n° 21400 | Fiche technique | 16883 caractères | 16883 2787 Temps de lecture estimé : 10 mn |
04/01/23 |
Présentation: Histoire à lire de préférence après les deux chapitres de « Drôles d’exhibitions ». | ||||
Résumé: À peine éveillée, l’idée de la veille me revenait en tête. C’était d’ailleurs à se demander, si la conversation, et ce petit pari proposé par Maud avaient quitté mon esprit. Très vite, des images s’étaient bousculées… | ||||
Critères: f ff fbi plage voir exhib noculotte ffontaine nopéné jeu init -voyeur -exhib | ||||
Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
Juillet 2012…
À peine éveillée, l’idée de la veille me revenait en tête. C’est d’ailleurs à se demander si la conversation, et ce pari proposé par Maud avaient quitté mon esprit. Très vite, des images s’étaient bousculées et je me voyais dans la situation que Maud avait proposée pour ce pari. Si je ne quittais pas mon lit sur-le-champ, je savais pertinemment ce qui allait se passer. Les yeux ouverts depuis quelques minutes, et déjà, je me sentais mouillée. Je n’avais plus qu’une envie en tête. Me faire jouir ! Finalement, cédant à l’envie de passer le reste de la journée, dans le même état d’excitation, que celui qui me prenait le ventre depuis mon lever, je me décidais à contacter Maud.
Nous avons beaucoup de chance. Enfin, je le pense à peine arrivée sur les lieux. Peut-être que je me trompe, mais nous le saurons très vite. Pour une première fois, c’est l’endroit idéal. Et, si la plage est tout de même peuplée, la dune, elle, est déserte. Pas totalement déserte, en fait. Et c’est parfait. Parfait pour l’idée fixe de mon amie Maud. Une amie véritable. Ma meilleure amie.
Maud a une envie. Un désir. Un fantasme. Depuis des mois, elle en a beaucoup parlé. Et depuis que nous roulons, elle n’a pas cessé de parler de son idée fixe. Tout le temps de la route. Et nous avons roulé plus d’une vingtaine de kilomètres. Maud est autant tendue et anxieuse, qu’excitée. Et pour tout avouer, je n’en mène pas large moi non plus, et ce, même si mon excitation est quasi permanente depuis mon réveil.
Il fait plus frais que sur le sable de la plage.
Le seul autre occupant de l’endroit que nous avons choisi pour nous poser porte un short bleu et a gardé sa chemisette blanche. La dune abrite l’étendue de sable qui donne sur la mer, mais reste exposée au léger vent venu du large. Je me suis installée à quelques mètres à peine de l’inconnu et il a baissé ses solaires pour me regarder. Il a un léger signe de tête pour me saluer, auquel je réponds par un sourire. Quant à Maud, me suivant à quelques mètres, elle lui a lancé un « bonjour » enjoué. Et cette fois, c’est l’inconnu qui a souri en réponse. Ceci fait, l’homme se replonge dans la lecture de son journal. Je lui donnerais la cinquantaine et le classerais dans la catégorie des hommes intéressants. Même si son physique, comme son quotient intellectuel, n’est pas ce qui m’intéresse réellement.
Maud n’a rien voulu savoir, arguant qu’elle déciderait sur place. Elle porte culotte, et soutien-gorge, sous sa jolie robe légère. Une très agréable couleur bouton-d’or. Pour moi, c’était très clair dès le départ. Mes seins sont libres sous un débardeur blanc très décolleté. De plus, le vêtement est très ouvert aux aisselles, et beaucoup trop large pour me tenir au corps. Il suffit que je bouge un peu trop pour que mes seins nus prennent la poudre d’escampette. Et si je n’aime pas les jupes courtes, celle que j’ai choisie pour l’occasion ne cache que le haut de mes cuisses. Un coton beige plutôt joli. Et pour parfaire mon excitation latente, je suis restée nue dessous.
Nous nous sommes allongées, et je me suis aussitôt décidée, sans même tenter de me raisonner. Bien sûr, la frayeur que la situation m’échappe est bien présente, mais j’ai opté pour un franc optimisme. Tout d’abord, je sais parfaitement me défendre. Ensuite, nous sommes deux. Et pour finir, l’homme n’a pas l’air d’un déséquilibré. Je suis d’ailleurs très vite rassurée. Notre voisin ne doit déjà plus lire beaucoup, mais reste très discret. Surtout que depuis un petit moment, il sait que je ne porte rien sous mon débardeur et ma jupette. Il a même peut-être remarqué que mon pubis est totalement lisse. Allongée sur le dos, jambe droite relevée, mon roman que je ne lis pas en appuie sur le genou, je me laisse parfois aller à écarter légèrement cette jambe relevée. Comme nonchalamment, comme plongée dans ma lecture et oublieuse de tout le reste.
Le ton de Maud me laisse penser qu’elle est sincère. Aurait-elle oublié le but de notre escapade ?
Maud a parlé à voix basse et plutôt discrètement. Pas moi. Et notre voisin a aussitôt un regard vers nous. Si l’on peut dire. Car depuis notre arrivée, il a son regard posé sur moi presque en permanence. J’en suis parfaitement consciente. Ma tenue plus que légère n’étant pas étrangère à son comportement. Maud est beaucoup plus jolie que moi. Mais, ma chère amie est restée habillée.
Aucune page de son journal ne s’est tournée et l’inconnu est resté immobile depuis que je suis allongée. Maintenant, il a baissé ses lunettes de soleil pour nous regarder.
Maud doit me maudire et je souris intérieurement. Notre inconnu sera parfait. Le voyeur parfait. J’en suis soudain convaincue.
Il a un léger sourire en répondant et son regard est explicite. Il a parfaitement compris notre petit manège. Et il n’y a aucune raison pour que cela lui déplaise.
Maud est une femme charmante et une très jolie femme. Nous avons le même âge, mais elle paraît plus jeune que moi. Cheveux de jais coupés courts, étonnants yeux gris étincelants de gaieté le plus souvent, et une frimousse aux traits délicats. De taille au-dessus de la moyenne, Maud a un corps de jeune fille mince et gracieuse. Nous sommes de vraies amies, mais force est d’avouer que nous sommes attirées l’une par l’autre. Nous l’avions compris après nos divorces respectifs. Et nous nous obligions depuis, à ne pas craquer, de peur d’abîmer notre si parfaite amitié. Pourtant, nos discussions sont très souvent orientées sur le sexe. Nos désirs, nos envies, et parfois nous osons évoquer notre attirance mutuelle. D’où l’idée de Maud. Tant qu’à résister à nos envies de l’autre, autant oser flirter avec les plaisirs érotiques. Nous verrions bien alors, si nous étions assez fortes pour repousser nos attirances réciproques.
Maud m’étonne et presque j’en resterais sans voix. Elle m’a obéi sans résistance. Très vite, elle s’est déshabillée pour se rallonger uniquement couverte d’un ensemble soutien-gorge et string rouge, au demeurant très joli, mais surtout transparent. Le fin nylon du soutien-gorge ne cache rien de ses jolis seins en poire, et je distingue nettement ses longs tétons bruns dressés. Ils se voient parfaitement. Quant au string, il est beaucoup plus excitant qu’utile à quelque chose. Il offre à la vue de superbes petites fesses déjà légèrement brunies par le soleil et une délicate fente ouverte qu’il est censé cacher.
Maud s’est allongée sur le ventre et notre voyeur doit se régaler. Les fesses fermes et nues de mon amie, comme ses cuisses un peu écartées, doivent être bien plus passionnantes à regarder que les faits divers de son précieux « Télégramme de Brest ».
Cette fois, mon voisin ne bronche pas. Je sais qu’il a parfaitement entendu. Un geste me suffit pour faire passer mon débardeur par-dessus mes épaules et me voilà seins nus. Puis ma jupe est dégrafée avant de glisser le long de mes jambes. Je prends alors soin de déposer mes affaires dans le sac de plage que j’ai amené, et reprends ma position première.
Dans l’idée de Maud, j’étais censée m’exhiber seule et elle se contentait de me regarder faire. Eh bien, allons-y…
Depuis que je m’offre ainsi à notre voisin de plage, il n’a pratiquement pas esquissé un mouvement. Entre les fesses nues sous le string, la chatte apparente de Maud et ma nudité intégrale, je suis persuadée qu’il est très occupé à ne pas en perdre une miette. Quant à moi, je mouille de m’exhiber ainsi. La honte qu’il l’ait certainement remarqué, et l’excitation qu’il le sache, se livrent un petit combat très excitant.
J’ai découvert que j’étais humide, en bougeant pour déplacer le sac de plage, afin de reposer ma tête dessus. Les mouvements de mes cuisses, dont l’intérieur est devenu gluant et glissant, m’avaient alertée. Un petit quart d’heure avant. Maintenant, je suis littéralement trempée. Le haut de mes cuisses est maculé de cyprine et je sens ma mouille couler sur mon anus. Ma chatte dégoulinante s’est ouverte et est exposée, béante. Je suis si proche de l’orgasme, que je n’ose plus bouger. Très proche de jouir sous le plaisir que j’éprouve à me livrer ainsi.
Le sac me sert maintenant d’oreiller, simple prétexte pour être à demi allongée et mieux offrir mes seins nus à notre voisin. Je veux qu’il puisse tout voir de mon anatomie. J’ai envie de tout lui offrir de moi. Pour son plaisir, mais surtout pour le mien. Mon excitation devenue plus ardente me fait oser un nouveau défi et mon pied droit va lentement se poser sur mon genou gauche. J’ai senti ma chatte gluante se refermer sous le mouvement.
S’il a perdu la vue de ma grotte béante et inondée, notre compagnon de plage peut maintenant, se repaître du spectacle de mon petit trou, que mes fesses écartées ne cachent plus. Une brusque envie de jouir me prend aussitôt à cette pensée, et l’idée de m’écarter largement pour me caresser devant cet homme fait grimper mon excitation en flèche.
Maud me regarde comme ébahie. Il y a de l’excitation également dans ses jolis yeux gris. Elle était restée allongée sur sa serviette, visage tourné, et n’avait pas remarqué que je m’étais mise nue.
Maud est maintenant nue elle aussi. Ses seins bandent tout autant que les miens et je suis sûre qu’elle aussi mouille ses cuisses à s’exposer ainsi. Parfois, elle écarte un peu les jambes en de timides mouvements, qui ne font que traduire son envie de s’exhiber plus encore, sans réellement oser.
Notre voisin, lui, a fini par abandonner son journal et ne se gêne plus pour nous détailler, regard caché derrière ses solaires. Je me sens couler comme rarement et une idée me vient. Et j’ose alors un geste aussi excitant qu’il est humiliant. Sous les yeux de notre voyeur, ma main se pose sur mon sexe et j’enfonce doucement deux doigts dans ma fente dégoulinante. Aussitôt, une vague de plaisir me bouscule et je dois me forcer à retirer mes doigts. C’est une véritable torture, mais un reste de timidité, de pudibonderie, ou d’allez savoir quoi, m’empêche de me caresser devant mon amie et face à cet inconnu. Rouge de honte, j’ose encore porter mes doigts à mes lèvres pour les lécher et ce geste me fait presque jouir.
Une bosse conséquente déforme le short de notre voisin et pourtant…
Les meilleures choses ont une fin, et notre inconnu, après un regard sur sa montre, nous quitte après un rapide « Au revoir, mesdames ».
C’est une véritable fuite qui me laisse autant surprise que frustrée. Que s’est-il donc passé ? Pourquoi cet inconnu en pleine érection et donc très excité est-il parti avec une telle hâte ? Il était sans doute plus gêné que nous. J’avais entendu parler de ce phénomène un peu bizarre. Bien souvent, certaines personnes ne supportaient pas de se retrouver en position de voyeur. Et cela, même si l’exhibition était excitante. J’ai donc dû expliquer cette théorie à une Maud qui n’avait pas plus compris que moi, ce brusque revirement de situation. C’était pourtant, paraît-il, souvent le cas. L’unique côté amusant de cet incident était la grande déception de mon amie. Il était clair que Maud se sentait tout aussi frustrée que moi.
Nous sommes assises l’une près de l’autre. Perplexes et un peu déçue. Puis, je me décide et sans un mot, je m’écarte, cuisses bien ouvertes, et porte ma main à mon sexe. Et cette fois, mes doigts ne se retirent pas.
Maud a lâché une petite exclamation de surprise comique quand elle a compris ce que j’allais faire.
Je lâche un « Oh que si » en gémissant doucement. Mes doigts fouillent déjà ma chatte, et je me pince les pointes de seins de l’autre main. C’est si bon. Et surprise, je découvre que me masturber devant Maud m’échauffe les sangs. Me caresser devant mon amie m’excite terriblement, et c’est une réelle découverte. Nous savons toutes deux qu’un jour nous franchirons un cap, mais ni l’une ni l’autre n’ose se lancer. C’est, dirons-nous, un premier pas. Un jour, Maud et moi ferons l’amour et je sais que me voir me caresser va beaucoup l’exciter.
La voix de Maud douce d’ordinaire s’est voilée et je tourne mon visage vers elle. Ses yeux sont fixés sur ma main. Et, ma surprise prend un instant le pas sur mon excitation quand je baisse les yeux sur son corps. Maud se caresse. Cuisses largement ouvertes, elle se doigte doucement tout en observant mes doigts allants et venants dans ma fente. Je bouge pour me relever et me placer, accroupie, face à elle.
Maud ne répond pas, mais son gémissement en dit long. J’ai un premier orgasme, mais ne cesse pas mes caresses. Je me doigte plus fort encore, tout le temps qu’il dure. Puis mon bras gauche passe entre mes cuisses ouvertes.
Maud jouit en un léger râle, à l’instant précis où je m’introduis le majeur dans l’anus.
Je gicle doucement sur le sable, tout en lui disant que ça m’excite de le faire devant elle. Puis, à ma grande surprise, Maud s’approche, et son index vient rejoindre le mien et peser sur mon clitoris.
L’orgasme me tord le ventre quand deux doigts pincent délicatement mon petit bouton.
La timidité, une certaine gêne également, fait que la route qui nous ramène, nous laisse silencieuses. Le fait de nous caresser ensemble. L’excitation de nous regarder le faire. Et surtout, cette brusque initiative de Maud. L’incroyable audace que Maud ose me doigter.
Tout cela nous a autant excitées l’une que l’autre.
Mais nous n’osons pas en parler.
Il va bien pourtant falloir l’admettre. Une bonne fois pour toutes.
Un jour, Maud et moi…