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n° 21415Fiche technique48593 caractères48593
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Temps de lecture estimé : 29 mn
08/01/23
Résumé:  Un randonneur perdu, un château dans la brume, des sévices en tous genres.
Critères:  grossexe voyage fellation fsodo hgode sm donjon attache bondage fouetfesse pastiche humour -fantastiq -contes
Auteur : Amateur de Blues            Envoi mini-message
Le château

Je vis seul, maintenant et tant qu’à être seul, autant l’être vraiment. C’est pourquoi je pars marcher à l’autre bout du monde, dans les contrées les plus inhospitalières. Quand je disparais ainsi sur une lande, dans un marais ou dans une jungle, je disparais aussi à moi-même et l’attention que je dois porter à mon environnement m’apporte la sensation de vivre qui me manque si souvent.


Je suis en Écosse depuis quelques jours, pensionnaire dans une auberge des Highlands et je viens de me perdre sur une lande dont on m’a prévenu que beaucoup s’y perdaient et que certains même n’avaient pas été retrouvés. Je marche depuis deux heures dans un brouillard épais et c’est à peine si je vois mes mains devant moi. Pourtant, la journée était belle à mon départ et même si l’aubergiste maugréait à l’énoncé de mon itinéraire, j’étais serein. Cela n’a pas duré. Dès le milieu de la matinée, tandis que je montais sur les contreforts d’un mont rond comme le dos d’un mammouth, une brume venue de nulle part s’est élevée rapidement avant de m’engloutir. Depuis, j’avance au hasard et j’ai la désagréable impression de m’enfoncer dans une contrée désertique.


Descendant une courte pente envahie par la bruyère, j’arrive au bord d’un loch. L’eau noire clapote désagréablement sur son bord, poussée par un vent froid. Ce loch, je dois le contourner, par la droite ou par la gauche, ou remonter d’où je viens mais de cela il n’est pas question car il me semble que d’où je viens est le pays de la brume. En suivant le bord du loch, je devrais arriver à une rivière par où s’écoule son eau et qui rejoint la vallée, ce qui pourrait être mon salut.

Je choisis la droite car le brouillard y semble moins épais. Je marche encore, perdant la notion du temps. Je sais que les jours sont longs à cette latitude en été et je ne m’inquiète pas encore de la nuit à venir mais la fatigue commence à se faire sentir et j’aimerais arriver quelque part. Parfois, au centre du loch, je distingue une masse sombre, une île, des arbres et peut-être une construction mais toujours une nouvelle nappe m’empêche de bien distinguer.


Finalement, au bout d’un temps qui me semble infini, j’arrive à un large chemin carrossable. En étudiant le sol, je vois des traces de pneus incrustées dans la boue. Des véhicules viennent là, peut-être des pêcheurs ou des gardes forestiers. D’un côté, le chemin tourne le dos au loch et s’enfonce dans un bois épais et sombre, d’autant plus sombre que cet interminable après-midi va tout de même sur sa fin. De l’autre, il file au milieu de l’eau, sans doute vers cette île que j’ai entraperçue, légèrement surélevé par rapport au niveau du lac par un empierrement visiblement ancien.

En toute logique, je devrais choisir le côté du bois qui va probablement en direction de la vallée, mais je décide d’aller vers l’île et la sombre silhouette de pierre que j’y ai vue. La noirceur du bois me déplaît et je suis ici pour découvrir quelque chose même si je ne sais pas vraiment quoi. Au bout de quelques pas, je ne vois ni la rive ni l’île, je suis seul au monde au milieu d’un loch étouffé sous la brume. Je ne sais plus si j’existe encore ; peut-être que la mort ressemble à cela.


Je commençais à désespérer mais j’arrive quelque part. Devant moi, des chênes et des cèdres centenaires et au fond du parc, la silhouette noire d’un château avec des tours et des remparts. Comme je m’approche, je perds le loch de vue. Le château est au centre de l’île. Je distingue maintenant un pont de pierre enjambant des douves et un portail de bois monumental. Aucun signe ne me prouve que le château soit habité mais ce n’est pas une ruine comme tant d’autres dans la région. Il est en état et les fenêtres de la tour ont des vitres.

Je passe le pont et me trouve devant le portail, magnifique, vieux de plusieurs siècles probablement, mais un obstacle de taille. Je me sentirais ridicule de frapper contre cette masse infranchissable. Finalement, j’avise une cloche qui pend, à droite de la porte. Je sonne, le tintement se perd dans la brume mais une petite porte s’ouvre en grinçant dans le grand portail. J’entre.

Qui m’a ouvert ? M’a-t-on vu attendre devant la porte ? Je suis dans un grand hall – le plafond est à plus de cinq mètres – et j’avance lentement jusqu’à en atteindre le centre. Trois portes s’offrent à moi sur le fond du hall et un escalier en pierre, bordé d’armures complètes, mène à un étage. Je ne sais que faire et suppose que quelqu’un va venir à ma rencontre.


C’est d’une des portes du rez-de-chaussée que me vient du secours, une dame ronde et rose comme un porcelet se presse en trottinant vers moi, tout en essuyant ses mains mouillées avec un torchon.



Finissant sa phrase qui me glace, elle se précipite dans l’escalier et disparaît dans un bruit de pas qui va en s’amenuisant. Ce château m’a tout l’air d’être immense. Je regarde autour de moi. Les murs de pierres sont recouverts de tentures anciennes représentant des scènes de chasse ou de guerre et d’écus recouverts d’armoiries. Je n’ai pas le temps de tout voir qu’un homme descend les marches en boitant.

Trapu, le visage défiguré par une longue cicatrice violette, il ne doit pas mesurer plus d’un mètre cinquante mais il dégage une impression de puissance impressionnante. Je ne voudrais certainement pas avoir à lutter avec lui. Mais il n’en est pas question. Il s’approche et me questionne sans me saluer.



Je le suis donc. Nous montons à l’étage, parcourons un long couloir sombre et pourvu de nombreuses portes fermées pour parvenir à une double porte que mon guide pousse des deux mains.



J’entre. La pièce est immense, trois croisées gigantesques l’éclairent sur un côté ; à l’opposé, un arbre entier brûle dans une cheminée tout aussi imposante. Au centre de la pièce, une grande table de bois et devant la table, debout avec les mains serrées l’une contre l’autre, la maîtresse de maison, je suppose, une grande dame, encore très belle malgré les ravages du temps qui a déjà fait son œuvre, vêtue d’une robe longue et claire, froncée à la taille et qui dessine une très jolie silhouette. Elle est bien faite et ses formes sont mises en valeur.



Je me retourne vers les portes et effectivement, deux jeunes gens s’avancent dans mon dos, une très jeune femme, presqu’une adolescente, à la peau d’une blancheur extrême, aux longs cheveux blonds et aux yeux magnifiquement bleus et un homme de quelques années plus vieux, son frère, je suppose, puisqu’il est lui aussi très pâle, très mince, avec des yeux noirs qui me fixent avec intensité. La jeune femme porte le même genre de robe longue unie que la maîtresse de maison, sa mère probablement, tandis que l’homme porte un superbe kilt en tweed et une chemise noire sans col. Ils sont tous deux extrêmement beaux et j’ai du mal à les quitter des yeux quand la femme qui m’a accueilli reprend la parole pour me les présenter.



Je les salue et ils me rendent la politesse puis nous passons à table. Il ne s’agit pas d’une tasse de thé mais d’un vrai repas avec de la charcuterie, des œufs, une tarte à la rhubarbe et des chocolats. Je meurs de faim et ne me fais pas prier mais je remarque toutefois que je suis le seul à faire honneur à la table bien garnie par la dénommée Sally qui n’arrête pas d’aller et venir autour de nous. Les autres convives picorent, boivent par moments une gorgée de thé et ne me quittent pas des yeux. Plusieurs fois, je croise le regard de la jeune Alicia et ses grands yeux brillent comme si elle voulait me parler mais elle ne dit rien, tandis que son frère m’abreuve de questions comme un enfant le ferait : d’où je viens, où je loge, quel est mon métier, que faut-il voir quand on va à Lyon (là d’où je viens, donc), le français est-il une langue difficile à maîtriser, que contient mon sac à dos (que j’ai abandonné à Bridge à l’entrée de la pièce), et d’autres encore. Cela n’en finit plus. Pendant ce temps, la dame observe la scène sans essayer de participer à la conversation.


Quand le repas se termine, la dame se lève et aussitôt, les jeunes gens suivent son exemple. Je me dépêche de suivre le mouvement, incertain de ce qui va arriver ensuite.



Avec le serviteur, silencieux comme une tombe, nous montons un étage de plus pour trouver le même long couloir. Il ouvre une porte presqu’au bout et me voilà dans ma chambre. Je trouve mes affaires sur le lit, ainsi que le nécessaire à la toilette dans la salle de bains et un ensemble de pyjama, pantalon et veste, sur une chaise. Bridge s’éclipse sans un mot et referme la porte derrière lui. Je suis seul dans le silence du château. Je vais à la fenêtre qui donne sur une cour dallée. Je me rends compte que la bâtisse forme un U et que ma chambre est dans une des ailes, tandis que la salle où nous avons pris le thé est dans la partie centrale. En regardant les fenêtres qui font face à la mienne, dans l’autre aile, je vois soudain la jeune Alicia qui me regarde depuis sa chambre. Nous restons ainsi un moment à nous observer avant qu’elle disparaisse à l’intérieur de la pièce. Je remarque alors seulement qu’il n’existe dans cette chambre ni volets ni rideau pour assurer l’obscurité autour du dormeur. Puis mon regard est attiré par une petite bibliothèque disposée contre un mur. Voilà de quoi assurer ma soirée. Je m’en approche et commence à lire les titres sur les tranches.

Je suis très étonné de constater qu’il ne s’agit que de littérature érotique du siècle dernier, de vieux livres cochons relégués dans cette chambre inutilisée. Dans l’un, un colon viole plus ou moins toutes les femmes noires à son service tandis que dans un autre, le maître d’un domaine transforme une jeune fermière en esclave sexuelle. Dans un troisième, un jeune garçon est initié à l’amour par ses deux tantes qui rivalisent d’imagination. C’est celui que j’emmène dans mon lit.


Bien que j’aie l’impression de tomber de sommeil à chaque instant, je ne m’endors pas et je lis encore quand la nuit vient derrière les fenêtres. Je me demande si on ne m’a pas oublié pour le dîner. Par curiosité, je fais une pause alors que mon jeune ami du livre apprend la sodomie avec la plus vieille de ses tantes, et je vais à la fenêtre. La chambre de la petite Alicia est plongée dans le noir. Elle en est sortie ou elle dort déjà, comment le savoir ? Cette jeune femme est très belle et j’ai encore son image à l’esprit quand je lis les turpitudes de mon petit héros.


Je lis encore, une demi-heure plus tard, quand on frappe à la porte. Je prends le temps de cacher mon livre sous le matelas avant d’aller ouvrir. Bridge est là quand j’ouvre, à m’attendre. Il porte le même pyjama que moi et je me sens du coup assez ridicule.



Je me décide à le suivre, me demandant le pourquoi de cette convocation. Cette femme ne peut pas savoir que je lis les livres érotiques qui traînent dans ma chambre mais je me sens comme pris en faute et la sensation est désagréable. Nous descendons d’un étage et retournons à la grande salle.


Quand j’entre, je reste stupéfait. Le spectacle est bien au-delà de ce à quoi je pouvais m’attendre. La maîtresse de maison est là, à m’attendre, en chemise de nuit qui la couvre entièrement, mais le tissu est fin et on devine bien son corps en dessous. Elle est appétissante. La cuisinière est là aussi, dans un peignoir qui boudine ses rondeurs. Elle a les bras croisés sur la poitrine. Le prince est à côté d’elle et il porte lui aussi le même pyjama que moi. Nous sommes donc trois hommes vêtus pareillement mais ce n’est pas cela qui est choquant dans la scène sous mes yeux.

La jeune Alicia est là, elle aussi, près de la cheminée. Elle porte la même chemise de nuit que sa mère. Elle me tourne le dos et je ne peux pas voir son visage mais ce que je peux voir et qui me rend perplexe, c’est qu’elle a les mains attachées ensemble à une corde qui pend d’une fixation au plafond. Elle a ainsi les bras levés et elle doit se tenir sur la pointe des pieds pour ne pas quitter le sol.


La dame du château s’approche de moi dès que j’entre, très près même, et quand elle me parle, son visage est à quelques centimètres du mien, je sens son haleine fraîche.



Sans attendre de réponse, elle va récupérer une cravache qui l’attend sur la table et se place tout près de sa fille, le visage presque collé au sien.



Mme Moorland s’écarte alors et Bridge qui attendait dans un coin de la pièce s’avance vers Alicia. Celle-ci pleure maintenant bruyamment et le supplie.



Et il attrape la chemise de nuit de la jeune femme par le col et tire un grand coup. Dans un craquement de tissu, la chemise se déchire et Alicia apparaît alors nue devant nous. Je dois dire qu’elle est superbe et malgré ma stupeur, je ne quitte pas son corps des yeux. Elle est faite comme une liane, longue et souple, ses fesses sont bien rondes et comme elle est obligée de rester sur la pointe des pieds, son abricot apparaît, charnu et sombre entre ses cuisses de statue.

Elle pleure toujours, mais plus doucement alors que Mme Moorland s’avance. Elle lève le bras et sans préavis, la cravache s’abat sur le cul de la belle. Le bruit me fait sursauter. Sally regarde le sol et le Prince est blanc comme un linge. On dirait qu’il va tourner de l’œil. Mais j’ai à peine le temps de leur jeter un coup d’œil que le deuxième coup claque à son tour.



Et je regarde alors le spectacle sans plus penser. Les fesses de la jeune femme commencent à se couvrir de stries rouges qui vont devenir violettes à la fin de la séance. Alicia hurle à chaque coup reçu mais elle continue ensuite de compter. Sept, puis huit, et j’espère que cela va s’arrêter là puisque c’est le nombre qu’avait proposé Alicia mais non, nous irons jusqu’à douze. À partir de dix, la jeune femme se laisse pendre à sa corde comme un mannequin désarticulé.

Quand c’est enfin fini, je me dis qu’on va enfin la détacher et que ce cauchemar prendra fin. Mais j’ai oublié que c’était au tour de Bridge et je me souviens maintenant que c’est la partie de la punition que craignait le plus la demoiselle. Va-t-il la fouetter encore ? Comment pourrait-elle le supporter ?



L’homme à tout faire que je n’avais pas regardé de tout ce temps s’est déshabillé et il avance nu vers sa proie. Il bande et sa queue est énorme. Je dois dire que je n’ai jamais vu une bite pareille. Pourtant, j’ai joué au rugby et dans les vestiaires, j’ai vu de solides gaillards se déshabiller mais je n’ai jamais vu ça, un vrai pieu, ce n’est pas une image. Je ne comprends pas, sa mère dit que la petite est vierge et elle va la livrer à ce monstre.

Mais le vilain bonhomme sait ce qu’il fait. Il saisit la pauvre poupée par les hanches, présente sa massue devant le petit trou de la belle et d’un coup de reins démoniaque, il la pénètre. On voit son engin rentré d’au moins un tiers après ce premier essai. Il ne lui en faudra que trois pour être fiché en elle jusqu’à la garde. Alicia a hurlé à chaque coup de boutoir mais ensuite elle supporte la queue en elle en silence.



Et le petit homme poilu qui s’était tenu immobile un instant commence alors à aller et venir dans ce conduit étroit, sans précaution, avec une vigueur qui secoue la belle comme si elle était sur une montagne russe. Elle gémit, il grogne, elle gémit plus encore, c’est curieux, on dirait presqu’elle y prend du plaisir. Il accélère, il l’attrape d’une main par ses longs cheveux blonds pour mieux se tenir. Le Prince est toujours aussi blanc mais la cuisinière ne regarde plus par terre, elle semble fascinée par le spectacle.

Finalement, tout s’arrête. Le gnome se fige, sort son membre et éjacule sur les fesses blanches de la belle, plusieurs longues giclées qui lui recouvrent le dos et les cheveux.



J’ai l’estomac noué mais je suis la cuisinière jusqu’au rez-de-chaussée. Elle me sort du pain et du fromage et elle s’assoit en face de moi tandis que je commence à manger.



Elle fait un geste de la main et elle soupire ; je n’ose interpréter son geste. Puis elle se lève et me sort du pudding.



Oui, je dois l’avouer, la séance m’a fait bander comme un taureau et avec le pyjama fin, on ne cache pas grand-chose.



Cette grosse dame s’agenouille devant moi avec plus de souplesse que je ne l’en aurais cru capable, descend d’un geste mon pantalon et prend aussitôt les choses en main, si je puis dire.



Elle enfourne ma bite dans sa grande bouche de gourmande et me suce comme une professionnelle. Comme elle l’avait annoncé, elle m’arrange vite fait. Je suis dans un état de nerf proche de l’hystérie et j’éjacule très vite, sans même la prévenir, mais je crois qu’elle s’y attendait. Elle avale et me lèche comme si c’était de la crème fouettée, passant et repassant sa langue sur mon gland pour qu’il ne reste rien.



Je remonte un étage et au moment de prendre l’escalier qui mène au second, je constate que du même palier, un autre escalier monte aussi. Je regarde autour de moi, j’écoute les bruits mais je suis seul et le château est silencieux. Je prends alors l’escalier d’en face, espérant arriver dans l’autre aile et trouver la chambre d’Alicia. Mes motivations sont confuses et je n’essaie pas de les mettre au clair. Un couloir semblable au mien mène à une rangée de portes. Si sa chambre était juste en face de la mienne, est-ce un hasard ? Alors je pense que je me trouve devant la bonne porte. Je frappe, le cœur battant à cent à l’heure. Il y a un long silence puis la porte s’entrouvre. C’est bien Alicia qui apparaît.



Non, je préfère ne pas imaginer. Mais je suis son conseil et entre vite avec elle. Elle referme la porte et tourne la clé dans la serrure.



Sans attendre ma réponse, elle fait passer sa nouvelle chemise de nuit par-dessus sa tête, elle est bien sûr nue dessous, et elle s’allonge sur le ventre. Ses fesses rebondies sont striées de boursouflures violettes. C’est un spectacle pénible, et excitant. Je commence à prendre un peu de crème au bout de mes doigts et les passer doucement sur les parties abîmées.



Bon, je fais ce qu’elle me demande, j’empoigne ses petites fesses avec mes grandes mains et je masse et je bande et je crois que je vais perdre la tête, mais heureusement, elle m’arrête.



Elle m’accompagne à la porte, toute nue avec ses petits seins qui s’agitent et son pubis parfaitement lisse, elle me pose une bise sur la joue et me pousse dehors, referme la porte et me laisse seul dans le silence du couloir. Je regagne donc ma chambre, me couche, regarde le livre qui m’amusait tout à l’heure. Je n’ai plus du tout envie de le lire. J’éteins la lumière et je m’endors.


Je me réveille et on frappe à la porte. Je regarde par la fenêtre, c’est à peine si le jour point. Il doit être autour de quatre heures.



C’est la voix de Bridge. Je suis sûr qu’ils sont au courant pour ma visite chez Alicia. Je le suis tremblant à travers les interminables couloirs et nous arrivons dans la grande salle. Le feu est mort dans la cheminée, Madame Moorland a un châle sur les épaules mais ce n’est pas ce que je remarque en premier.


Ce qui me fige sur place, c’est la pauvre Sally. Elle est au milieu de la pièce, nue, jambes écartées sur un cheval de bois sur lequel elle est attachée par des cordes, les chevilles entre elles sous le cheval, les mains dans le dos et les seins si serrés à la base qu’ils sont enflés et violets, avec des tétons menaçant d’exploser comme des fruits mûrs. Sa bouche est bâillonnée.

Je suis toujours persuadé que je vais être mis en cause. La pipe de la cuisinière ne devait pas être une pratique admissible. Mais je remarque alors le Prince que je n’avais pas vu jusque-là. Il est nu lui aussi, attaché par les poignets et les chevilles sur une grande croix de bois. Ses bras et ses jambes sont donc très écartés.

Comme la première fois, la dame du château vient vers moi dès que j’entre, colle son visage si près du mien que je sens son odeur. Elle sent le sexe ! j’en suis tout retourné si bien que je manque le début de son discours.



Et elle se met en place, cravache à la main. Les fesses du prince, curieusement identiques à celles d’Alicia, deux pommes fermes et charnues sont libres d’accès derrière la croix. Que doit faire Alicia qui s’est placée à côté du Prince pendant la séance ? Je comprends vite. Tandis que Madame commence à fouetter le pauvre garçon, Alicia lui empoigne la bite et se met à le branler. Plus Madame frappe, plus sa petite main va et vient sur la queue du Prince qui devient vite grosse et raide. Et quand le Prince dit enfin le « douze » tant attendu, la main va si vite que le garçon envoie une longue giclée de foutre qui atterrit sur la chemise de nuit de la jeune femme.



Bridge s’avance avec une canne en bambou. Il ne va quand même pas… Si. Il frappe sur la cuisinière à coups redoublés avec sa canne, il frappe sur son cul, sur son dos, il fouette ses seins tuméfiés, il donne de petits coups sur sa chatte exposée. Elle ne compte pas les coups puisqu’elle est bâillonnée. Au bout d’un moment, c’est insoutenable, il s’arrête, contourne sa victime et se déculotte. Évidemment, il bande comme un taureau, ce monstre. Il enlève le bâillon de la bouche de la grosse Sally et lui fourre à la place son braquemart géant. La pauvre femme hoquette, mais qui s’en soucie ? Bridge va et vient dans sa bouche comme si c’était un cul. Heureusement, cela ne dure pas, il jouit vite, du sperme jaunâtre qui dégouline le long des lèvres de la cuisinière. Lui se rhabille et ils s’en vont tous sans un mot de plus, Prince compris car on l’a détaché tandis que je matais, il n’y a pas d’autre mot, la punition de la cuisinière.


Je reste seul avec elle dans la grande pièce. Le soleil commence à lancer ses premiers rayons à travers les croisées. Je m’approche d’elle, elle est dans un état pitoyable. Le sperme coule encore de sa bouche entrouverte, des bleus commencent à se former sur son dos et ses grosses fesses sont un champ de bataille. Je lui propose aussitôt de la détacher.



Je la laisse donc et retourne à l’étage supérieur. Dans le couloir, au moment d’entrer dans ma triste cellule, j’entends râles et soupirs venant d’un peu plus loin. Au-delà de ma porte, le couloir est sombre mais une lumière provient d’une chambre dont la porte n’est pas fermée. Je m’avance, glissant sur le parquet pour étouffer les bruits de mes pas et je me place dans l’ombre, face à la porte à moitié ouverte, pour épier ce qui se passe ici.

Je ne suis pas déçu. La vision est parfaite. Ce n’est pas une chambre mais une salle d’armes ou autre, avec des étagères le long des murs couvertes de heaumes et d’écus. Mais ce n’est pas ce que je regarde. Au centre de la pièce, vide de tout meuble, la dame du château, Madame Moorland est à quatre pattes sur le sol, la chemise remontée jusqu’aux épaules et Bridge est derrière elle, nu, poilu comme un singe, et il la besogne avec son ardeur coutumière, ses mains incrustées dans les hanches moelleuses de la dame, sa bite énorme entrant et sortant de la vulve dilatée, dégoulinante de jus. Je me fige et j’observe. Le spectacle est fascinant. Les fesses de la patronne sont plus grosses que ce que j’avais imaginé, rougies par le ventre poilu du gnome qui les tamponne avec véhémence ; ses seins généreux se balancent allègrement au rythme des coups de reins de son amant ; son visage est déformé par la jouissance et pourtant ils sont tous deux aussi silencieux que possible.


Je suis estomaqué : ces deux-là imposent l’abstinence par la terreur aux habitants du château et ils se permettent de forniquer comme des chiens sans fermer la porte. D’un coup, au-delà de l’excitation, la colère me prend. Ils méritent d’être punis. Je regarde encore mais je cherche une idée. Si j’appelle, ils seront les premiers à entendre. Bridge est au bout du rouleau, son visage tourne au cramoisi, il va bientôt finir son travail. Il attrape les cheveux détachés de la dame et accélère son mouvement infernal. La putain se cambre pour mieux le recevoir. Vite !

Je commence à paniquer mais la solution s’impose d’elle-même. À mes côtés dans le sombre couloir, comme partout dans le château, il y a une vieille armure qui tient une lourde épée. Je m’empare de l’arme, l’empoigne à deux mains et m’avance dans la pièce sobrement éclairée par une lampe tempête posée sur une petite table dans un coin. Je m’avance et je hurle, pour me donner du courage :



Bridge se détache d’un coup de sa belle maîtresse. Sa queue gesticule grotesquement devant lui tandis qu’il me fixe comme si j’étais le vengeur masqué.



Madame Moorland – mais je devrais dire la putain – se redresse à son tour, la chemise retombant sur elle et cachant ses formes appétissantes.



Nous allons jusqu’à la grande pièce où la cuisinière est toujours vautrée sur son chevalet. Elle se redresse à notre arrivée et elle montre sa stupeur en voyant l’étranger mener sa patronne et Bridge en avant en leur piquant les fesses avec une grande épée. Par contre, ses seins sont de plus en plus gonflés et violets. Je ne sais pas si c’est douloureux mais c’est très spectaculaire. Je lui demande comment je peux prévenir le Prince et elle m’indique une petite cloche qui pend près de l’entrée.

Sans hésiter, je sonne l’alarme. Quand nous sommes tous réunis, je remarque d’abord que la charmante Alicia a encore changé de chemise de nuit ; la nouvelle est pratiquement transparente et cela me fait beaucoup d’effet. Mais je n’oublie pas ma mission et je raconte ce que j’ai vu. Le Prince est outré, Alexia sourit. Avec le Prince, nous attachons Bridge sur la croix. Il est toujours nu et poilu mais il ne bande plus, le salopard. Toutefois, sa queue est impressionnante, même au repos. Je demande ce qu’il convient de faire pour la dame et Alexia me répond que c’est à moi de la punir. Comme je proteste, elle m’affirme que ni le Prince ni elle ne peuvent s’en charger, notre cavalière aux seins violets non plus.

Alors je me mets au travail. J’attache les poignets de la dame ; elle me laisse faire obligeamment ; elle est très calme maintenant. Puis j’utilise la poulie pour tirer ses bras vers le haut jusqu’à ce qu’elle soit sur la pointe des pieds.



Je lui tourne un peu autour, n’osant pas encore me lancer. Je remarque au passage que ses tétons sont bien saillants sous la chemise. Je remarque aussi qu’elle me fixe en permanence avec une expression si lascive que je me demande ce qu’elle attend de moi. Et puis je comprends. Elle me croit incapable d’aller jusqu’au bout et elle se moque de moi avec ce regard insistant. Alors la rage – et le désir – me prend et j’attrape sa chemise par le col et tire violemment vers le bas. Le tissu se déchire sur toute la longueur et ce qui en reste tombe à ses pieds.


La voilà enfin nue, cette maîtresse de maison aux mœurs dépravées. Je la contemple un peu pendant que j’entends le Prince qui cravache son employé. C’est une femme magnifique, ce dont je me doutais depuis le début. Les fesses sont charnues et molles mais de belles proportions et d’une rotondité presque parfaite ; la taille est encore bien fine pour son âge et le ventre à peine bombé ; elle a de gros seins qui ballottent au rythme de ses mouvements pour garder l’équilibre, avec ces gros tétons sombres que j’avais vu pointer sous la chemise. Je m’approche et les pince un peu, plus pour en apprécier la fermeté que pour lui faire mal. Je ne suis pas encore résolu à la violenter. Je sais que c’est la règle mais je n’ai jamais frappé une femme et je ne sais pas si j’en suis capable.


Le supplice de Bridge semble terminé. L’affreux bonhomme est lardé de rayures rouges que même ses poils ne peuvent cacher. Et le monstre recommence à bander. C’est la faute d’Alexia. La jeune femme a pris une sorte de matraque en caoutchouc et elle l’enfonce à la force de ses petits poignets dans le fondement du gnome. L’intérêt évident qu’elle y prend me répugne un peu et je me retourne vers Madame Moorland qui me regarde toujours.


La cravache est de nouveau disponible. Je la prends en main et m’approche d’elle. Je voudrais la voir avoir peur. Je lui tapote doucement les seins et le ventre avec mon instrument pour l’inquiéter.



Bon Dieu ! Je reçois sa demande comme une décharge électrique. Je lui claque d’abord un nichon, puis l’autre dans la foulée. Elle grimace un peu mais elle dit : « Encore ! » alors je m’occupe de son cul. Un coup, deux coups, trois coups, puis je ne les compte plus, je frappe à en avoir mal au bras et elle se cambre pour mieux me donner son cul alors je jette la cravache, baisse mon pyjama et je la baise.

Je la tiens par les hanches et mes mains s’enfoncent dans sa chair moelleuse, c’est un délice. J’enfonce ma queue qui n’en pouvait plus d’attendre dans son anus puisque c’est ici la tradition. Je me fore une place et j’espère être le premier à m’insérer dans ce petit conduit si serré. Après tout, personne ici n’a le droit de disposer de la dame du château. Cela m’excite. Une main lâche la hanche pour empoigner un gros nichon, souple et ferme comme de la pâte à pain ; je vais et je viens en elle comme un forcené.


Pendant ce temps, Alexia a laissé son outil bien fiché dans le derrière du gardien et elle branle son mandrin avec sa petite menotte. Le Prince a détaché la cuisinière ; il l’a allongée sur la table et il la besogne les yeux fermés tandis qu’elle gémit doucement des « Oui mon petit, oui. ». Quant à ma victime, j’ai pitié d’elle et je lui astique le clito en même temps que je l’encule. Tout le monde est donc occupé et je crois que tout le monde est bien content. Il me semble que c’est grâce à moi et je ne suis pas peu fier.



Alors bien sûr, moi j’éjacule quand j’entends ça. J’éjacule dans son cul, sur son cul ensuite quand je ressors de ma cachette, mon sperme sale sur son beau cul blanc. J’éjacule aussi sur la chemise d’Alexia qui s’est approchée. Et j’éjacule encore tandis que je m’écarte pour me tenir à une armure car mes jambes ne me portent plus. Je n’ai jamais vu autant de sperme sortir d’une bite. Je tente de reprendre mon souffle mais Alexia ne m’en laisse pas le temps et me prend par la main.



Je suis en pyjama. Je ne veux pas fuir en pyjama, cela manque vraiment de dignité mais Alexia me claque les fesses en me rappelant que chaque seconde accroît le danger pour ma vie et je cède. Je me précipite dans un souterrain où les ténèbres m’avalent. Je cours dans le noir, je marche dans des flaques, j’entends des bêtes ramper, j’avance les bras tendus devant moi pour ne pas rentrer dans un mur mais il n’y a pas de murs, le souterrain continue encore et encore. Je n’ai plus la notion du temps, je ne pense plus à la dame du château ni à la cuisinière, ni même à Alexia, la belle jeune fille, je ne pense qu’à sortir de ces ténèbres.

Et finalement, j’y parviens, alors que je commençais à penser que j’allais mourir dans ce souterrain. Je trouve une petite porte que je pousse et je suis dans l’herbe humide. Quelques pas et je trouve l’asphalte. Une camionnette s’annonce et me voilà embarqué par un brave boulanger qui fait sa tournée. La cargaison sent délicieusement bon et le bonhomme m’offre des scones à peine sortis du four. Je lui dis que je me suis perdu mais je n’explique pas pour le pyjama.


À l’auberge, c’est le soulagement général. On préparait une battue pour chercher mon corps dans la lande. J’essaie de dire que j’ai passé la nuit dans un château mais personne ne comprend ce que je raconte. Il n’y a pas de château habité dans la région, me dit-on, juste des ruines au milieu du loch. J’abandonne. Je rejoins ma chambre, prends une douche brûlante et je dors. Je dors longtemps, peut-être quarante-huit heures, mais quand je me réveille, je me sens vraiment mieux. Je commence à penser que j’ai dormi n’importe où et que j’ai rêvé. Je m’habille et je sors prendre l’air dans le village avant le lunch.


À peine ai-je fait quelques pas dehors qu’une femme m’aborde. Une grande et belle femme, de mon âge, vêtue avec élégance.



Que feriez-vous à ma place ? Moi, j’ai cessé de réfléchir depuis longtemps. Je la suis, pour le meilleur ou pour le pire.