n° 21429 | Fiche technique | 19034 caractères | 19034 3240 Temps de lecture estimé : 13 mn |
13/01/23 |
Résumé: Les Monts d’Arrée. Les bretons d’antan devaient être bien orgueilleux. Ou totalement ignorants des autres régions de notre beau pays. | ||||
Critères: #humour #pastiche #occasion fh cérébral voir | ||||
Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
Collection : Les p'tits métiers Numéro 04 |
Les Monts d’Arrée. Les bretons d’antan devaient être bien orgueilleux. Ou totalement ignorants des autres régions de notre beau pays. Cette partie de la Bretagne est magnifique certes, mais de là à nommer les quelques hauteurs du coin, des monts… C’est gonflé. Huelgoat n’est pas si loin et je connais bien l’endroit mais je ne suis jamais venue par ici.
C’est une chaumière. Non pas les élucubrations d’un touriste en mal de reconnaissance, non, c’est une véritable chaumière. Chaume en toiture, pierres épaisses, fenêtres et poutres extérieures en bois. Je ne serais pas surprise qu’à l’intérieur, le sol soit resté de terre battue.
J’ai sorti mon ustensile du coffre de mon Stepway et l’ai déposé sur l’allée gravillonnée. C’est l’objet de ma visite. Un rectangle de fer d’une cinquantaine de centimètres de longueur, sur une trentaine de largeur et de hauteur. Une caisse montée sur quatre pieds. Deux axes et un cylindre de trente centimètres de diamètre, muni d’une trappe en ouverture, et d’une manivelle à poignée de bois. Dans la caisse, on crée de la braise. Dans le cylindre, on met châtaignes ou marrons. Et on tourne de temps à autre. C’est aussi simple que cela. L’objet devrait être original, une fois restauré. Une petite dizaine de kilogrammes de ferraille, à remettre en bon état. Plus tard, je le peindrai peut-être. Chauds les marrons chauds ! C’est un tantinet désuet.
L’homme qui va s’occuper de ce travail est paraît-il très connu dans la région. Un vieux forgeron qui en a vu de toutes les couleurs. Il a même la réputation d’être devenu un véritable artiste. Moi, je suis venue comme ça, sans même avoir pris contact avec cette personne. Je ne suis pas pressée et j’y vais souvent au feeling. Nous verrons bien.
Oh putain ! C’est quoi ce truc !
Bien sûr que non. J’ai dit ça sans réfléchir. Ce n’est pas lui. L’homme que je devrais rencontrer doit friser les quatre-vingts printemps, et ne travaille plus que pour le plaisir. Le type en face, malgré sa barbe fournie, ne doit pas avoir vingt-cinq ans.
Je suis en face d’Héphaïstos. Ou de Vulcain. De Thor ! Encore que ce géant soit noir de poil et qu’il ne donne pas dans le type suédois. Mais bon, je connais un Suédois au faciès de Mongol, et puis le fameux Thor n’a pas posé pour la postérité. Le type de la BD, tout comme le nouveau héros de cinéma, a des tignasses blondes paille et pourtant, que sait-on vraiment de ce dieu nordique. Allons-y pour Thor !
Mon dieu lève son bras titanesque pour laisser Mjöllnir reposer sur son épaule. Ce n’est pas un marteau qu’il porte. C’est une masse !
La voix grave et profonde résonne dans le calme de cette fin de matinée et j’attends fébrilement tonnerre et éclairs.
Une tête de plus que moi au moins, et je n’ai rien d’une naine issue des mines de la Moria. Des épaules bâties en bahut normand. Thor est torse nu sous un tablier de cuir beige. Une poitrine large et puissante, habillée de poils noirs bouclés, sous le tablier épais. Des bras musculeux aussi gros que mes cuisses. Deux piliers de chêne habillés de pantalons fatigués. Des bottines marrons. Pour le coup, je suis face à une montagne dans les Monts d’Arée. Une montagne de muscles. Ce jeune gars pue la puissance brute à plein nez.
J’ai simplement désigné l’ustensile posé au sol.
Une lourde tignasse de jais bouclée couvre le front du dieu et tombe sur les larges épaules. Des yeux d’un bleu électrique. Je suis sûre d’avoir droit aux éclairs tôt ou tard. Un nez puissant et droit, une bouche large et une barbe fournie et noire, qui mange le reste du visage.
Alors voilà… Je ne vais pas vous mentir. Je ne vais pas vous narrer un épisode de drague, qui n’a pas eu lieu. Je n’ai aucune raison de vous leurrer.
Simplement, je ne me souviens pas de grand-chose…
Nous avons gagné un petit bâtiment de pierre. Un intérieur proche de la caverne sombre. Une forge et un brasier allumé. Un immense établi d‘acier, couvert d’objets certainement destinés à une restauration. Une superbe selle de cheval mexicaine avec des étriers cassés. Une longue épée et quelques dagues. Il m’a semblé reconnaître l’acier d’une hallebarde. Des outils sur l’établi et disposés un peu partout. Posés sur des étagères, ou accrochés aux murs.
Je me rappelle une petite conversation. Timothée a vingt ans. C’est un bon géant. Doux et timide. Il m’apparaît même un peu naïf. Son père ne travaille plus depuis l’année précédente, mais le vieux a transmis son savoir-faire au jeune. C’est comme cela que ça doit être, paraît-il. Timothée a eu une unique fiancée. Une rupture ensuite. Il me semble lui avoir demandé d’être délicat avec mon ustensile à marrons, quand il le manipulait. J’avais l’impression que ces mains pourraient broyer le fer. Et puis…
J’ai vécu un moment magique. Oh ! L’instant n’a rien eu d’un conte de fées ! Oh non ! Je suis devenue un instrument entre les mains des dieux. Quand on y songe, quoi de plus normal. J’étais avec Thor. Et mon physique est proche de celui des Valkyries. Ou walkyries. Je suis subitement devenue l’une d’elles. Une guerrière d’Odin digne du Valhalla. Que dire d’autre ? J’étais prête à combattre le Ragnarök… Il me semble avoir tenté d’arracher le tablier de cuir… Thor a fini par l’enlever lui-même, alors que j’étais suspendue à son cou, et l’embrassait à pleine bouche. Un monde flou et des images fugaces qui me traversent l’esprit.
Et puis le temps a semblé défiler au ralenti. Un peu comme si je revenais d’ailleurs, pour me retrouver là. Ensuite, la magie des dieux s’est éclaircie d’un coup…
Robe complètement ouverte, je regarde Timothée faire glisser mon string de coton noir sur mes cuisses. Le dieu du tonnerre a cessé tout mouvement avant de s’immobiliser un instant. Le temps de contempler la peau nue de mon pubis. Il me parait un brin surpris.
Je sais que certains mal dégrossis nomment une toison féminine, un tablier de sapeur. Comme je sais également que l’on parle de sapeur-pompier, et que ces professionnels de la flammèche fêtent sainte Barbe… Mais tout de même… Il y a cette autre appellation. Un tablier de forgeron. Et là, nous sommes dans le bon contexte. Ma toison pubienne, si j’en avais une, ressemblerait plus aux poils du torse de Timothée, hormis la blondeur, qu’au tablier de cuir qu’il portait avant de me foutre à poil ?
Allez donc savoir ! J’avoue me perdre en conjonctures.
Mes deux mains réunies, ne cachent pas la totalité de la hampe dure qu’elles massent doucement. Le gland turgescent et mouillé me paraît presque menaçant. Pourtant, la curiosité de prendre en bouche un tel phénomène, me donne chaud au ventre. Le jeune forgeron s’est penché en avant, pour en terminer du chemin pris par mon unique sous-vêtement. Alors, mes mains tirent doucement le membre majestueux vers moi. Timothée ne résiste en rien à mon geste. Un pas du géant le rapproche de l’établi d’acier. Et de ma bouche. L’idée de pompiers me revient à l’esprit, alors que j’enfourne ce qui s’est collé à ma joue. Le monstre est entré et je le serre entre mes lèvres. Comment pourrait-il en être autrement ? Gros et massif. Une masse dure. Le prendre en bouche est déjà suffisant pour moi. Je suis emplie de ce sexe si imposant. Je suce un dieu ! Je ne peux qu’avaler une petite moitié de ce chibre étonnant.
Allons, allons me direz-vous, un petit effort s’impose. Eh bien non. Ces fameuses gorges profondes, si elles doivent être agréables pour un homme, ne me plaisent pas. Je dirais même, que certaines vidéos sur le sujet m’ont passablement dégoûtée. Je ne suis pas de celles qui crachent à tout va, ou vont jusqu’à se laisser aller à baver sur une queue, qu’elle soit grosse ou petite. Et surtout, dieu nordique ou non, je déteste m’efforcer à faire ce que je n’aime pas, alors que je fais si bien, ce que j’apprécie de faire. Et puis, c’est certainement un peu comme cette histoire de taille de quéquettes. Si c’est bien fait…
C’est donc bien fait. Timothée pousse un léger râle quand ma langue caresse son gland niché entre mes lèvres. Ce simple exercice me fait prendre conscience de la teneur de ce que j’ai en bouche. Mes lèvres sont un peu distendues pour produire ce petit effet de langue tournante.
Certainement dissipé par mes bons soins, le jeune forgeron s’est laissé aller. Ou alors, il s’agit de la simple habitude de manier son cher Mjöllnir. Ses doigts m’ont prise d’un coup ! Il est heureux que dame nature sache ce qu’elle fait. Mon déshabillage désordonné et brusque, puis mon installation sur cet établi, ces actes ayant éveillé mes sens dédiés à la soumission, ma chatte est trempée. Et puisque nous en parlons, j’ai eu l’impression d’être martelée. La large paume de la main du géant s’est plaquée à mon pubis nu, et ce geste a résonné dans l’atelier. Un petit coup sec. Pour le tonnerre, je vais être patiente.
Un pied sur l’acier froid de l’établi, je frissonne quand la grosse pogne de Timothée m’emporte une cheville dans les airs. Écartelée, mon mignon peton emprisonné par une main titanesque, la bouche et la gorge emplies d’un membre viril impressionnant, j’ai l’impression d’être dominée par une force colossale.
C’est peut-être les douces vibrations de mes lèvres sur l’énorme hampe. Ou le fait qu’il me voit totalement offerte. Toujours est-il que Timothée pousse doucement son membre dans ma bouche.
Mon œillet n’a rien d’une rondelle de ferraille et loin s’en faut. Mon forgeron jouit en râlant, à peine ses doigts enfoncés dans mon petit orifice. Oui. Ses doigts. Deux c’est sûr. Il les a introduits d’un coup et sans la moindre fioriture. Encore une fois, j’ai de la chance. Le géant a laissé son pouce peser sur mon clitoris pour le masser avec une certaine ferveur.
Je jouis aussitôt que le jeune dieu explose entre mes lèvres. Tout mon corps se cambre, sous les doigts durs qui me pénètrent l’anus et le membre qui s’épanche dans ma bouche. Mon cul est empli de dureté et mes lèvres suintent de coulées chaudes échappées. Un autre orgasme me vrille le ventre alors qu’une dernière giclée chaude asperge mes lèvres.
Si dans le plaisir, le fils d’Odin se montre brutal, le timide Timothée semble refaire surface et reste sans autres gestes, comme devenu statue.
J’ai repoussé le membre toujours dur en parlant, encore chavirée par la jouissance. Le brave Timothée ne comprend pas ce que j’attends de lui. Il n’a pas l’air idiot. Comment par ailleurs, pourrait-il comprendre ce que je désire réellement ?
Aussitôt dit, aussitôt fait. Ah ! Que c’est jouissif d’être entre les bras d’un dieu ! Ou d’un simple forgeron, tant qu’il ressemble par le corps et l’esprit à ce Timothée. Il est maintenant attentif à plus de douceur avec mes fesses et mon antre est devenu un jouet qui semble lui plaire. Il caresse, masse, pénètre doucement. Les doigts lourds pincent légèrement mes lèvres ou mon clitoris. J’en frissonnerais presque.
Allongée sur l’acier froid, si je ne suis pas mal à l’aise, je préfèrerais adopter une autre position. Ce jeune forgeron m’excite follement et je sais que je n’en ai pas terminé avec lui. L’idée me vient, et je bouge lentement, occupée à ne pas perdre les doigts qui défoncent avec douceur mes deux orifices. Timothée accompagne mes mouvements d’un pas sur le côté, se collant à l’établi. J’ai l’étrange impression que son chibre monumental, toujours dressé hors de la braguette des pantalons, me suit comme animé d’une vie propre.
Un dernier effort pour enlever ma robe et entièrement nue, je m’adosse à la jolie selle mexicaine. Timothée lui, a profité de l’accalmie pour m’abandonner et se dévêtir entièrement. Je me dois de calmer la cruelle frustration en me caressant doucement. Un instant, je regarde le torse puissant couvert de poils bouclés. Je n’ai jamais vu d’homme aussi poilu. Je pensais que je détesterais. Je trouve ce poitrail et ce ventre dur très excitant.
Thor m’a reprise en main sans me demander mon avis. Ses doigts bougent dans mon sexe et mes reins, ce qui me ramène à l’instant présent. Je lâche un petit soupir, me laissant doucement aller contre le cuir de la selle mexicaine. Maintenant, j’aurai bien plus que du ressenti. Je verrais ce que mon cordonnier me fait subir.
Tout en lâchant doucement ma phrase, j’ai emmené mes mains sur mes seins. Toujours écartelée, tétons étirés, je me sens de plus en plus soumise à ce dieu, comme à la magie qui stagne sur les lieux. Je suis une effigie guerrière doucement malmenée.
Un doux clapotis est excitant au possible mais là, j’ai presque giclé sous les doigts forts. Ma chatte dégouline sur l’acier. Mon épanchement de plaisir déclenche alors une sorte de litanie, divulguée par la voix puissante de Thor.
Il en est terminé de la politesse du géant. Je gicle partout ? Non mais enfin ! Eh bien si tu connaissais Chloé, tu te verrais au pied des chutes Victoria mon vieux.
Et puis, tout s’arrête soudain. Si les Valkyries sont seules à décider de la vie ou de la mort, sur les champs de batailles nordiques, elles restent les servantes d’Odin. Et qui suis-je pour ordonner à Thor lui-même ?
Voix de tonnerre et j’aurai bientôt, c’est certain, le droit aux éclairs du regard bleu. Il a lâché ses mots alors que j’étais déjà dans les airs. C’est tout comme si mes quelques soixante-treize kilogrammes n’étaient rien, entre les mains du forgeron. Il m’a relevée et disposée face à lui. Puis mes jambes ont été relevées et…
Les yeux de Thor ont lancé des éclairs quand il m’a pénétrée et le tonnerre a retenti quand il s’est cogné à mon sexe. Trempée, dégoulinante, j’ai pourtant l’impression d’être subitement emplie d’une masse trop imposante pour moi.
Ma petite chatte est comblée. Comblée dans tous les sens du terme. Je n’ai pas même eu le loisir de penser. Je n’ai pas eu le temps, d’avoir peur de l’instant. Et d’ailleurs, pourquoi aurais-je été effrayée ? Ne suis-je pas une Valkyrie !
Un dieu, bien évidemment, allierait perfection et volupté dans ses actes liés au plaisir… Mais quand Thor quitte l’enveloppe charnelle qui me baise, pour laisser place à son propriétaire terrestre, c’est tout autre chose. Timothée, m’a avoué que sa seule conquête n’était pas très friande des jeux sexuels. Alors, tout à son désir de la découverte d’une femme aussi gourmande que je le suis, il est un brin dépassé par ses envies furieuses.
Son membre lourd me quitte parfois totalement, me frustrant de sa possession, avant d’hésiter à replonger dans ma grotte dévastée. C’est un peu comme si le jeune forgeron ne savait plus quoi faire de toute cette excitation. Quand il m’écartèle, pieds levés plus haut que ses épaules, je me laisse engluer par la sensation intense de soumission qui me baigne des orteils aux cheveux.
Une nouvelle fois, la poussée brutale du dieu viking m’a bousculée. L’orgasme me vrille encore le ventre, quand le forgeron m’abandonne totalement.
Lovée dans ma jouissance, il me semble que le temps se fige autour de moi. Puis… La tête de Mjöllnir pèse entre mes fesses.
Bien sûr, je me suis emberlificotée dans les noms mais… Timothée a les yeux fous. Il n’est plus lui-même. Le jeune forgeron parait comme possédé par une force supérieure. Tu m’étonnes ! Je sais bien moi, que la magie des dieux, opère sur lui comme sur moi.
Il bouge, et tout mon corps tremble. Mon sexe béant et détrempé a coulé sur mon œillet. Foin d’hydromel mais vive la cyprine. J’ai mouillé comme pas possible. Il y a une histoire de loup et de serpent de mer. Thor aurait voulu pêcher… Puis le monde s’effondrait…
Une douleur vive me fait me cabrer, quand le gland monstrueux m’ouvre d’un coup. C’est l’heure du Ragnarök !
Les flammes de la forge semblent soudain s’intensifier et rugir leurs colères. Vulcain et Héphaïstos, debout dans un coin de l’atelier, me regardent en se masturbant…
Timothée m’encule allègrement. Je vis pleinement l’ampleur de la poésie nordique, sur fond de légendes déifiées.
Thor me prend brutalement. Il m’encule comme un pillard païen saccage un monastère. Je suis entre le marteau et l’enclume. Dévastée et comblée en même temps. Douleur sourde atténuée par des ondes bienfaisantes. Mes doigts fouillent ma chatte saccagée, tandis que je me laisse posséder par la puissante queue du jeune forgeron.
Juliette aurait peut-être souffert. La Valkyrie a ouvert les portes de son Valhalla…
Nous sommes trempés de sueur et je me sens comme à la fois brisée et pleine d’allant. J’éprouve également l’étrange impression d’avoir été bousculée par un plaisir brutal et ce, malgré moi.
La magie opère encore, quand Timothée entièrement nu, s’asperge d’eau avant de me faire subir le même sort. Je baigne toujours, sans jeu de mot, dans une ambiance un peu irréelle. Le forgeron s’est lavé à même l’immense seau de bois, et s’est essuyé avec une épaisse serviette de la taille d’un drap. Puis, il s’est occupé à me frotter le corps de la même façon. Les lèvres sur le torse puissant, je lèche les poils bouclés et humides en songeant que c’est une première pour moi. Mon jeune forgeron me frictionne et c’est très agréable, tout en étant excitant. Le membre énorme pèse contre ma peau nue et je me laisse lentement tomber à genoux. Il faut battre le fer quand il est chaud.
Mjöllnir s’est réveillé…
Cette fois, notre conversation est bien plus réelle. Aucune gêne dans nos échanges. Un peu comme si nous avions été deux personnes différentes, peu avant, dans cet atelier. En tout cas, la Valkyrie a bien touché le dieu nordique. Timothée insiste pour me revoir très vite. Il promet de se mettre à l’ouvrage au plus tôt, et paraît très confiant, pour la restauration de mon cher objet de collection.
Les forgerons. Je voyais ces gens comme uniquement employés aux grilles forgées qui protègent les habitations. Ou, des ouvriers ferrant de fiers quadrupèdes dans les haras et centres équestres. Ferronnerie. Forgeage. Des mots presque oubliés.
Sur la route, des images défilent dans ma tête. La forêt d’Huelgoat n’est pas loin. Les fées. La féerie celtique. La magie des dieux celtiques, pour cette fois devenus nordiques. Peut-être que la magie, quelle qu’elle soit, fera toujours merveille dans cette petite partie de Bretagne.
Et ce, je l’espère, à l’heure où je m’en retournerai vers mon forgeron…