n° 21437 | Fiche technique | 37219 caractères | 37219 5799 Temps de lecture estimé : 20 mn |
15/01/23 |
Résumé: Dans la Rome antique sous le règne de César, un de ses proches est amoureux d’une affranchie avec laquelle il partage ses esclaves | ||||
Critères: fh fff ffh poilu(e)s fsoumise fdomine hdomine soubrette humilié(e) odeurs fmast intermast cunnilingu anulingus pénétratio fdanus fsodo sm historique -historiqu -dominatio | ||||
Auteur : Divinmarkiz Envoi mini-message |
Préambule : Cette histoire est une fiction qui se passe dans la Rome antique sous le règne de Jules César. Certains des personnages qui me sont familiers ont été transposés à cette époque d’autres ne sont que le fruit de mon imagination comme le sont les situations.
Il était tard lorsque le cortège qui ramenait Caius du Palais, traversa les rues de Rome pour rejoindre sa villa sur une des collines de la ville. Caius Philiji Urbanus, fils d’un sénateur était un homme encore jeune, calme et ambitieux qui possédait un sens politique aigu. Chargé des transmissions auprès de l’empereur, c’est dans ses mains qu’arrivaient tous les messages venant de l’empire ; il les décortiquait et, plusieurs fois par jour en livrait un résumé précis à César. Il était en quelque sorte ce qu’on appellerait aujourd’hui son « directeur de cabinet ». Républicain dans l’âme et issu d’une longue lignée de patriciens attachée à cette forme de gouvernement pour Rome, il utilisait sa proximité avec César pour contenir ses ardeurs dictatoriales. Il avait sa confiance et, sans le craindre, l’empereur savait que Caius possédait un réseau puissant ; il était aussi veuf de la fille de Marc-Antoine, un de ses grands généraux, dont l’action et la bravoure avaient été décisives dans sa conquête de la Gaule et cela, César ne pouvait l’ignorer.
Mais au moment où Caius approchait de sa villa, ses pensées avaient quitté les affaires d’État. Comme dans toutes les grandes maisons romaines, Caius possédait de nombreux esclaves qui, dans son cas, étaient presque toutes des femmes. Connu pour son humanité, le traitement et la vie qu’ils menaient dans cette demeure étaient souvent critiqués par les pairs de Caius. Il savait certes être sévère, mais au sein de la communauté des esclaves, avoir Caius pour maître était recherché.
Gallia, une esclave affranchie par Caius, régnait sur les femmes du domaine. Elle portait la tunique des esclaves, mais la sienne, à la façon des sénateurs, était bordée d’une bande pourpre qui la désignait comme « primus inter pares ». Caius et Gallia se connaissaient depuis l’enfance, ses parents étaient déjà attachés au domaine des Urbanus.
Malgré son appartenance à un autre monde, Caius éprouvait toujours une infinie tendresse pour Gallia, presque contre nature au sein de sa communauté. Jeunes adultes lorsqu’il le pouvait, il la retrouvait dans les cuisines ou ailleurs, là où elle était à ses tâches. Parfois le soir, il se rendait dans le quartier des esclaves au sein de l’enceinte de la propriété, et partageait avec elle sa journée, comme ce qu’on lui avait enseigné. Gallia savait lui décrire avec légèreté son travail en cuisine ou dans la maison, même si elle était parfois confrontée à la dureté de sa condition, dont les sévices physiques n’étaient pas absents. Ils partageaient aussi leurs secrets les plus intimes, c’est ainsi que Gallia lui avoua qu’elle ne se marierait jamais, car elle préférait les filles. D’abord surpris et un peu désolé, Caius lui fit un serment :
Gallia posa ses lèvres sur la bouche de Caius pour un baiser et guida sa main sous sa tunique. Les doigts de Caius la caressèrent longuement.
Ils rirent quand même.
Il hocha la tête.
Gallia souleva sa tunique et vint s’accroupir au-dessus de son visage.
Et Gallia répéta la phrase de leur enfance lorsqu’elle sentit le souffle chaud de Caius sur son sexe, qu’elle ouvrit de ses doigts et vint le poser sur sa bouche. À dix-huit ans, ce baiser intime n’était plus chaste et elle sentit la langue de Caius se poser et s’agiter là où il le fallait ; ce soir-là elle se laissa aller à son plaisir.
La lourde porte de la villa s’ouvrit pour laisser entrer l’escorte de Caius et son visage s’éclaira lorsqu’il découvrit, comme chaque soir, Gallia qui l’accueillait entourée des huit esclaves dont elle était responsable.
Débarrassé de sa toge, en route vers l’atrium, les huit femmes les suivaient à petite distance.
À voix basse, elle lui indiqua qu’elle préférait rester à sa place. Gallia était consciente de sa position, mais refusait d’afficher cette intimité, quand bien même toutes et tous connaissaient la relation qui l’unissait à Caius. Il y avait cependant un privilège dont elle abusait, celui d’assouvir sans modération sa sexualité avec les huit femmes qui l’entouraient. Elle ne s’en cachait pas, et Caius avait trop de tendresse pour elle pour s’en formaliser.
Il prit son repas froid et assez frugal, tandis que Gallia se tenait debout devant lui.
Les esclaves portaient le nom que leur assignait leur maître, sans considération pour celui qu’elles pouvaient porter avant.
D’un signe, elles partirent la chercher.
Elles présentèrent une femme aux cheveux roux, les chevilles entravées par des chaînes. Son regard farouche et insolent frappa Caius qui lui expliqua ce qui l’attendait si elle n’obéissait pas à Gallia. Elle sembla comprendre, sans que ces mots ne changent son attitude, le regard resta droit et à aucun moment elle ne songea à baisser les yeux.
Elle les suivit, laissant Caius à son repas, entouré de ses servantes.
Arrivée dans la pièce où elle était enfermée, Germa dut s’agenouiller et ses chevilles furent enfermées dans deux colliers de fer tandis que sa tête et ses poignets furent coincés dans un carcan fixé au sol.
Les deux esclaves revinrent avec un récipient rempli de gingembre réduit en une pâte liquide, dans lequel trempaient un linge et un long olisbos en bois. Gallia entoura le linge autour de l’olisbos et le fixa avec une cordelette tandis que Prosia enduisit l’anus de la Germaine d’huile d’olive. Lorsqu’elle sentit l’objet au bord de son anus, elle commença à grogner et se débattre sans succès et Gallia le fit pénétrer profondément. L’utilisation du gingembre pour punir les esclaves était une pratique courante dans la Rome antique et si Gallia y répugnait, elle plaçait ses responsabilités au-dessus de ses convictions personnelles.
Elles acquiescèrent sans un mot. Gallia attendit un moment pour entendre les premiers gémissements et partit rejoindre Caius.
Elle le trouva installé à lire sur son lit de repos alors que les servantes s’agitaient pour débarrasser la table et nettoyer soigneusement la pièce.
Elle baissa les yeux et rougit.
Elle s’approcha pour que les autres ne l’entendent pas.
Un vaste lit trônait dans sa chambre et lorsque les femmes y pénétrèrent, Caius attendait que les esclaves viennent le déshabiller sous le regard pointilleux de Gallia. Elles retirèrent leurs tuniques et vinrent ensuite retirer celle de Gallia. Le corps de la Numide avec ses petits seins surmontés de larges aréoles couronnées de tétons proéminents lui était familier, alors qu’il découvrit celui de la Thrace au buste menu, mais aux larges hanches. D’un geste de Gallia, qui indiquait que leur soirée avait été soigneusement préparée, Anjia vint caresser les testicules de son maître tandis que sa bouche débutait une fellation experte. La favorite de Gallia l’enjamba sans faire d’autres gestes. Caius ouvrit ses lèvres noires pour découvrir des chairs roses et luisantes qui dégageaient un parfum puissant ; Gallia ne lui avait pas menti ! Il retrouvait ce soir dans sa mémoire olfactive cette odeur qui le hantait depuis si longtemps. Sa bouche s’en empara, à la surprise de l’esclave peu habituée à ce qu’un maître lui prodigue cette caresse. Il vit les doigts de Gallia glisser dans le sillon avant qu’un pénis de cuir vienne pénétrer l’anus de la Numide ; il l’engouffra signe que Gallia devait souvent emprunter cette voie lors de leurs ébats. Prêt à exploser, il repoussa la bouche qui le dévorait et resta un moment à observer le va-et-vient imprimé par Gallia dans les fesses charnues avant de se retirer de ce spectacle.
Les trois femmes se lancèrent dans un ballet sexuel dont Gallia était la chorégraphe, elle qui connaissait si bien le plaisir de son maître. Allongées en triangle, la favorite léchait Gallia tandis que la jeune Thrace avait plongé sa langue entre les fesses de Fatilla. Les doigts de Gallia caressaient la chatte touffue d’Anjia avec des gestes précis.
Soudain s’écoula de la vulve un liquide blanchâtre et épais qui se répandit sur ses lèvres puis ses cuisses. Gallia le recueillait pour la pénétrer et lentement ses doigts disparurent un à un dans son orifice jusqu’à ce que la main menue s’enfonçât. Elle la retira au moment où Anjia allait jouir.
Cette fois-ci ses doigts pénétrèrent son fondement avec difficulté, ils allaient et venaient de cette source à son anus jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite.
Il approcha son gland, le fit pénétrer doucement tandis que la bouche de Gallia avait remplacé sa main. Il prit son temps pour faire pénétrer sa longue tige et attendit que la caresse de Fatilla amène la femme dont il était encore amoureux à l’orgasme avant d’avoir le sien comme l’auraient fait deux amants.
Il sourit.
Gallia descendit dans la cave pour y retrouver les deux gardiennes.
Lorsqu’elle entra une torche à la main, elle s’approcha pour constater qu’une large tache écarlate s’était diffusée autour de l’anus de Germa dont elle entendait les gémissements ininterrompus.
Elle éructa dans sa langue, la mélangeant avec un sabir de latin ; aucun de ses mots n’exprimait l’allégeance ou les excuses.
Gallia, femme de devoir, partit rejoindre la chambre de Caius.
Les deux esclaves se caressaient sous son regard qu’il leva lorsqu’elle pénétra.
Les deux langues s’emparèrent de ses attributs, léchant ses testicules, sa verge, s’aventurant jusqu’à son petit trou que Gallia les avait autorisées à caresser de leurs bouches. Gallia attendit qu’il ait les yeux clos pour observer son beau visage, son corps musclé, observer cet homme qu’elle respectait et vénérait sans avoir le goût d’aller plus loin. Elle chassa ces pensées pour aller caresser sa favorite.
Plus tard ce soir-là, les servantes s’étant retirées, elle resta un moment avec lui, sa tête posée au creux de son épaule avant de rejoindre sa chambre, attenante au dortoir des esclaves.
Levée avec le soleil, chacune s’apprêtait à remplir ses missions que Gallia distribuait chaque matin dans une organisation parfaite. Elle garda Fatilla auprès d’elle pour se rendre dans le cachot de Germa. Elle lui libéra les chevilles puis ouvrit le carcan.
Incapable de se déplier après sa nuit passée à genoux, la cravache s’abattit plusieurs fois ; elle se leva lentement, tous ses membres ankylosés, le regard encore empli de fierté. Incapable de contenir sa rage, elle voulut, toutes griffes dehors, se précipiter sur Gallia, mais ses jambes douloureuses l’arrêtèrent tandis que le bâton que Fatilla maniait la fit trébucher.
Les deux mains et le cou emprisonnés, les chevilles entravées par une chaîne, Germa sortit, fut emmené dans le cabinet d’aisances des esclaves et enchaînée au sol.
Dans la vaste cuisine où les esclaves se nourrissaient, Gallia s’assit parmi elles ; respectée pour son sens de la justice, elles échangeaient cependant ce matin-là des regards craintifs. Il y avait longtemps qu’elles n’avaient vu leur maîtresse punir une esclave de cette façon.
Un léger murmure parcourut la tablée et quelques rires fusèrent.
Les latrines à l’époque romaine se trouvaient dans une pièce aérée, le plancher de bois comportait une découpe au-dessus duquel les esclaves pouvaient faire leurs besoins.
Il y avait quatre découpes, l’intimité ne faisait pas partie de la vie d’une esclave.
Elles s’y rendirent, Fatilla la première qui après s’être libérée vint s’accroupir, fesses écartées sur le visage de la Germaine qui tentait vainement d’échapper à cette humiliation. La cravache à la main, elle frappa son entrejambe jusqu’à ce qu’elle sente la langue faire son office.
L’une après l’autre, les sept femmes souillèrent cette bouche ; Fatilla prit un grand seau d’eau qu’elle versa sur le visage maculé avant de rejoindre sa maîtresse.
Les chaînes détachées, mais toujours maintenue dans son carcan, Germa avait perdu de son insolence, mais tenta cette fois-ci de frapper Fatilla avec son carcan.
Les chevilles déjà enchaînées, à genoux, avant qu’elle place sa tête et ses poignets dans le carcan, Gallia, préleva une noisette de la concoction qu’elle versa dans la bouche de Germa ; son visage devint écarlate, toussant, haletant sous la brûlure, des larmes s’écoulaient de ses paupières.
Les yeux exorbités, mais encore incapable de se plier, Germa hurlait.
Le carcan refermé, Gallia étala les piments dans une culotte de peau lacée, la plaça, noua les lacets et de ses doigts massa longuement l’entrejambe.
Elle partit dans des soubresauts tandis que même contenus, ses cris étaient déchirants.
Elle se pencha vers l’oreille de Germa.
Il fallut que trois sabliers s’écoulent avant que Germa, brisée, consente à prononcer le mot. Les chairs et les muqueuses boursouflées et à vif, elle fut lavée et enchaînée à son lit. Elle n’eut qu’une journée de répit avant de reprendre le travail. Lorsqu’elle se présenta le premier matin, elle traversa la pièce de sa démarche en canard que les chaînes qui entouraient ses chevilles rendaient plus hésitante ; Gallia voulut être certaine de sa docilité avant de la libérer complètement comme l’étaient ses compagnes.
Elle s’assit silencieusement à la place qui lui était réservée ; son visage encore marqué par les épreuves avait perdu de son arrogance. Ses voisines compatissantes lui passèrent les plats de fruits et d’amandes qu’elle dévora.
Une fois ses ordres donnés, Gallia se rendit dans la chambre de Caius accompagnée d’une servante qui portait son repas du matin, un bouillon et quelques fruits. À la différence de la plupart de ses pairs, la frugalité faisait partie de ses règles de vie.
Gallia rougit, même si elle savait qu’il savait, elle était toujours gênée de lui avouer ses goûts comme de dévoiler ce privilège qu’il lui accordait.
En riant, il lui dit qu’il aimerait lui aussi, à un moment goûter à cette Germa, c’est sur ces mots qu’il sortit, suivi de son escorte en direction du palais.
Gallia rejoignit son office, prit sa tablette du jour sur laquelle étaient consignés les tâches à effectuer et le nom des esclaves responsables ; elle alla faire ses premières inspections en se demandant qui des deux femmes qu’elle avait en tête rejoindrait Caius demain soir. Elle se décida pour Doria, une Ibère charnue que Gallia utilisait parfois ; sensuelle, avec elle en tous cas, soumise au-delà de ce que lui imposait sa condition d’esclave, Doria n’avait aucune retenue et prenait plaisir à être maltraitée entre les mains de Gallia ; elle possédait une toison épaisse et drue que Caius appréciait, elle le savait. La journée, toujours très remplie dans une si vaste demeure, s’écoula sans incident ; Germa assignée à des tâches ancillaires en cuisine n’avait discuté aucun ordre ni provoqué de désordre. Elle semblait rentrer dans le rang. Épuisées après leurs longues journées, les esclaves se couchaient tôt dans leur dortoir au bout duquel, légèrement surélevée, se trouvait la chambre de Gallia. Elle fit venir l’Ibère et lui indiqua qu’elle verrait le maître demain soir.
Doria comme les autres se pliait à cette discipline régulière ; elle ouvrit les cuisses et les releva. Après avoir lissé ses poils de part et d’autre de la fente, Gallia écarta les lèvres, passa un doigt dans le vagin avant de le déplacer vers son petit trou qu’elle pénétra sans difficulté. Satisfaite, elle souleva sa tunique pour lui offrir son sexe.
Doria s’exécuta avec le plaisir de celles qui ne sont pas favorites. Au moment de rejoindre sa paillasse, Gallia lui demanda de revenir le lendemain soir avant de l’accompagner chez Caius.
Caius rentra tard de son dîner, mais, assoupie, Gallia et deux servantes l’attendaient, peut-être aurait-il un désir.
Pour le rituel du bain que Caius prenait chaque matin, Gallia avait assigné Domitillia qui apportait les seaux d’eau chaude et froide, et une essence de lavande que leur fournissait un marchand phénicien.
Caius prenait son bain seul, un moment durant lequel il passait en revue ses tâches de la journée ; celle à venir serait rude, il le savait.
Lorsqu’il en sortit, Domitillia, qui se tenait à l’écart, lui apporta des linges pour le sécher ; tout cela se passait sans pudeur, les esclaves, même pour Caius, n’étant que des objets.
Après maintenant trois jours, Gallia convoqua Germa à son lever ; toujours encombrée de ses chaînes, elle se présenta accompagnée de Fatilla.
L’esclave se tenait à bonne distance, dans une posture respectueuse, et indiqua dans son langage qu’elle serait désormais à ses ordres.
Lorsqu’elle comprit ce qu’on attendait d’elle, Germa eut des gestes de rébellion, plus par pudeur que pour se révolter ; elle finit par obéir, releva sa tunique et s’allongea. Son sexe encore à vif était comme brûlé.
Le visage de Germa s’éclaira d’un maigre sourire, le remède faisait son effet et elle exprima un remerciement respectueux. Gallia posa un regard d’envie sur ce beau corps encore inexploré ; sa toison rousse était inhabituelle chez les Romains et inconnue de Gallia.
Avant le dîner des esclaves, elle inspecta Doria une dernière fois ; son anus était humide, mais propre. Elle prit un godemiché de bois oblong qui se terminait par une base carrée et après l’avoir lubrifié, elle l’enfonça doucement jusqu’à ce qu’il l’ait complètement pénétrée.
Lors du dîner de Caius, auquel elle assistait accompagnée de ses deux servantes, Gallia dévoila le nom de celle qui partagerait sa couche ce soir-là.
Il la regarda, intrigué.
Un peu gênée, Gallia hocha la tête.
Dérangée de l’avoir pour témoin, Gallia ne pouvait cependant pas refuser ; elle congédia les servantes et se dirigea vers sa chambre accompagnée de Doria. Elle lui donna à porter son olisbos et un sac de cuir qui contenait ses instruments. L’esclave devina ce qui l’attendait et se contenta de lever un regard d’envie vers sa maîtresse.
Déshabillé par Doria, Caius jeta un regard vers le corps encore si désirable de Gallia. Sa peau mate de Méditerranéenne, ses jambes fuselées et ses attaches fines, comme celle d’une patricienne, l’avaient toujours transporté ; Gallia possédait tout ce qu’un homme comme Caius pouvait désirer, elle était aussi belle qu’intelligente, ne lui manquait que la naissance, mais avant tout il l’aimait pour ce qu’elle était. À ce moment précis, il se demanda de nouveau s’il aurait été capable de braver son milieu pour l’épouser. Il oublia un instant son goût pour les femmes.
Comme souvent chez ceux qui se connaissent si bien, les pensées s’entrechoquent, et Gallia se posa la même question qu’elle rejeta, elle était là pour guider son plaisir. Elle posa le contenu de son sac sur le lit. Si Caius était familier avec le fouet, le bambou et les liens, il l’était moins avec une petite poche faite d’une peau d’animal à poils durs.
D’un signe d’elle, Doria se mit à quatre pattes sur le lit et écarta les cuisses ; de ses doigts Gallia ses fesses et saisit l’olisbos qu’elle fit coulisser.
Gallia savait combien Caius aimait, comme elle, sodomiser les esclaves autant par plaisir que pour ne pas les engrosser. Doria faisait aller et venir son bassin enserrant l’objet renflé, le faisant entrer et sortir de son anus sous la main de Caius. Gallia, allongée, le regardait faire et leurs regards se croisèrent ; chacun pouvait deviner le désir dévorant de l’autre. Caius connaissait le sien, celui de posséder Gallia, un désir qu’il aurait pu assouvir d’un mot, mais l’amour et le respect qu’il avait pour elle l’empêchaient. Il ne put deviner qu’elle partageait ce soir-là le même désir. Elle le savait, elle savait aussi que jamais il ne la forcerait ni ne ferait le premier pas. Elle posa fermement la main sur la sienne qui desserra son étreinte de l’olisbos jusqu’à le lâcher pour laisser leurs doigts se nouer. Leurs yeux ne se quittaient pas et ils restèrent ainsi leurs doigts s’entremêlant dans un ballet passionné.
Elle se tourna vers l’esclave.
Sans un mot l’esclave se retira.
Gallia tourna son visage vers Caius et l’attira sur elle. Les cuisses écartées, elle saisit son pénis.
Caius saisit ses cuisses qu’il releva et fit glisser sa verge le long de cette fente se frottant à chaque mouvement sur son clito sans la pénétrer. Cette caresse dura, Gallia contenait son orgasme.
Lorsqu’enfin il la pénétra, elle le serra à l’étouffer, prit sa bouche pour l’embrasser.
Sa main saisit ses testicules pour les caresser, son râle s’amplifia pour finir dans un cri alors que Caius se déversait en elle.
Leurs corps collés l’un au-dessus de l’autre, leurs langues se mêlaient encore.
Elle saisit la base de son sexe encore fiché en elle, le fit aller et venir entre ses doigts ; la verge gluante se raidit.
Elle se retourna et d’un geste sans équivoque, écarta les fesses. Caius se pencha pour lécher longuement son œillet ; ses ronronnements, les mouvements de son bassin étaient autant une invitation que le signe d’une longue expérience de cette caresse.
Il la pénétra avec douceur, même s’il fut surpris de la facilité avec laquelle il put le faire.
Sa main se déplaça vers la poche en peau qu’elle lui donna. Passé un moment de surprise, il s’en ganta et vint naturellement poser cette main sur sa vulve.
Gallia haletait sous ses assauts, le souffle court, elle saisit la main gantée pour l’appuyer sur sa chatte.
Il explosa dans un cri auquel elle fit écho.
Plus tard ce soir-là, encore enlacés, ils parlèrent longuement.
Un nouveau baiser scella leur alliance en toutes choses.
Elle se glissa le long de son corps et commença à le lécher longuement pour enfin engloutir ce sexe et naturellement elle offrit le sien à sa bouche avide.
La boucle était bouclée.