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n° 21424Fiche technique12941 caractères12941
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Temps de lecture estimé : 8 mn
10/01/23
Résumé:  Victoria voit prématurément sa chevelure blanchir. Elle va décider d’abandonner la teinture et constater que sa vie sexuelle ne va pas en souffrir, bien au contraire.
Critères:  fh extracon hotel fellation anulingus 69 fdanus fsodo -extraconj
Auteur : Jacquou            Envoi mini-message
La chevelure

Victoria avait à peine trente ans lorsqu’elle repéra son premier cheveu blanc. Légèrement paniquée, elle se lança alors dans un combat incertain contre ce signe de vieillissement. Sa chevelure brune de fille d’origine espagnole connut une série de teinture de couleurs diverses. Mais plus elle changeait de tête et plus ses cheveux blancs apparaissaient. Pire : elle perdait de son opulente tignasse en raison de l’abus de teintures.


Arrivée à la quarantaine elle ne savait plus quoi faire. Son mari, Pascal, architecte, était tellement pris par son travail qu’il ne voyait pas le désarroi de son épouse qui se sentait de plus en plus négligée. Elle envisagea une psychothérapie et auparavant en parla à son médecin traitant, une femme de son âge, le docteur Véronique D., avec d’autant moins de réticence que celle-ci arborait une chevelure poivre et sel parfaitement assumée. Lorsqu’elle lui confia son angoisse de vieillissement due à son casque grisonnant et sa crainte de ne plus jamais séduire son mari, la toubib ne put s’empêcher de sourire :



Et de poursuivre :



Le tout dit avec un petit gloussement qui donna à penser à Victoria. Sa toubib baisait plus souvent qu’elle, c’était clair. Et malgré un physique pas tellement attrayant avec de grosses fesses et des cuisses épaisses. Mais une jolie tête.



******



À peine quelques jours plus tard, elle se rendit chez une agricultrice bio pour s’acheter des légumes directement au producteur. La patronne se faisait appeler Caroline et atteignait visiblement, elle aussi, la fin de la quarantaine avec une longue chevelure poivre et sel légèrement bouclée qu’elle laissait aussi libre que ses seins sous sa robe légère. Elle assumait un côté très « nature » qui se retrouvait notamment sous ses aisselles, non épilées. Assez jolie avec de grands yeux noirs et un corps plutôt menu tranchant avec sa lourde poitrine, elle ne cherchait pourtant pas à plaire. Et pourtant, un solide gaillard de dix ans de moins qu’elle, visiblement son salarié ou son associé, la couvait d’un regard protecteur qu’elle lui rendait avec des yeux énamourés. Ces deux-là baisaient ensemble, c’était l’évidence même. Le garçon, vraiment beau mec, avait néanmoins les moyens de viser plus haut que cette femme grisonnante affichant son âge. Mais tout laissait penser, en les voyant évoluer, qu’il s’éclatait au lit avec cette Caroline.


Au retour, sa résolution fut prise : elle n’irait plus chez le coiffeur que pour des coupes. Fini le temps des teintures et adviendrait que pourrait. Restait à savoir comment réagirait son mari, déjà passablement négligent à son égard.


Victoria n’avait jamais pensé prendre un amant, malgré le peu d’intérêt de Pascal pour son corps, le temps passant. Elle faisait peu l’amour et ça lui manquait, car elle aimait ça. Beaucoup ça, même. Et pourtant, à se regarder nue dans son miroir, elle trouvait son corps aussi séduisant que dix ans plus tôt. Mince et longiligne, les seins hauts et les fesses fermes, les cuisses fuselées et le ventre plat, tout aurait été parfait sans ces fichus cheveux grisonnants. Mais Véronique D. et Caroline venaient de lui apporter un nouvel éclairage. Le devoir conjugal n’était pas une fin en soi, elle pouvait, elle aussi, (re)vivre du vrai sexe bien cochon. Elle doutait quand même qu’un casque de cheveux blancs allumerait du désir chez l’élément mâle. Mais qu’avait-elle à perdre, après tout ?


Il lui fallut plusieurs mois pour que sa chevelure se débarrasse de ses teintures et prenne une belle teinte neigeuse, qu’elle fit couper au carré. Sa vie sexuelle s’anima dans un premier temps, car son mari l’avait trouvée « très classe », jugement confirmé par l’entourage. Victoria soignait sa blancheur avec force shampooings et des visites régulières chez la coiffeuse. Mais elle remarqua aussi les regards insistants, voire les sourires de quelques hommes inconnus, visiblement séduits par son apparence. À croire que son corps encore jeune tranchant avec sa coupe de neige constituait un intérêt supplémentaire à d’autres femmes plus classiques, aux teintes parfois négligées.

Et cela même au moment où son mari marquait de moins en moins d’intérêt à son nouveau look, mais toujours autant pour son boulot.


Corinne, sa voisine et copine, de son âge, mais abonnée aux mèches blondes, avait reçu ses confidences et trancha d’un lapidaire :



Victoria n’avait aucune appétence pour la double vie… mais aussi un appétit sexuel de plus en plus manifeste au point qu’elle en avait parfois mal au bas-ventre. La masturbation en cachette la déprimait plus qu’autre chose.



Son apparition élégante ne passa pas inaperçue. Elle s’était mise sur son trente-et-un avec robe courte décolletée dans le dos, jambes nues, escarpins et surtout cette belle chevelure qui la faisait sortir du lot des autres femmes. C’est alors qu’elle croisa Clément. Elle ne l’avait pas vu depuis vingt ans. Il avait été son petit ami au temps de leurs années étudiantes. Il l’avait dépucelée et ils avaient ensemble approfondi leur sexualité jusqu’à leur séparation pour cause de prolongement d’études ailleurs. Elle avait ensuite rencontré Pascal, son futur mari et sa vie avait changé. Mais Clément ne l’avait jamais complètement oubliée, malgré son mariage devenu un peu bancal. Il n’avait plus jamais eu une partenaire aussi volcanique au plumard. Quand il la revit à ce vernissage, sa deuxième réaction, après la surprise, fut un début d’érection. Bon Dieu qu’elle était belle et bandante avec ce corps toujours parfait et ce contraste avec ces cheveux blancs au naturel !


Ils ne se quittèrent plus de la soirée sous l’œil ravi de Corinne. Ils se racontèrent leur vie, sur place puis dans un café et un restaurant. Leur mariage, leur vie de quadras. Elle en oublia de prévenir son mari tant le désir irradiait de plus en plus son corps. Il lui demanda pourquoi elle ne s’était pas teint les cheveux comme les autres femmes de son âge. Elle ne lui dit pas la raison initiale et se contenta de plaider le naturel.



Elle lui répondit qu’il était tout aussi sexy avec ses cheveux poivre et sel. Et c’est à ce moment qu’ils décidèrent d’aller baiser.



******



Un hôtel de chaîne se trouvait à côté du restaurant. Morte de trouille, Victoria laissa Clément procéder aux formalités, assez succinctes puisqu’il s’agissait juste de payer d’avance. Dans l’ascenseur, il l’embrassa, sentit sa tension, et la rassura :



Mais à peine entré dans la chambre, le couple entra dans une véritable frénésie. Ils se dévêtirent mutuellement tout en s’embrassant et dès que Victoria vit la queue de Clément, elle la saisit et la porta accroupie à sa bouche. Elle avait toujours adoré sucer et son mari la frustrait souvent, préférant la pénétrer direct. Elle fut enchantée lorsque Clément lui proposa un 69 et le couple demeura plusieurs minutes tête-bêche à se déguster dans une posture que Victoria n’avait plus pratiquée depuis de longues années. Elle avait une furieuse envie d’un sexe bien cochon qui la fasse sentir femelle des orteils à la racine de ses cheveux blancs. C’est pourquoi, lorsque la langue de Clément quitta sa fente pour son anus, elle poussa un gémissement de plaisir qui interrompit sa succion. L’homme sut alors qu’il allait la sodomiser, ce que sa femme refusait, et il s’en délecta à l’avance.


Mais auparavant, Victoria l’enfourcha en lui montrant son cul en mouvement. Pénétrée jusqu’à la garde, profondément envahie, elle laissa son corps s’emballer. Elle gémit lorsqu’il lui mit le pouce dans l’anus, confirmant sa sensibilité à cet endroit. Puis elle se retourna, révélant son faciès dans le plaisir, allongeant la bite en se mettant sur ses pieds, lui offrant le spectacle délicieux d’une femme heureuse d’être baisée.

Ils firent une courte pause lorsqu’il faillit éjaculer et ils rirent ensemble entre deux baisers, réfrénant leur envie de se mélanger à nouveau, évoquant les positions qu’ils allaient adopter et c’est alors qu’elle lui annonça qu’elle voulait qu’il jouisse dans son cul.


Mais lui voulait encore faire durer le plaisir, venir entre ses cuisses grandes ouvertes, sentir ses pieds sur ses reins et ses mains sur ses fesses, l’écarteler, la faire crier. Il le lui dit et elle adhéra à cent pour cent. Le lit devint un vrai chantier sous les coups de boutoir du mâle et les ruées de la femelle rivée à la bite. En cet instant, Clément se souvint de la jeune fille passionnée qui lui avait procuré tant de joie sexuelle. Elle avait maintenant des cheveux blancs, quelques rides, mais la joie était encore là, peut-être même plus forte, car Victoria avait gagné en vice. Elle lui parlait de sa bite, de ses couilles, lui mettait le doigt dans l’anus et lui promit qu’il allait « l’enculer ». C’était comme si des années de frustration se libéraient tout à coup par la magie de sa queue.


De fait, dès qu’elle se mit à quatre pattes, il l’encula avec une facilité étonnante, comme si elle n’attendait que ça. Elle l’observa en tournant la tête au-dessus de son épaule, les dents sur les lèvres. Dès que les peaux claquèrent, elle glissa une main entre ses jambes pour saisir les couilles ballottantes comme pour les accompagner dans leur danse, mais toujours en lui présentant son visage barré d’un rictus. Ses « vas-y, vas-y encore, encore » finirent par avoir raison de sa résistance et il expulsa un flot de sperme dans son rectum tandis qu’elle se masturbait frénétiquement la vulve en râlant. Il sentit une déflagration dans ses jambes, devenues soudain molles, tandis qu’elle s’aplatissait sur le lit et qu’il régressait petit à petit. Ils avaient pris un énorme pied et le fait que ce fut dans l’adultère ne les effleura pas un seul instant.



******



Six mois plus tard, ils vivaient ensemble. Séparés de leur ex et en instance de divorce, ils étaient convenus que la double vie de l’adultère ne serait pas satisfaisante et mieux valait annoncer la couleur. Moments pénibles certes, mais aussi moments de plaisir lorsqu’ils se retrouvaient au lit ou en pleine nature pour assouvir leurs besoins sexuels. Leur couple « mature » faisait des envieux tant leurs gestes amoureux traduisaient une sexualité débordante qui étonnait de la part d’une femme à la crinière blanche et un homme aux cheveux poivre et sel. Corinne, la voisine et copine, qui avait incité Victoria à s’épanouir, était évidemment ravie de la tournure des événements et prêtait toujours une oreille attentive aux confessions de son amie :



Cette passion érotique sur le tard était-elle destinée à durer ? En tout cas, elle permit à Victoria d’assumer pleinement rides et cheveux blancs, au point même d’attirer le regard d’hommes plus jeunes. Clément s’en aperçut et lui dit que, si un jour, l’occasion lui était offerte de « prendre un coup de jeune », il ne se permettrait pas de l’en priver… comme il ne s’en priverait pas non plus pour lui-même. « Pas d’adultère entre amants », résuma-t-il. Mais c’est une autre histoire.