclées dures ou diffuses. Une véritable salope aquatique. Une naïade vicelarde. Une sirène ! Mais bon, elle ne chante pas. C’est dommage, non ? Vu que je l’exhibe souvent sur certains sites dédiés aux joies des voyeurs. Il arrive même que je l’exhibe en webcam. Je la montre également en photos, mais là, aucun intérêt pour le chant. Alors, bon… Tu ne vois pas qu’un soir d’exhibition torride, P’tit bijou gicle à tout va devant des centaines de queues dressées. Que ma chatte dégoulinante de mouille asperge mon écran en chantant. Je sais pas, moi… comme la plume au vent ! Ou autre chose, quoi. La Traviata ! Ou, tiens, t’auras du boudin !


Et les queues dressées, elles, qu’est-ce qu’elles feraient à ton avis ? Ben un concert que je dirais, moi…


Les glands turgescents, transformés en bouches de trompettes ou de saxo, hululeraient des sons lugubres ou légers. Un peu comme les loups au clair de lune tu vois. Quoique… un loup qui hurle sous l’astre de la nuit, ça frise le poétique. Un gland qui gueule la nuit… on sait toutes et tous ce que c’est, non ? C’est du rudement coquet en connerie pure et simple. Pas de quoi pavoiser !


Les bites dures violoneraient. Violoner ? Bon, je sais pas si ça se dit… Faut dire que je suis grave excitée à écrire, là… J’ai du mal à poétiser, quoi ! Des queues zigouillées par une baguette comme des violoncelles. Des baguettes comme celles pour se goinfrer de riz cantonais dans des bols moches. Elles feraient office d’archets.


Les couilles gonflées deviendraient des percussionnistes furieuses. Cognées l’une contre l’autre. Battues sans arrêt. Ou des tam-tam ! Une claque par-ci, une taloche par-là. Grosses caisses et tambourins. Des grelots pour les plus petites. Des testicules en batteries, quoi !


Ah Putain ! Ce serait pas beau, ça ?


Ma chatte devenue Maria Callas. Et toutes ces bites bien dures transformées en concertistes. Vous visualisez, là ! Évidemment. C’est tellement beau. Et attention ! Je peaufinerais en secret une petite touche de fin de concert spéciale, avec mon voyeur préféré. Fin du concert… Un petit moment de silence… Et hop ! P’tit coup d’baguette chinoise sur les couilles ! Un final au triangle. Sobre, léger, poétique.


Je m’exhibe toujours gratos, mais là… Du coup… La vache ! La tune que je me ferai !


Bon… Où en étais-je, moi ?




Amarok



Nom d’origine inuit qui signifie « Esprit du loup ».


Zoé m’a vraiment étonnée. Elle, si teigneuse et sans aucune sociabilité, a pourtant tout de suite adopté Amarok. Et moi, je l’ai éduqué. Plus d’un an de patience. Je voulais suivre les conseils des amis des bêtes. Je ne désirais qu’être son amie. Mais si ces gens aiment certainement les animaux, ils ne les comprennent pas vraiment. Enfin, je crois qu’ils se trompent sur certains points. Une amitié entre Amarok et moi s’est avérée impossible. Une utopie. J’ai immédiatement compris qu’il s’accaparait une maîtresse. Une cheffe de meute. Je suis la déesse d’Amarok. Seule et unique toute-puissance pour cette bête superbe. Assis, debout, couché, tais-toi, viens…


Et tant d’ordres auxquels il obéit immédiatement. Enfin, des ordres. Je dis des choses et il me fait plaisir. Jamais de laisse ou de muselière en promenade dans les bois ou sur les dunes. J’emmerde les lois et les quidams. Quidams qui peuvent quidamer sans s’occuper de nous. Et pour les badauds renfrognés, même motif et même punition. Ils peuvent aller badauder ailleurs que sur notre chemin.


Berger allemand aux mensurations hors norme et non-inscrites LOF. Pourtant, il est de descendance noble. C’était l’année des A et j’avais choisi ce nom. Mais il aurait pu s’appeler Amarok « de Gland-Fleuri ». C’est son élevage. Non, je déconne. C’est en Normandie, son élevage. Papa était champion d’Europe de beauté et champion de je ne sais plus quoi en attaque. Amarok n’attaque pas. Enfin, ne me fait pas de mal parce que laisse ou pas, il risquerait de bouder un tantinet. Près de 45 kilos de muscles puissants. Soixante et onze centimètres au garrot. Un monstre d’une gentillesse absolue. Poil noir et feu. Gueule d’amour sombre. Yeux marron expressifs et intelligents. Il te regarde et tu crois qu’il va causer. D’ailleurs, il cause. Mais qu’à moi. Et il ne faut pas oublier le must. Attention mesdames, messieurs ! La queue de mon Amarok ! Olala. Grande et lourde, épaisse, touffue et caressante. Quand tu marches et que tu la sens frôler tes guibolles, tu ponds un orgasme sur pied.


Pondre ! Ça colle bien avec la zootruc ça. Je garde !




Décision sauvage



Alors j’ai patienté plus d’un an. Je suis raide-dingue de ce chien. Il est grave fou de moi. Ce n’est pas beau ? Ce n’est pas attendrissant ? Alors oui, j’ai craqué. J’ai soudain eu une furieuse envie de balancer préjugés et morales aux orties ! J’ai décidé de me taper mon chien ! Oh, je sais ! Il y en a qui pense que c’est de la torture animale. Mais si j’ai envie de me faire enculer par mon Amarok, z’allez pas me dire que ça lui fait du mal, non ? Et si je le suce…




Attention !



Je n’ai pas fait dans la torture. J’ai usé de délicatesse et de stratégie amoureuse. Je ne veux pas qu’Amarok m’obéisse. J’aurais tendance à aimer la soumission pour moi, alors… Je tiens à ce qu’il me désire. Je veux l’exciter mon Amarok. Alors j’ai commencé par le libertinage. Chez moi. J’ai espéré une petite partouze familiale. Je me suis exhibée devant mes bestiaux.


Ma Zoé a réagi très vite. Pour une fois, elle ne pionçait pas cette feignasse. Et un chat quand ça se met à vous fixer de son regard acéré… M’mm ! Ça peut durer des plombes. À poil, pas Zoé, moi. Ah si, Zoé aussi. À poil donc, j’ai caressé Ptit bijou devant Zoé. Ou l’inverse ? Nan… J’ai, bon. Diantre et fichtre que c’était jouissif.


Et du coup, j’ai mis le son. Histoire d’ajouter du dialogue à ma performance visuelle et de réveiller mon gros con d’Amarok, qui lui roupillait comme un sonneur. C’est sûr qu’on avait nagé quelques brasses en mer, mais merde, c’est censé être sportif un berger allemand. J’ai vu ça quand je regardais encore cette saleté de télé. Un berger allemand qui cavalait, avec la musique du film Le professionnel en fond sonore. Encore que, il cavalait au ralenti le clébard ! Bon. OK. Les bergers allemands sont des feignasses. Du coup, il faut que je capte l’attention de mes deux voyeurs. Et j’me trémousse. Et j’me gondole. Je ne rigole pas, hein, j’ondule de la croupe. Je bouge lascivement. Je me refais Venise sur mon canapé.



Remarquons ma tentative pour exciter mon Amarok et l’autre truffe de Zoé ! Je cause comme eux !


Alors pour faire bouger la Zoé… j’ai eu beau me faire reluire le berlingot et me triturer les gougouttes, que dalle ! Zoé est une véritable salope dans la vie de tous les jours, mais question sexualité, c’est de la frigidité sur pattes. Elle a dû bosser pour Vivagel. Je vais lui en foutre, moi. Des croquettes surgelées qu’elle aura cette peste.


Mais quand mon Amarok a daigné lever ses beaux yeux sur moi… Ma doué benniguet ! J’ai redoublé d’efforts. Mon Ptit bijou toute trempée, je l’ai chouchoutée des doigts. Et quand je l’ai sentie gicler, j’ai laissé glisser ma main vers le plus secret de mes trésors.



Oui, bon. C’est un chien. Et alors ?



Quand mon adorable toutou se lève dédaigneusement, je n’y crois pas. Remarque, je suis proche de jouir, ne l’omettons pas. J’ai la figue grasse et l’œillet prêt à éclore. Je frise l’orgasme allègrement.



Oh putain de Dieu ! Je n’ai pas eu le temps de piger. Mon Amarok soudain fou d’excitation s’est jeté sur le canapé. Là, couché contre moi, il m’a regardé. Et j’ai pu lire de l’adoration dans ses beaux yeux doux.



J’allais pas le vouvoyer non plus, quoi. Faut pas déconner.


J’ai toujours repoussé ses coups de langue. Par hygiène d’abord et parce que ça me chatouillait. Mais ça, c’était avant. Avant que je ne m’éprenne de lui. Avant que j’aie envie qu’il me bourrique à la hussarde. Ou à la prussienne ? Ouais ! C’est mieux pour un Allemand. Alors, normal qu’il hésite à me léchouiller ce bougre de timide.


J’ai failli mouiller les plâtres quand il m’a embrassée. Oh gast ! Une bonne léchouille sur le bras. Un baiser fougueux sur le bide. Alors, au moment où je vais me pâmer dans des extases bibliques, Amarok me regarde intensément. Il va me bouffer la chatte. Pas Zoé, hein ! La mienne. Oh oui ! Il va me la défromager avec délicatesse, c’est sûr. Il hésite… Et paf ! Son grand corps bouge. Sa tête se baisse. Il geint.


P’tit bijou s’ouvre et coule. Mon sexe imiterait la tourterelle s’il était garni de poils roux… Quoi ? Ben… Un sexe roux coule, non ! Faut tout leur dire.




Faune excitée



Ma Zoé miaule.

Au-dessus de l’immeuble, les goélands crient.

Les mouettes rieuses se marrent.

Des pigeons roucoulent sur mon balcon.

Un chien inconnu aboie dans la rue.

Au loin, une vache meugle.

Au Sud, un coq à côté de ses pompes cocoricote.

Au Nord, c’était les corons.


Oh putain ! Toutes ces bestioles qui s’adressent à moi.

Toute cette faune qui participe à ma jouissance !

Ça m’excite grave !

Je vais jouir en furie déchaînée.


Et mon Amarok me lèche ! Oh que c’est bon ! Oh que… Il lèche, il mordille. Il trempe ma peau de sa grande langue chaude.



Je sais dire aussi petroleumlampe. Mais pour le placer dans une partie de cul, c’est pas gagné ! Et avec un cabot comme partenaire…


Mon loup me mordille… Mon Amarok me croque. Pour la rime.




Fait chier !




Tu parles qu’il en profitait, l’Amarok. Pour une fois que je le laissais me lécher.


Non, mais je vous jure. Ce gros con aux si beaux yeux a passé une plombe à me lécher la main.


La main, putain !


Et moi, pauvre truffe, totalement offerte, à poil et écartelée, tremblante et pleine d’entrain…


Et là, Zoé qui me fixe de ses yeux émeraude. Elle doit bien se foutre de ma gueule, cette garce.



Une chatte frigide et un chien certainement homo. Ou impuissant. Ou quoi ? Parce que merde, je ne suis pas si vilaine ! J’en ai fait se dresser des queues ! Bon… cinq ! Ce n’est pas du record à mon âge, mais promis, bien dressées qu’elles étaient, ces queues. Et deux chattes que j’ai ouvertes comme des huîtres. Sans vinaigre ou citron. Les pauvresses !


Deux chattes. Deux moules. Décidément, je crois que je vais devoir me cantonner aux filles pour bouffer de la bestiole…