n° 21413 | Fiche technique | 25151 caractères | 25151 4208 Temps de lecture estimé : 17 mn |
07/01/23 |
Présentation: Facteur. Il paraît que l’appellation a changé. Les agents des postes eux, ne changent pas. J’estime donc que l’appellation n’a pas réellement d’importance. C’est très bien facteur. Non ? | ||||
Résumé: Facteur. Il paraît que l’appellation a changé. Les agents des postes eux, ne changent pas. J’estime donc que l’appellation n’a pas réellement d’importance. C’est très bien facteur. Non ? | ||||
Critères: #lesbienne fff exhib caresses intermast cunnilingu humour | ||||
Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
Collection : Les p'tits métiers Numéro 02 |
Facteur. Il paraît que l’appellation a changé. Les agents des postes eux, ne changent pas. J’estime donc que l’appellation n’a pas réellement d’importance. C’est très bien, facteur. Non ? De toute façon, ce n’est pas un facteur que j’ai interpellé devant mon petit bâtiment, c’est une factrice.
Le gamin d’une dizaine d’années a acquiescé avec un sourire, sans plus chercher à comprendre. Normal, le fils de ma voisine du quatrième m’aime beaucoup. Il aime aussi les mangas. Et moi, je connais quelqu’un qui adore ces histoires, farcies de personnages de papier, quasi muets et affublés d’yeux immenses. Je pique donc à Chloé et offre à Julien. J’agace Chloé par mes petits vols, mais le gamin m’adore.
Si Julien n’a pas compris et me sourit, ce n’est pas le cas de la jeune postière, qui me suit jusqu’à chez moi. Elle, elle a déjà percuté et a pigé où je vais en venir. Tout comme son visage de poupée constipée, prouve qu’elle sait ce qui l’attend.
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À peine dans l’entrée de mon appartement, un son grave mitigé d’une note d’aigrelette désagréable, perce le silence pesant qui stagne autour de nous.
L’autre ne bronche pas. Tu m’étonnes…
Elle s’est détournée, mais il est bien trop tard pour elle. Si sa première phrase était nette pour mon audition de vieillarde de plus de quarante balais, l’autre, seulement marmonnée, ne m’a pas non plus échappée. Cette factrice m’a l’air un rien perturbée. S’il m’arrive d’avoir des colères, elles sont rares. Comme je suis avare en violence de mots. Et bien sûr, judo ou non, je n’ai rien d’une femme virulente et déteste toute violence physique. Le tatami est une chose, la vie en est une autre.
Ma main a accroché son bras et elle doit sentir que je ne la lâcherais pas.
Elle s’est retournée vers moi et la gifle me surprend. Une gifle molle et sans la moindre force. Je suis face à une véritable timbrée. C’est certainement de circonstance, mais mon calme est toutefois ébranlé par cette tentative de violence imbécile, comme sans la moindre utilité.
Nouvelle insulte et elle s’est dégagée de mon emprise. Elle s’est décalée vers le salon et c’est ce qu’elle n’aurait pas dû faire. Une première poussée de mes mains à plat sur ses épaules la fait reculer de quatre pas sur l’arrière. Elle est proche de trébucher quand une seconde bourrade l’envoie valser plus loin et s’échouer dans mon canapé.
Tout a été parfaitement mesuré. C’est un parfait « Bougez avec la poste ». Quelle pub à la con… Ma factrice tente bien de se relever, mais encore une fois, bien trop mollement. Je suis sur elle avant qu’elle ne se soit extraite du meuble gris souris. Penchée sur cette pimbêche, ma main accrochée aux cheveux roux coiffés en vague chignon, je lui maintiens la tête au dossier de tissu.
Les yeux verts d’eau sont embués de larmes. Pourtant, à aucun moment, elle n’a pu avoir mal. Je l’ai poussée sans exagération et mes doigts maintiennent ses cheveux sans les tirer.
C’est ce que j’appellerais dans cette situation, un renvoi de courrier. J’ai parlé à voix basse et si ma brusque flambée de colère s’est éteinte, je reste un peu nerveuse.
Pour le coup, cette péronnelle n’est certainement pas douée pour la promotion canapé. Je connais bien sa cheffe de service, même si je ne l’apprécie pas plus que cela. Cette Miriam est une pure lesbienne qui chasse tous azimuts, au point d’avoir eu quelques petits ennuis dans son travail.
Je me suis décalée et relevée. Debout, je lui désigne l’entrée d’une main tendue.
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La sonnette de la porte d’entrée est une joie pour l’oreille, en comparaison du son désagréable de l’interphone. Qui cela peut-il être ? Il est proche des 19 h et nous n’attendons personne.
Une voix étouffée qui me semble inconnue. Quelqu’un qui a parlé un court moment, sans que je puisse comprendre les mots prononcés. Le ton grave et chaud de Chloé, que je perçois plus nettement. Chloé qui invite la personne à entrer. D’abord, cette visite semble être pour moi seule, et cela me surprend. Ensuite, Chloé à l’air de savoir de qui il s’agit, et a laissé cette personne entrer. Ce qui me surprend plus encore.
J’enfile un peignoir et quitte la salle de bain en coiffant mes cheveux encore humides des doigts. Ma compagne est seule dans l’entrée. Cloison vitrée coulissante du salon fermée.
J’avais raconté ma mésaventure de fin de matinée à Chloé. J’allais simplement lui dire que j’aimerais qu’elle soit avec moi. Un sourire un brin moqueur et des doigts glissant sur ma nuque.
Merci Chloé. C’est simple et concis. Je sais à quoi m’en tenir. Exactement comme avec un télégramme…
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Cloison ouverte, je jette un rapide coup d’œil à ma visiteuse du soir, avant de refermer derrière moi. L’intruse est restée debout et presque au garde-à-vous. Au moins, elle a une certaine éducation.
Tu peux garder ton bonsoir et tes excuses. Les dindasses neurasthéniques ne m’intéressent pas, sauf si elles sont parmi mes patientes.
Ah ben ça alors ! Le cachet de la poste doit faire foi alors…
Cloison ouverte et pour la seconde fois, ma main désigne l’entrée de mon appartement.
Ah ! Je comprends mieux ! C’est sûr qu’avec mon pardon, elle sera plus à l’aise devant ma porte.
C’est une autre fille que j’ai en face de moi. L’autre garce a changé de tournée. Incroyable. La peste s’est muée en jeune femme intimidée. C’est vrai que ça bouge avec la poste, finalement.
Alors quoi ? Une réconciliation ?
J’ai dit ça le plus sérieusement du monde et elle a un petit sourire timide. Au moins elle a compris ma plaisanterie. Mais merde. Du jus d’orange, ou de n’importe quoi, dans cette vodka, c’est… Et merde !
Ma factrice m’apparaît un brin misérable. La pauvrette est avachie, plus qu’assise, dans le canapé qui m’a servi de piège pour calmer cette diablesse. Elle semble perdue. Elle est pourtant censée connaître mon adresse.
Je dirais quoi… Vingt-cinq ans. Rousse et petite cuche. Jolis yeux verts et agréable frimousse. Elle est charmante et ses pikoũ panez sur le visage, lui donnent un charme supplémentaire. Un héritage celtique ?
Je ne la vouvoierai plus jamais. Péché pardonné ou non. Ainsi suis-je faite. Ce qui ne sous-entend pas que je ne respecte pas les personnes que je tutoie.
De taille moyenne et plutôt menue. C’est vrai qu’elle n’a pas pesé lourd face à ma colère. Je n’aurais pas eu besoin de beaucoup de timbres, pour l’envoyer bouler. Une veste légère de tissu noir, manches relevées aux coudes. Donc, un haut noir laissant les bras nus. Des jeans noirs. Sandales noires. C’est madame Zorro, cette fille.
Ah ben merde alors… Elle n’est pas seulement coconne. Elle est foldingote.
Et allez donc ! Elle n’est plus sûre de rien, quoi. Cette fille est un colis postal perdu.
Nolwenn, son nez mutin dans son verre, se tortille sur son séant sans répondre et si je suis perplexe, je n’ai aucune envie de comprendre. Cette fille est un cas. Je vais lui filer mon petit bristol.
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Les explications que Nolwenn me donne ensuite sont embrouillées et toujours diffusées en Morse.
Après avoir eu quelques copains dans sa vie amoureuse, ma chère factrice avait rencontré une fille, en début d’année. Là, elle avait subi une petite révélation. Si cette découverte n’avait pas été plus loin qu’une petite semaine, Nolwenn l’avait beaucoup appréciée. Depuis quelques mois, elle avait revêtu son petit uniforme des postes, et après quelques tournées, elle découvrait autre chose.
Cette « Chose » étant une bombasse brune de près de 180 cm, nantie de superbes yeux noirs et d’un corps à tomber par terre. Nolwenn s’était donc empressée d’appliquer cette petite expression pour elle-même, et la factrice était tombée raide dingue de cette Juliette G. Puis, elle avait découvert l’atroce vérité. La bombe ne s’appelait pas Juliette, comme elle ne vivait pas dans l’appartement, que Nolwenn avait sous sa responsabilité professionnelle. Pire encore, si cette Chloé était bien décrite comme lesbienne par deux commères aux langues acérées, elle était en couple. Elle était la compagne de la propriétaire des lieux. La fameuse Juliette G.
Cette petite histoire débitée d’une voix timide, et sur un ton un tantinet dramatique, était certes intéressante, mais dévoilait également un côté comique. Pour moi, en tout cas. L’air confus et désemparé de Nolwenn m’empêcha de me laisser aller à une victoire facile, en la malmenant par des moqueries.
Ma question est posée alors que j’emplis nos verres. Cette fois, ma factrice refuse le jus d’orange d’un petit signe de tête négatif.
Bien sûr. Les gens parlent… C’est étonnant. Eh bien, ils feraient mieux de la fermer ces gens. Bref…
Elle est sincère. Et elle a lu Jarry ! Une véritable femme de lettres, cette factrice.
Elle a presque crié en me regardant, puis les yeux verts me fuient aussitôt.
Les bruits d’eaux ont cessé depuis un petit moment. La porte de la salle de bains qui s’ouvre me confirme que Chloé en a terminé de ses ablutions.
J’ai appelé ma chérie, les yeux posés sur ma factrice. Un petit sourire et j’avale une petite gorgée d’alcool.
Si elle pense que nous allons lui faire sa fête, elle se trompe, la factrice. Je ne me fendrais pas d’une carte postale. Et puis, elle semble réellement flipper de se retrouver face à Chloé. Je vais donc être gentille avec cette drôle de fille.
Nolwenn boit le reste de son verre cul sec et pousse un soupir à fendre l’âme. La fin de ma phrase lui fait lever les yeux vers moi. J’y lis une note de nervosité, une touche de gêne et un soupçon d’émotion, que j’ai du mal à définir. Un peu de doute peut-être. L’espace d’un instant, il me semble que Nolwenn va parler… Mais non. Un simple regard intimidé avant de baisser les yeux sur son verre vide.
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J’ai raconté la petite histoire de notre factrice, tout en fumant une cigarette. J’ai narré l’historiette le plus sérieusement du monde, en jetant parfois quelques regards sur Chloé, et sur notre invitée. Je n’ai jamais été interrompue, et tout en terminant mon récit, je me surprends encore à penser que ma chérie a un don. Le pouvoir de se transformer en minéral. Et quand tu vas lui dire que tu as l’impression de parler à une pierre, Chloé répète mot à mot, ce que tu viens de dire. Ou alors elle est un peu sorcière. En tout cas, son pouvoir est très agaçant. J’en termine en expliquant le léger désarroi de Nolwenn, de se retrouver deux ou trois fois par semaine, plantée sur notre paillasson. Toute perturbée de se retrouver nez à nez avec son fantasme, s’il s’avérait que Chloé ouvre la porte. Ou gênée et honteuse de son comportement, devant moi. C’était selon…
Chloé commence en finesse.
Drapée dans son kimono, Chloé semble imperturbable. Un kimono en soie noire coûtant un bras. Une petite folie de soie sauvage, venue en droite ligne du Japon. Et livrée par la poste évidemment.
Doigté et délicatesse. Des qualités que Chloé dispense généreusement dans notre vie de tous les jours. Délicatesse dans pratiquement tous ces actes, et doigtés dans d’autres petites circonstances. Mais il est rare qu’elle fasse montre de ces qualités dans ses paroles.
Marrant ça. Nolwenn tutoie Chloé. Ce qui est moins marrant, c’est que notre différence d’âge doit jouer. Ah, ces jeunettes !
Nolwenn regarde ma chérie, avec la tête du quidam ignorant des usages, et à qui un préposé aux postes demanderait s’il désire un timbre à trois francs six sous, ou un autre à deux euros et soixante-dix cents.
Il est de fait que le laconisme de Chloé, comme sa manière abrupte de dire les choses, ont de quoi déstabiliser la plupart des gens. Nolwenn s’était installée dans le canapé sur un signe de ma part et Chloé et moi trônons dans les fauteuils qui lui font face.
Chloé s’est affalée doucement sur le côté, s’est penchée vers mon siège et me sourit. Dans son mouvement, le fameux kimono coupé mi-cuisse, est remonté sur l’une des dites cuisses, avant de terminer sa petite course sous une fesse au teint mat. Nolwenn n’a rien perdu de la scène, et son regard vert d’eau a légèrement vacillé, avant de revenir sur le verre vide posé devant elle.
Évidemment, Chloé, maintenant penchée vers moi, n’a aucunement l’intention de remédier au fait qu’elle a pratiquement les fesses à l’air. Comme il est entendu qu’elle a parfaitement calculé ses gestes. J’ai quant à moi, le plaisir de plonger mes yeux dans le décolleté qui bâille sur ses seins superbes.
Retour arrière un brin lascif et la position de Chloé s’est inversée, avec toutefois un petit effet positif en ma faveur. Si désormais Nolwenn a droit à une bonne partie des seins dénudés de ma chérie, Chloé a remonté d’une main le kimono sur sa fesse gauche, et m’offre une vue plutôt excitante.
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Une fois debout, je ne peux m’empêcher de caresser la peau douce et déjà bronzée du joli cul tendu vers moi. Puis, je m’attelle à remettre des cacahuètes et des fruits secs, dans nos coupelles. Une initiative de Chloé à son arrivée. Cela fait, je m’emploie à emplir une nouvelle fois nos verres. Si j’aime beaucoup la vodka, l’odeur agréable du rhum brun de trente-cinq ans d’âge, choisi par ma compagne, me fait presque regretter ma décision première.
Elle cause anglais, allemand et italien, et ce couramment. Comme elle a décroché une licence de sociologie, une autre d’histoire et une troisième en lettres modernes. Ce qui n’empêche pas cette bombasse de lire ce cher Michel Eyquem de Montaigne, dans ses versions originales, de parler comme une nana issue du 93, et de jurer comme un charretier.
Pour être tout à fait honnête, il me faut avouer que la petite torture subie par notre factrice, devenue adorable, m’amuse beaucoup. Elle vient de piquer le fard de sa vie.
Un sein rond et lourd s’est échappé de sa cachette, quand Chloé s’est affalée plus encore vers la table du salon. Cette petite allumeuse est pratiquement allongée en chien de fusil sur son fauteuil, bras sur l’accoudoir et joue dans la main. Verre de rhum aux doigts, Chloé a un sourire innocent. Ses prunelles sombres défient le regard vert, qui s’est posé sur sa poitrine presque entièrement dénudée.
C’est délicieux. Cette torture psychologique amusante pour nous et gênante pour Nolwenn me lave de son insulte. Nolwenn, c’est certain, subit une gêne monumentale. Son verre à demi plein tremble dans sa main.
Nolwenn répond à mon sourire par un signe de tête négatif. Elle transpire et semble soudain réellement effrayée. Ce qui n’est plus très amusant. Il est temps d’en finir de notre petit jeu.
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Assise contre Nolwenn, ma main a effleuré une joue brûlante.
Je suis surprise de son initiative quand Chloé s’installe aux côtés de notre invitée.
Le rire grave et chaud de ma compagne, fait presque frémir la factrice. Il me semble que Nolwenn est devenue chaudière, tant son corps dégage de chaleur. Chloé pose une longue main sur le genou près du sien et rit encore.
Notre factrice lâche un petit sourire, et Chloé en profite pour remonter sa main sur la cuisse de sa proie. La connaissant, elle doit maudire les jeans noirs.
Et c’est tout. Chloé s’amuse encore.
Chloé a posé une longue main sur l’épaule de notre invitée. Si elle sourit, elle est sérieuse et ses yeux sombres fixent ceux de Nolwenn.
Le rire nerveux de notre factrice me coupe la parole. Il est temps d’en finir. Parler espagnol et les rougeurs de Nolwenn pourraient bien attirer un taureau furieux chez moi.
Ma compagne a les seins pratiquement à l’air et cette fois, elle ne se rend réellement pas compte de ce qu’elle nous montre.
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Nolwenn est restée coite quand Chloé lui a enlevé sa veste noire. Elle n’a pas proféré un son, quand le haut noir a suivi le même chemin. Notre jolie factrice n’a pas bronché, quand sandales et jean noir se sont envolés. Nolwenn a balbutié quelques mots inaudibles quand ma compagne lui a lentement retiré sa charmante petite culotte, tout aussi noire que le reste de ses affaires.
Notre factrice a regardé le kimono de Chloé s’affaler doucement sur le sol en silence, et a doucement gémi, quand ma diablesse de femme lui a gentiment écarté les jambes, après s’être agenouillée devant elle.
Quelques instants plus tard, Nolwenn jouissait en geignant dans ma bouche, alors que je l’embrassais.
Chloé et moi avons soupesé et soupesé encore les petits seins aux pointes roses de notre factrice. Et ce, afin de ne pas léser notre proie, par une taxe abusive, imposée par nos efforts.
Nous avons léché ses petits tétons durs, sous le timbre affolé de sa voix, trahissant des émotions diverses.
Chloé, de ses longs doigts nerveux, a écrit des mots sur le corps offert.
J’ai usé mes lèvres à tamponner la peau de ma bouche.
La petite chatte de Nolwenn, devenue gourmande a été oblitérée par nos lèvres très souvent.
Quelques claques appliquées sur les fesses de Nolwenn, occupée à chouchouter l’insolent clitoris de Chloé, et je songeais aux tampons encreurs des préposés aux postes. Aux collections, que les timbres pouvaient engendrer. Il était évident que notre douce factrice pourrait vite être ajoutée à ma petite collection de complices soumises. Il s’avérait que notre factrice aimait être doucement malmenée et en jouissait en cascades.
Plusieurs fois, Chloé et moi obligions Nolwenn à nous dire qu’elle jouissait… Un accusé de réception terriblement excitant.
Un dernier orgasme avait littéralement fait décoller notre factrice. J’avais claqué l’une des fesses de Nolwenn qui s’envoyait en l’air en criant, et l’idée de lui coller une étiquette postale « Par avion », sur le postérieur, m’avait traversé l’esprit.
Encore toute chamboulée par le plaisir, notre courageuse factrice ne refusait pourtant pas de cumuler deux tournées supplémentaires. Elle effectua donc un tri sélectif entre nos petites fentes. Puis, elle s’activa des lèvres et des doigts, entre nos cuisses accueillantes et gluantes de cyprine déversée.
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Il n’était pas rare que mon courrier nécessitant une signature soit suivi d’un petit exercice mené tambour battant. Dans l’entrée de l’appartement, et le plus souvent debout. Un courrier express en quelque sorte. Ces jours-là, mes doigts, ou ceux de Chloé, jouaient un petit moment avec la petite fente de la boîte aux lettres de notre Nolwenn…
pikoũ panez : Tache de rousseur. Terme breton.