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n° 21371Fiche technique17035 caractères17035
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Temps de lecture estimé : 12 mn
24/12/22
Résumé:  Cette petite histoire, dans laquelle les faits réels sont plus nombreux que vous ne le pensez, raconte les tribulations d’un étourdi en plein trek, dans un désert où la nuit semble changer les comportements…
Critères:  #humour #délire fffh grp inconnu copains vacances intermast
Auteur : antilope      Envoi mini-message
Perdu dans le désert

J’ai toujours confondu ma gauche et ma droite. C’est une vraie maladie chez moi. D’ailleurs, cela a failli me coûter mon examen du permis de conduire. Si j’ajoute à cela le fait que je suis assez peu attentif et toujours la tête dans mes pensées, Vous comprendrez facilement pourquoi ma femme pète les plombs.


L’année dernière, nous avons organisé un trek dans le désert avec un groupe d’amis. Enfin, c’était plutôt le groupe d’amis de ma femme.

J’ai peut-être accepté un peu vite. Au fil des discussions au cours desquelles Florence, ma femme, enthousiaste, me vantait les mérites de toutes ses copines. Allais-je être le seul mec dans cette expédition ?

Après vérification, nous allions être deux hommes dans un groupe de dix. Je commençais à me demander si je n’avais pas fait une erreur.


Pour que tout le monde se connaisse (enfin, surtout pour que je connaisse tout le monde), ma femme a organisé, quelques semaines avant le voyage, une fête à la maison avec tous les participants, enfin, surtout les participantes.


L’autre élément masculin, Guillaume, était plus âgé que moi et participait au trek avec sa femme. Tous deux faisaient partie du groupe des cinquante ans alors que Florence et moi faisions plutôt partie du groupe des trente ans. La répartition était à peu près égale, cinq d’un côté, cinq de l’autre. L’hébergement étant composé de deux tentes de cinq personnes, nous avons naturellement convenu de faire une tente de « vieux » et une tente de « jeunes ».


C’est à partir de cet instant que j’ai commencé à regarder attentivement les femmes avec qui j’allais partager la tente. Elles étaient plutôt jolies et toutes différentes.

Farida était pulpeuse avec une poitrine très volumineuse. Sabine, brune, fine et discrète. Marie avait une paire de fesses et de hanches tellement magnifiques que je ne me rappelle pas du reste… Et ma femme, Florence, n’était pas non plus en manque de formes avantageuses.


C’était plié, le jour J approchait et j’avoue que j’appréhendais de passer deux semaines dans le désert en dormant toutes les nuits en compagnie de quatre autres femmes. En effet, j’avais une légère tendance à avoir parfois l’érection facile.


Lorsque nous sommes sortis du petit aéroport, le dépaysement était total. Les couleurs, les odeurs, les vêtements, et la chaleur. J’allais vite apprendre que cette chaleur laissait place la nuit à des températures qui avoisinaient les cinq degrés.


Après quelques courses, et notamment l’achat du traditionnel chèche pour se protéger du soleil mais aussi du froid, nous nous sommes mis en marche.


Les paysages se succédaient, tous plus beaux les uns que les autres. Ce désert était composé de montagnes, de dunes, de plateaux arides, de formations rocheuses, et tout ça s’harmonisait magnifiquement.


Nous sommes arrivés éreintés au premier campement où nous avons monté les tentes. Le premier constat a été que nous allions devoir nous serrer sacrément pour tenir à cinq là-dedans. Les tentes étaient plutôt faites pour quatre personnes. Nous avons plaisanté sur le fait qu’il valait mieux être serré pour avoir chaud, puis sur le fait qu’on allait me mettre au milieu pour réchauffer la tente… Parce que soi-disant, les hommes ont toujours chaud.


C’est là que ma femme Florence est intervenue en calmant tout le monde, et surtout moi. Elle avait visiblement l’intention de me reléguer à un bout de la tente, et de faire de son corps un rempart entre moi et les autres filles.

Après quelques « ah ? Dommage ! Je me serais bien collée à lui, moi… », la messe était dite.


Mais l’instant d’après, nous nous sommes aperçus que Florence s’était trompée de sac de couchage, elle avait pris celui d’été… Il n’était pas assez chaud pour les nuits dans le désert.


Après un « non mais, c’est mort ! Moi je ne dors pas là-dedans ! Je vais cailler ! », elle s’est tournée vers moi et mon énorme duvet en plumes de canard avec un air implorant.


La négociation a été dure, mais finalement j’ai accepté de prendre le duvet pourri et de laisser les plumes à ma femme, à condition de ne pas être sur les bords de la tente, beaucoup plus froids que le reste. Elle a accepté, non sans une pointe de suspicion… Avais-je d’autres intentions en tête ?


À la suite du couscous et du traditionnel feu du soir en compagnie des Touaregs qui encadraient le groupe, nous sommes allés nous coucher après une expédition « pipi » très problématique dans le désert, car il n’y a rien pour se cacher.


Une fois couchés, calés, serrés, et après avoir tous terminé de râler, la tente s’est apaisée.

J’étais collé à ma femme et ma voisine de droite… à moins que ce ne soit à gauche ? Qui était… heu… Farida, il me semble ? Enfin, je crois ! En tout cas, dans l’obscurité, je n’avais plus aucun moyen de vérifier.


Dans la tente flottait une odeur de sueur de femme qui me montait à la tête et m’empêchait de dormir. Je m’imaginais toutes sortes de choses qui pourraient se passer dans cette tente… et petit à petit, je visualisais… Farida commençait les hostilités en me recouvrant le visage de ses énormes seins, puis Marie prenait sa place et s’asseyait sur ma bouche avec ses fesses majestueuses pendant que Florence et Sabine se relayaient pour me sucer et que je promenais mes mains dans cette accumulation de chairs odorantes…


Je commençais à avoir une érection carabinée particulièrement gênante vu que les mains de mes voisines ne se trouvaient qu’à quelques centimètres de mon petit effronté, devenu incontrôlable…


Finalement, je n’avais pas particulièrement froid. Je gardais même les bras en dehors du sac de couchage. Nous étions si serrés que je ne savais pas où les mettre, de peur de les poser sur le corps de mes deux voisines.


Mais au bout de quelques heures, ma femme qui ne dormait visiblement pas non plus a plongé sa main dans mon sac de couchage, et la mise directement dans mon pyjama puis dans mon slip. Bizarre, j’étais persuadé qu’elle était de l’autre côté… Le contact de sa main a réactivé mon érection encore plus fort, et, saisissant mon sexe à pleine main, elle a commencé à me masturber tout doucement.


J’étais très excité et j’espérais qu’elle n’allait pas trop accélérer, car sinon…

Ne voulant pas être en reste, j’ai à mon tour plongé ma main dans son sac de couchage, qui était le mien, et je n’ai eu aucun mal à la rentrer dans son legging puis dans sa culotte. Tiens ! Il ne me semblait pas qu’elle était aussi poilue ! En tout cas, c’était mouillé ! Très mouillé. Je l’ai masturbée à mon tour.


Ce manège durait depuis plusieurs minutes et commençait à créer une certaine agitation. En effet, ma femme commençait à avoir de très légers spasmes et laissait échapper de temps à autre des petits soupirs. J’espérais que les autres filles dormaient profondément car sinon, nous étions grillés dès le premier soir.


Mais ça ne s’est pas arrêté là.

Alors que j’avais la main de ma femme autour de mon sexe et mon doigt dans le sien, ma voisine de droite – à moins que ce ne soit celle de gauche, je ne souviens plus bien… – a saisi mon autre main et l’a entraînée dans sa culotte ! Puis elle s’est doigtée avec.


J’étais dans une situation impossible… L’une de ces deux femmes n’était pas la mienne. Mais j’avais beau réfléchir, je ne me souvenais plus si Florence était à droite ou à gauche. C’était horrible et délicieux à la fois car, finalement, je n’avais qu’à faire ce qu’on attendait de moi, c’est-à-dire masturber ces deux femmes. J’espérais simplement que leurs mains n’allaient pas se rencontrer sur mon sexe, sinon, celle qui était légitime allait forcément réagir. Mais laquelle des deux était-ce ?


Mais je n’étais pas seul ! Sur la chatte du côté de la main qui me masturbait, une intruse a fait son apparition. Une autre main côtoyait la mienne. Cette main avait le pouce opposé au mien… Mais alors ce n’était pas celle de la femme qui me masturbait ! Il y avait une troisième… Et si cette fille avait comme moi les deux mains occupées, alors peut-être que les quatre filles étaient en train de jouir en même temps que moi !


C’était très perturbant. Alors que je faisais des efforts pour essayer de repérer où était qui, des petits gémissements se faisaient entendre un peu partout dans la tente.

L’agitation qui régnait s’est peu à peu calmée et chacun a retiré ses mains, sans que je sache qui avait commencé.


Le lendemain, nous nous sommes réveillés avec la lumière du jour. J’ai immédiatement regardé de quel côté était ma femme, mais cela ne m’a pas aidé, car je ne me rappelais plus de quel côté s’était passé les évènements de cette nuit-là… Quel étourdi, alors ! En plus, elles avaient déjà toutes changé de place et commençaient à ranger leurs affaires.


Ne sachant pas ce que m’avait fait ma femme cette nuit-là, il m’était difficile de lui en parler. Nous avons eu simplement des petits regards complices jusqu’à ce que nous nous retrouvions seuls séparés du groupe.

J’ai alors mis les pieds dans le plat en disant :



Comme réponse, je n’ai eu que :



C’était malin ! J’étais bien avancé ! Je n’en savais pas plus.

Bien sûr, les autres n’ont rien évoqué non plus, et il était hors de question pour moi de lancer le sujet, car je ne savais pas qui avait fait quoi. J’ai passé la journée entière à fantasmer des regards coquins dans ma direction sans jamais vraiment en être sûr.


La nuit suivante, tout le monde avait changé de place. J’étais toujours entouré de Florence et de… Marie, enfin, je ne suis plus très sûr. Sauf que cette fois, nous étions au milieu car Florence avait eu froid en étant au bord de la tente.

Je me suis juré de retenir l’emplacement de chaque fille, usant de tous les moyens mnémotechniques que je trouvais. Je formais un mot avec la première lettre de leur prénom…


Mais déjà, il faisait sombre, et je n’étais plus très sûr de celles qui se trouvaient à ma gauche. J’ai relevé la tête, mais je n’ai aperçu qu’un méli-mélo de cheveux et de sac de couchages sombres relevé sur leur figure. Tout avait la même couleur à la lumière de la lune. Je croyais reconnaître mon sac de couchage à droite, et donc Florence… Mais très vite, l’obscurité est devenue totale, et je n’étais plus sûr de rien. Pendant quelques minutes, le mot que j’avais formé m’est resté en tête sans que je sache si c’était en partant de la droite ou de la gauche… Puis, plus rien ! Le brouillard complet, je ne me rappelais même plus du mot… J’étais complètement perdu au milieu d’un amas de filles au milieu du désert.


Lorsque, en plein milieu de la nuit, la première main s’est introduite dans mon slip et a saisi mon sexe, j’étais tétanisé.

Mais comment pouvais-je être aussi neuneu ? À la fois, je m’en voulais, et à la fois je trouvais ça pas mal, finalement, de ne pas savoir à qui était cette main…


Le cinéma de la nuit précédente a recommencé, et de la même façon, je n’ai pu identifier personne au petit matin, et cela a recommencé plusieurs jours de suite.


Il me semblait que chaque soir je touchais une chatte différente, mais sans en être sûr. L’adage « La Nuit, tous les chats sont gris » marche-t-il au féminin ? Pourtant, j’aurais dû reconnaître au moins celle de ma femme, mais non ! Rien de flagrant. Elles étaient toutes douces, poilues, mouillées.


Cela tournait à l’obsession, et je profitais de moins en moins des magnifiques paysages du désert. Je n’avais de pensées que pour ce qui se trouvait dans les sacs de couchage autour de moi, la nuit. Je ne dormais quasiment plus et je commençais à être irritable et très fatigué.


Le lendemain, Florence s’est coupé le doigt en tranchant du pain. Elle a donc été obligée de se mettre un pansement au pouce. J’ai aussitôt noté sur mon portable à quelle main elle s’était coupée afin de choisir judicieusement ma place le soir venu. Il s’agissait de sa main droite, j’allais donc me placer à sa droite dans la tente. Ainsi la présence du pansement serait la preuve qu’il s’agit bien de ma femme. De même, je noterais celle qui serait de l’autre côté. Tout l’enjeu était de ne pas me tromper au moment critique, et pour ça, j’avais fait un petit dessin sur mon téléphone pour compenser mon handicap.


Ce qui s’est passé cette nuit-là a chamboulé tous mes plans. Ce n’est pas une seule main qui s’est jetée sur mon sexe, mais deux. Ce que je redoutais… Les deux filles qui m’entouraient ! C’est-à-dire, Florence – dont j’avais bien senti le pansement sur la main – et Sabine – dont j’avais noté le nom – m’ont masturbé ensemble comme si elles étaient une seule personne… Les deux mains se coordonnaient parfaitement et cela doublait le plaisir jusqu’à devenir dangereux, car je frôlais régulièrement l’orgasme et je ne voulais surtout pas aller au-delà et me retrouver avec un dégât des eaux dans mon sac de couchage.


J’ai donc attrapé les mains de mes deux voisines, puis je les ai emmenées hors de mon sac, puis dans leur sac à elles, jusque dans leur culotte. Quelle n’a pas été ma surprise lorsque j’ai découvert que deux autres mains s’affairaient déjà sur leur chatte ; la leur et une autre, probablement celle de la voisine.


Je n’avais plus ma place au milieu de cette partouze lesbienne somnambule… J’ai décidé de me lever discrètement et de sortir de la tente pour aller faire un tour. J’ai refermé l’entrée soigneusement pour qu’elles puissent continuer leurs cochonneries tranquillement.


Le ciel étoilé était magnifique. J’ai pu contempler les constellations comme jamais. L’obscurité était totale, sans lune, aucun nuage ne venait perturber la Voie lactée. Pendant quelques secondes, je me suis laissé aller à penser que cette voie lactée ressemblait à une éjaculation monumentale en travers du cosmos… J’en rigolais intérieurement.


Mais l’environnement était de plus en plus bruyant. Il me semblait que, progressivement, les murmures avaient laissé place à des gémissements qui devenaient de plus en plus forts.

Après avoir prêté l’oreille, j’en ai conclu qu’ils ne venaient pas de ma tente, mais de l’autre tente. Celle des vieux.

Fasciné, j’ai marché jusqu’à celle-ci pour y découvrir une agitation incroyable. Ah, ils savaient s’amuser, ces vieux ! Au moins, eux ne se contentaient pas de petites masturbations timorées… Ça baisait sauvagement là-dedans !


Ah, il cachait bien son jeu, le Guillaume ! Je doutais qu’il puisse dormir à poings fermés au milieu de tout ce bordel ! Il était forcément acteur. D’ailleurs, c’était même peut-être lui qui menait la danse ! À moins que ses jolies partenaires quinquas ne soient en train de le tenir et de le violer les unes après les autres…

Je ne le saurai jamais puisque, bien sûr, je n’allais pas rentrer dans leur tente pour aller vérifier… Voire participer ? Non ! Vraiment sans façon !


Y avait-il un fluide dans ce désert qui, la nuit, transformait toutes les femmes en démon du sexe, et leur faisait oublier au petit matin leurs excès de la nuit ?


J’ai laissé de côté mes fantasmes pour faire quelques pas et m’éloigner de ces deux temples de la luxure en toile… de jute.


C’était irréel. Les dromadaires couchés sur le sol formaient des masses sombres fantomatiques… Et ce ciel magnifique !


Je me suis rapidement arrêté, car je ne voyais strictement rien. Je suis revenu vers les tentes avant de ne plus savoir où elles étaient.

Au fur et à mesure que je m’approchais, les gémissements se faisaient entendre de plus belle… Mon Dieu, elles ne dormaient donc jamais ?


Cette fois, les deux tentes étaient en pleine ébullition. Que je m’approche de l’une ou de l’autre, j’entendais des frottements de sac de couchage et des gémissements féminins…


Bien sûr, les deux tentes étaient strictement identiques, et je ne me rappelais plus laquelle était la mienne… J’essayais vainement de reconnaître les voix… Peine perdue, toutes ces femmes avaient exactement la même voix quand elles jouissaient…

Alors j’ai tenté de distinguer la voix de Guillaume au milieu de ce tintamarre… Rien à faire ! Le salaud jouissait silencieusement…


Un autre que moi ne se serait pas posé autant de questions… Il aurait choisi une des deux tentes au hasard, aurait plongé au milieu…

Mais je n’étais pas comme ça ! Chaque chose devait avoir sa place ! Et l’idée de rentrer par erreur dans une tente, où ils avaient vingt ans de plus que moi et où ils étaient déjà cinq, me bloquait complètement.


J’ai donc attendu, là, comme un con, pendant près de vingt minutes, dans le froid, que le bouquet final d’orgasmes explose. Curieusement, il et elles ont tous joui en même temps, ce qui m’a permis d’identifier enfin la voix de mon homologue et de choisir, bien sûr, l’autre direction pour rejoindre la tente dans laquelle j’avais une place légitime.


Tu parles, en guise de place légitime, elles s’étaient toutes regroupées d’un côté, j’ai donc pris la place qui restait, au bord de la tente, glaciale !

Bien sûr, le calme était revenu et les gémissements avaient laissé place aux ronflements et j’ai rongé mon frein, tout seul dans mon coin, incapable de dormir, avec le sentiment d’avoir raté l’orient express


Le lendemain, tout était redevenu normal…