Un texte qui exploite une trame fort classique.
Il n’est pas obligatoire d’avoir lu le récit précédent.
Bonne lecture : )
Résumé
Pour ceux qui n’auraient pas lu la première partie (21338) ou ceux qui auraient des trous de mémoire, j’ai l’immense plaisir d’avoir maintenant pour maîtresse Béatrice Balconi (dite BB), que son mari délaisse un peu beaucoup. De surcroît, cette chère enfant fantasmait sur son patron, c’est-à-dire moi. Pour ma part, elle est parfaitement mon genre de femme.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, d’autant que la boîte fonctionne très bien.
En un mot et en deux syllabes : heu-reux !
Je me souviens très bien de notre conversation après avoir eu le grand plaisir d’éjaculer de tout mon saoul dans sa bouche si accueillante :
- — En tout cas, Béatrice, vous êtes douée pour les fellations !
- — Vous… vous croyez ?
- — Si je vous le dis ! C’est même dommage que je ne le découvre que maintenant alors que vous travaillez pour moi depuis des mois !
Sa réponse me surprend et me ravit en même temps :
- — Ça ne me déplairait pas de vous offrir une petite gâterie chaque matin…
- — C’est une idée que je retiens avec plaisir ! Une très bonne façon de commencer la journée !
Oh oui, que c’est une très bonne façon de commencer la journée ! C’est d’ailleurs une chose à demander, si possible est. Et croyez-moi, se faire sucer dans son bureau, au matin, ça change votre façon de voir les choses.
Un matin comme bien d’autres
J’entre dans mon bureau. Je suis un peu dépité, je n’ai pas vu Béatrice, ni dans les couleurs, ni dans son bureau, ni ailleurs. Pourtant, je suis certain qu’elle est dans nos locaux. Ce n’est que partie remise. Je m’installe sur mon siège afin de consulter les mails.
Soudain, je vois deux mains émerger de sous mon bureau. Prestement, elles dégrafent mon pantalon et en extirpent ma verge. Une voix connue retentit :
- — Bonjour, Monsieur le Directeur !
- — Béatrice !?
Agenouillée devant moi, elle saisit mon sexe déjà bien raide, qu’elle suce tout de go, avec un entrain qui fait vraiment plaisir à voir. Moi, je me laisse aller à cette belle fellation qu’elle est en train de me faire. Depuis quelques semaines, j’ai très souvent droit à ce plaisir matinal qui me met de bonne humeur pour la journée.
À moitié flottant, je caresse ses cheveux :
- — Y a pas à dire ! T’es franchement la meilleure !
- — Hmm-hmm !
C’est la stricte vérité, d’autant que je peux comparer avec d’autres femmes qui ont croisé mon chemin depuis que je suis en âge de profiter des joies du sexe. Quand je pense que son mari la néglige après si peu d’années de mariage, c’est vraiment du gâchis !
Béatrice me suce avec application, avec douceur, avec fermeté. Elle pivote autour de mon mat, tortillant des hanches pour accompagner ses mouvements de langue et de succion, me choyant plus encore de seconde en seconde. Quelque part, Béatrice est débauchée à sa façon, mais comme sa bouche fait des merveilles, je ne vais pas m’offusquer de sa faible moralité, surtout qu’elle met beaucoup de bonne volonté à me faire de si bonnes fellations !
S’il y a bien un coupable dans cette histoire, c’est le mari. Point barre.
C’est ce que je me dis tandis que le premier jet de ma capitulation fuse dans la gorge de ma maîtresse. Je ferme les yeux, profitant de ce suave plaisir libérateur. Comme les autres fois, je resterai captif dans sa bouche jusqu’à ce que je sois entièrement vidé, asséché, une fois qu’elle aura tout bu.
Recevoir une fellation, c’est très bon. Savoir que la femme avale, c’est encore meilleur. Ne me demandez pas pourquoi, mais c’est ce que je ressens…
Mise au point
En ce début d’après-midi, je viens de convoquer Madame Balconi dans mon bureau. Une fois la porte refermée, fidèle à certaines de mes habitudes, j’entre tout de suite dans le vif du sujet :
- — Béatrice, je veux des réponses franches à mes questions…
Surprise par mon entrée en matière, la jeune femme est assez perplexe :
- — Euh… nous sommes dans quel mode ? Patron-employée ou autre ?
- — Amant-maîtresse.
Elle semble nettement soulagée :
- — D’accord, je t’écoute, Tanguy…
Contournant le bureau pour venir devant Béatrice, je me lance :
- — Je me demandais si je ne te forçais pas trop la main, abusant de ma fonction de directeur.
- — Euh… tu… tu es dans ton rôle…
- — C’est-à-dire ?
Elle marque une petite pause avant d’enchaîner :
- — Je ne déteste pas les… scénarios un peu… euh… hiérarchiques…
- — Genre Maître-esclave ?
- — Quand même pas juste que là ! Mais j’aime bien quand on me force la main… enfin… je te rassure, je suis consentante, même si parfois mes lèvres peuvent dire non.
- — J’ai appris à reconnaître tes différents « non »…
Détendue, Béatrice se met à rire :
- — C’est pas toujours facile pour toi, n’est-ce pas ?
- — Disons que si un oui était un oui et qu’un non était un non, ça serait en effet nettement plus simple pour moi.
- — C’est ça qui te chagrinait, Tanguy ?
- — Un peu quand même…
J’en profite pour m’asseoir sur le rebord de mon bureau. De son côté, Béatrice devient plus sérieuse :
- — Le jour où je ne voudrais vraiment pas, tu le comprendras tout de suite. Avec toi, j’ai l’embarras du choix : tu es mon directeur, tu es mon professeur, tu es mon amant directif, tu es mon amant attentif, et tu es même parfois mon petit garçon.
- — Moi, ton petit garçon !?
Elle pointe le bout de son nez sous le mien :
- — Tu aimes que je te fasse parfois des gros câlins… n’est-ce pas ?
- — Hmm… oui, de temps à autre…
- — Et moi, j’aime bien t’en faire. Ah si seulement Bernard savait faire le dixième de ce que tu me fais ! Mais bon, entre un grand fauve comme toi et un simple gros matou comme lui qui ne songe qu’à roupiller au coin du feu, l’écart est trop grand !
- — Désolé pour toi…
Elle lève fugacement les yeux vers le plafond :
- — Oh, t’inquiète ! Je t’ai dans ma vie, et finalement, quand on y réfléchit bien, je te vois beaucoup plus que mon mari, même quand on n’était pas amants, toi et moi…
- — À ce point ?
- — Avant ce que tu sais, on se croisait quand même plusieurs fois dans les couloirs, on discutait parfois, on se voyait en réunion et j’en passe… Maintenant, je suis souvent fourrée dans ton bureau !
À ces mots, j’esquisse fugacement un sourire, qu’elle surprend à la volée. Elle me dévisage puis elle me dit posément :
- — Oh, je sens que toi, t’as envie de dire quelque chose…
- — Pas faux, mais c’est pas très… convenable…
- — Dis-le quand même !
- — Tu viens de dire que tu étais souvent fourrée dans mon bureau…
- — Oui et alors ?
Posant mes mains sur ses hanches, je lui souris franchement :
- — Pour que je te fourre…
- — T’es con ! Oh, excuse-moi…
- — Je t’avais prévenue…
- — Je sais, je sais, mais je préfère nettement entendre ce genre de bêtise que d’être seule dans mon coin, tout en vivant en couple… Hmmm… pendant qu’on y est, tu peux me sortir un autre truc un peu macho ?
Mes mains toujours rivées sur ses hanches, je ne réfléchis pas longtemps avant de balancer :
- — Tu sais que tu es devenue une belle plante, mon bébé ?
- — Ah oui ?
- — Oui, depuis que c’est moi qui m’occupe de ton arrosage régulier !
- — Hihihi ! Oui, c’est assez macho ! Le pire, c’est que ce n’est pas faux !
- — Ah bon ?
Indiquant un faible espace entre son pouce et son index, elle m’explique :
- — Tu vois, depuis qu’on est devenus amants, toi et moi, mon mari fait un peu plus attention à moi… un petit peu plus…
- — Ah ? Tu crois qu’il se doute de quelque chose ?
- — Je ne pense pas… mais il me dit assez souvent que j’ai un petit quelque chose de changé, mais en mieux, contrairement à d’habitude.
- — C’est… flatteur…
- — Bah, c’est mon mari tout craché ! La diplomatie et lui, ça fait deux, au moins, on sait ce qu’il pense. Mais je ne vais pas me plaindre que mon homme s’aperçoit que j’existe, et que même il ose suggérer d’aller parfois au restau !
- — Un retour de flamme ?
Tandis que mes mains se baladent autour de ses hanches, son regard part dans le vague :
- — Il faut croire… Ou bien, il a quelque chose à se faire pardonner…
- — Une maîtresse ?
- — Avec tous les déplacements qu’il fait, ce ne serait pas si étonnant que ça.
- — Et s’il avait vraiment une maîtresse ?
Sa réponse est assez confondante, mais logique :
- — Ben moi, j’ai bien un amant !
- — Même si c’est vrai, il a commencé avant toi, je te signale…
- — Faut voir… Honnêtement, je ne sais pas comment je réagirais, ce sera sans doute une question de… de… contexte.
Un petit silence s’installe qu’elle rompt la première :
- — Tu m’as convoquée dans ton bureau pour savoir si finalement j’étais vraiment consentante, c’est ça ?
- — Oui, c’est ça.
- — En général, les vicieux de ton espèce ne s’embarrassent pas trop de ce genre de considération…
- — Je suis peut-être un poil vicieux, mais il me reste cependant quelques principes… Surtout avec une femme qui est mon genre…
J’en profite pour caresser éhontément une fesse si tentante. Elle s’amuse de ma réponse :
- — Ah bon ! Tu as des principes avec moi ? Je croyais qu’on ne faisait que concrétiser, toi et moi, des… fantasmes…
- — Oui, il y a de ça, en effet… Je reconnais que, quand je t’ai entendu causer au téléphone avec ta copine, ça m’a ouvert bien des portes, même si tu es néanmoins une femme mariée.
- — Oui, je sais, les femmes mariées peuvent apporter un gros lot de problèmes. Mais les célibataires aussi, surtout celles qui veulent se caser…
- — Je ne te le fais pas dire.
On dirait que c’est elle qui mène la danse aujourd’hui.
- — Écoute, Tanguy : avant je fantasmais sur toi, tu le sais très bien, puisque Monsieur écoute aux portes. Maintenant, toi et moi, nous sommes passés à l’acte et… et c’est encore mieux que je ne l’aurais cru. Tu es un… comment dire… un gentil salopard… ! N’y vois rien de méchant. Certaines femmes ne détestent pas les bad boys, mais de façon modérée. Finalement, je suis très contente que tu m’aies surprise ce soir-là, avant Noël. Oui, tu as été en quelque sorte mon cadeau de Noël un peu avant l’heure.
- — Le beurre et l’argent du beurre, si je comprends bien…
À ces mots, elle se met à pouffer :
- — Et surtout la crème du crémier !
- — Rhoo, en voilà un langage, Madame Balconi.
- — Tu vois, ce genre de truc, je n’aurais jamais osé le dire face à un homme. Mais voilà, on dirait qu’avec toi, tout semble possible… sans toutefois brûler trop vite les étapes…
- — Hm-hm, j’avais compris…
Elle me regarde intensément :
- — Parfois, je me dis que c’est toi qui aurais dû être mon mari, puis je me dis que non. Ce qui donne son sel à notre relation, c’est justement son côté caché qui nous oblige à être… euh… ardents…
- — Belle analyse, Madame Balconi…
- — Eh, je n’ai pas été recrutée dans cette boîte uniquement sur ma plastique… Bien que je ne sois pas un top model !
- — Tu es très mignonne, très sexy, très désirable…
- — Merci, merci… mais comme je suis ton genre de femme, tu n’es pas très pragmatique.
- — Je ne peux pas te donner tort.
Elle attrape ma cravate :
- — Bon, je présume que tu es rassuré sur le fait que tu ne me forces pas.
- — Hmmm… tu pourrais me dire ça, parce que, justement, je te fais peur et que je te contrains psychologiquement…
- — Tu vas chercher loin… Mais je parie que tu ne crois pas une seule seconde à ce que tu racontes.
- — Pas trop en effet, mais je me couvre.
Elle tire sur la cravate, m’obligeant à pencher la tête. Elle en profite pour capturer mes lèvres et m’expliquer à sa façon qu’elle fait aussi ce qu’elle veut de son côté. Son baiser est très sensuel et vorace. Nos mains caressent le corps de l’autre, charnellement, voluptueusement. Quand nos bouches se séparent, elle dit :
- — Et maintenant, allons dans ton baisodrome, et contrains-moi à te faire plein de cochonneries !
Amusé, je proteste :
- — C’est moins amusant présenté de la sorte !
Mais je l’entraîne aussitôt avec fébrilité à travers la petite salle de bain, bien décider à profiter éhontément de mon employée si docile.
Liquidité
Quelques minutes plus tard, après lui avoir fait une belle démonstration du désir qui m’anime quand il s’agit de sa petite personne, complètement lessivée, allongée sur le lit défait, bras en croix, Béatrice soupire :
- — Pfff ! T’es vraiment un grand fauve !
- — Graouuu !
- — Ça, c’est plutôt du gros minet !
Je la caresse, j’adore promener mes mains sur son corps tout doux. Confiante et heureuse, elle me sourit. Curieusement, elle pince parfois les lèvres, je me demande bien pourquoi. Je continue à la patiner amoureusement.
Soudain, elle saute carrément du lit en gémissant :
- — Ah non, j’en peux plus !
Elle se rue vers la petite salle de bain, et avant que je comprenne, elle est déjà assise sur les toilettes, en train de pousser un énorme soupir de soulagement, tandis qu’un bruit d’eau retentit.
- — Aaah, que c’est bon ! Ah la vache !
Je m’approche, je suis étonné de l’expression de jouissance qui illumine son visage :
- — C’est dingue ! On dirait que tu es en plein orgasme !
- — C’est quand même pas la même chose, mais… on va dire que c’est proche…
Le bruit d’eau ne faiblit pas.
- — Ce sont les chutes du Niagara ou quoi ?
- — Ben… j’avais besoin… et puis, qu’est-ce que tu fais là en train de me mater ? T’es franchement un gros cochon ! Allez ouste !
- — Je te rappelle que tu es dans ma salle de bain privative.
- — C’est pas une raison pour rester planté là comme un chou-fleur !
Flegmatique, je réponds :
- — J’attends que tu aies fini pour t’essuyer.
- — Pour… pour m’essuyer !?
- — Oui, c’est bien ce que j’ai dit.
- — Mais !
Je la gronde faussement :
- — On obéit à son seigneur et maître !
- — C’est la première fois que vous me sortez ça, cher Monsieur !
- — On obéit au moins à son patron bien-aimé. Allez, comme tu as fini, lève-toi !
Elle obéit à mon injonction. M’accroupissant, je m’empare d’un morceau de papier rose, et avec application, j’essuie sa fente humide. C’est très excitant de faire ce genre de chose. Je constate du coin de l’œil qu’elle rosit légèrement, mais qu’elle apprécie.
- — Voilààà ! C’est tout clean !
Puis je me penche pour embrasser l’orée de sa fente ainsi essuyée. Ne résistant pas, je glisse ma langue afin de venir taquiner un petit bouton que je sais très sensible. Plus haut, se laissant faire, Béatrice démarre au quart de tour, elle gémit doucement, elle commence à vibrer petit à petit, avant de plonger ses doigts dans mes cheveux.
- — Oooh… Hmmm… Petit cochon… Oooh…
À peine une minute plus tard, elle jouit dans d’innombrables vibrations et petits cris, tandis que je lape sa suave cyprine que j’aime tant déguster.
Nouvelle étape
Ce vendredi de fin février, comme je sais que Béatrice n’a pas à rentrer chez elle, car son mari ne reviendra que demain, j’en profite pour attirer ma maîtresse dans mon bureau. Celle-ci se laisse faire sans problème, sachant fort bien qu’elle ne mettra sans doute pas un seul pied dans sa maison cette nuit.
Après un gros bisou, je l’entraîne vers ma chambre cachée derrière ma petite salle de bain, puis je lui désigne le lit sur lequel attendent divers vêtements :
- — Enlève tout et habille-toi avec ce que je t’ai préparé.
- — Mais… il n’y a qu’un serre-taille et des bas !
- — Justement. Ah oui, il y a aussi des chaussures…
Elle se penche pour mieux voir :
- — Purée, les talons ! Quand tu commandes quelque chose sur le web, tu ne fais pas dans la demi-mesure, toi !
Puis elle s’empare du serre-taille :
- — Un machin à lacer dans le dos ? Je ne pourrais pas m’en sortir toute seule ! Faudra que tu m’aides.
- — C’est prévu. Je peux même t’aider pour attacher tes bas.
- — Ah oui, je n’avais pas vu, ça fait aussi office de porte-jarretelles, ce truc… Tu as quoi dans l’idée ?
Méthodique, j’expose mon point de vue :
- — Premièrement, j’ai envie de te voir habiller de la sorte.
- — En pute, quoi…
Légèrement étonné, je passe outre sa réponse :
- — Et deuxièmement, que tu sois aussi maquillée, il y a une petite trousse dans la salle de bain, rappelle-toi.
- — Maquillée comment ? En pute ?
J’explique mon choix :
- — Disons que j’aimerais bien que tes ongles soient vernis en rouge, et tes yeux bien soulignés.
- — En clair, en pute.
Décidément, elle insiste. Je sens que je vais entendre souvent le mot pute dans les secondes et minutes qui vont suivre :
- — Troisièmement, que tu mettes ces chaussures…
- — Pour être encore plus pute ! Mais si je me tords la cheville, c’est toi qui auras l’air le plus con quand on se retrouvera aux urgences !
Me désignant du doigt, je m’étonne de sa réponse :
- — Pourquoi que moi ?
- — Parce que, toi, on te reconnaîtra. Moi, j’aurais tellement une tonne de maquillage que je serai carrément une autre femme… Comme les actrices pornos…
- — Comment tu sais ça ? Je veux dire pour les actrices pornos ?
- — Je ne suis pas née de la dernière pluie… et puis j’ai déjà vu sur le web des articles qui font le comparatif entre devant la cam et dans la vie réelle.
Je souris :
- — Ah le web ! C’est quand même très pratique, même s’il a plein d’inconvénients !
Elle recentre le sujet :
- — Bon, et une fois que je serais habillée en pute, maquillée en pute, et chaussée en pute, il se passe quoi ?
Je désigne un coin de la chambre :
- — Tu mettras ce manteau et nous irons nous balader dehors à deux.
- — QUOI !?
- — Oui, dehors… il fait assez bon pour la saison, non ?
Elle croise ostensiblement les bras devant sa poitrine :
- — Écoute, Tanguy, je sais bien que le réchauffement climatique est une réalité, mais me balader en pute et quasiment à poil en cette fin février, je trouve que c’est un peu… poussé !
- — Tu auras ton manteau sur toi, je te rappelle…
- — Mais je sens que tu vas vouloir que je l’ouvre, ce manteau…
- — C’est une éventualité…
- — Une certitude, plutôt ! T’as envie que je joue à la pute, c’est ça ?
- — Pas exactement…
J’ouvre une porte de la penderie pour en extirper un collier d’où pend une laisse :
- — J’ai envie que tu joues à la soumise.
Elle ouvre grande la bouche, mais aucun son ne sort. Je continue :
- — Quoi de mieux que de balader sa magnifique soumise qui est quasiment nue sous son manteau, avec une laisse bien arrimée à son cou si gracile ?
- — Toi… toi alors ! Et se balader où ?
- — C’est là que réside le jeu, tu ne le sauras pas. Va-t-on aller dans un parc ? En pleine ville ? Dans une soirée ? Au restau ? Tu auras le frisson de la découverte…
Pour me donner raison, elle frisonne, puis les yeux brillants, elle demande :
- — Au restau ? Quand même pas !
- — Eh, qui sait ? Je connais plein de monde. De ce fait, certaines personnes peuvent m’aider pour certaines fantaisies…
Elle me fixe quelques instants avant de lâcher :
- — Hmmm… tu en serais bien capable… Mais est-ce que ce n’est pas un peu dangereux que de vouloir m’exhiber de la sorte ?
Je fais quelque chose que je ne devrais pas faire dans le contexte dans lequel nous sommes, elle et moi… je la capture dans mes bras et je la presse contre mon torse :
- — Ne t’inquiète pas, je suis là pour te protéger, quoi qu’il arrive !
Sa réponse arrive tout de suite :
- — Je sais… c’est même pour ça que je te laisse faire ce que tu veux de moi…
Je crois vous avoir déjà dit que j’étais un homme heureux !