n° 21443 | Fiche technique | 14372 caractères | 14372 2471 Temps de lecture estimé : 10 mn |
16/01/23 |
Présentation: L’histoire n° 21380 intitulée “en solitaire” précède ce récit. | ||||
Résumé: Une femme qui a découvert, il y a peu, le bien que cela lui fait de s’exhiber devant des hommes, va susciter le désir du mari de sa meilleure amie. | ||||
Critères: #exhibitionniste couple copains poilu(e)s vacances campagne cérébral voir cunnilingu | ||||
Auteur : François Angler Envoi mini-message |
Collection : Entre amis Numéro 02 |
En ce mois de juin 2022, une canicule sévit sur toute la France depuis plusieurs jours. Pour échapper à la chaleur étouffante dans son appartement en ville, Christine a accepté l’invitation de son amie Clarice, de venir la rejoindre à la campagne pour le week-end.
Elles ont été étudiantes, il y a vingt-cinq ans, en BTS secrétariat où elles étaient très complices. Mais c’est Frédéric qui a insisté auprès de sa femme pour inviter Christine. Il apprécie sa compagnie et ils s’entendent très bien. Elle est arrivée accompagnée de son nouvel amant, Gaston, un ancien rugbyman du CSBJ.
La maison est une ancienne ferme, ayant appartenu aux aïeux de Clarice, restaurée avec son mari Frédéric. C’est un homme serviable et gentil. Il s’est spontanément proposé pour aider l’amie de sa femme à transporter leurs bagages dans la chambre d’amis. Elle est située dans la partie la plus ancienne du bâtiment. C’est une pièce d’une vingtaine de mètres carrés, équipée de mobilier de récupération : un vieux lit en bois doté d’une moustiquaire, à côté duquel se trouvent deux fauteuils en osier et une armoire en bois ouvragé.
Après leur installation, tout le monde s’est retrouvé sur la terrasse ombragée, pour partager un café, puis chacun est allé faire une sieste pour échapper à la chaleur écrasante de l’après-midi.
Un bruit lancinant, comme un bourdonnement, tire Christine de son sommeil. Elle ouvre un œil hésitant, les paupières encore lourdes, sans bouger la tête, elle parcourt du regard la pièce. Face à elle, leurs deux grosses valises sont posées contre un mur blanchi à la chaux. Le bourdonnement semble s’éloigner puis se rapproche à nouveau. Elle se hisse sur un coude, maintenant les yeux grands ouverts. Elle est sur un lit, presque nue, ne portant qu’une simple culotte. Elle finit par identifier l’origine du bruit, c’est celui d’une tondeuse. Qui peut bien tondre par une chaleur pareille ? se demande-t-elle.
Elle se relève, et vient s’adosser contre la tête de lit, et observe l’homme étendu à ses côtés. Il ne porte aucun vêtement, exposant à sa vue son corps dénudé. Il est couvert d’une forte pilosité, de longs poils gris qui couvrent ses épaules, son dos, son fessier. Gaston souffre d’hypertrichose. Elle s’attarde sur son dos large, puis ses yeux suivent la courbe de ses reins jusqu’à ses fesses. Elle sourit. Elle est en manque de sexe, presque deux semaines qu’ils n’ont pas fait l’amour. Qu’est-ce qu’elle aime empoigner son cul musclé quand ils sont en missionnaire ! Par des pressions de la paume de ses mains, elle sait lui fait comprendre s’il doit accélérer le rythme ou au contraire le ralentir pour retarder l’échéance.
Quel dommage qu’il soit si profondément endormi ! Pourtant ce ne sont pas les deux heures de route qui ont dû l’épuiser. Étant chauffeur poids lourd, il est habitué à sillonner l’Europe chaque semaine. Ils se sont rencontrés chez des amis communs juste avant le COVID. Elle a découvert avec lui, la vie bien particulière d’une relation intime à distance la semaine et plus conventionnelle le week-end.
En semaine, leur relation passe par des échanges SMS durant ses temps d’attente chez les clients ou à la pause midi. Certains jours, ils se chauffent mutuellement durant toute la journée, avec des sextos pour finir généralement en apothéose le soir lors de leur rendez-vous téléphonique. Souvent Gaston lui demande de décrire où elle est ? Quelle tenue elle porte ? En retour, il répond volontiers à ses questions. Et vous vous en doutez, cela démarre par moment, vers une masturbation réciproque à plusieurs centaines de kilomètres l’un de l’autre. S’entendre jouir sans se voir ou pouvoir se toucher est au final très excitant. Cette relation nouvelle, si particulière, a ravivé en elle son désir sexuel. Et désormais, elle accepte de plus en plus de faire plaisir à son amant. Ainsi vendredi, elle est allée à son travail en jupe et sans culotte.
Pendant sa contemplation de ce corps offert, et en repensant aux évènements de sa semaine, ses deux mains se sont naturellement égarées vers ses petits seins. Ses pouces décrivant des cercles autour de ses tétons qui réagissent doucement à cette sollicitation. Les index rejoignent les pouces, pour les malaxer et les pincer délicatement. Elle sent son rythme cardiaque grimper. Sa main droite glisse vers son ventre, tandis qu’avec la gauche elle étire son téton, à s’en faire mal. Elle ferme les yeux. Le bout de ses doigts commence à s’infiltrer sous l’élastique de sa culotte où, elle sent les poils de sa toison finement taillés aux ciseaux la veille au soir. Elle tire sur le haut de son pubis pour solliciter indirectement son clitoris. Une onde de plaisir monte en elle. Nooon ! Elle ne doit pas céder. Elle doit être patiente. Ce serait tellement mieux de sentir les mains de son amant sur sa peau à la place des siennes. Elle ressort prestement la main de sa culotte. Et pour éviter toute tentation, elle écarte la moustiquaire et se lève, sans bruit, du lit.
Elle avance à pas feutrés jusqu’à la fenêtre. Elle veut savoir qui est cet hurluberlu qui tond un samedi de canicule. La fenêtre est fermée avec les volets légèrement entrebâillés, permettant à un rayon de lumière d’éclairer faiblement la pièce. Elle ouvre la fenêtre et pousse les battants qui grincent. Elle s’arrête et se retourne cherchant à savoir si elle a réveillé son homme. Gaston n’a pas bougé. Elle continue, les volets touchent délicatement le mur. Elle se penche pour les attacher et puis en relevant son buste, elle voit apparaître dans son champ de vision, Frédéric qui s’avance vers elle, marchant derrière une tondeuse blanche et rouge. Il n’est vêtu que d’un simple short en jean.
Il s’arrête, à quelques mètres de la maison, elle lui offre sa poitrine en spectacle. Elle ne cherche pas à se dissimuler derrière le moindre voilage. Elle lui sourit. Et, il lui sourit en retour. Il reste immobile et profite pleinement de la vue. Les secondes s’égrènent sans qu’aucun d’eux ne bouge. Elle sait que la bienséance voudrait qu’elle se cache les seins. C’est tout de même le mari de son amie. Mais, elle trouve qu’avec le temps, il s’est bonifié, surtout depuis qu’il va assidûment à la salle de sport. Auparavant il était mince presque maigre, pas du tout son style ! Elle a toujours apprécié les hommes qui prennent soin d’eux. Elle détaille ce torse, les pectoraux sont bien dessinés, et il se rase visiblement le poitrail. Tout cela ne l’aide pas à calmer ses envies de sexe ! Elle sent des picotements dans son bas-ventre. Elle ne peut retenir l’envie irrépressible de venir toucher avec son index le fond de sa culotte. Le tissu est tout humide. Oooh ! La vilaine petite cochonne, se dit-elle. Voilà que je mouille rien qu’en montrant mes seins à cet homme.
Elle devrait fermer ce rideau, stopper cette exhibition, mais elle se demande si cela lui fait de l’effet à lui. Elle aimerait qu’il bande. Elle aimerait revoir sa queue. Elle ne peut s’empêcher de se remémorer la scène à laquelle elle a assisté, plus tôt dans l’après-midi. Les jeux coquins imposés par Gaston l’ont amené à découvrir qu’elle aimait se montrer à des inconnus. Seulement là, ce n’est pas un inconnu, c’est le mari de Clarice, et ils se connaissent depuis plus de vingt ans. Mais, elle se dit que cela reste un homme, et elle adore les allumer, les exciter, les voir ouvrir leur braguette pour sortir leur membre dressé, et se finir manuellement devant elle. Dans ses exhibitions, Gaston est toujours là à ses côtés. Elle connaît Frédéric. Elle sait que c’est un homme timide, respectueux des autres, elle a un peu honte à l’aguicher, mais n’est-ce pas cela qui la fait mouiller ?
Il a coupé le moteur de sa tondeuse, débranché la bougie, soulevé l’engin et il fait semblant d’évacuer de l’herbe coincée dessous. C’est bien sûr, un prétexte pour l’observer sans en avoir l’air. Elle n’est pas dupe. Et elle empoigne son sein droit portant à sa bouche son téton. Elle y donne deux ou trois coups de langue tout en ne le quittant pas des yeux. Elle s’excite. Elle coule littéralement et sa culotte absorbe sa cyprine.
Soudain, elle sent une présence dans son dos, le visage de Gaston apparaît derrière elle. Frédéric tressaille. Il ne bouge pas attendant la suite des évènements. Gaston se penche et embrasse dans le cou sa dulcinée. Elle ferme les yeux en s’abandonnant au baiser. Il pose ses larges mains de travailleur sur ses épaules, tout en continuant de l’embrasser dans le cou. Elle tourne la tête, cherche sa bouche, langue tendue. Il répond à son désir en aspirant la langue offerte. Ils s’embrassent goulûment, se dévorant littéralement l’un et l’autre. Il fait comme s’il n’avait pas vu Frédéric, qui n’a pas bougé et observe le couple silencieusement.
Les mains de Gaston descendent le long des bras de Christine, lui donnant des frissons, jusqu’à hauteur de ses hanches. Là, il empoigne le bassin à pleine main. Elle sent contre ses fesses la virilité de son amant, et ayant rouvert les yeux, elle regarde en direction de Frédéric. Elle est heureuse qu’il soit toujours là, à les observer. Elle bascule le buste en avant et prend appui des deux mains sur la balustrade de la fenêtre. Elle se cambre tendant son cul pour mieux sentir la bite dressée de son amant. Elle lui signifie ainsi son désir pour lui. Elle aimerait le sentir en elle, là, tout de suite sans préliminaires.
Il baisse d’un coup sec sa culotte. Et, elle ne peut retenir un petit cri de surprise, Gaston s’agenouille au pied de sa maîtresse, disparaissant à la vue de leur hôte. Aucun mot n’est dit pour ne pas rompre le charme. Il écarte les lobes de ses fesses, sa fente humide lui apparaît, entrouverte, laissant écouler sa cyprine sur le haut de ses cuisses. Il voit aussi le clitoris, petit bouton tout rose, hors de son capuchon. Il se délecte de cette vue indécente. Quelle coquine ! Enfin, elle ose s’exhiber devant un homme sans pudeur. Et, ça Gaston il adore. Il attend quelques secondes pour faire languir sa partenaire. Il souffle un air frais en continu sur cette moule aux lèvres gonflées d’excitation. Il finit par enfouir sa tête entre ses cuisses. Christine fixe Frédéric tout en subissant l’assaut de son amant. Elle recule la tête en arrière, et ouvre grand la bouche, cherchant de l’oxygène. Elle se sent défaillir. Elle va jouir devant son ami. Non ! La bouche s’est désolidarisée de sa vulve. Quel délicieux supplice ! Elle fond un plus.
Frédéric est toujours là, accroupi au pied de sa tondeuse. Il ne fait plus semblant de nettoyer sa machine. Il est en érection. Il se sent à l’étroit et ouvre sa braguette, libérant sa verge. Christine assiste à la scène, et inonde aussitôt le visage de Gaston d’un abondant flot de sa liqueur intime. Elle fait un clin d’œil coquin à son voyeur. Elle revoit cette verge massive. C’est la plus belle qu’elle ait vue de sa vie. Et depuis un an, elle en a vu quelques-unes !
Gaston n’ignore pas l’effet que cela procure à sa compagne de se montrer nue devant d’autres hommes. Ils ont déjà expérimenté cela sur une plage naturiste, dans un camping, sur un parking de supermarché ou une aire d’autoroute. À chaque fois il s’agissait d’inconnus, là, il s’agit d’un ami proche. Et, visiblement cela suscite, en elle, une grande excitation. Il l’a rarement connue autant humide et ouverte. Sa bouche dévore sa vulve, fouille l’entrée de son vagin, il néglige son clitoris afin de la maintenir, le plus longtemps possible, au bord de l’orgasme.
Elle fléchit les genoux afin de mieux sentir cette langue qui la fouille. Elle a envie de son homme, et elle se laisse tomber au sol sur les genoux, tant pis pour son voyeur ! Elle veut profiter de son amant. Elle se retourne et roule une pelle à Gaston. Ils roulent sur le parquet, puis se relèvent pour aller sur le lit poursuivre leurs ébats amoureux.
Frédéric ne voit plus rien. Il tend l’oreille, aucun bruit qui puisse exciter ses sens. Il hésite à s’approcher pour mieux voir. Il n’est pas ce genre d’hommes, il sait qu’il est trop gentil, trop timide. Ce week-end s’annonce sous un angle particulier, aura-t-il la chance d’en voir plus ? Il se relève, peine à ranger sa verge en érection dans son short. Un coup sec sur le démarreur de la tondeuse, le moteur pétarade, crachant un peu de fumée. Il manœuvre la machine et s’éloigne de la maison pour tondre la zone la plus éloignée de l’habitation.
Frédéric reprend ses allers et retours, assurant une coupe haute de l’herbe, il ne s’agit pas d’une pelouse, leur jardin est un ancien pré à vaches. Une heure plus tard, il a fini ce qu’il voulait faire, et se dirige vers la terrasse. Il laisse sa paire de bottes au pied de l’escalier. Il perçoit quelques activités coquines provenant de la chambre d’amis. Il sourit, amusé et au moment où il s’apprête à entrer dans le séjour, Clarice sort sur la terrasse. Il la regarde, et hausse les épaules, sa tenue n’a rien de sexy, comme d’habitude, un jean et un tee-shirt difformes.
Il s’approche, se colle contre elle, et lui dépose un bisou dans le cou. Il la tient par la taille.
Et Frédéric tourna les talons. C’était la première fois qu’il exprimait sa frustration sexuelle. Clarice et lui ne s’entendaient plus trop. Leur couple dérivait depuis quelque temps… il avait besoin de réfléchir.