n° 21360 | Fiche technique | 39657 caractères | 39657 6247 Temps de lecture estimé : 21 mn |
21/12/22 |
Présentation: Pourquoi ai-je donc parlé de légende pour ce petit récit ? | ||||
Résumé: Voici l’histoire d’un homme. Un homme qui donna vie à une sorte de légende dans un coin reculé de Bretagne. | ||||
Critères: fh fhh 2couples fbi hplusag cocus candaul grossexe fsoumise fdomine soubrette voir hmast cunnilingu sandwich fsodo humour -contes | ||||
Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
Voici l’histoire d’un homme. Un homme qui donna vie à une sorte de légende dans un coin reculé de Bretagne. Aujourd’hui, nous pourrions parler de légende urbaine. Mais en cette année de grâce 1464, ce terme n’était pas d’actualité.
Cette histoire débute dans une petite étable délabrée, perdue à la sortie d’un bourg breton. À l’intérieur de la masure, deux femmes entourées de trois chèvres et d’une énorme truie. La vieille sage-femme eut tôt fait de délivrer la jeune fille qui s’était réfugiée là, pour mettre au monde son enfant. La délivrance. C’est ainsi que l’acte de mise au monde se nommait. Une jeune fille et son enfant. Une fille-mère que l’on disait. Un bel enfant que les deux femmes se dirent.
La présentation du nouveau-né attira les foudres des villageois sur la toute jeune maman. Il fut aussitôt décrété que l’allaitement achevé, la mère serait chassée du village et l’enfant confié aux bons soins de l’église. Adélaïde Gouesnou n’était qu’une putain et son enfant un malheureux bâtard. Une honte abjecte pour le village. Mais bien évidemment, comme pour toutes les naissances en ce charmant village, personne ne put s’empêcher de lâcher son avis sur le malheureux bambin. Un avis unanime. Dieu que cet enfant était beau !
Une fois Hippolyte débarrassé de ses langes, le ton de nombre de curieux changea du tout au tout. Quelques bigotes affolées clamèrent à tue-tête le nom du seigneur et se fendirent de moult signes de croix salvateurs.
Balthazar Azimut, curé de son état, retrouva le premier un semblant de calme et de dignité.
La mère et son enfant quittèrent donc très vite cette horrible bourgade si accueillante. Et ce en catimini et par une nuit sans lune.
Un nouveau village pour la jeune mère et son enfant. Adélaïde et Hippolyte s'étaient échoués dans une grosse bourgade, assez éloignée de leur ancien village. Un lieu où se faire oublier et se reconstruire une autre vie. Un endroit où il était possible de trouver du travail. C’était tout au moins ce que quelques paysans avaient laissé supposer à la pauvre Adélaïde. Du travail et un gîte ! Il lui fallait cela pour pouvoir élever son enfant. Adélaïde Gouesnou était une très jolie brune aux yeux bleus. Un corps de femme faite. Des seins lourds et fermes et des fesses avenantes. Si elle pouvait être considérée comme piquante pour son physique, Adélaïde était toutefois de nature docile et douce. Elle trouva donc relativement vite du travail dans la plus grosse auberge du coin. Une immense bâtisse située au croisement de routes desservant d’autres bourgs. Un lieu de refuge agréable pour les voyageurs. Il y avait là chambrées et repas, comme bonne bière et bonne chair.
Quelques années plus tard, Adélaïde Gouesnou se décidait à écouter les bons conseils de l’aubergiste et maître des lieux. Adélaïde était appréciée de tous les clients. De par son travail et pour son caractère facile. Mais ce n’était pas seulement pour ces qualités qu’elle était remarquée. L’aubergiste parla de ses autres atouts. Adélaïde était jolie comme un cœur, agréablement tournée et loin d’être idiote. Il lui serait donc très facile d’alourdir sa bourse, si elle se montrait plus futée encore comme de bonne composition. Une proposition que la douce Adélaïde jugea comme une idée intéressante, si pas vraiment morale. La jeune femme savait pertinemment que sa situation particulière serait tôt ou tard, connue par les bonnes gens de la région. Ici comme ailleurs, elle resterait la fille-mère. Une catin peut-être tolérée par ses pairs, mais une catin tout de même. Alors, tant qu’à y être, Adélaïde se décida à rassurer les bonnes âmes sur les choix de leurs consciences. Une fille-mère n’était qu’une putain à leurs yeux. Alors soit. Elle serait une putain !
Très vite, une nouvelle clientèle fréquenta l’auberge Du faisan braisé. Et très vite, la bourse de la belle Adélaïde s’alourdit, tandis qu’elle vidait d’autres bourses.
Hippolyte, lui, avait bien grandi et travaillait comme valet de fermage dans les fermes alentours. Il aurait pu par ailleurs s’abstenir de toutes tâches comme de tout labeur, aux vues des rentrées pécuniaires de sa mère. Mais le garçon était fort courageux et préférait se fatiguer aux champs, plutôt que de rester à flâner le nez en l’air alors que sa mère travaillait pour les nourrir. De plus, Hippolyte aimait ce travail de paysan.
Hippolyte était beau. Très avenant de sa personne. Oui, on pouvait le dire sans exagérer. Un jeune homme de quinze printemps, grand et bâti en force. Une tignasse noire jamais coiffée et les yeux bleus de sa chère mère. Un visage d’angelot que l’on pouvait voir comme un brin efféminé, qui contrastait avec un corps de guerrier. Des muscles noueux, un torse puissant et des cuisses musclées.
Sobriquet donné au jeune homme, alors âgé de dix-neuf printemps.
Tout le monde affirmait. Personne ne savait. Aucun n’avait jamais rien vu. Adélaïde y avait scrupuleusement veillé. Elle avait dû batailler ferme pour éloigner des alentours de son fils, donzelles peu farouches, comme nombre de femmes mariées. Son Hippolyte était si beau qu’il attirait la gent féminine comme le miel attirait les ours. Jusqu’ici, Adélaïde avait réussi à convaincre son fils de rester éloigné des filles et des femmes. Mais, elle savait qu’elle ne pourrait plus le faire très longtemps. Parfois, les nuits, elle venait voir son cher fils et s’effarait de constater l’ampleur de la chose qui déformait la chemise de nuit d’Hippolyte. Son père avait pourtant un bien petit chibre. Si à l’époque, Adélaïde n’en avait jamais vu d’autres, aujourd’hui, elle le savait. Jamais, la belle serveuse et putain, n’avait vu un membre aussi imposant que celui dont était affublé son cher Hippolyte. C’était d’ailleurs étonnant. Ce fils, monstrueusement gâté. Ce père doté d’un si petit bigoudi.
Si ce n’étaient pas des ragots, cette vérité était née dans un autre village, il y avait de cela des années. Le passé rattrapait aujourd’hui Hippolyte et sa mère.
Une visite impromptue dans le bourg où vivaient les Gouesnou avait tout déclenché. L’arrivée au village de Balthazar Azimut n’était pas un hasard. L’odieux cureton n’avait jamais digéré la fuite de la fille-mère et de son enfant. Et quand il avait appris que cette gourgandine, non contente d’être un suppôt de Satan, monnayait ses charmes, cela l’avait rendu fou furieux. Après la naissance du petit bâtard, le bon curé aurait su calmer les esprits de ses ouailles. Il avait eu pour projet de faire d’Adélaïde sa bonne à tout faire. Là, il l’aurait baisée et baisée encore. Le petit bout de femme qu’elle était, affolait les sens du curé. Alors, son projet parti à vau-l’eau, il avait songé à se venger en colportant l’odieuse vérité, là où la garce et son fils s’étaient établis.
Cunégonde de Molasse, baronne de son état, soupesa les bourses énormes et gonflées d’une main ferme, avant de les masser doucement. Si les testicules de son valet de fermage étaient très excitants à caresser, madame la baronne ne pouvait détacher ses beaux yeux bleus du chibre monstrueux. Un membre qu’elle n’avait pas encore osé toucher.
La baronne soupira en griffant tendrement la base de l’obélisque dressé sous ses yeux.
Cette révélation tourna aussitôt les sangs de Cunégonde. La cinquantaine avenante, Cunégonde de Molasse avait conscience que son corps, superbe dans sa jeunesse et un peu lourd aujourd’hui, restait plus que désirable. Cunégonde avait déniaisé nombre de puceaux et couché avec tous les mâles acceptables de la contrée. Cela même, si elle aimait toujours son époux d’un amour tendre. Être la première à faire bander ce monstre l’excitait énormément. Sans compter que découvrir un tel spectacle l’avait aussitôt fait mouiller. Cunégonde s’aventura donc à savourer plus consciencieusement l’exceptionnelle découverte qui s’offrait à elle. Le gland titanesque perlait de désir et se dressait bien plus haut que le nombril de son valet de ferme. Quant au calibre ce cette chose si dure…
Debout face à elle, braies sur les chevilles, le bel Hippolyte fixait la baronne sans un mot. Le beau valet de ferme reluquait sans vergogne le corsage décolleté où se nichaient deux seins lourds.
La baronne, enhardie, prit en mains ce qu’elle convoitait. Ses deux mains ne couvraient pas cette queue si exceptionnelle et ses doigts n’en faisaient pas le tour.
Hippolyte n’avait pu achever sa phrase. Il avait simplement lâché un gémissement rauque, quand la baronne, soudainement affolée par la révélation de son puceau, avait gobé son gland comme une vipère gobait un œuf d’oiseau. Surprise et effarée de sentir ses lèvres se distendre pour avaler cette tête de marteau ronde et dure qui l’excitait tant, Cunégonde sentit néanmoins ses tétons se durcir sous une brutale excitation. Les doigts agrippés au membre titanesque, la bouche pleine de la hampe tendue, la baronne frémit en sentant la superbe queue se contracter entre ses lèvres. Elle n’en avait pourtant avalé qu’un petit tiers, incapable de plus se goinfrer de ce chibre monumental. Cunégonde ne suçait Hippolyte que depuis un petit instant, quand elle sentit la lourde tige se contracter sur sa langue.
Jamais madame de Molasse n’avait été autant comblée. Sa gorge et sa langue avaient été baignées de jus épais et chaud. Une quantité de foutre tout aussi exceptionnelle, que le monstre qui l’avait crachée. Un fleuve de plaisir que Cunégonde avait eu bien du mal à assécher. Soucieuse de bien faire, la baronne avait gardé en bouche cet étonnant puceau. Puis, une fois assurée d’avoir étanché le désir d’Hippolyte, elle avait abandonné la queue toujours raide, se contentant de la caresser doucement, le gland resté posé sur ses lèvres.
Cunégonde, soupirant d’aise de tant exciter son beau valet, resta sans réaction quand une nouvelle giclée chaude s’échoua sur sa bouche pulpeuse et macula ses lèvres. Se reculant doucement, Cunégonde reçut un autre jet lourd qui balafra sa joue. Une autre salve encore, et la baronne réagit cette fois avec une rapidité déconcertante, reprenant en bouche cette bite décidément fort têtue.
Madame la baronne s’étonna de sentir son visage s’enflammer. La timidité n’était pas vraiment de ses habitudes. Il lui fallait pourtant bien avouer que ce drôle de godelureau la mettait dans tous ces états.
Le rire grave de Cunégonde fit se hausser les sourcils de son valet de ferme.
Le feu au visage, Cunégonde lâcha un soupir lourd en agitant doucement la tête.
Écarlates et brûlantes. Cunégonde sentit ses joues s’échauffer encore. Que diantre lui arrivait-il ? Elle n’avait plus vraiment à jouer les jouvencelles !
Madame de Molasse, agacée jusque-là par l'entêtement naïf de ce charmant puceau, éprouva subitement une curiosité intense.
Prétentieux ! Ma doué benniget ! Ce brave Hippolyte ne l’était certes pas…
La baronne de Molasse était encore une très belle femme et elle ne doutait pas de ses charmes. Grands yeux lavande, lourde chevelure couleur des blés où se nichaient quelques fils argentés. Un visage gracieux et délicat. Cunégonde savait que sa poitrine opulente était toujours attirante. Tout comme son postérieur ferme, perché sur ses longues cuisses d’albâtre. Ce diable de valet la désirait réellement, cela ne faisait aucun doute. Mais être désirée à ce point rendait Cunégonde folle d’excitation.
Les seins écrasés et pétris par les puissantes paluches de son valet de ferme, la baronne criait sans discontinuer.
Après avoir joui par deux fois dans sa bouche, le bel Hippolyte ne semblait pas rassasié. Il était resté dur, tandis que Cunégonde les déshabillait en gestes vifs et désordonnés, puis il l’avait pénétrée à peine qu’elle s’était allongée sur l’immense lit baldaquin de sa chambre.
Madame la baronne ahanait, feulait, gémissait et criait, sans plus prononcer un mot. Oh ! Elle avait beaucoup parlé. Aux débuts. Dans leurs préliminaires. Préliminaires dans lesquels Cunégonde expliquait certaines choses à son si beau puceau. La baronne délivrait des détails croustillants sur ses envies et Hippolyte s’évertuait aussitôt à les satisfaire. Oh oui, madame la baronne avait beaucoup parlé.
Un premier orgasme avait fait crier Cunégonde quand son valet de ferme lui avait dévoré chatte et anus avec une gourmandise proche de la violence. Puis, Hippolyte l’avait prise. Ensuite, Cunégonde de Mollasse avait gémi. Elle avait crié et hurlé. Elle avait joui en cascades en hurlant des mots sans suite. Par deux fois, Hippolyte avait aspergé les gros seins, le ventre et le sexe de sa noble amante, avant de reprendre Cunégonde. Madame la baronne avait encore joui de se voir couverte de foutre. Puis, elle avait supplié. Elle avait supplié son valet de ferme. Elle l’avait supplié, proche des larmes et jouissant dans ses suppliques.
Le chibre diabolique d’Hippolyte était dévastateur. Un gourdin démoniaque qui se cognait à sa chatte et possédait sauvagement une Cunégonde éperdue de volupté. Oh oui ! La baronne se sentait réellement possédée. Comblée et comblée. Ravagée de fond en comble. Elle éprouvait une affolante sensation d’être totalement emplie.
Jamais, madame la baronne n’avait connu un tel déferlement de jouissances. Des plaisirs brefs, durs et secs. Des orgasmes enchaînés très doux. Des giclées expulsées par sa grotte dévastée. Des jets incongrus et honteux. Des épanchements inconnus de Cunégonde qui avaient aspergé ses cuisses en la faisant hurler le nom du Seigneur, dans une crise de piété proche de l’hystérie. Puis, la honte de se vider d’une telle manière était aussitôt balayée par une autre vague de jouissance violente.
Cunégonde avait perdu pied. Et plus encore le sens des réalités. Elle avait perdu toute contenance. Comme elle avait perdu toute notion de temps. Un temps bien sûr, qu’elle n’avait pas perdu. Ces petites réflexions avaient amusé la bonne baronne. Toutes ces pertes pour un tel bonheur !
Nue et molle d’épuisement, madame la baronne admonesta gentiment son valet de ferme.
Cunégonde avait posé les yeux sur le sexe de son valet et avait lâché un soupir lourd.
Cunégonde avait installé Hippolyte à demeure. Son cher époux, Théodule de Molasse accepterait de se plier au désir de sa femme sous une unique condition. Évidemment, bien plus âgé que Cunégonde, le vieux baron connaissait parfaitement les frasques de Cunégonde. Comme il savait que son épouse l’aimait encore et ce, malgré ses défaillances d’époux concernant le devoir conjugal. Théodule, pour la toute première fois, exigeait d’assister aux ébats de Cunégonde avec l’un de ses amants. Une condition que Cunégonde acceptait sans trop se faire prier.
Le soir tombé, la belle baronne n’en croyait pas ses yeux, découvrant l’impensable. Son cher époux bandait avec une ardeur qu’elle avait oubliée depuis très longtemps. Cette nuit-là, Cunégonde de Molasse fut prise par son époux comme par son amant. Pour la toute première fois, Cunégonde fit l’amour avec deux hommes dans ses bras. Théodule fut étonnant d’endurance et avoua être terriblement excité de voir sa chère et tendre se faire baiser par son valet. Après avoir joui dans la bouche de Cunégonde, le vieux baron était resté à observer son épouse bousculée par son amant. Un peu plus tard, Théodule reprenait sa femme d’une manière totalement inédite. Une façon qui bouleversa Cunégonde. Théodule, devenu curieux et audacieux sous le feu de son désir renaissant de ses cendres, osa sodomiser son épouse.
L’audace du baron ne s’arrêta pas là. Théodule, ahanant comme un cheval de trait sous l’effort, ordonnait très vite à un Hippolyte ahuri de venir le rejoindre pour baiser la baronne. Une baronne d’abord affolée par une honte sans nom, et qui se pâma bientôt sous les coups de boutoir de ses deux hommes.
Théodule la sodomisait et Hippolyte la prenait. Cette découverte fit totalement perdre pied à Cunégonde qui ne put s’empêcher de hurler ses nouvelles envies.
Bien plus tard, un autre noble, anglais et Lord celui-là, donnait un nom à deux tranches de pain garni de savoureuses gourmandises. Cette nuit-là, Cunégonde fut cette gourmandise.
Le lendemain, une autre condition dictée par monsieur le baron effarouchait Cunégonde. Il tenait à regarder sa femme, pendant que son valet la sodomiserait. La baronne refusa et refusa encore, avant de céder aux instances de son seigneur et maître. Et cette nuit-là, Cunégonde prononça des paroles qui donnèrent naissance à une idée.
Dès lors, le calme domaine de Molasse fut égayé de gémissements, de cris et de hurlements. Des extases toutes féminines. Tout l’entourage féminin de la propriété passa par les étreintes d’Hippolyte.
Cunégonde se réservait quelques nuits avec son mari et son valet, et laissait soubrettes et femmes du voisinage à leurs bons soins, le reste du temps. Car, ô miracle, Théodule avait retrouvé l’ardeur de sa jeunesse. S’exhiber à Théodule et se faire baiser par Hippolyte devant son époux excitait énormément la baronne. Comme elle s’excitait tout autant quand son cher époux forniquait de la jeunette sous ses yeux, pendant que son cher valet de ferme la labourait en paysan consciencieux.
La bourse du baron de Molasse était plate et les premiers rendez-vous, agrémentés de fêtes, l’aplatirent plus encore. Les craintes de Théodule firent sourire son épouse.
À force de voir des femelles entre les bras du bel Hippolyte, madame la baronne s’était décidée à tenter de goûter à une femme. Et elle avait adoré. Être mangée par une bouche féminine l’excitait énormément et déguster les fruits juteux des jeunettes qui peuplaient l’endroit, la rendaient plus gourmande encore.
Nue sur son lit, cuisses écartées et la chatte offerte à la bouche de son époux, Cunégonde avait perdu le souffle. À genoux au-dessus d’elle, Aglaé Landu, belle blonde chaude et vicieuse, coulait de plaisir sur sa bouche. Cunégonde, dévorée par Théodule, léchait le fruit juteux de la petite garce blonde. Si manger la petite chatte d’Aglaé était terriblement excitant, ce n’était pourtant pas chose aisée à réaliser séant. Cette petite vicieuse d’Aglaé gigotait sans cesse, et se dérobait souvent aux lèvres de la baronne. Certes, la petite chatte dorée de la soubrette aimait la langue de sa maîtresse, mais cette petite vicieuse était très occupée. Aglaé se tortillait et se trémoussait, s’époumonant à hurler sous les coups de reins d’Hippolyte qui défonçait son charmant petit cul.
Premières fêtes et premiers succès. Puis monsieur le baron n’eut plus à s’inquiéter d’affaires de finances. Cunégonde, en bonne Bretonne, avait su godiller. Les invitées payaient elles-mêmes leurs invitations. Toute la contrée d’abord. Chaque fête était une réussite. La bourgeoisie et la petite noblesse de toute la Bretagne finirent par entendre parler de ce petit domaine charmant. Puis ce fut le Tout-Paris. Pour accueillir la fine fleur de Paris, Cunégonde fit preuve de grande intelligence. Pas de fêtes, mais des rendez-vous privés. Dès lors, l’on pouvait parler de richesse. L’or coulait à flots et Cunégonde gérait et organisait. Hippolyte fut intraitable et aucun godelureau ne fut invité. Pas plus que ces messieurs de Paris.
Le valet de ferme, qui n’avait plus de valet que le nom, faisait des miracles. Chaque donzelle, chaque femme, chaque dame, chaque femelle célibataire, mariée ou veuve, vantait les mérites de ce terrible diablotin beau comme un dieu grec. Il fut question que la reine elle-même… mais personne ne put certifier ce bruit incroyable qui courait.
Hippolyte était resté vivre au domaine de Molasse. Il avait même racheté l’endroit au seul héritier du baron et de la baronne. Un imbécile parti chercher fortune en Orient pour ce qu’il en savait.
Le vieux Théodule était mort, mais Cunégonde se portait comme un charme.
Jacinthe de la Motte, jeune et jolie comtesse issue de Normandie, épousa Hippolyte Gouesnou le jour même des quarante printemps du tout nouveau mari. Un visage d’ange et un corps de succube. Brune et belle à damner tous les saints.
Des épousailles fêtées dans une certaine intimité. La baronne était aux anges. Cunégonde était très fière d’avoir été une entremetteuse de premier ordre. Et surtout, elle avait œuvré à faire des rencontres des futurs époux, des moments charmants et agréables. Cunégonde était persuadée que ses protégés étaient déjà amoureux après un premier rendez-vous. Il était sûr qu’à chaque rencontre, ils s’étaient comportés tout deux en tourtereaux impatients. Cunégonde de Molasse ne s’était pas trompée.
Hippolyte, s’extasia devant le corps dénudé de sa femme. Somptueuse ! Et Dieu savait que l’ancien valet de ferme en avait vu de toutes les tournures.
La belle Jacinthe était vierge, mais pas si naïve. Si elle ne montra pas son étonnement, elle se montra très curieuse face aux attributs virils de son mari.
Si Hippolyte avait fait d’énormes progrès pour s’exprimer, il n’avait jamais pu se résoudre à parler pour ne rien dire.
Curieuse, car n’ayant jamais vu d’autres membres aussi gros. Étonnée d’être autant bousculée. Pour ce que Jacinthe en savait, les nuits de noces étaient rarement folichonnes.
Debout, nue et adossée au mur de pierre de la chambre, la belle Jacinthe buvait son bouillon de poule du matin presque brûlant. Les époux n’avaient pas fermé l’œil de la nuit. Jacinthe de la Motte jeta un regard à son mari resté au lit et sourit.
L’air soudain renfrogné d’Hippolyte fit se hausser les sourcils de Jacinthe.
Jacinthe ne savait rien. Mais elle apprit tout. Hippolyte ne voulait rien cacher à son épouse. Jacinthe n’avait jamais rien su des frasques de son mari. Personne de sa connaissance n’avait entendu parler de ce qui s’était passé au domaine Molasse. Et cette fois, c’est Hippolyte qui douta de sa femme.
Jacinthe sourit devant l’air dubitatif de son mari. Ce naïf doutait-il encore de ses propos ? Une idée éclaira l’esprit malicieux de la belle comtesse.
Jacinthe reposa son bol et s’approcha du lit aussi massif que haut sur pieds, avant d’y grimper dans un mouvement souple autant que gracieux.
Le rire chaud de la jeune femme étonna son mari.
Le regard d’Hippolyte se perdit sur la toison de jais qui habillait le ventre de Jacinthe.
Les petits doigts gracieux de la comtesse écartèrent délicatement sa fleur comme humide de rosée matinale.
Ainsi mourut la légende d’Hippolyte la grosse bite…
Pourquoi ai-je donc parlé de légende pour ce petit récit ?
Eh bien… la légende vantant les avantages des gros sexes masculins. Le mythe des grosses queues qui font si bien jouir les femmes.
De quoi rire, non ?
Du coup, n’est-il pas préférable de dire que le plus important soit qu’un homme sache se servir de son pénis ? Ne vaut-il pas mieux une petite travailleuse qu’une grosse fainéante ?
Mais qui le dit ? Ne seraient-ce pas en grande majorité les mâles ?
Et certaines femmes bien sûr. Certaines sincères, d’autres hypocrites ou d’autres encore un tantinet coincées. Certaines dames clameront qu’elles adorent les doigtés. Des filles préféreront des lèvres sur elles. Il est vrai que des doigts ou des lèvres pourraient me faire grimper aux rideaux de ma chambrette, s’il ne s’agissait pas de stores vénitiens. Ces petites choses sont si fragiles. Alors du coup… Fi des quéquettes qu’elles soient grosses ou petites ?
Mais que penser de mon Hippolyte ?
Je n’aurais peut-être pas dû écrire cette petite historiette…