n° 21463 | Fiche technique | 103457 caractères | 103457 16856 Temps de lecture estimé : 57 mn |
21/01/23 |
Résumé: La guerre n’empêche pas les rapprochements. | ||||
Critères: fh couple cocus enceinte vengeance dispute fmast fellation cunnilingu 69 fgode pénétratio historique -historiqu | ||||
Auteur : Bernard Nadette Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Conflits Chapitre 29 / 32 | Fin provisoire |
Résumé des épisodes précédents :
À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération est organisée pour leur venir en aide, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les geôliers ignorent la qualité. Après le retour des prisonniers, le Commandant de la garnison Henri baron de La Tiémont est rejoint par sa maîtresse glaisane, Audrey de Highjone. Sa mère, la baronne douairière, marie celle-ci au Hippolyte Chevalier Des Dombes, afin qu’il n’y ait pas d’obstacle à son mariage arrangé avec Marie-Amélie de Boisgroslier. Cependant, le Chevalier ne pouvant concevoir un héritier, Henri est chargé de la chose. Sa future mise au courant, menaçant d’un scandale, met fin à cet arrangement à partir de ses noces. Le mariage a lieu le même jour que celui de la sœur du baron avec Bernardin de Rougemont, baron de Saint-Pierre. Ce dernier se révèle un rustre qui boit et frappe sa femme. Icelle est défendue par sa chambrière Hilary Galleway. Contraint de s’excuser par ses parents, il part furieux, fait une chute dans un escalier et se tue. Audrey est arrivée avec Patricia, comtesse de Swordfish, femme du commandant glaisan prisonnier, venue rejoindre son mari, au prix de libertés accordées à deux soldats canfrais. Cependant, celui-ci fait reproche de sa venue et lui bat froid. Monsieur de La Tiémont est chargé de préparer et conduire des renforts en Érinlande.
NDLR
En fin de récit, vous trouverez pour les mots dont l’usage s’est perdu, un équivalent en français moderne.
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Ce n’est plus 5 000 hommes, que doit emmener Henri Baron de La Tièmont en Érinlande, mais 10 000, avec du matériel, des armes, de la poudre et des canons de marine pour mettre en défense deux ports qui doivent servir de point d’appui. Aussi passe-t-il beaucoup de temps à Dorbauxe. Trop au goût de sa femme qui trouve qu’il vient trop peu la visiter. Madame a pris inclination à certains aspects de la vie conjugale qui se pratiquent dans le privé. Au moins a-t-elle l’assurance que la chevalière Des Dombes n’en profite pas, car elle est au domaine pour tenir compagnie à Patricia de Swordfish, tandis que son époux reconstitue sa compagnie et visite ses domaines. Aussi la nouvelle épousée décide-t-elle de ne pas attendre son époux, ne sachant quand il reviendra au château, pour profiter de moments intimes, mais d’aller à lui. Icelui est surpris de cette arrivée inopinée, mais finalement ravi en voyant les tendres dispositions qui l’ont motivée.
Madame est arrivée en fin de journée. Son mari n’étant pas encore de retour en son auberge, elle prend une collation et comme il n’arrive toujours pas, elle va faire quelques ablutions. À son retour en salle, elle trouve son mari attablé, l’attrape par le bras, sans le laisser finir son repas, en lui murmurant.
Sitôt dans la chambre, alarmé, il demande :
Avant qu’il ait pu ouvrir la bouche, elle l’enlace pour un baiser enflammé qui fait oublier à Henri son repas inachevé. Sa chère épouse entreprend ensuite de lui faire quitter ses habits avec enhastison1. Quand il veut lui rendre la pareille, il a la surprise de constater qu’elle n’a pour toute vêture que sa robe et rien d’autre. À peine en tenue d’Ève, elle genoillie2, pour une fellation abrivée3, qui redresse rapidement l’objet de son attention. Sitôt ce résultat obtenu, elle s’allonge sur le lit, jambes ouvertes. Il ne se précipite pas. Il contemple un instant le charmant spectacle offert, en se disant que sa chère épouse a pris goût aux exercices en chambre. Il ne veut pas la laisser languir plus longtemps. Il se met à lui caresser le cou, la poitrine, puis descend vers le buisson ardent. Il constate que la vallée est bien irriguée. Après y avoir folâtré longuement, sa bouche remplace ses mains. Ne voulant point laisser icelles inoccupées, il s’empare des seins, les cajole, triture doucement. Elle manifeste son contentement. Il poursuit, cependant ses doigts se mettent à malaxer, étirer et même un peu pincer les pointes et les tordre, sans que cela entraîne autre chose que soupirs de complaisement4. Comme il persiste, elle frétille de plus en plus.
Il s’interrompt pour la pénétrer. Illico elle referme bras et jambes autour de son mari, enchantée d’être pourfendue. Elle prend son plaisir quelques secondes avant qu’il ne se répande en elle. Tous deux fatigués par une journée harassante, conclue en apothéose par cette joute, s’endorment promptement après s’être murmuré quelques mots tendres.
Le valet de Monsieur et la camériste de Madame, oyant ce qui se passait dans la chambre, se sont gardés d’entrer. Leurs maîtres n’ayant visiblement pas besoin de leurs services. Inspirés par l’exemple, ils s’accordent un moment de détente génésique, oubliant l’un sa femme, l’autre son mari… sans remords.
Léonore après le désastre de son mariage a une période d’abattement. Pour l’en sortir, sa mère, en accord avec ses beaux-parents, s’arrange pour qu’elle côtoie souvent Louis-Auguste, le jeune frère de son défunt mari. Il entre dans leur vue de renouer le rapprochement des familles, malencontreusement brisé par la mort de Bernardin… Plutôt heureusement pour elle.
Un premier temps, après les funérailles, elle séjourne au château des Rougemont de Saint-Pierre, puis revient en celui de sa famille. Elle retourne ensuite chez ses beaux-parents, appelée pour les soutenir en cette épreuve.
Les parents ne veulent pas brusquer les choses, craignant de la part de Léonore une réaction et un refus du cadet, trouvant justification par le deuil, la parenté avec le défunt, sans parler de la manière calamiteuse dont ses noces se sont passées avec l’aîné.
La baronne douairière s’était aperçue de l’attrait qu’exerçait sur Louis-Auguste sa belle-sœur. Au point qu’elle subodorait que sa fille, quand elle se serait rendue-compte que son mari tout noble qu’il fut, était un rustre, fat, doublé d’un sot et de plus porté sur la boisson, aurait regardé un beau-frère, attentionné, drôle et comparé. À partir de là, Dieu seul sait ce qu’il serait advenu. Quoique Madame mère n’ait guère de doute.
Il faut donc que Léonore regarde le nouveau baron de Saint-Pierre autrement que comme le frère de son défunt mari, mais avec les yeux de Chimène. Pour la réciproque, pas de soucis.
Les parents ont tort de s’inquiéter pour leur projet. Déjà lors des deux jours de mariage, il l’avait soutenue et aidée lorsque le mari était saoul et lors de la nuit fatale, elle avait trouvé auprès de lui réconfort et attention. À le fréquenter quasi quotidiennement, elle le voit aimable et prévenant et le trouve charmant et même plus au point que son cœur ne reste pas insensible, sans se l’avouer toutefois.
C’est près d’un mois après son veuvage, lors d’une promenade dans le parc, que ses yeux se sont dessillés. Alors qu’ils causent en marchant, elle manque le pas et se tord la cheville. Galamment, il la soutient jusqu’à une fabrique5 aménagée pour le repos, avec chaises, fauteuils et une bergère sur laquelle il l’assoit. Il lui propose un massage qu’elle accepte. Il s’agenouille, lui retire sa chaussure et son bas, sans qu’elle trouve objection à, ce que pour faire sa jupe soit troussée fort haut. Il lui frictionne délicatement la cheville.
Ce disant, il se penche, et tout en continuant le massage, il embrasse l’endroit. Elle laisse échapper un léger : « Oh ! », mais ne se dégage pas. Insensiblement, les baisers remontent le long de la jambe et atteignent le genou, puis la cuisse, sans qu’elle s’en offusque. Il faut avouer qu’elle trouve cela plaisant. Quand il s’arrête, elle en est assez dépitée. Aussi, quand il s’assoit à ses côtés et l’embrasse, n’oppose-t-elle aucune défense. Ce n’est que lorsque leurs lèvres se séparent qu’elle murmure :
Incontinent, il l’embrasse de nouveau. Elle partage cet avis et répond avec ardeur. Il s’agenouille de nouveau devant sa belle et reprend ses baisers là où ils s’étaient arrêtés. Léonore se laisse aller en arrière, il en profite pour tirer sur ses dessous. Devant juger qu’elle a besoin d’un traitement de choc, d’un petit mouvement du bassin, elle l’aide en son entreprise.
Les confidences que lui ont faites Audrey et sa belle-sœur l’ont mise dans les meilleures dispositions. Quand les lèvres de Louis-Auguste se posent sur son intimité, elle frémit. Quand la langue entre en jeu, elle frissonne. Quand icelle débusque le bouton magique, elle se pâme. C’est encore meilleur que lorsqu’elle le fait avec ses doigts. Ce que la veille encore elle avait pratiqué avec beaucoup d’allant. Pourquoi cet imbécile de Bernardin n’avait-il pas procédé ainsi ? se demande-t-elle. Son bassin s’anime d’une houle qui devient tempête au point que son partenaire doit se cramponner pour poursuivre son œuvre bucco-linguale. Après une succession de « Oh oui ! » et de « Mon Dieu ! », et sur un dernier « Ouiii ! », elle se tend comme un arc avant de retomber, haletante.
Ses esprits repris, elle pense au jeune homme qui vient de lui donner du plaisir et qu’il serait bon qu’elle lui rende ses gracieusetés. Elle le fait asseoir, s’agenouille à son tour, et se rappelant les confidences, elle entreprend de défaire sa culotte. Elle en extrait un vit déjà dressé et entreprend de le lécher, le sucer, le pomper non sans que ses mains s’activent. Elle n’avait jamais vu la chose de si près, n’en ayant jamais eu l’occasion avec son époux.
Elle ne doit pas trop mal s’y prendre, car Louis-Auguste a l’air de moult apprécier sa prestation. Elle doit cependant s’affairer de longues minutes avant qu’il ne lui dise :
Elle sent le sexe tressaillir avant de cracher de longs jets se répandant dans sa bouche et s’écrasant sur ses lèvres. Elle n’en trouva pas le goût malgréable6. Aussi avale-t-elle sans difficulté et lèche-t-elle ses babines. Ils se préparent à poursuivre sur le chemin ainsi inauguré, las, ils entendent des jardiniers qui les font se réajuster promptement et, dernière touche, il lui essuie le visage avec son mouchoir. Ils se murmurent quelques mots doux. Ils sortent dignement, bien décidés à reprendre ce tête-à-tête si fâcheusement interrompu.
Si pour Léonore et Louis-Auguste les choses évoluent plutôt favorablement, pour la comtesse Patricia de Swordfish et Audrey, maintenant chevalière Des Dombes, il n’en est pas de même. Pour cette dernière, malgré la bonne volonté qu’elle et Monsieur de La Tiémont ont mise, elle n’est pas enceinte et surtout elle ne peut plus faire avec son amant ce qu’il faut pour y parvenir, car pour éviter esclandre, elle doit interrompre ses relations avec lui. Marie-Amélie, la femme d’icelui, menace de faire scandale si ces rapprochements se poursuivent. Cela lui manque grandement. De plus, il est évident que l’épouse s’arrange pour la garder à l’œil.
Quant à Patricia, en dépit de ses visites hebdomadaires et quelques fois bihebdomadaires à son époux, il continue d’une manière qu’elle ne comprend pas à lui battre froid et de lui reprocher de l’avoir rejoint. Pourtant elle ne ménage pas sa peine et ses aguicheries pour l’amadouer et le rendre plus compréhensif et plus tendre. Rien n’y fait. Elle finit par en éprouver du ressentiment, d’autant que Monsieur de La Tiémont, ne pouvant l’accompagner du fait de ses obligations, la fait escorter pour ses déplacements par l’ex-soldat Lucien Brindacier. Cela ne manque pas de lui rappeler les « sacrifices » qu’elle a consentis pour retrouver son cher et si peu tendre mari.
Un jour qu’il se montre particulièrement acrimonieux, la traitant d’écervelée ne pensant pas plus loin que le bout de son nez. Elle réplique :
Rien n’y fait. Exaspérée, elle lance :
Ce disant, il lui allonge une paire de claques à lui dévisser la tête.
Patricia met plusieurs secondes à revenir de sa surprise. Les larmes lui viennent aux yeux, tant à cause de la cuisance des gifles que de la désillusion. Elle bredouille :
Vous… Vous avez…
Elle n’achève pas sa phrase, tourne les talons et sort en courant. Une fois dans l’escalier, elle essuie ses larmes, s’efforce à se calmer, prend un air digne et rejoint l’écurie bouillante de rage.
Elle n’en a cure, saute en selle et lance son cheval. En maugréant, il l’imite. À peine sont-ils partis depuis une heure que les premières gouttes commencent à tomber. Cinq minutes plus tard, ce sont de véritables trombes d’eau qui se déversent accompagnées de force éclairs et roulements de tonnerre. Les deux cavaliers sont trempés comme des soupes. Lucien entre deux grondements crie :
La comtesse qui commence à frissonner acquiesce. Tandis qu’il s’occupe des chevaux, elle demande une chambre avec cheminée et des serviettes. C’est avec un soupir de soulagement, quand le feu crépite, qu’elle quitte ses vêtements pour les mettre à sécher devant l’âtre et s’envelopper de serviettes. Elle commence à se réchauffer quand son accompagnateur arrive.
Après une brève hésitation, il se déshabille, ne gardant que son caleçon, s’éponge et se drape.
Il s’assoit et pour la première fois regarde la comtesse et s’exclame :
Ce qu’oyant, Lucien pense : « Des déboires, certes, mais d’aucuns n’ont pas été sans plaisirs ». Peut-être la transmission de pensée à moins que ce ne soit en se rendant compte auprès de qui elle s’épanche, elle ajoute après un temps :
Le silence retombe. La comtesse repense à tout ce qu’elle vient de dire et que jusqu’à aujourd’hui, elle n’avait pas voulu reconnaître, et jusqu’à la conclusion de Lucien. Du désespoir, elle passe à la colère et au ressentiment. Elle ne sait pas comment, mais elle va lui faire regretter.
Une lumière se fait dans son esprit enfiévré. Ce qu’elle a fait pour lui. Elle va le faire pour elle. Pour son plaisir à elle.
Laissant choir les serviettes qui l’enveloppe, elle s’agenouille pour retirer le caleçon et mettre au jour un sexe point encore érigé. Elle s’emploie à y remédier de tout son cœur. Le résultat ne se fait pas attendre. Bien placée pour connaître la résistance du bonhomme, elle fait durer, alternant grands coups de langue sur toute la longueur et sur les roupettes, petits bisous, sucions, engloutissements jusqu’à la limite du haut-le-cœur. Le tout avec l’aide de ses mains.
Elle l’empoigne par le vit et l’entraîne vers l’un des lits où elle se laisse choir jambes ouvertes et pieds aux fesses. Il ne se précipite pas sur la belle offerte. Il s’agenouille, s’empare de ses seins et entreprend de démontrer que lui aussi sait se servir de ses lèvres et de sa langue. Après avoir embrassé le buisson, il poursuit sur la fente, avant d’en écarter les lèvres pour laper, puis partir à la recherche du clitoris, qu’il se rappelle sensible et développé.
Quel spectacle ! Elle empoigne ses genoux pour s’offrir plus encore. Elle apprécie grandement et la perspective de le recevoir bientôt en elle, la fait mouiller deux fois plus. Cela lui manquait.
Certes, elle avait usé des cadeaux des soldats. Elle utilise régulièrement les cinq godes avec constance et fougue. La veille encore dans sa chambre, chemise troussée, après s’être d’abord caressée en passant presque négligemment un doigt sur sa fente, puis deux, plus énergiquement en écartant les lèvres, enfin toute la main pour s’astiquer longuement l’index détaché pour frictionner le clitoris. Ensuite, seulement, elle s’était emparée de celui taillé à la ressemblance de l’homme, d’un pied de long pour deux pouces de diamètre. Elle le suça un peu, bien que l’humidité de son sexe eût pu l’en dispenser, se l’enfonça dans la chatte avec détermination et se pistonna hardiment tout en continuant à s’astiquer le clito. Le résultat mit peu de temps à se manifester : elle prit son pied. Après un moment de relâchement, elle recommença à se ramoner avec le leurre qui n’avait pas quitté son fourreau, elle se saisit de celui de trois pouces de diamètre pour remplacer le premier et recommencer, obtenant le même résultat. Ce ballet ou des similaires avaient lieu plusieurs fois par semaine. Les cinq godemichés servant alternativement et parfois par deux simultanément à se ramoner le con soit au même rythme soit en décalé, in memoriam certainement de la pratique des deux militaires, qu’elle n’avait somme toute pas détestée. Ce soir et cette nuit, point de leurres. C’est un original qui va être à la manœuvre. Un original vigoureux, conséquent et résistant. Pour l’instant, ce sont les amuse-bouche et ils sont moult agréables. Ils font frémir ses reins. Quand Lucien se redresse, elle se serait sentie frustrée, si elle n’avait su ce que cela annonçait.
Il saisit son vit qu’il promène sur la fleur éclose et humide, frottant le bouton gorgé qui pointe fièrement. Il prend son temps, faisant durer. Patricia apprécie. L’attente fait aussi partie du plaisir, ce qui n’empêche l’impatience de la saillie. Icelle vient. Il s’enfonce d’un coup dans les chairs palpitantes. Elle ne peut retenir un râle de contentement. « Tudieu ! Il n’y a pas à dire, madame la comtesse aime toujours autant se faire foutre. Son imbécile de mari se refuse à la satisfaire. Tant mieux. C’est moi qui vais profiter de ses bonnes dispositions. Partie comme elle est et la connaissant comme je la connais, la nuit va être des plus plaisante », pense Lucien.
Sitôt pénétrée, elle emprisonne son « envahisseur » de ses bras et de ses jambes, comme pour l’empêcher de se sauver. Ce que d’ailleurs, il n’a nullement l’intention de faire. Malgré cet étau qui l’enserre, il la baise, la soulevant presque du lit. Toujours aussi résistant, ceci dure plus du tiers d’heure, avant d’annoncer que cela vient. Elle le libère, se dégage, tombe à genoux pour le pomper furieusement. Il lui faut quand même plusieurs minutes avant de le faire cracher. Presque goulûment, elle avale, ne laissant échapper que quelques gouttes de ses lèvres qui perlent sur son menton.
Cela ne l’empêche point de poursuivre. Voyant que le mandrin retrouve presque aussitôt sa splendeur, elle se met à quatre pattes en se cambrant. Brindacier entre délicatement en ce qui lui est si gracieusement offert, parcourt en père tranquille et s’empare des seins pour les caresser, les triturer doucement, les étirer et les pincer. Il maintient ce train un long moment avant de se redresser, saisir Patricia par les hanches et la pilonner.
Au premier coup de boutoir, elle a un hoquet de surprise. Au second, elle tend déjà les fesses. Il se doutait de la réaction de la belle, aussi n’hésite-t-il pas à la tringler d’amples et puissants coups de queue qui la projette en avant, faisant ballotter ses seins. Après chaque pénétration, arc-boutée sur ses bras, elle lance sa croupe au-devant de cette colonne de chair, se retenant de trop extérioriser le plaisir qui l’inonde. Elle perd la notion du temps. Seul compte ce pieu qui la fouaille.
À peine s’est-il retiré pour arroser ses reins, qu’elle se retourne pour le reprendre en bouche, puis s’allonge, cuisses généreusement ouvertes. Lucien ne se précipite pas, il profite de l’exposition des trésors intimes ainsi exhibés.
Elle porte une main à son entrecuisse et s’astique avec conviction, introduisant, un même parfois plusieurs doigts dans son con. Il apprécie le spectacle. Pourtant il en détourne les yeux pour leur faire parcourir la pièce. Il ne voit rien qui pourrait convenir. Le verre trop risqué, s’il se casse, les chandelles trop maigrelettes. Il va pour renoncer quand son regard tombe sur le bouffadou8 écorcé et poli. Cela devrait aller. Il va le chercher. Il a une longueur d’un peu plus de deux pieds de long pour un diamètre de deux bons pouces. La longueur le rend peut-être difficile à manipuler, mais, avec le tempérament qu’elle a, ça devrait pouvoir s’arranger sans trop de problèmes.
La belle comtesse, concentrée sur son ouvrage, n’a pas vu la manœuvre. Quand l’extrémité de l’objet touche sa main, elle ouvre les yeux. Sa réaction ne se fait pas attendre. Elle s’en empare et se le plante dans la chatte. Lucien l’aide en son entreprise en soutenant le bouffadou. Contrairement au Sergent Belrive, il ne cherche pas à l’humilier, mais il est curieux.
Dans une conversation presque mondaine, tout en continuant à manier le leurre avec entrain, Madame la Comtesse narre par le détail, non seulement le quand, mais aussi le comment elle use de ces présents. De conter ainsi ses « exploits » lui procure un plaisir trouble.
L’ex-soldat pense : « Tudieu ! Avec Pierre, nous avons réveillé la bête qui sommeillait entre ses cuisses. Maintenant, elle est affamée. Il ne faut point lui en promettre et la nourrir d’abondance. Tout est bon à avaler pour la rassasier ».
Elle se baratte longuement, avant de se tendre en se mordant les lèvres pour ne pas crier. Il lui retire alors le jouet pour le remplacer. Aucunement incommodée par une entrée tambour battant, ses membres se renferment à nouveau autour de lui. Toujours aussi résistant, il la besogne encore plus longtemps que la première fois et toujours avec le même succès. Il finit quand même par l’avertir qu’il va venir. Cette fois-ci, elle ne desserre pas son étreinte et continue de le retenir. Il répète son avertissement. Elle n’en a cure et reste accrochée à lui comme une tique en disant :
Lucien, que cette discussion a troublé, se ressaisit et repart donc allègrement à limer le vagin si gourmand, pour ne pas dire glouton. Il pense que pour ce qui est de la pudeur, il n’y a point à la pousser pour qu’elle passe outre, car elle n’en est pas trop encombrée. Il ne la ménage pas. Elle apprécie. Quand elle le sent se vider au fond de sa grotte d’amour, elle a toutes les peines du monde à ne pas ameuter les alentours en clamant qu’elle prend son pied.
Malgré la jouissance qui vient de la submerger, elle met peu de temps à se lancer dans une fellation ardente.
La voyant d’en d’aussi bonnes dispositions, il décide de tenter quelques expériences.
Elle obéit promptement. Il lui assène trois solides claques sur le postérieur, en disant.
Plutôt que de réinvestir lui-même la place, il enfonce le bouffadou, qu’il manœuvre un moment. Il le retire pour le remplacer par deux bougies. Celles qu’il jugeait un peu maigrelettes tout à l’heure. Il les retire, pour remettre le soufflet à bouche. Il alterne plusieurs fois les visiteurs, jusqu’au moment où il introduit en plus du bouffadou une chandelle. L’accueil est sans problèmes, et même accompagné d’un plaisir évident. Il n’est guère surpris. Il connaît les capacités d’absorption de la dame. Elle goûte d’être ainsi emplie et n’hésite pas à porter la main à son bouton pour le cajoler. Il joue des deux instruments, soit ensemble, soit en partitions séparées. Les deux airs sont autant appréciés.
Il tient les deux explorateurs d’une main et de l’autre flatte les fesses. Insensiblement, son pouce s’égare dans la raie, jusqu’à titiller la rondelle. Icelle se révèle souple. Cela n’éveille pas de récriminations. Un bon point, car lorsqu’il avait été question d’user de cette porte, la réaction avait été nettement négative. Précautionneusement, il fait entrer la première phalange de son doigt. Point ne lui est nécessaire de remuer. La houle qui agite les hanches s’en charge. C’est le doigt entier qui disparaît. Il le meut quelque temps. Il le retire, mais c’est pour en lieu et place y mettre la seconde bougie. Deux pouces disparaissent. Après quelques va-et-vient, ce sont trois et bientôt presque quatre pouces qui sont avalés.
Ce voyant, il tente de remplacer la bougie par son vit. Las, Patricia proteste, et pas que symboliquement. La différence de calibre lui fait peu apprécier l’exercice. Ne voulant pas interrompre un si plaisant tête-à-tête en insistant, il abandonne son projet et remet la bougie. Il use des godes improvisés, puis retire ceux du con pour y substituer son sexe. Là point de récrimination. Au contraire, elle accompagne le mouvement. Ce faisant, ce sont cinq pouces de la bougie qui s’enfoncent en son fondement. Cela n’altère point le tangage de ses reins.
Quand il sent qu’il arrive, point d’avertissement ni de retrait. Il se déverse au fond de sa coquille de Vénus avec une euphorie égale à celle de la comtesse. Plusieurs heures de jeux divers et deux arrosages de matrices plus tard, ils finissent par rejoindre les bras de Morphée.
De ce jour, toutes les semaines, après la visite à son mari qui persiste dans son attitude, Madame la Comtesse de Swordfish se fait culbuter par l’ancien soldat, à leur mutuelle satisfaction. Entre, comme ci-devant, elle continue d’user régulièrement de ses cinq godemichés. Seule variante, de temps à autre, elle n’hésite pas à s’enfiler dans le cul le plus petit du lot.
De leur côté, malgré leur désir, Léonore et Louis-Auguste ne concluent pas vraiment. À chaque fois qu’ils le peuvent, ils se bécotent, se sucent, mais ne baisent, tant ils craignent qu’elle ne tombe enceinte et le scandale qui s’en suivrait. Ils pensent que leurs parents ne verraient pas d’un bon œil leur union.
Le désir devenant chaque jour plus fort, Louis-Auguste se décide à parler à ses parents. Ceux-ci sont ravis, mais n’en laissent rien paraître. Ils se contentent de ne pas opposer de refus et de suggérer de faire sa demande à la famille de La Tiémont. Il attend impatiemment le retour de celui qu’il espère être son futur beau-frère. Celui-ci ne repasse plus aussi souvent par le château depuis que sa femme est venue le rejoindre. Officiellement pour lui éviter la fatigue des allées et venues, mais surtout trouvant trop courts les moments où ils se retrouvaient. Elle préfère qu’il se fatigue à la chevaucher, elle plutôt que des chevaux.
Le soupirant de Léonore n’a pas trop à attendre. Madame la baronne douairière, avertie par les parents, s’empresse de faire venir son fils. Le lendemain de son arrivée, Louis-Auguste de Rougemont, baron de Saint-Pierre, et ses parents se présentent. Henri et sa mère les reçoivent.
Avant l’entretien, Henri a eu une conversation avec sa sœur. Bien qu’elle se soit efforcée de ne rien laisser paraître, il ne lui a pas fallu plus de quinze secondes pour se rendre compte que Léonore est éprise du jeune baron. Ses légers bafouillements, son air trop détaché, l’éclat de ses yeux, le rose de ses joues lorsqu’il est question de lui, ne laissent aucun doute sur ses sentiments.
Tout le monde est donc d’accord, mais fort peu charitablement, il fait languir les tourtereaux, en ayant l’air d’hésiter. Des raisons contraires à l’union sont avancées, d’autres partis sont même évoqués. Après les avoir laissés sur le grill un bon moment, l’accord est donné.
Les jouvenceaux rayonnent de bonheur. En aparté, Marie-Amélie gronde son mari :
Les modalités pratiques du mariage sont vite réglées. Elles étaient déjà prêtes. Seule la date restait en suspens. Le départ de l’expédition étant fixé deux semaines plus tard, le mariage aura donc lieu dans dix jours. Cela fixé, les futurs se retrouvent à leur grand dam séparés, chacun en son château. Fini de se mignarder, maintenant que le mariage est assuré. Il leur faudra attendre la nuit de noces. La proximité d’icelle en atténue le dol.
Il n’y en a qu’une que le mariage inquiète, c’est Hilary. Seule la joie évidente de sa maîtresse la rassérène quelque peu. Lorsque son service ne la retient pas, elle aime à se promener dans le parc, les bois et les champs alentour. C’est sa manière de se détendre.
Hors un jour, alors qu’elle traverse une clairière, elle croise trois gars. L’un d’eux s’écrie :
À partir de là, tout part en quenouille.
Elle les ignore et accélère le pas. Ils la pressent, ont les mains baladeuses. Elle se retourne et assène au plus proche une claque retentissante. Il prend mal la chose. Avec ses compères, bien qu’elle se défende bec et ongles, ils réussissent à l’acculer. Elle prend des coups, les rend, poursuit le combat, malgré son corsage déchiré. Ils réussissent à la renverser et s’apprêtent à « lui faire son affaire ». Soudainement, l’un d’eux relâche sa prise et s’effondre le nez dans l’herbe. Les deux autres abandonnent leur proie pour faire face au nouvel arrivant. Hilary se redresse prestement et loin de fuir, saute sur le dos de l’un d’eux. Elle s’agrippe à son cou d’un bras et lui lacérant le visage de sa main libre.
Celui qui reste libre de ses mouvements ne fait pas le poids et est rapidement mis hors de combat. Le sauveur vient alors s’occuper de celui qui se débat avec Hilary. Gêné par icelle toujours à ses basques et le sang de ses griffures qui ruisselle et l’aveugle, son sort est bientôt réglé. Il gît à terre.
Les deux autres abandonnent le champ de bataille et le troisième larron et prennent clopin-clopant la poudre d’escampette.
Hélas, pour celui qui reste, Hilary, comme en transe, le bourre de coups de pied. D’abord appliqués au hasard, ils visent ensuite l’entrejambe. Reprenant son souffle un moment, elle avise un couteau à la ceinture. D’un geste vif, elle s’en empare avec l’intention évidente d’égorger son agresseur. Son sauveur s’interpose. Elle se retourne contre lui. Il esquive.
D’entendre parler de sa maîtresse, calme la jeune femme.
Elle a un mouvement de recul, puis se ravise et l’enfile en disant :
Elle tend le couteau.
Ils font quelques dizaines de pas avant qu’elle ne fonde en larmes et se laisse aller sur l’épaule de l’ancien soldat. Il ne sait que faire. Il lui tapote l’épaule.
Elle reste à sangloter, accrochée à lui. Il lui caresse les cheveux en lui disant des paroles apaisantes avant de conclure :
Ils vont pour se mettre en route, mais une des jambes d’Hilary se bloque. Il l’installe sur un tronc et propose de regarder sa jambe en expliquant que sa grand-mère rebouteuse lui a un peu montré comment procéder. Cela lui a servi à l’armée. Après une courte hésitation, elle accepte. À partir du pied, il tâte en remontant. Elle doit fournir un effort pour le laisser procéder. Arrivé au genou, elle grimace. Il passe le bout de ses doigts sur l’articulation. Étonnée, elle le regarde couper un morceau de bois et le lui tendre.
À peine l’a-t-elle entre les dents, qu’il fait quelques gestes qu’elle ne voit pas. Sans le bâton, elle aurait hurlé. Les larmes lui reviennent aux yeux.
Ils se remettent en marche. Elle doit s’appuyer lourdement sur le bras de Lucien. La chance leur sourit. À peine ont-ils parcouru septante toises qu’ils aperçoivent le fils d’un jardinier. Lucien le hèle et l’envoie quérir une carriole.
Léonore elle-même vient. En voyant sa camériste, elle est atterrée. Elle va pour se faire conter l’aventure, mais Lucien fait remarquer que cela peut attendre et qu’il vaut mieux rentrer pour pouvoir soigner Mademoiselle Hilary. La future mariée en convient. La blessée est hissée dans la voiture. Durant le trajet, Hilary narre ce qui s’est passé, jusqu’aux interventions de Lucien comme défenseur et comme rebouteux. Les deux ayant été efficaces. Si sa jambe est toujours un peu douloureuse, elle retrouve de la souplesse.
Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’à la mort de son aïeule, il avait pris sa succession, mais certaines de ses patientes ne venaient pas que pour se faire rebouter ou panser. Des soins plus intimes et profonds étaient pratiqués. Cela avait fini par se savoir. Certains maris avaient peu apprécié, d’autant qu’ils payaient pour porter des cornes. D’où un départ un peu précipité, qui attrista nombre de ses patientes qui regrettèrent fort son calibre et sa résistance.
Arrivée au château, Hilary est installée dans un salon et Léonore demande à Lucien s’il peut continuer à s’occuper d’elle, ce qui éviterait d’avoir à attendre le médecin. Il accepte et demande ce qui lui est nécessaire pour ce faire.
Hilary s’endort, aidée par une décoction qu’il lui a fait prendre. Mademoiselle de La Tièmont et sa mère qui est venue les rejoindre demandent des précisions sur l’agression. Entre autres, s’il connaît les agresseurs.
De fait, de ce jour, l’ancien soldat est souventes fois appelé quand des personnes se blessent. Il se garde bien de renouveler les erreurs commises dans son village natal et n’applique pas de traitement spécifique aux femmes aux ardeurs inassouvies.
Les trois hommes impliqués sont aisément retrouvés. Outre une sévère remontrance et un passage au pilori, ils écopent d’une amende. Celui qui n’a pu fuir met plusieurs semaines à se rétablir et encore sa virilité malmenée par les coups de la jeune Glaisane ne se remet jamais tout à fait. Sa femme apprécie si peu qu’elle va chercher consolation ailleurs et les consolateurs ne manquent pas. Les épouses des deux autres qui ne goûtent guère « l’incident » en plus de quelques explications bien senties, font-elles aussi porter à leur coureur de mari des cornes de belle taille, bien qu’ils aient gardé leur vigueur intacte.
Hilary est rapidement sur pied, mais elle hésite à se promener hors de la proximité immédiate du château. Les promenades dans la nature lui manquent. Elle devient morose. Sa maîtresse s’en inquiète. En oyant la cause, elle lui conseille de se faire accompagner. Ayant remarqué l’attitude protectrice de Brindacier, et qu’Hilary n’a pas vis-à-vis de lui l’habituelle attitude de rejet des hommes, elle propose à Hilary de demander à Lucien s’il veut bien qu’elle l’accompagne pendant ses tournées. Après moult tergiversations, arguant qu’elle ne veut pas déranger, Hilary finit par accepter. Ce qu’il fait lui, sans hésitation.
Ainsi deux ou trois fois la semaine, ils vont se promener. Comme par hasard, quand cela se profile, Léonore n’a jamais besoin des services de sa camériste. Quand Icelle parle de Monsieur Lucien, et même parfois s’échappe un Lucien tout court, c’est toujours chaleureusement. Léonore est ravie de la voir qu’un représentant de la gente masculine n’est voué aux gémonies et trouve grâce à ses yeux.
De fait, Hilary découvre un homme, sous dehors un peu fruste, attentionné, serviable et surtout détestant l’injustice. Chose qui ne trompe pas, les enfants l’adorent. Pourtant, il sait se faire respecter, sans violence, sauf lorsqu’il ne peut vraiment l’éviter.
Mademoiselle de La Tiémont est enchantée de voir l’attitude d’Hilary vis-à-vis de cet homme et nourrit l’espoir qu’elle puisse connaître le bonheur. Ce Brindacier lui paraît un bon candidat, pour cela. Elle lui doit tant.
Le jour du mariage finit par arriver. Il y a moins de convives que pour le précédent. Cela chaut peu aux principaux intéressés. Contrairement à son frère, le nouveau marié n’arrive pas fin saoul dans la chambre nuptiale. Aussi les choses se passent-elles au mieux, surtout que les nouveaux époux attendent ce moment avec impatience.
Ils mettent peu de temps à se retrouver dans le plus simple appareil. Ils commencent par les jeux bucco-manuels qu’ils connaissent bien et qu’ils apprécient tant. Sous les caresses, la nouvelle baronne prend son pied, avant de faire juter dans sa bouche son époux et sur sa lancée de poursuivre pour lui redonner vigueur. Cela était à peine nécessaire. Lui-même, après un broute minou des plus plaisants, remonte par un parcours de baisers, sur le ventre, les seins, le cou, les lèvres. Une fois sur elle, il guide son sceptre vers la fleur qu’il a fait éclore. Elle écarte les cuisses. Enfin, elle va être femme !
Elle s’attendait à quelques difficultés lors de l’inauguration du passage. Il n’en est rien. Son mari s’enfonce en elle, hors une brève gêne légère, l’accueil est aisé. L’ardeur de la belle n’en est aucunement affectée. Elle s’accroche à son époux. Ses ongles se plantent dans ses épaules. Ses jambes ceignent ses reins, l’ouvrant encore davantage. Son bassin frémit. Heureusement, Louis-Auguste, malgré son ardent désir, se montre résistant. Avant qu’il ne s’épanche, Léonore prend son pied. Ce qu’elle fait de manière peu discrète. Tout l’alentour en est informé. Chacun d’être rassuré quant au déroulement de la nuit de noces. Icelle fois, point de soucis, Madame est bien baisée et qui plus est, elle apprécie. Elle le fait savoir à plusieurs reprises, jusqu’à fort avant dans la nuit.
Le lendemain matin, c’est Marie-Amélie qui se charge de réveiller les nouveaux époux en entrant dans la chambre et déclarant :
Comme elle a omis de toquer à la porte avant d’entrer, elle les surprend nus et enlacés sur un lit fort en désordre. Ils mettent un moment à réaliser la situation. Ils rabattent alors précipitamment un drap sur leur nudité.
Comme si de rien n’était, la belle-sœur, qui n’a aucunement détourné les yeux, et même lorgné avec intérêt le couple, poursuit :
Ladite soprane rosit, tandis que l’autre poursuit :
Léonore vire carrément au rouge, sous l’œil amusé de sa belle-sœur qui conclut :
Les époux ne se font guère d’illusions. Ils vont se faire chariboter. De fait, ils subissent les allusions plus ou moins fines de la compagnie… Ils font bonne figure et répondent sur le même ton. Par exemple, Léonore lance : « Mon époux est un homme sérieux. Il va au fond des choses et cela est fort plaisant », « Il n’a pas hésité à combler plusieurs fois le puits… de mon ignorance. » « Il m’a montrée qu’il est adroit de ses doigts, et pas qu’avec ses doigts d’ailleurs ». Lui ne demeure pas en reste : « Léonore se montre très ouverte aux nouvelles connaissances. », « Elle aime que les choses soient poussées à fond. », « Tout comme moi, c’est un gourmet et nous n’hésitons pas à user de notre langue pour découvrir de nouveaux goûts. »
Hélas, une mauvaise nouvelle vient ternir si joyeuse ambiance. Le château des Saint-Pierre vient d’être dévasté par un incendie. Heureusement, les écuries et les communs sont saufs et une partie du mobilier et surtout la bibliothèque et quasi tous les tableaux ont pu être sauvés, par les domestiques et les gens du village. Surtout pas de victimes. En attendant que le château soit redevenu habitable, les jeunes époux et les parents du marié, sont invités à demeurer chez les La Tiémont.
Quelques jours plus tard, Henri embarque pour l’Érinlande. La dernière nuit à terre a été très courte. Sa chère épouse ayant tenu à ce qu’icelle soit très « câline ». Lui aussi d’ailleurs. Madame s’est donc fait caresser, sucer, baiser, moult et abondantes fois. Ne restant pas reste aussi. Lors de certaines joutes, elle a apprécié d’être un peu bousculée, d’avoir les seins pétris, d’être limée vigoureusement et de prendre quelques claques sur son mignon postérieur.
Sur le bateau, le commandant de l’expédition se retire dans sa cabine pour un repos indispensable, sous peine de se traîner tel un fantôme. Ce, sans remords. Tant qu’ils sont en mer, ce sont les affaires des marins. Son rôle ne commence vraiment qu’au débarquement.
Parmi les unités faisant partie de l’expédition, se trouve la compagnie du chevalier Des Dombes. La femme de ce dernier a été autorisée à l’accompagner pour lui permettre de prendre des nouvelles de cousins établis dans le pays. Elle fort inquiète de leur sort du fait des troubles se déroulant dans le pays.
Voilà pour la version officielle. L’autre est bien sûr qu’Henri remplisse auprès de la jeune femme la part de l’arrangement conclu… La mettre en cloque. L’intervention de Marie-Amélie ayant perturbé l’accommodement en Canfre.
Patricia n’est pas mécontente de cette manigance qu’elle a ourdie avec son mari. Monsieur de La Tièmont est pour le moins surpris quand quelques jours après le débarquement, il reçoit la visite du chevalier accompagné de sa frétillante épouse qui lui murmure à l’oreille :
Henri ne pousse pas les hauts cris. Le couple a raison. La Canfre et Marie-Amélie sont loin. On ignorera ce qui se passe ici. D’autant que Monsieur Des Dombes a pris ses précautions. Il s’est arrangé pour occuper une maison dans la rue parallèle à celle qu’occupe Henri. Cependant, les jardins en sont mitoyens et il y a fait percer un étroit passage dans le mur de séparation. Celui-ci fermé par une porte et est dissimulée par des arbustes qu’il faut contourner et du lierre à écarter. Il faut que le couple l’emmène devant pour qu’il le découvre.
Retrouver les ardeurs d’Audrey n’est pas pour lui déplaire. Surtout en l’absence de sa non moins ardente épouse.
Le soir même, Madame Des Dombes, que les caresses de son époux n’apaisent pas tout à fait, rejoint son amant avec empressement.
Point n’est nécessaire de beaucoup de préliminaires, pour qu’ils s’efforcent de mettre en route l’enfant espéré. Madame se montre particulièrement accueillante, comme ses cuisses largement ouvertes le prouvent. Monsieur à la vigueur et la rigidité pour se montrer conquérant. Par trois fois, il se vide dans le puits d’amour, avant que Patricia ne rejoigne ses foyers et subséquemment son mari qui s’enquière si tout s’est bien passé. La réponse positive le rassure. Il n’y avait pas à redouter, il est vrai, mais il vaut mieux en être assuré.
Les rencontres sont régulières. Bien évidemment, les amants n’hésitent pas parfois à s’éloigner du but de l’opération, pour d’autres jeux. Iceux, sont des sortes de transition, mais ils peuvent durer plus que la pénétration.
Cette activité au moins bi-hebdomadaire n’empêche pas le nouveau colonel et Maréchal de camp de faire ses relevés de terrain, d’établir des plans et de commencer le terrassement des futures fortifications.
Avec les 5 000 hommes qui lui demeurent, les autres ayant rejoint les troupes du général Daniel O’Mahony. Il active particulièrement les travaux d’un des deux ports, celui qui présente le plus de facilité à fortifier. C’est une anse naturelle à laquelle on accède par un goulet, dont les bords sont une défense naturelle qui ne nécessite que des travaux point trop important. La ville est naturellement protégée par des collines qu’il faut aménager et bastionner. Il consacre à cet endroit trois mille plus quelques centaines de terrassiers Erinlandais et seulement cinq cents à l’autre site. Les quinze cents autres, essentiellement des cavaliers, sont affectés à la sécurité des environs.
La mauvaise saison arrive, ralentissant les opérations. Au château des La Tièmont, la vie s’écoule lentement. Plus ou moins selon chacun.
Plus pour Léonore et Louis-Auguste, fort occupés à approfondir leur connaissance avec ardeur, quasi chaque nuit, et même parfois en journée.
Patricia visite deux fois par semaine son époux dont l’attitude reste aussi distante et rugueuse, même s’il ne se montre plus violent. Il faut dire qu’elle se tient à distance et évite toute discussion quant à son comportement. Il ne s’est pas excusé pour les claques assénées. Heureusement, il y a les haltes à l’auberge, lors du retour. Sans elles, elle aurait été moins assidue à rencontrer son mari. Les nuits passées avec Brindacier, lui apportent consolation. Elle y fait montre de toujours autant de fougue. Elle n’omet pas d’emmener les cinq godes. Il lui arrive de regretter la présence du sergent, mais ne veut pas prendre le risque de convier un autre partenaire à ses délassements génésiques. Ses parties de jambes en l’air sont moult ardentes. Elle y suce, fait baiser et goder d’abondance, dans toutes les positions. Parfois fort vigoureusement, mais cela n’est pas pour lui déplaire.
Hilary, apprécie de plus en plus ses sorties avec le même Brindacier qui s’occupe si galamment et activement de la comtesse, même si ce n’est pas pour de semblables raisons. À sa propre surprise, elle se sent attirée par cet homme. Sous des dehors d’un frustre, elle voit sa gentillesse et sa délicatesse. Cela la touche. Lucien de son côté trouve la jeune femme charmante, mais ne songe aucunement à lui faire la cour. Ce, pour plusieurs raisons, sa réserve, son attitude farouche vis-à-vis des hommes, pour ne pas dire hostile. À cela s’ajoute qu’il n’est nullement en manque, car outre la comtesse de Swordfish, il console au aussi Hélène Lepuis la femme d’Enguerrand, l’homme qui tenta d’abuser d’Hilary et dont la virilité était devenue défaillante.
Un jour, des éclats de voix ont attiré l’attention de Lucien. Un couple se disputait dans une grange. Il a reconnu l’homme. Ne voulant pas s’en mêler, il allait passer son chemin, quand l’individu bouscula et frappa son épouse. Il ne put s’empêcher d’intervenir, ne supportant pas qu’on lève la main sur une femme. L’autre battit prudemment en retraite, non sans grommeler. Celle qu’il ne savait pas encore se nommer Hélène, le remercia en pleurs.
Trois jours plus tard, il surprit de nouveau Enguerrand à maltraiter son épouse. Son sang ne fit qu’un tour. Il corrigea le malotru pour lui apprendre les bonnes manières avec les dames, en lui promettant de revenir s’occuper de lui, s’il apprend qu’il récidive. Elle le remercia derechef. Sentant son empathie, elle s’épancha, lui confiant que son mari ne pouvait plus guère l’honorer et qu’il se vengeait de son incapacité en se montrant violent.
Une semaine plus tard, ils se rencontrèrent de nouveau. Il s’inquiéta si son mari l’avait de nouveau brutalisée. Il se serait volontiers allé à ses mauvais penchants, mais elle lui avait rappelé que Lucien avait promis de venir, s’il s’y risquait. Cela avait freiné son ire. Il se contenta de donner un grand coup de poing sur la table et de quitter la pièce en barbetant9. Elle invita Brindacier à venir prendre un gobelet de vin pour encore le gracier10. Il ne voulait point rencontrer le butor chez lui et allait refuser, quand elle précisa que son époux était absent. Il hésitait, puis devant l’insistance d’Hélène, finit par accepter.
À sa surprise, ils sortirent du village, passèrent par le bois où elle ramassa des branches pour faire un fagot, qu’il porta. Ils rentrèrent par l’arrière de la maison. Visiblement, Enguerrand n’est pas un miséreux. La maison n’est point une chaumière. Il y a plusieurs pièces, le sol n’est pas en terre battue, la cheminée en pierre bien taillée est de bonne dimension, les meubles et le matériel de cuisine de bonne qualité.
Lucien sourit. En la voyant s’affairer elle-même pour essuyer la table et servir le vin, il demanda :
En venant lui apporter son verre, elle trébucha. Lucien s’en trouve arrosé. Elle se précipite :
Elle lui retire d’office son gilet et entreprend de faire de même avec la chemise. Il l’ôte lui-même. Elle les suspend devant l’âtre et revient vers son hôte.
Incontinent, elle s’agenouille devant et s’attelle à lui défaire sa ceinture. Lucien qui n’est point sot sent que tout cela est prémédité. Mari absent, servantes éloignées, entrée par l’arrière, et même arrosage. La dame a des idées derrière la tête. Sans beaucoup de crainte de se tromper, il devine lesquelles : suppléer un mari devenu trop peu vigoureux et donc défaillant. Malgré cela, il joua l’innocent et laissa faire Hélène. Icelle, point découragée par l’inertie de son invité, poursuivit. Après la ceinture, elle s’attaqua à la culotte. Alors seulement, il s’anima pour l’aider à la retirer avec son caleçon, en disant avec un sourire :
Ce n’était pas évident, mais la dame sembla ne pas le remarquer. En découvrant ce qui fait de lui un homme, elle s’exclama :
Il faut dire que s’il n’était pas totalement dressé, il n’était pas au repos. Ce qu’il présageait l’avait émoustillé, Hélène étant une jeune personne accorte. Quatre pieds, sept pouces et quelques lignes, pour à peine plus de quatre-vingt-dix livres, des yeux noisette, une bouche charnue, un nez retroussé, des cheveux châtain clair, un menton avançant peut-être un peu trop et des rondeurs là où il faut. Bref, de quoi contenter un honnête homme.
Elle porta la main à l’objet comme pour s’assurer de ce qu’elle voyait.
Elle était dubitative. Il insista :
Comme au ralenti, elle se penche et le prend entre ses lèvres.
Après des débuts timides, de voir le vit se déployer et comme ce n’est point déplaisant, elle y mit plus d’ardeur. Cela lui procura une douce chaleur entre ses deux gros orteils.
Elle ne dit mot, mais s’empresse de l’ôter, ainsi que le reste de sa vêture. Il ne fut aucunement déçu en la découvrant nue. Ce qu’il avait subodoré se révèle exact, et même au-dessus de ce qu’il escomptait. Il la coucha sur la table pour se lancer dans un broute-minou. Lorsque ses lèvres se posèrent sur sa fente, elle lâcha un « Oh ! » de surprise.
Il s’appliqua à lui montrer tout le plaisir que cela peut procurer. Lorsqu’il débusqua le bouton, tout le corps d’Hélène frémit, tandis qu’elle laissait échapper un gémissement où la douleur, pas même la gêne n’était présentes. La jugeant « à point », il se leva, la retourna à plat ventre et la pénétra doucement. Cela plaisait visiblement à la dame qui tendit les fesses. Il la ramona en d’amples et lents mouvements. Comme elle moult frétillait, après quelques minutes de ce régime, il passa à la vitesse supérieure, se retirant presque complètement. Au lieu d’un paisible retour dans l’accueillant antre, il entra d’un coup. Elle eut un hoquet d’étonnement, suivit d’un « Oooooh » prolongé. Icelui n’était aucunement de protestation. Aussi poursuivit-il son pilonnage en règle. La vigueur de l’assaut fit trembler la table. Toujours point de récriminations. Au contraire, madame apprécia et le fit savoir par moult couinements, râles et gémissements, s’achevant par un « Ouiiiiii » prolongé.
Après qu’il se fût vidé, Lucien relève Hélène et lui propose :
Ni une, ni deux, elle l’entraîne vers une porte. Une fois dans la pièce, il se dirigeait vers le lit. Elle l’arrêta avant qu’il l’atteigne et s’agenouilla pour le pomper. Visiblement, elle avait fort bien assimilé que c’est une bonne méthode pour redonner vigueur aux messieurs. Il la laissa faire un moment avant de dire :
Elle s’interrompit pour le regarder d’un air interrogatif… Il la fit se lever, s’allongea sur le lit et la fit mettre tête-bêche au-dessus de lui. Ayant compris sans plus d’explication, elle s’empara de sa queue, en abaissant son bassin vers la bouche de son complice. Ils se mirent à l’ouvrage. Commencé sous d’aussi bons auspices, le temps passa de la plus agréable des manières. Seule la crainte du retour des servantes contraignit la belle Hélène à interrompre ce si plaisant tête-à-tête. Au moment du départ de Lucien, elle lui susurra :
Elle l’embrassa fougueusement avant d’ajouter anxieuse :
De ce jour, la belle Hélène envoie beaucoup moins souvent ses servantes. En revanche, elle met souventes fois plus longtemps à faire ses livraisons.
Seule Marie-Amélie se morfond un peu. L’absence de son mari lui pèse, d’autant plus qu’elle a sous les yeux Léonore qui rayonne. Elle fait contre mauvaise fortune bon cœur. Il faut bien.
Lorsqu’elle apprend que la chevalière des Dombes a accompagné son mari et que ledit mari appartient à l’expédition de son époux, elle prend mal la chose, même s’il est dit qu’elle est partie pour voir de la famille installée en Érinlande, pour laquelle elle se montre fort inquiète. Elle est persuadée que ce n’est que prétexte pour retrouver Henri et se faire engrosser. Après quelques jours à trépigner et remâcher son amertume, elle décide de rejoindre son époux. Malgré les conseils de prudence, lui soulignant que la mauvaise saison arrive et que les croisières glaisanes peuvent intercepter son navire, elle persiste. Même les craintes affichées de ses parents et de sa belle-mère ne réussissent pas à la dissuader. Cette dernière craint surtout le scandale, car comme Marie-Amélie, elle subodore que la famille d’Audrey n’est que prétexte, pour cacher les retrouvailles des amants. Aussi, dès les premières velléités de départ de sa belle-fille, envoie-t-elle une lettre à son fils l’avertissant de la chose. Cela fait, elle s’ingénie, le plus discrètement possible à retarder le départ d’icelle. Sa plus belle réussite en ce domaine est de l’empêcher de s’embarquer sur le premier navire en partance, arguant qu’il n’est pas sûr. Elle fait ressortir qu’il n’est pas bien armé pour se défendre et que son état n’est pas très engageant. Elle vante les qualités du second. Celui-ci doit partir quelques jours plus tard et faire partie d’un convoi escorté. Avec les retards inévitables dus à la constitution du convoi, puis au mauvais temps, c’est presque un mois après l’envoi de son courrier que sa belle-fille peut embarquer.
À la réception de la missive de sa mère, le comte avertit sa maîtresse et son mari de l’arrivée de son épouse. Il est décidé qu’Audrey part incontinent vers le domaine de ses cousins. Connaissant l’insécurité qu’il peut régner sur les chemins, les deux hommes décident de la faire escorter par un peloton d’une demi-douzaine de cavaliers de la compagnie de son époux. Tous trois font grise mine, sans compter la camériste de Madame que la perspective de plus d’une semaine à cheval ne réjouit guère. Elle ne retrouve le moral que quand il est décidé qu’une voiture sera de l’expédition et qu’elle pourra y prendre place à son gré. Sa maîtresse pouvant également y monter, elle sera plutôt confortable.
Lorsque Marie-Amélie débarque, la Glaisane est partie depuis quasi un mois. En sus du délai de son embarquement, son voyage fut particulièrement difficile. Il y a eu du gros temps presque en permanence. Le convoi en a été quelque éparpillé. Des frégates tanibrinques en ont profité pour le harceler. Un navire à la traîne a été coulé, avant que des vaisseaux d’escorte ne puissent intervenir. Bref, une traversée mouvementée. La jeune femme a cru mourir… surtout à cause du mal de mer. Même le bruit de la canonnade ne l’a pas sortie de sa torpeur nauséeuse. Quand son mari vient l’accueillir au port. C’est une somnambule qu’il découvre, le visage défait, titubante, habillée à la diable, les cheveux à peine coiffés. Ce n’est qu’au bout d’une bonne demi-heure qu’elle reprend du poil de la bête, assise, chez son époux, sur un siège qui ne tangue pas.
Elle s’est retenue de dire « et surtout son amant comme lorsqu’elle est venue de Glaiseterre ».
Marie-Amélie ne questionne pas plus avant sur Audrey. Elle subodore qu’elle et son mari ont dû fricoter, mais elle ne peut en être certaine. Elle essaiera de se renseigner discrètement. Enfin, elle est partie. Apparemment, la famille en Érinlande n’était pas qu’une fable destinée à servir de prétexte à sa présence.
De se délasser dans le bain rend à la Jeune femme de la sérénité. Pendant que sa femme trempe, Henri pense qu’heureusement sa mère l’avait averti de la venue de Marie-Amélie, sinon la situation aurait été certainement beaucoup plus tendue. Audrey est partie depuis presqu’un mois. Il eut été possible qu’elle parte plus tôt, mais l’on peut toujours arguer qu’il fallait se remettre de la traversée et que préparer le voyage prend du temps. Il sourit en songeant qu’en réalité, il n’a pas fallu une journée entre la décision et le départ.
Malgré la brièveté des préparatifs, le trajet d’Audrey s’est déroulé au mieux. L’escorte de cavaliers Canfrais ayant dû y participer pour beaucoup. Partout où ils passent, ils sont accueillis avec enthousiasme et en plus, ils dissuadent d’éventuels malandrins.
En arrivant chez les cousins, elle se rassure un peu, le château est toujours debout et entretenu. Seule une vieille tour semble avoir subi un incendie. Avec les soldats qui l’accompagnent, son arrivée ne passe pas inaperçue. Un domestique se précipite.
L’homme se trouble un peu, mais se reprend rapidement.
C’est au tour d’Audrey d’être troublée. L’autre enchaîne aussitôt :
Il l’introduit dans un salon où il la prie de bien vouloir patienter. Elle trouve que le mobilier est bien modeste. Judith arrive quelques secondes plus tard attirée par le brouhaha de la petite colonne. Les deux jeunes femmes se sont déjà rencontrées lors de séjour de la famille Touter en Glaiseterre, dont une fois pour le mariage du seigneur de Glenroe avec Adela. Elles avaient sympathisé.
Judith narre par le menu les événements survenus depuis la mort de son père et de son frère, jusqu’à son mariage avec Liam An Sionnach en passant par celui d’Adela. En retour, Audrey raconte depuis son aventure avec le comte de La Tièmont et son veuvage, la traversée pour accompagner son amie Patricia comtesse de Swordfish, son mariage, celui de son amant et sa venue pour accompagner son époux. Elle omet de préciser que c’est elle qui a occis le peu regretté capitaine de Highjone, comment la comtesse a obtenu la compréhension de deux soldats et l’arrangement avec Henri pour mise la route d’un héritier. La rencontre avec Adela se passe tout aussi bien. Les trois femmes s’entendent au mieux. La grossesse d’Adela qui en est à son septième mois est bien visible. Celle de Judith plus récente, moins perceptible.
La chevalière ne se fait pas prier pour accepter l’invitation à prolonger son séjour à Glenroe. Elle est là depuis un mois quand elle se rend compte qu’elle aussi est enceinte. Ce qu’elle annonce aussitôt à son époux. Elle se dispense d’écrire aussi à Henri. Avec la présence de son épouse, ce serait maladroit.
Judith plaisante en disant que cela devient une épidémie. En effet, en plus d’elles trois, Trevina Finnagan, la sœur de lait de Liam aussi est grosse. Mais pour elle, ce n’est pas simple. Elle en fait le récit. Tout au moins de ce qu’elle en connaît.
Départ du fiancé qui laisse sans nouvelles des mois durant. L’annonce de son retour prochain et préparation des noces par le père de Trevina. Entre-temps la rencontre d’un autre garçon qui n’a pas été que platonique. Arrivée d’Ardghal Doherty, le fiancé qui se rend compte que la demoiselle a un polichinelle dans le tiroir. C’est trop récent pour depuis son départ et trop ancien pour depuis son retour. Du coup, il rend sa parole et la laisse à ses parents. Aux dernières nouvelles, celui qui l’a consolé n’a pas l’air empressé de récupérer la donzelle. Judith ignore effectivement moult détails.
Trevina et Ardghal avaient mis Pâque avant les Rameaux et elle avait pris goût aux joutes amoureuses. Un temps, Liam, son frère de lait, l’avait consolé, avant de se marier avec Judith. Cette dernière ignore ce « léger détail ». Le tempérament de la si peu demoiselle étant toujours aussi inflammable, la nuit même des noces de Liam, sur le chemin du retour, elle s’était arrangée pour se faire trousser par l’intendant du domaine des An Sionnach. Liam s’occupant du domaine de Glenroe. Elle avait récidivé à de nombreuses reprises. Quand son fiancé a annoncé son retour, ignorant qu’elle était enceinte, elle avait choisi de l’épouser. Plusieurs raisons à cela. La première est que le père est un gros fermier qui est même propriétaire d’une partie des terres de son domaine et Ardghal son seul héritier. Ciaran n’avait pas les mêmes perspectives. En plus, cela évitait des discussions oiseuses et probablement orageuses avec son père. À l’annonce du choix, le remplaçant avait pris plutôt fraîchement la chose.
En attendant les noces, les fiancés reprennent les ébats si plaisants. Le soir, ils se retrouvent dans des endroits discrets et ne peuvent faire durer autant qu’ils le désireraient. Ils font presque à la va-vite, sans se dévêtir. Après quelques préliminaires, où ils usent de leur langue et de leurs lèvres, madame se fait bourrer un bon coup, appuyée sur une table ou un mur. Un brin de toilette, et chacun retourne dans ses foyers.
Un jour, la chance leur sourit. Les parents se rendent à une foire au bourg voisin. Les événements avaient empêché sa tenue. Ils ne veulent pas la rater, ainsi qu’une bonne partie du village. Les futurs ont au moins toute la matinée devant eux. Ils se retrouvent à la ferme des Finnagan. Ils peuvent se bécoter à loisir. La belle se dévêt et se met à quatre pattes, aussitôt saisie par les hanches, son con incontinent est investi sans difficulté, tant elle est épanouie et humide. Elle manifeste son contentement peu discrètement avant qu’il ne se vide. Illico, elle se retourne pour lui redonner une raideur de bon aloi par une fellation ardente.
Cette fois, elle s’allonge. Il la pénètre à nouveau. Elle s’accroche à lui. Il la travaille longuement, à leur vif contentement. Ils prennent à nouveau leur plaisir. L’heure tournant, ils préfèrent ne pas poursuivre et vont faire quelques ablutions. Pour la première fois depuis son retour, il la voit nue et de jour qui plus est. Il la regarde, étonné.
Elle s’arrête au milieu de sa phrase, réalisant soudain que cela faisait presque deux mois qu’elles n’étaient pas survenues. Il insiste :
Il s’habille rapidement, ignorant les larmes et les supplications de Trevina. Elle tente de le retenir. Il se dégage en douceur et sort. Elle reste dans un état de semi-torpeur. Elle finit par se secouer, s’habille et remet de l’ordre dans la literie. Elle essaie de se rassurer. Ardghal l’aime. Là, il a parlé sous le coup de l’émotion. Il tient trop à elle pour la laisser. Elle saura le convaincre et lui faire oublier cette incartade. Bien sûr, il y aura le qu’en-dira-t-on, mais cela ne durera pas. Et puis, pour l’éviter, ils n’auront qu’à s’éloigner quelque temps. Quand ils reviendront, personne ne se rendra compte qu’il y a un petit décalage dans les dates, par rapport à son absence.
Au retour de ses parents, elle a repris bonne contenance. L’après-midi touche à sa fin quand elle aperçoit Ardghal se diriger vers la maison. Elle sort en hâte, tente de s’excuser et d’expliquer son idée d’éloignement. Il ne dit rien. Les parents sortent à leur tour pour saluer leur futur gendre.
Ils le regardent, étonnés. Trevina sent son cœur se serrer et crie :
Ignorant l’intervention, il poursuit :
Le silence s’installe de longues secondes durant. C’est Ardghal qui le rompt :
Le père assène une claque à sa fille.
Ardghal s’interpose :
Le père grommelle :
Ardghal se dispense de préciser que lui aussi avait goûté aux charmes de Trevina. Il se dit que lui a simplement anticipé un peu sur un mariage convenu.
Quelques jours plus tard, Ardghal disparaît. Hors ses parents, tous pensent que c’est la déception qui le pousse. Ce qui n’est que très partiellement vrai.
Les Sullivan, les fermiers qui l’ont recueilli ont une fille Solveig. Son charme n’a pas laissé insensible le garçon et la réciproque est vraie. Mais son engagement avec Trevina l’a empêché de pousser plus avant. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui en manquait. Libéré de celui-ci, il s’empresse d’aller retrouver celle qui lui plaît tant, de demander sa main, et si Dieu le veut, la ramener au pays.
En apprenant que les parents de la jeune personne étaient à la tête d’une famille nombreuse et de plus pauvre, ce qui laissait entrevoir une dot fort mince s’il y en avait une, Elliot, son père, avait commencé par lui refuser son consentement. Son fils avait réussi à le faire changer d’avis en lui disant :
Son père finit par en convenir. Deux jours après le départ de son fils, il décide de le rejoindre. On pense qu’il part à la recherche d’Ardghal. Comme il est à cheval et son héritier à pied, il met peu de temps à le rattraper.
Le retour d’Ardghal, accompagné de son père, surprend la famille Sullivan. Ils font leur demande. Solveig éclate en sanglots. Son père explique :
Elliot, reprenant les arguments de son fils, répond :
Le mariage est rapidement conclu, Monsieur Doherty ne voulant pas être absent trop longtemps de ses terres. Les mariés sont visiblement si heureux, que la fête, fort modeste au demeurant, en est éclairée.
Le lendemain, les jeunes mariés sont souriants et épanouis.
Il faut dire que la nuit de noces s’est passée au mieux. Elle a été des plus plaisantes. Arrivée dans la chambre qui leur a été attribuée pour l’occasion, la mariée, aidée de sa mère, quitte sa robe, fait quelques ablutions et passe sa chemise de nuit. Il fait de même dans un cabinet voisin. Comme elle va pour serrer le laçage du vêtement, sa mère l’en dissuade en lui disant qu’il vaut mieux laissé lâche et que de toute manière il sera défait.
Elle ne peut s’empêcher d’avoir une certaine appréhension. Comment va se passer cette nuit de noces ? Va-t-elle avoir mal ? Sa sœur aînée lui a fait un récit rebutant du devoir conjugal, mais des amies se sont montrées moins sévères. Certaines trouvant cela plutôt plaisant, même si la première fois peut ne pas être facile. Son mari sera-t-il satisfait, ou va-t-elle le décevoir ? Elle reste un peu figée.
Ardghal se rend compte de son appréhension. Il ne veut la brusquer et lui parle doucement, lui disant combien il l’aime, la chance qu’il a de l’avoir rencontrée et d’avoir pu toucher son cœur, combien il la trouve belle, que ses yeux sont des ouvertures vers le ciel, ses cheveux des cascades de feux qui réchauffent son âme, sa bouche un appel aux embrassements. Il assaisonne ses discours de baisers.
Solveig se détend un peu. Ce voyant, il poursuit en entreprenant de délicatement finir de lui délacer son vêtement. Elle le laisse faire, cependant, ne participe pas. La chemise glisse de ses épaules. Alors, elle s’anime, pour la faire choir à ses pieds, mais c’est pour cacher ses appas de ses mains. Toujours l’embrassant, il la complimente sur sa beauté, détaillant la grâce de ses jambes, le charme de son sourire, la finesse de ses chevilles, le velours de sa peau, l’harmonie de sa silhouette. Puis il s’enhardit à vanter l’attrait de sa poitrine qui appelle les caresses. Joignant le geste à la parole, il écarte sa main et effleure ses seins. Elle ne se recule point. Il insiste et y pose ses lèvres. Elle sent ses tétons durcir. Cela est des plus plaisants. Elle bombe le torse.
Petit à petit, il l’amène vers le lit et l’y pousse. Elle ne résiste pas et s’y laisse choir. Il continue à bisouiller ses nichons, puis ses baisers descendent, avec des allers et retours, pour arriver à la toison. Elle apprécie. Aussi ne songe-t-elle aucunement à serrer les jambes quand il entreprend de lui écarter.
Quand il pose ses lèvres sur sa fente, elle lâche un « Oh » tant de surprise que d’aise. Lorsque la langue de son époux entre en jeu et que son bouton est débusqué, un second « Oh » lui échappe, de ravissement. Il insiste. Il la sent fondre. Tout en œuvrant, ils se dévêtent prestement. La voyant bien partie, il décide de passer à l’étape suivante. Il abandonne sa chatte pour revenir à sa poitrine, provoquant un « Oh », de déception. Il poursuit et l’embrasse. Il se retrouve sur elle, en prenant soin de ne point l’écraser et de lui faire conserver les cuisses ouvertes. Elle répond au baiser et l’enlace. Il guide son sexe vers celui de sa femme que ses travaux d’approche ont fait s’épanouir. Il glisse dedans, et est bientôt arrêté par l’hymen. Elle se fige. Il sent que l’appréhension de son épouse revient et décide d’abréger. Il se recule un peu pour revenir emporter l’obstacle. Quatrième « Oh » où pointe la douleur. Il commence à s’activer, mais voit des larmes s’échapper de ses yeux. Il décide de ne point poursuivre en songeant que Trevina n’avait pas connu ce genre de désagrément et avait de suite montré moult allant à se faire tringler. En s’allongeant près d’elle, il voit qu’elle a beaucoup plus saigné que son ex-fiancée, à qui cela avait été quasi épargné. Il lui dit qu’elle a été très courageuse et tente de la rassurer en lui disant que le plus dur est passé. Il ajoute que les prochaines fois seront moins ardues.
Il entreprend de la nettoyer. Il se montre délicat. Si délicat qu’elle apprécie, surtout lorsqu’il en profite pour titiller son clitoris. Malgré la gêne qui persiste, elle prend plaisir à la caresse. La voyant se détendre et ne voulant la brusquer en revenant trop tôt en elle, il lui propose de le nettoyer. Elle accepte de grand cœur. Elle se montre un peu malhabile au début. Les conseils d’Ardghal lui permettent de se perfectionner. Après avoir abandonné le linge, elle le branle lentement. Cela finit par devenir monotone. Il lui conseille d’embrasser ce qu’elle manipule. Ce qu’elle fait sans barguiner. Quand c’est de lécher et sucer qu’il est suggéré, après un bref instant d’hésitation, elle s’exécute de bonne grâce.
Elle trouve ce dont elle s’occupe doux et chaud. De plus, elle constate de cela plaît beaucoup à son époux. Aussi n’hésite-t-elle pas à mettre du cœur à l’ouvrage. Elle l’accueille par moments profondément dans sa gorge, tout en jouant de la langue et des lèvres avec maestria.
Ardghal ne peut s’empêcher de penser que sa chère petite épouse est une suceuse de première. Si une fois remise de son dépucelage délicat, elle se montre aussi douée pour jouer à la bête à deux dos, il n’aura pas à regretter son ex-fiancée qui montrait en ce domaine une belle ardeur. Il ne s’inquiète pas trop en songeant à la manière dont elle a réagi à ses caresses et quand il lui a bouffé la chatte.
Elle montre tant d’allant qu’il sent qu’il ne va pas résister encore longtemps. Il l’avertit que cela va venir. Elle continue, mais quand il commence à jaillir dans sa bouche, elle se fige, ne comprenant pas ce qui se passe. Il la supplie en lui maintenant la tête :
Ne voulant point déplaire à son époux en se débattant, elle avale ce qu’il vient de déverser et poursuit. Elle ne trouve pas le goût déplaisant, à la fois un peu douceâtre et un peu salé, et la consistance n’est pas désagréable. Elle sent le sexe ramollir. Elle s’arrête pour le regarder, étonnée.
Voyant son incompréhension, il lui explique les tenants et les aboutissants de la chose, non sans penser que sa mère aurait pu l’instruire un peu plus des pratiques intimes. Ayant compris, elle se remet à l’œuvre. Elle y met de la conviction. Elle préfère qu’il se répande dans sa bouche, plutôt qu’il revienne en son intimité encore un peu dolente. Cela prend plus de temps que la première fois, mais elle y parvient à la grande satisfaction d’Ardghal. Pour une novice, elle est douée, et même très douée. En ce domaine, Trevina ne lui arrive pas à la cheville, malgré une bonne volonté évidente. Elle a du talent en ce domaine. Cela doit être inné chez elle.
Après ce deuxième vidage de couilles, elle ne s’arrête pas. Le résultat ne se fait pas attendre. La rigidité revient rapidement. Elle s’arrête un instant pour regarder le résultat de son travail avec satisfaction, puis s’y remet consciencieusement et non moins talentueusement.
Cinq fois, elle fait cracher son mari, avant qu’il ne rende les armes. Ils s’endorment enlacés.
Le lendemain, le père s’en retourne. Une semaine plus tard, la jeune mariée fait ses « au revoir » à sa famille, pour prendre le chemin de la maison de son époux. À cette occasion, les larmes coulent d’abondance. Le plus jeune de la famille ne veut pas décramponner sa sœur.
Arrivé à destination, un soir, le couple est accueilli chaleureusement par la famille et particulièrement la mère, qui s’inquiète si le voyage n’a pas été trop difficile pour la nouvelle mariée et s’il s’est bien passé.
Solveig la rassure. Le voyage a certes été fatigant, mais tout s’est passé au mieux. Ce qu’elle ne dit pas, c’est que la fatigue n’est que très peu liée au trajet lui-même, mais est plutôt due aux étapes. Les nuits étaient peu consacrées au sommeil, mais à fort plaisantes activités physiques où vit et con étaient au centre, entourés des langues, lèvres et mains.
Deux jours plus tard, une fête a lieu pour célébrer les nouveaux mariés. Tout le voisinage y est convié. Celui-ci est surpris, en voyant partir Ardghal, chacun pensait que c’était pour cacher son chagrin de la rupture de ses fiançailles avec Trevina, pas pour chercher une épouse.
La plus surprise et surtout la plus marie est Trevina, qui gardait malgré tout un espoir de récupérer son fiancé, d’autant que Ciaran ne se montre toujours pas empressé à la demander, bien qu’elle se soit arrangée pour le retrouver en un tête-à-tête qui s’était déroulé au mieux. Elle avait moult argumenté, un peu par la parole, beaucoup en lui montrant que bien que grosse, elle était toujours bonne baiseuse.
Malgré cela, il n’était point venu trouver son père.
Elle demande à Liam de convaincre le récalcitrant. Icelui fait part de ses doutes. Est-il vraiment le père ? La demoiselle n’a-t-elle pas d’autres amants ? D’autant qu’elle n’était visiblement pas pucelle quand ils ont baisé la première fois.
Liam le rassure. Trevina n’est pas une coureuse. Elle avait dû prendre un peu d’avance avec Ardghal. Ce dernier disparu sans nouvelles, elle s’était laissé aller à son inclination. Il n’est aucunement assuré de ce qu’il dit, ayant lui-même profité des ardeurs de la belle, mais il a pour sa demi-sœur beaucoup d’affection et ne veut point qu’elle demeure fille-mère. Ciaran se laisse convaincre. Le voyant décidé, Liam l’entraîne illico, avant que l’autre ne se ravise. Les deux hommes vont de concert trouver le père de Trevina pour la demande en mariage en bonne et due forme. Sur la lancée, tout le monde va trouver le père O’Donovan pour la cérémonie. Une semaine plus tard, les deux tourtereaux sont unis devant Dieu et les hommes.
Inutile de préciser que la nuit de noces s’est passée à la satisfaction des deux nouveaux époux, même s’ils n’en étaient pas à leurs coups d’essai, à moins que ce ne soit grâce à cela.
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1. ↑ Enhastison : hâte, ardeur
2. ↑ Genoillier : s’agenouiller, fléchir le genou
3. ↑ Abrivée : ardente, impatiente
4. ↑ Complaisement : plaisir, satisfaction.
5. ↑ Fabrique : Construction qui orne, décore un jardin, un parc
7. ↑ Coquardie : sottise, bêtise
8. ↑ Bouffadou : Instrument pour attiser le feu. Long tube de bois dans lequel on souffle, permettant de diriger l’air en un point précis du foyer
9. ↑ Barbeter : grommeler, marmotter, murmurer.