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n° 21476Fiche technique21596 caractères21596
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Temps de lecture estimé : 16 mn
24/01/23
Résumé:  Le maître du domaine, sa femme et le valet.
Critères:  #historique #adultère #candaulisme fh campagne caresses fellation pénétratio fouetfesse
Auteur : Amateur de Blues            Envoi mini-message
Au temps de Giono

Dans les collines de la Drôme provençale, au fond d’une vallée où coule une petite rivière se trouve un énorme mas isolé. À la fin du XIXe siècle, des paysans comme Raymond qui possède ce mas sont des hommes importants. Ils gèrent un grand domaine, des brebis, des chevaux et des ânes, des oliviers, des fruitiers et du petit épeautre. Au mas vivent de quinze à soixante personnes suivant les saisons. Raymond est républicain, humaniste et riche. Tous dépendent de lui et tous le respectent. Raymond, qui entre bientôt dans l’âge mûr, est un homme fort, avec des épaules larges et une voix de stentor.


En cette fin d’après-midi d’automne, il se trouve dans sa cour, occupé à réparer un mors qu’une mule récalcitrante lui a déchiré. Antoine, un de ses plus fidèles employés, s’avance à l’entrée de la cour. Il hésite un peu en voyant le Raymond assis sur son banc, enlève son chapeau et passe le porche.



La femme du Raymond s’appelle Mathilde. Elle est bien plus jeune que lui, une beauté brune avec du sang italien dans les veines, un mariage arrangé entre les familles pour agrandir le domaine. Raymond et Mathilde n’ont pas d’enfants, ce qui a rendu leurs rapports difficiles. Pourtant, cela avait bien commencé. La Mathilde était heureuse d’être riche et de devenir une dame. Son mari lui passait ses quatre volontés et il était facile à satisfaire. Le tempérament de feu de sa jeune épouse rendait ses nuits très agréables. Maintenant, ils vivaient chacun dans leur monde, lui, toujours dehors, et elle, dans la maison. Ils se parlaient peu et s’ils partageaient toujours le même lit, il ne s’y passait plus grand-chose.



Le lendemain, Antoine trouva le Raymond assis sur son banc, au même endroit que la veille. Ce dernier ne travaillait pas, il se contentait d’attendre, comme s’il n’avait pas bougé depuis la veille. L’Antoine avait un visage impassible. Il s’assit à côté de son patron et ils restèrent quelques minutes en silence.



Le Raymond ne répondit pas. Il regardait ses mains et attendait.



En disant cela, il sortit un linge blanc de sa poche et le tendit au Raymond. Celui-ci le porta à ses narines et dit :



Les deux hommes ne se revirent jamais.


Le maître du mas rentra dans la maison comme le soleil disparaissait derrière la colline. Il trouva sa femme qui s’activait dans la cuisine avec une servante à préparer le dîner.



Raymond conduisit Mathilde jusque dans leur chambre, sans dire un mot de plus. La jeune femme avait le visage fermé, hésitant sans doute entre la colère et la peur. Elle monta les escaliers à pas lents et il dut souvent s’arrêter et l’attendre. Une fois arrivé dans la grande chambre avec le grand lit en noyer comme un bateau et le coffre de mariage au pied, il ferma soigneusement la porte tandis qu’elle attendait, les mains croisées devant elle.



Elle finit par obtempérer et le maître du mas découvrit ce qu’il s’attendait à voir, le joli buisson noir, au-dessus de ses cuisses fuselées.



Elle se tourna, lentement, et il vit là encore ce qu’il s’attendait à voir, de jolies fesses marbrées de rouge, avec même les doigts de l’Antoine qui les avaient bien marquées sur les bords.



Et elle relevait le nez, le fixant de ses yeux noirs, comme si le charme ancien pouvait fonctionner encore, comme si le temps où elle appelait le Raymond Bébé n’avait pas filé pour ne jamais revenir. Il regarda ce petit nez effronté et comprit qu’il l’aimait toujours. Quel gâchis ! Pourtant, il fallait bien aller au bout. Il sortit la braille coupable de sa poche et la tendit à Mathilde.



La jeune femme regarda le linge et pâlit, elle, la brune à la peau mate, elle était soudain si blanche que Raymond s’inquiéta.



Mathilde regardait son mari, toujours aussi pâle et défaite, exhibant toujours son intimité, de grosses larmes coulant de ses grands yeux noirs. Comme elle comprenait enfin ce qu’il était en train de dire, elle se jeta contre lui, l’entourant de ses bras, mouillant son cou de ses larmes, murmurant des « pardon » et des « je t’aime ». Elle sentait bon, elle avait dû se parfumer avant de rejoindre l’Antoine. Raymond se laissa faire, il posa même ses mains sur les fesses de la belle, en tâta la fermeté comme il le faisait quand il jugeait la valeur d’une bête.



Il la souleva dans ses bras, il était fort encore et la déposa sur le lit. Puis il se déshabilla tandis qu’elle le regardait en souriant à travers ses larmes et la rejoignit. Il défit son corsage et lui empoigna les seins avec ses énormes battoirs.