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24/12/22
Présentation:  Cette petite historiette est un souvenir aujourd’hui lointain. Une image un peu spéciale de ma première viste de cette belle contrée qu’est le Jura…
Résumé:  Il s’est approché, s’est collé à mon dos et ses grandes mains ont caressé mes épaules un instant avant de se glisser dans le décolleté de mon débardeur blanc pour englober mes seins.
Critères:  fh couple vacances campagne voir exhib fsodo humour -couple -exhib
Auteur : Juliette G      Envoi mini-message
Nom d'une pipe !


Cette petite historiette est un souvenir aujourd’hui lointain.

Une image un peu spéciale de ma première visite de cette belle contrée qu’est le Jura…




Paysage jurassien




Il s’est approché, s’est collé à mon dos et ses grandes mains ont caressé mes épaules un instant avant de se glisser dans le décolleté de mon débardeur blanc pour englober mes seins.



Patrick est parfois exaspérant. Évidemment, nous revenons à peine d’un voyage au Brésil et nous avons vu des paysages superbes. Nous avons vécu un dépaysement merveilleux. C’est mon premier passage dans le Jura et je trouve cette région magnifique.



Que c’est bon ! Tu ne t’attends à rien d’autre qu’au plaisir de profiter d’une fin de journée qui t’a déjà rendue heureuse, et puis ça ! L’homme que tu aimes. Le seul homme qui te rende dépendante de lui te touche alors que tu ne t’y attends pas. Il se contenterait d’une caresse sur ta peau, que déjà ce serait bon ! Bon et rassurant. Mais non. Il prend tes seins dans ses mains. Et pourquoi le fait-il ? Parce qu’il a envie de toi. Parce qu’il te désire. Parce que tu l’excites !



Bien sûr, il sait que je le taquine. L’espace d’un instant, j’ai cru qu’il enlèverait ses mains pour me forcer à lui demander de continuer. Non. Il a gardé ses mains immobiles sur mes seins.





Réflexions personnelles



J’adore sa voix. Forte, grave. Chaude. Il n’a hurlé après moi qu’une unique fois dans une dispute. Bon, j’avoue l’avoir un tout petit peu poussé à bout ce jour-là. C’est vrai, quoi ! Il ne s’était jamais mis en colère. Il n’avait jamais crié après moi. Jamais le moindre signe d’agacement. Le calme imperturbable. Pourtant je ne suis pas facile à vivre tous les jours. Ce qui me rendait folle c’est que ce manque de réaction et son regard sur moi me renvoyaient à revoir ma copie. Pourquoi ne pas discuter de tout ça sans s’énerver ? En adultes. En adultes responsables ? Conneries ! Piquer une colère c’est agréable de temps en temps, non ? Du coup, ma culpabilité et ma bêtise m’agaçaient plus encore. Donc, j’en étais à simplement désirer comprendre. Savoir si l’homme que j’allais épouser était capable de s’énerver un peu. De perdre son calme au moins une fois. Je voulais m’assurer qu’il était un type dit normal et non un mec bizarre. Ou un psychopathe. Il y a des films qui font frémir. Qu’il était bien un être humain et pas un alien venu en touriste ! Ou un androïde en mission d’espionnage. Ou autre chose. Un jour donc, après avoir cartonné sans trop de gravité cependant, sa chère voiture, j’y avais été fort en ajoutant que c’était entièrement de sa faute. Il y avait toujours trop de véhicules stationnés sur cette place. Combien de fois le lui avais-je dit ? Et puis sa chère bagnole était mal garée. Et puis je ne pouvais pas deviner que les « bip » agaçants étaient émis par un radar de recul. C’était une voiture et non un sous-marin doté d’un sonar ! En fait, non, je me souviens qu’il n’avait pas crié. Sa voix s’était simplement amplifiée d’un coup et j’avais pensé prendre le plafond sur la tête.



Cours d’éducation sexuelle en pleine nature




Il a sa bouche sur mes cheveux. Il sait que j’adore ça.



Non. Il ne le fera pas. Il a toujours refusé. La seule chose qu’il m’ait refusée jusqu’ici. Il le ferait vraiment ?



Mon « en vrai » devrait l’alerter. Je ne plaisante jamais avec un « en vrai » dans une discussion. C’est mon ancre à moi. Mon point d’attache. Une fois qu’on a dit « en vrai », c’est du solide. Du béton.



Mon anniversaire bientôt. Il est malin mon mari. En plongée avec lui ! Ma première fois. Une lubie récente née du fait qu’il soit spécialisé plongeur démineur. Et de combat également. Moi je n’ai pas envie de déminer quoi que ce soit. Pas plus que combattre qui que ce soit. Mais plonger, oui. C’est presque devenu une obsession.



Il a remonté le coton blanc sur ma poitrine. Mes seins bandaient déjà, mais là c’est une apothéose. Mes tétons ne vont pas tarder à hurler qu’ils veulent être pincés.



Je sais qu’il sourit bêtement dans mon dos. Je sais qu’il voit mes seins danser sous mon souffle devenu désordonné. Déjà, l’excitation m’empêche de respirer correctement. Je sais qu’il regarde mes pointes devenues dures se darder.



Je n’ai pas le temps de lancer une plaisanterie cette fois. Ses doigts pincent doucement mes tétons durs. J’ai déjà envie de jouir.



J’arrive à glisser un « c’est pas super génial non plus » empêtré dans un soupir lourd.



Le débardeur est relevé sur mes seins, mon short blanc baissé sur mes cuisses. Puis, bouche grande ouverte pour aspirer l’air tiédasse de ce début de soirée, je le laisse jouer avec mes pointes dures.



Ça, oui, je peux le faire. J’avale une autre goulée d’air en imaginant mes doigts en moi, l’excitation de mon homme, et le fait très improbable, mais si excitant, que l’on pourrait nous voir. Mon débardeur est de trop et je lève les bras pour qu’il comprenne que je veux qu’il m’en débarrasse.



Je suis trempée. J’ai simplement effleuré ma fente béante d’un doigt, avant de faire lentement descendre mon short sur mes chevilles, de l’enjamber, et de me débarrasser de mes légères sandales en deux mouvements de pieds. Tout cela avec des pinces de chair et d’os sur mes tétons. Patrick sait parfaitement s’y prendre. Il connaît le degré exact de douleur qui engendrera mon excitation. Excitation qui fera naître le plaisir. Plaisir qui me portera lentement vers la jouissance.



Paume de la main sur mon pubis doux et lisse, gras du pouce simplement posé sur mon bouton à l’affût de plaisir, index et majeur enfoncés dans mon antre gluant, mes doigts n’ont rien d’autre à faire. Mes pointes soudain étirées et pincées plus fort m’ont aussitôt fait lâcher mes mots, tandis que mon corps se courbe doucement en avant, que mes cuisses s’éloignent l’une de l’autre et que je jouis d’un coup en coulant sur ma main.





Excitation intense



Un charmant bosquet qui s’ouvre sur le paysage que je contemplais. Une douce chaleur de soleil sur mon corps maintenant en sueur. Ma brusque excitation m’a mise en nage d’un coup. Nous sommes seuls et ignorés du monde.


J’ai toujours aimé être nue dehors. Pourtant le naturisme me laisse de marbre. Même, je peux dire que je n’en ai aucune envie. Peut-être que le fait de voir d’autres personnes nues me dérange. Allez savoir pourquoi ? J’adore l’amour en pleine nature. Nous l’avons fait souvent à la moindre occasion. Cette fois, c’est différent. Nous ne ferons pas l’amour. J’ai envie d’autre chose. J’éprouve une intense excitation à ce début de jeu. Car ce n’est que le début, je le sais déjà. L’envie d’être à lui est venue d’un coup. Pas d’amour ou de tendresse cette fois. Envie d’être prise ici et maintenant. De me donner à même le sol. Une excitation un peu sauvage. Primitive même.


Encore dans le plaisir, je me laisse glisser vers le sol. Humus et terre couverts de quelques premières feuilles tombées. Le sol sous mes fesses d’abord, sur la peau de mon dos quand je m’allonge. L’idée que mon corps moite de sueur va devenir plus humide, et sera sali de cette nature sur laquelle je me suis allongée m’excite brutalement. J’ai le visage en feu quand mes jambes montent vers Patrick debout devant moi.



Il a déboutonné sa chemise. J’ai bougé pour me redresser. J’ai ouvert le léger pantalon de toile beige sous lequel il ne porte rien et j’aspire à nouveau l’air lourd du soir qui s’annonce, tandis qu’il les enlève. Puis je m’allonge à nouveau et m’écarte. Cuisses ouvertes et pieds en l’air. Je m’exhibe à mon homme avec une impudeur qui m’excite et me fera honte plus tard. Là, je n’éprouve que l’envie qu’il me regarde. Je m’offre et il me prend des yeux.


Le membre de mon homme est dur et dressé. Lourd et puissant. Je n’ai connu que quatre hommes avant lui. Lui, que j’ai épousé. Mes amants précédents ne m’ont jamais déçue. Ce que je regarde maintenant est de loin le plus gros sexe que j’ai vu. En vrai. Bien sûr. J’ai aimé les autres et j’adore celui-ci. Pas pour ses mensurations, non, parce qu’il va avec le reste. Avec lui. Pourtant, il arrive que ce gourdin épais et dur me fasse fantasmer. Comme aujourd’hui. Le fait qu’il soit si gros me donne des frissons. Une impression étrange. Bien sûr, ce sera une nouvelle fois très bon. Comme ce serait tout aussi bon avec un membre moins conséquent. Mais cette idée de taille exceptionnelle peut-être parfois très excitante. L’idée d’être prise par cette superbe queue m’excite plus encore que l’acte qui s’ensuivra. Suis-je une femme trop compliquée ?



Il m’a pénétrée d’un coup. Il m’a prise. C’est ce qui se dit le plus souvent. C’est une description, une façon de dire les choses. Je l’ai aspiré en entier d’un seul mouvement du corps. Voici ce que je ressens, moi, à cet instant précis. Mon ventre a avalé sa queue avec un excitant petit bruit mouillé. C’est moi qui l’ai pris.



Il me baise doucement et je me sens emplie. Je le reçois en moi et un nouvel élan de plaisir me fait aussitôt gémir. Il n’a fait que quelques mouvements, mais ce sera vite terminé pour moi.



Mes doigts crochent dans les biceps puissants. J’ai joui, mais je n’en ai pas terminé. Les deux vagues qui m’ont submergée n’étaient que les prémices. Elles sont passées sur moi et leurs grandes sœurs ne tarderont plus. Il y a des jours comme ça.



Il me défonce doucement et je regarde mes pieds nus, talons en équilibres précaires sur les épaules bronzées larges et fortes. Ses grandes mains sur mes hanches. Une pression sur mon corps et je comprends ce qu’il attend de moi…




Envie primitive




J’ai bougé lentement quand il a dirigé mes mouvements. J’ai obéi avec beaucoup d’excitation. Maintenant, je sens des choses collées à mon dos. Terre, feuilles et brindilles. Toute cette nature doit avoir fait de mes cheveux, une tignasse de sauvageonne.



J’éprouve un plaisir trouble à coller ma joue à la terre sèche. J’ai envie d’être salie. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Une envie d’être aussi primitive que possible. En me positionnant, j’ai vu mon intimité ouverte et barbouillée de mouille. Le haut de mes cuisses est gluant, glissant et collant à la fois. Mon corps est trempé de sueur.



Je déteste parler de levrette. Patrick le sait parfaitement. Une image de moi me prend l’esprit aussitôt. À quatre pattes, bras au sol, visage et poitrine sur la terre dure, cambrée et offerte. Terre et humus qui griffent mes seins. Ou sont-ce mes tétons durcis qui griffent la terre ? Que c’est bon à subir ! Que c’est excitant de se voir ainsi ! Ses mains qui écartent mes fesses. Son membre lourd qui s’enfonce, et s’enfonce encore dans ma grotte inondée. Je me regarde, yeux clos sur mon fantasme.


Je m’entends également. Soupirs et gémissements ténus ou plus lourds. Son souffle à lui. Des sons si excitants. Légers bruits de succion et doux clapotis qui pourraient être humiliants si je n’étais pas aussi excitée.


Ses yeux sur moi. Son regard sur mon cul tendu vers lui. Je sais ce qu’il me fera subir très bientôt. Je sais ce qu’il voudra de moi. Il ne demandera pas. Il me sait terriblement excitée. Il le prendra.





Sodomie champêtre



Je ne bouge plus un muscle. J’attends. Le gland de mon homme est dur contre mon tendre œillet. Une première poussée. Lente et dans un unique mouvement. Mes doigts posés sur mon petit bouton que je presse un court instant avant de les immobiliser. Mon homme bouge et je râle doucement tout le temps qu’il s’enfonce.



Une certaine douleur, troublée par une certaine excitation. Une excitation qui prendra lentement le pas sur cette soudaine brûlure qui me fait souffler sur la terre. Une excitation qui me fera bientôt haleter, quand il me sodomisera plus fort et que mes doigts bousculeront mon clitoris.



Mon œillet s’est distendu, luttant pour retrouver sa force et tentant de se contracter sur l’assaillant qui le forçait. Puis, mon anus s’est avoué vaincu. Mon cul est bel et bien pris. Patrick est entré. Entièrement. Je sens le ventre musclé contre mes fesses. Je suis pleine de lui. Encore une fois, je suis surprise d’avoir une si grosse chose dans mon orifice si étroit. Maintenant, je me sens totalement ouverte. Défoncée. Il ne va plus bouger. Il ne bouge plus. Il va prendre son temps pour revenir en arrière. Il agira avec douceur.


Patrick s’est lentement reculé sans m’abandonner complètement. Quand il m’envahit encore, mon petit trou se contracte sur cette queue si grosse. Mon orifice se serre à cette masse si dure. Mon cul tente encore de se défendre. Non pas que j’aie mal, non, c’est simplement légèrement cuisant et surtout, me sentir défoncée ainsi m’excite terriblement. Je sais que bientôt, mon petit orifice ne pourra plus se serrer et mes fesses le savent elles aussi. C’est une lutte sans espoir. Un combat instinctif du corps. Patrick aura gagné quand il m’aura une nouvelle fois ouverte totalement. Quand il aura enfoncé toute résistance. Quand il m’aura comme il me veut. Quand il m’aura vaincue, moi. Pourtant, contrairement à ce que beaucoup pensent, à cet instant précis, c’est la femelle qui tient son mâle à sa merci. Et ce pouvoir sur lui est excitant. L’avoir rendu si dépendant de moi est excitant.



Ses grandes mains séparent durement les globes de mes fesses tandis qu’il me prend avec force. Je ne souffle plus. Ne gémis plus. Je crie.


Je crie doucement. Dits de cette façon, ces mots paraissent bizarres, mais c’est pourtant bien ce que j’exprime. Je crie doucement. Je retiens les émotions qui me bouleversent. J’ai réellement envie de hurler. Mais non. Une dernière barrière m’en empêche. Le vernis qui habille une femme civilisée. Hurler me ferait honte. Honte d’être une femelle défoncée par un mâle. Une femme sodomisée de façon dite et rabâchée comme humiliante et perverse. Une femme enculée. Et le pire… je suis une femme qui aime être enculée. On pourrait même m’entendre hurler. Quel horrible scandale ! Nous en sommes là pourtant. J’en suis encore là. Certes, une femme peut aimer être sodomisée. Certes. Mais gardons tout de même notre dignité, mesdames.



Les prémices d’un orgasme que je sais déjà violent me font me cambrer. Patrick, lui, est parfaitement rodé à ce petit jeu. Il va prévenir mes désirs. Il ne bouge plus pendant que mes doigts titillent mon clitoris.



La jouissance ne m’a pas doucement envahie. Le plaisir est brutal. Mon orgasme me couvre d’une nouvelle ondée de sueur tiède et moite. Ma jouissance intense m’enflamme le visage. Le plaisir m’étouffe et me vrille le ventre. Mes doigts ne caressent plus mon petit bouton, mais s’affolent sur lui. Ils le pincent, le pressent, le perdent et le cherchent pour le retrouver et en finir au plus vite de cette délicieuse torture. Je coule et rougis d’entendre de doux clapotis. Des bruits humides, qui pourraient laisser croire qu’une petite source vit cachée, au creux de ce bosquet. Ma petite rondelle n’est plus en feu. Mon cul est devenu accueillant. Ce n’est plus mon homme qui me sodomise. C’est moi qui m’empale sur lui. C’est moi qui m’encule sur sa belle hampe dure, alors que des bruits cette fois très humiliants me font rougir plus fort.



Patrick est ainsi fait que son endurance m’est toujours dédiée. Je sais qu’il s’est retenu, niché entre mes reins. Qu’il s’est contenu, jusqu’à l’instant où je me tordais en criant plus fort.


À peine suis-je assouvie, la tête sur les mains, occupée à retrouver mon souffle, qu’il se retire doucement de mes fesses en sueur. Puis, il les asperge de son plaisir, trop longtemps contrarié. Et moi, étouffée par la chaleur et le plaisir, je sens ses chaudes giclées s’écraser sur mon dos et mon postérieur.




Passage en ville



Le soir est tombé cette fois. Nous sommes remontés de notre petit coin de verdure, moi rhabillée et lui torse nu. Sa chemise nous a servi à un débarbouillage sommaire, mais évidemment nécessaire et finira donc sa courte vie dans un triste sac poubelle.


Nous roulons, fenêtres ouvertes, l’un et l’autre détestant la climatisation. Nous roulons en silence. Car évidemment, comme à chaque fois, j’ai honte de m’être perdue à ce point ! Honte de mon impudeur totale et du plaisir pris de cette manière. Un moment qui ne s’éternise jamais, mais que mon homme respecte, se contentant d’attendre patiemment que j’émerge de ma honte, pour enfin pouvoir se moquer de moi avec humour et gentillesse.


Une petite heure de route et nous serons arrivés. Une petite auberge que j’ai moi-même choisie. J’ai hâte d’y être. Hâte de prendre une douche bienfaisante. Hâte de manger un morceau, attablée avec lui. C’est là qu’il me regardera et se moquera gentiment de ma perdition en pleine nature. Je vois déjà ses lèvres dessiner en silence le mot « Salope ». Et nous en rirons tous les deux. Nous passerons une excellente soirée. Puis nous irons nous coucher. Bien sûr, il aura à nouveau envie de moi. Et moi de lui. Évidemment, nous ferons l’amour.


L’air s’est rafraîchi et je me tourne vers l’extérieur. C’est bon cet air frais sur mon visage. L’espace d’un instant. C’est une expression un peu étrange, non ? L’espace d’un instant. Un espace. Un instant. Espace et instant qui me permettent soudain de mettre un point sur un i. Une idée fugace que je n’arrivais pas à saisir sur le coup. Une pensée amusante, qui m’a traversé l’esprit un instant. L’espace d’un instant.



Mon rire monte avant que Patrick ne puisse répondre. Un rire devenant aussitôt un fou rire incontrôlable. Incoercible. Et ce rire embue mes yeux. Je ne peux plus m’arrêter de rire. Mon homme maintenant rit lui aussi, insistant pour comprendre, et connaître la raison de ma soudaine hilarité. Incapable de lui répondre, je lutte pour reprendre mon souffle. Puis des images déferlent.


Des images de nos ébats défilent. Ses mains sur moi. Nos corps soudés. Nos plaisirs mêlés…


Oh oui, j’en ai eu envie. J’y ai pensé évidemment. Très envie. Mais Patrick m’a bousculée. Il ne m’a pas laissé le temps. C’était si bon cette envie primitive. Si torride. J’aime le faire. J’aime beaucoup lui apporter du plaisir ainsi. C’est une réelle excitation pour moi aussi. Mais non… il aurait pourtant suffi d’un mot de lui. D’un geste. Mais non ! Je ne l’ai pas fait. Mon chéri n’a pas eu ce plaisir…


Nous venions de passer devant le panneau d’entrée d’une ville. La ville que j’avais regardée des hauteurs où nous étions perchés. La ville que nous surplombions de l’endroit où il venait de me prendre, peu de temps auparavant. Un coin de nature, où j’avais joui avec des envies de sauvagerie au ventre.



– Saint Claude –