n° 21412 | Fiche technique | 18843 caractères | 18843 3182 Temps de lecture estimé : 13 mn |
06/01/23 |
Présentation: Ces petits métiers qui, je vous l’assure, disparaîtront un jour… Ils peuvent encore faire naître de petits fantasmes, non ? | ||||
Résumé: J’ai droit au parfait cliché vintage. C’étaient, paraît-il, nos bons plombiers qui étaient les héros incontestés des films pornographiques des années 70. Non ? | ||||
Critères: #humour f fh ff fff fbi fépilée collection cérébral voir noculotte ffontaine pied fmast fellation cunnilingu fsodo jeu | ||||
Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
Collection : Les p'tits métiers Numéro 01 |
J’ai droit au parfait cliché vintage. Ah, vintage ! Un mot que je n’aime guère, et que j’emploie surtout comme moquerie… et là, nous sommes dans le ton. C’étaient, paraît-il, nos bons plombiers qui étaient les héros incontestés, des films pornographiques des années 70, petits chefs-d’œuvre de pornos, pour nombre de puristes en la matière. Pourquoi m’aventurer sur le sujet ? Eh bien, c’est assez simple. Mon spécialiste en tuyaux bouchés m’a été conseillé par une amie proche. Elle avait souvent eu affaire avec lui quand elle s’était lancée dans la rénovation de sa maison. C’est un artisan, il travaille bien et vite. Il semble honnête. L’homme travaille beaucoup mais a expliqué plusieurs fois qu’il ne pouvait pas se permettre d’embaucher quelqu’un pour travailler avec lui… trop de taxes, trop de charges.
Mon artisan est arrivé comme en pays conquis et ses regards sur moi sont éloquents. Après quelques œillades accompagnées d’un sourire narquois pour vérifier si ma frimousse lui agrée, le type m’a déshabillée en deux longs regards libidineux. Le premier ouvre mon peignoir de coton gris souris, et l’autre me l’enlève. Simple et efficace pour lui, et parfaitement compréhensible pour moi. Ça commence bien ! Il ne manque plus que la petite musique troulalère accompagnant la scène, et nous sommes tous deux en ouverture d’un bon porno à la française tout droit sorti de l’âge d’or de ces fameuses années 70.
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Mon plombier œuvre depuis une petite heure dans ma cuisine, et j’ai terminé mon café et mes deux croissants.
Il abandonne ! Qu’est-ce qu’il abandonne ? La voix grave a fusé jusqu’à moi. Plutôt facile, puisque ma cuisine, dépourvue de porte et de murs, donne sur l’entrée de mon appartement, elle-même ouverte sur mon salon.
J’avais prévu de m’habiller avant de revoir ce type, mais là, il me semble qu’il y a une situation de crise à gérer.
Le type est toujours à quatre pattes à même le carrelage anthracite, la tête et les épaules encastrées dans le meuble-tiroir sous évier, pantalons tombés sur son postérieur et dévoilant un bon quart de son fessier. Presque, j’aurais droit au bleu de chauffe, très vintage, lui aussi, mais ce sont simplement de vieux jeans fatigués. Remarque, ils sont bleus, c’est toujours ça ! Il souffle. Il ahane comme un soufflet de forge d’antan. Décidément, ma journée débute à l’ancienne et le mot vintage me revient une nouvelle fois à l’esprit.
Ma voix, comme certainement mon ton peu engageant, le fait bouger. Il s’est dégagé de sous mon évier, et s’est retourné pour s’allonger sur le dos, soufflant comme un phoque sur une grève de rocaille. Il semble épuisé. Son tee-shirt gris, marqué au nom de sa société, est déjà auréolé de sueur au cou et aux aisselles. Il a quel âge cet homme ? Trente-cinq ? Quarante ans ? Ah ben bravo ! Hamburgers, pizzas et jeux vidéo en boucle, certainement ! Encore que je m’empiffre parfois de ces trucs américains et italiens, qu’entre parenthèses j’adore, et que je me noie très souvent en farniente, ou dans de longues lectures. Mais je compense en me défoulant moi ! Pas lui, apparemment.
Il quoi ? Il se prend pour Terminator ou quoi, ce type ! Un Terminator pour tuyaux bouchés ?
Non mais, je comprends parfaitement… trop de boulots faciles et plus rentables ailleurs, et là il vient de réaliser qu’il ne rentrera pas dans ses frais avec ma clientèle… Trop de temps passé chez moi, pour pas assez d’argent gagné ! Il me prend pour qui, lui ? Si encore il venait me dire « Suis-moi si tu ne veux pas mourir », là j’aurais certainement une légère absence. Il me faudrait peut-être un temps de réflexion pour piger… mais je ne m’appelle pas Sarah Connor et nos situations sont légèrement différentes. Si ma vie est tout autant dramatique que celle de cette bonne Sarah dans le moment, elle n’est toutefois pas en jeu. Aucune raison de paniquer.
Je suis arrivée dans ma cuisine en trombe. Bien sûr, subodorant une embrouille, je me suis plantée debout devant ce fichu évier dans l’unique but de faire connaître ma façon de penser à ce déserteur des sanitaires. Et là, je comprends subitement que ses balbutiements, ses hésitations et autres bafouillis ne sont en rien un signe de gêne ou de honte envers sa décision. Non… c’est sur moi que la honte s’abat, quand je me rends compte que ce type a les yeux fixés sur ma petite personne. Sur mes pieds et mes mollets nus d’abord, son regard est ensuite remonté sur mon peignoir… Plus exactement sur le nœud de la ceinture de mon seul vêtement.
J’ai les joues en feu. Au regard fixe de mon plombier sur moi, je devine parfaitement ce qu’il fait de ma ceinture de peignoir, tout au moins en imagination. La bouffée de honte stagne au-dessus de ma tête comme un cumulonimbus prêt à crever.
J’ai parlé en amenant ma main sur la ceinture de coton. Encore aujourd’hui, je suis incapable d’expliquer ce geste. Un cheminement de pensée qui m’a amenée à celles de cet homme ?
La voix de mon plombier est comme voilée. Pour la première fois, je m’intéresse à son physique… yeux marron et cheveux châtains drus coupés à la diable. Un visage sans grâce particulière, mais pas laid, auquel une barbe de trois jours convient parfaitement. La bouche est sensuelle, large et aux lèvres pleines. Quand il est arrivé, il m’a semblé d’une taille moyenne assortie à sa morphologie. Ce gars n’est pas du tout mon type d’homme.
Il y a toutefois ce regard chez lui qui ne me déplaît pas. Ce regard sombre sur moi.
Pour cracher le morceau, il l’a fait. Les yeux rivés sur ma main, elle-même crispée sur le nœud de ma ceinture.
Une lueur d’incompréhension fugace dans les yeux marron.
Il n’a pas compris et il faut bien avouer qu’il a toutes les excuses du monde.
Un ange passe. Il est armé d’une clé à molette et d’une ventouse à manche doré. Croisés sur sa poitrine habillée d’une toge immaculée, des tuyaux de plastique annelés bleus et jaunes.
Il s’est redressé et, une fois assis, il a levé les mains vers moi. Il a tiré sans brusquerie et les pans de mon seul vêtement se sont écartés, découvrant mon corps jusqu’à la ceinture.
Un autre mouvement du plombier, cette fois plus brusque. Ma main accrochée au cordon de coton gris remonte avec lui, découvrant mon ventre nu. Dans ma surprise statique, je peux néanmoins constater que le regard sombre de mon chauffagiste n’a pas suivi son dernier geste. Il est resté scotché plus bas. Aucun besoin de pied à coulisse, pour calculer que les yeux marron sont restés posés sur mon pubis glabre. Je parierais qu’il n’en a jamais vu en vrai, comme je suis certaine que cette fixette subite lui fait oublier de regarder mon intimité, intimité aux lèvres légèrement ouvertes et s’étant humidifiée en un éclair dans le même temps que mon peignoir s’était ouvert. Certes, ce ne sont pas les grandes eaux, mais ce plombier a su ouvrir l’une des vannes de mon corps. Il ne s’agit encore que d’un léger suintement, mais toute fuite se doit d’être colmatée, au risque de provoquer une catastrophe… Mon excitation peut-être parfois un tantinet catastrophique, comme étonnamment chaotique.
Excitée, certes, et un brin paniquée, je l’ai regardé œuvrer sans esquisser un geste. Mon esprit est tout aussi bouché que mes conduites d’eau. Quand sa bouche sensuelle se pose sur la peau nue de mon pubis, je ne bouge pas plus. Une rigidité de plomb s’est soudainement emparée de mon corps. Quand sa langue me caresse la peau, ma main abandonne la ceinture de mon peignoir et va rejoindre sa petite sœur, pour s’accrocher au plan de travail noir pailleté de gris. Penchée en avant, je suis soudée au meuble. Et puis…
C’est la panique !
J’ai lancé le mot à voix basse mais je suis sûre que même si j’avais crié mon ouvrier ne m’aurait pas entendue. Fort occupé à glisser sa langue dans ma fente, il se concentre certainement sur son travail de dépisteur de fuites. Si je panique, mon corps, lui, est d’un calme olympien. Ce qu’il éprouve est agréable et donc, il se laisse vivre.
C’est la veille au soir que j’ai découvert que mon évier n’évacuait pas son eau. Ensuite, je constatais que mes vasques étaient bouchées. Enfin, je hurlais presque de rage en observant que le siphon de ma douche était totalement obstrué. Et donc, depuis la veille au soir, je ne m’étais pas lavée.
Le léger râle de mon employé du jour me remet dans la réalité, et mes cuisses s’ouvrent d’elles-mêmes, et ce avant que je ne repique à mes tristes états d’âme. Je porte le plus souvent une coiffure en vague chignon ou en queue de cheval, et sur ce point de toilette, cela a été facile, mais bordel de merde, je ne suis pas lavée ! Alors, certains diront que je suis un tantinet inconstante, mais le fait est là : être dévorée debout dans ma cuisine par un parfait inconnu est très certainement inconvenant, mais le fait de ne pas être fraîche durant ce petit exercice, est dans l’instant, ce qui me préoccupe le plus.
Suis-je normale, docteur ? Bah… Mais oui ma grande, mais oui…
Mon peignoir s’est ouvert entièrement quand il a dénoué la ceinture tout en me mangeant comme on se goinfre d’un abricot, puis… j’ai totalement perdu pied.
La vitesse de la pensée, c’est dingue quand l’on y songe ! Mon chauffagiste me lèche avec une gourmandise étonnante et ne se plaint d’aucun désagrément, du coup, cette idée me rassure. Alors, quand ses mains montent sur mes seins, je me laisse transporter et mon thermostat intime grimpe en flèche. Mon ventre s’est encore échauffé et une bouffée de sueur me vient. C’est sûr, cet homme est un vrai professionnel de la chaleur.
Peut-être que nos plombiers d’aujourd’hui n’utilisent plus ce genre d’outils, mais le mien est venu avec les siens. Les doigts qui jouent avec mes tétons sont de véritables petites tenailles de chair et d’os. Une petite voix doucereuse bourdonne pourtant à mes oreilles : « Non ! Arrête idiote ! Arrête tes conneries ! » Si j’avais été cette bonne Jeanne… Jeanne d’Arc, pour être plus claire. D’abord, il se peut que je n’eusse pas été vierge à l’heure d’entendre des voix, comme plus tard sur un champ de bataille, juchée sur mon fier destrier, je fus très excitée par les « Sus ! Sus ! », hurlés par les uns et les autres. Par contre, héroïne dévouée à Dieu et totalement convaincue d’entendre des voix, je me serais effondrée sous la torture si mes bourreaux s’étaient soudainement arrêtés de me pincer les seins… J’aurais tout avoué pour qu’ils reprennent leurs interrogatoires pervers. À l’heure du bûcher, j’aurais retrouvé tout mon allant et me vois hurler « Puisque vous ne m’avez pas crue ! Vous m’aurez cuite ! », tout en me riant des flammèches montées à l’assaut de ma robe de bure. L’inquisition, elle aussi, devait avoir de bons côtés pour certaines femmes réellement sorcières et en mal de jouissance perverse…
La langue sur mon clitoris durci est un petit délice et je jouis quand deux doigts pénètrent ma chatte maintenant trempée. Un court filet de mouille nous relie un instant, et reste collé sur le menton râpeux d’une barbe de trois jours. Puis, la guirlande de cyprine tombe quand mon ouvrier s’éloigne de mon sexe.
Quand il a sorti son membre de ses jeans, je suis restée accrochée au plan de travail comme une pince sur un téton. Encore une fois, c’est lui qui prend l’initiative et c’est heureux pour lui. Moi, je n’aurais rien fait d’autre que de cuver mon orgasme, aussi rude, que trop bref. Ensuite, le temps de reprendre mes esprits et je filais, honteuse, pour retrouver mon canapé.
Ses doigts sont revenus sur mes seins… C’est malin, un artisan ! D’abord pour nous enrober dans un devis généralement surgonflé, ensuite pour nous convaincre que c’est un prix au rabais… C’est rusé, un plombier, surtout un chauffagiste ! Mes pointes de seins sont doucement tirées vers le bas et le reste de mon corps ne peut que les accompagner.
Ah, la taille… l’idée fixe de ses messieurs ! Là, je me retrouve nez à… face à une exceptionnelle moyenne. Si, si ! Le membre viril que ma langue agace est exactement dans la norme en vigueur : la mienne. J’ai vite séché le gland turgescent et perlant de la langue et des lèvres, puis ma bouche l’a englouti d’un seul mouvement lent. Enfin, j’ai pris pleinement toute la hampe en bouche, tout en caressant d’une main les bourses pleines, comme gonflées de trop de désir. Sucer un homme m’a toujours excitée et cet acte me manque parfois… Parfois seulement, mais ce n’est pas non plus une torture. C’est ainsi depuis que j’ai fait mon choix : ma chérie ou les hommes.
Lui est assis, dos au meuble de l’évier, et moi, penchée sur son tuyau. Je suce le tube d’un inconnu déboucheur de conduites. Quant à ma propre conduite, je sais qu’elle est proprement scandaleuse… Je parle de ma conduite de salope, bien sûr… pas de mes conduites d’eau ! Mais baste, il sera assez tôt d’avoir honte plus tard.
Si malheureusement pour lui les doigts masculins ont abandonné mon mamelon gauche, ils se sont trouvé une autre occupation. À peine pénétré par un pouce aventureux, mon petit siphon s’est mis à produire de délicats clapotis… des émois liquides qui m’apportent toujours une certaine gêne, comme un peu de honte.
Quant aux autres phalanges audacieuses de ce perfectionniste de la chasse aux fuites, elles s’occupent d’un joint pourtant bien serré… Ou trop serré à leur goût ? Une délicate rondelle méritant certainement un alésage adéquat. Ce professionnalisme admirable débouche instantanément mon mignon siphon et j’arrose d’un jet libéré le tee-shirt de coton gris.
Mes fuites imprévisibles semblent inspirer mon artisan qui prend aussitôt mon petit trou avec une ardeur renouvelée.
Si j’ai vite capitulé dans ma première jouissance, c’est tout simplement car trop bousculée par une situation imprévue et très vite devenue excitante. Cette fois le fait, et plus encore l’idée, d’être sodomisée par des doigts inconnus me fait basculer dans un bain d’excitation vaporeux et brûlant légèrement ma peau. En émergeant de mon orgasme quelque peu violent, je ne suis pas surprise de sentir la possession de l’homme sur mon sexe et mon anus, mais si c’est encore agréable, je comprends que ses tentatives resteront vaines pour cette fois.
Je suce toujours le membre dur tout en le masturbant, alliant mes caresses buccales et manuelles… Rien de comparable à une Emmanuelle dans son fauteuil de rotin, ou d’un Manuel, plombier portugais de son état. Évidemment, il en va de même pour mon dépanneur que pour moi, il semble beaucoup apprécier mon petit dépannage et il est clair qu’il tient à une inspection détaillée de son matériel. Je m’applique donc sur son tuyau qui, je le sens, va très vite se désengorger… Quelques convulsions sur ma langue en sont le signe précurseur. Peut-être que mon bon plombier a constaté qu’être sodomisée me fait jouir, et me trouve une certaine originalité ? N’est-ce pas une pensée intéressante ?
La langue et la bouche tapissées de liqueur, je n’abandonne pas pour autant mon artisan. Pour le coup, je deviens la Sarah Connor du film. Je ne lâche rien…
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Quatre heures plus tard, tout fonctionne parfaitement bien dans la cuisine… évier comme lave-vaisselle. Dans la salle de bains, les vasques laissent courir leurs contenus. Je suis soulagée.
Gwenaël a grandement besoin d’une douche. Tout comme moi, j’ai envie de me rassurer sur l’état définitif des travaux, c’est donc sous ma douche-pluie que nous menons nos petites affaires à bien, lui debout et moi agenouillée devant lui. Tout en me caressant et en suçant une nouvelle fois mon artisan, je me laisse aller au plaisir de l’eau tiède coulant sur ma peau, une eau qui s’écrase en grosses gouttelettes sur mon corps et qui dégouline avant de s’écouler sur le carrelage, et d’aller se faufiler par les fentes de la petite plaque d’acier, prévue à cet effet… Ensuite, elle ira se perdre ailleurs.
Ce constat du travail bien fait me fait jouir une première fois. Un orgasme intense qui me fait me crisper… j’ai toujours aimé le beau labeur et la perfection des finitions. Puis, sans cesser de me prendre doucement de deux doigts, je m’étonne une fois encore de cette étrange situation. Si Gwenaël a passé un très long moment à manipuler des tuyaux de plastique flexibles, je fais face à un autre genre de manipulation – c’est du plomb bien rigide que je m’applique à maintenir entre mes lèvres –, une autre sorte de tuyau, qui très vite sera une nouvelle fois révisé, et remis en état…
Ah, le vintage ! Rigolo, ringard et parfois ridicule, pourtant, comme pour parachever notre petite incartade en bon petit porno bien vintage, mon professionnel de la tuyauterie n’a pas voulu de rémunération. Je ne fais pratiquement jamais de chèque, mais je lui en ai tout de même collé un dans sa mallette à outils rouge… un chèque dépassant largement la somme prévue. Il a dit qu’il ne l’encaisserait pas. Je verrai bien. Il paraît que ces dames ne payaient jamais dans ces petits films pour amateurs du genre.
Ah, les joies du vintage… !