Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 21485Fiche technique70408 caractères70408
11631
Temps de lecture estimé : 39 mn
26/01/23
Présentation:  Une rupture, que faire ?
Résumé:  Sébastien consulte une psychothérapeute.
Critères:  fh ff 2couples hplusag couple danser douche hmast caresses fellation -rencontre -couplea3
Auteur : apv      Envoi mini-message
La danse des coeurs

Seul, assis dans cette pièce vide, je suis entouré de souvenirs de nous deux. Les photos de Carine et moi sur le mur m’interpellent, me laissant m’interroger sur comment tout cela a pu arriver. Les jours heureux passés ensemble, les rires partagés, les promesses faites me reviennent en mémoire, mais sont maintenant seulement de lointains souvenirs. Je ne peux pas croire que tu sois partie. Je croyais que nous étions amoureux, que notre amour était fort et que rien ne pourrait jamais nous séparer. Mais tu as décidé de partir et de me laisser seul, et maintenant je me sens vide et brisé.

D’abord le stress, la tristesse suivie de crises d’angoisse. Je ne sais pas comment surmonter cette douleur. Trahi et abandonné, je ne peux m’empêcher de me demander ce que j’ai fait de mal. Pourquoi m’as-tu quitté, Carine, alors que nous avions tant de projets pour l’avenir ? Je ne comprends pas comment tu as pu me briser le cœur de cette façon. Depuis ma rupture, je suis dévasté, anéanti. Je me sens seul et perdu, comme un navire sans boussole. J’ai l’impression que ma vie n’a plus aucun sens, et que je suis condamné à errer dans les ténèbres à jamais. Mon état est si pitoyable qu’il n’y a que mes angoisses qui soient plus douloureuses.


C’est pourquoi j’ai décidé de consulter une psy. C’était un mercredi. Elle m’a accueilli avec bienveillance et compassion, et m’a écouté attentivement, sans me juger ni me critiquer. Elle m’a posé des questions qui m’ont permis de mieux comprendre mes émotions et mes besoins, et de les exprimer de manière saine et constructive. Puis je suis revenu régulièrement. Grâce à elle, j’ai commencé à voir les choses sous un autre angle et à prendre conscience de mes propres forces et de mes ressources. Mais également de mes manques qui ont certainement éloigné Carine. Trop casanier, pas d’entrain. Et sexuellement, pas très actif ! J’alimentais mes propres carences, comme un mendiant nourrit sa vermine.

Néanmoins, je ne suis pas seul. Du moins, j’essaie de m’en persuader. J’ai appris à accepter mes émotions, même les plus douloureuses, et à les affronter. Pas encore guéri et loin de là, je suis sur le bon chemin, et j’ai confiance en l’avenir. Je sais que je pourrai compter sur Madame Ligera, ma thérapeute qui est devenue une alliée précieuse pour moi.


Le cabinet de ma psy est un endroit paisible et accueillant. Les murs sont peints en jaune pâle et la lumière du soleil filtre à travers les rideaux de dentelle. Des coussins moelleux et des coussins en plumes de duvet sont disposés sur le canapé et les fauteuils invitant au confort et à la détente. Une odeur de lavande et de camomille flotte dans l’air, apaisante et rafraîchissante. Une petite table basse, recouverte de magazines, est disposée près de la fenêtre, offrant une vue panoramique sur les jardins et les arbres en fleurs.


Madame Ligera, assise en face de moi, me regarde avec bienveillance et attention. Elle a un visage doux et serein, encadré par des cheveux d’un noir profond et ondulés. Elle porte une jupe en coton bleue, qui met en valeur ses yeux verts et brillants.



Femme d’une quarantaine d’années, sa jupe courte met en valeur des jambes fuselées et une taille fine. Ses yeux verts reflètent son intelligence et sa bienveillance. Son sourire chaleureux et accueillant réconforte. Elle est assise en face de moi, sur son fauteuil rouge, confortable et moelleux, et me regarde avec attention et compassion. Elle a l’air d’une femme accomplie et épanouie qui a trouvé sa vocation et sa mission, et qui s’y consacre avec dévouement et professionnalisme. Je me sens en sécurité et en confiance avec elle. Je sais que je peux lui parler de tout, sans crainte ni gêne. Je pousse un soupir et réponds :



Madame Ligera hoche la tête avec compassion et répond en décroisant ses jambes :



Je la regarde avec gratitude et réponds :



La psy sourit et répond :




_________________________________




Une semaine plus tard, je me suis inscrit à des cours de danse. J’avais toujours voulu danser. À l’époque, je sais que ma tendre Carine appréciait les soirées danse, mais je n’étais qu’un ours mal léché qui ne désirait que léthargiser dans sa grotte. Notre vie était une lutte entre sa joie de vivre et mon conformisme pépère, deux tensions puissantes : l’une pour ses élans créatifs, l’autre pour sa lourdeur immobile.


Jeudi, je me trouve dans une salle de danse bondée et bruyante, où des couples suivent les instructions d’un professeur de Salsa expérimenté et charismatique. La musique latine et entraînante résonne dans les haut-parleurs. L’air est chargé d’une odeur de sueur et de parfum. Le professeur, un homme d’âge mûr au visage buriné et souriant, à la barbe poivre et sel, porte une chemise blanche et un pantalon noir qui mettent en valeur sa silhouette élancée et athlétique. Sa voix grave et claire, son regard pétillant de malice et de gentillesse, nous parle en espagnol avec un accent chantant et exotique. Il nous montre les mouvements et les figures de la Salsa en nous accompagnant de ses pas précis et gracieux. Avec patience et bienveillance, il nous encourage et nous corrige, nous faisant rire et oublier nos inhibitions et nos complexes. Au début, je me sens un peu perdu et intimidé par cet univers étranger et animé. Je ne sais pas comment me comporter ni quoi faire, étant un novice en matière de danse. Je n’ai jamais osé m’essayer à ce genre de rythme endiablé et sensuel. Mais c’est alors que Fadwa vient vers moi, me tend sa main et son lumineux sourire, et me dit :



Je ne peux pas résister à son charme et à sa proposition. J’accepte de danser avec elle. Nous nous plaçons sur la piste et commençons à bouger et à onduler au rythme de la musique. Fadwa me guide et m’encourage, et je fais de mon mieux pour suivre ses pas et ses mouvements. Fadwa, une jeune femme de 22 ans aux traits exotiques et au mystère envoûtant, a un visage délicat et fin qui évoque son origine marocaine, et des yeux brillants et noirs qui pétillent de malice et de gourmandise. Sa peau claire et satinée reflète la lumière et la chaleur de son pays, et ses cheveux lisses et longs tombent en cascade sur ses épaules et son dos. Je me laisse emporter par la Salsa et par Fadwa. Je me laisse emporter par sa jeunesse. Je me laisse emporter par son charme. Son sourire est un soleil qui me baigne de douceur. Une émotion et une joie profonde jaillissent en moi. Sentant mon corps et mon esprit s’unir et s’épanouir, je comprends que la danse est un art et un langage universel qui peuvent rapprocher les êtres et les faire vibrer ensemble. J’éprouve une complicité et une attirance immédiates avec Fadwa, une partenaire de danse talentueuse. Cette jeune Marocaine a un regard et un sourire hypnotiques qui me font oublier tout le reste et me plongent dans une bulle de sensualité et de bonheur. Elle a un corps gracieux et souple qui ondule et se déhanche au rythme de la musique, comme un serpent envoûtant. Elle a une poitrine très généreuse et ferme qui se balance et se presse contre moi à chaque mouvement de la danse.


Dans un élan de passion incontrôlable, je ne peux pas résister à la tentation de plonger mon regard et mes mains dans ses yeux et ses hanches. Le frisson qui m’envahit, la fièvre incontrôlable qui me transporte au-delà de mes limites, me fait comprendre que je tombe sous le charme de cette jeune femme fascinante et envoûtante qui sait m’apprivoiser et me séduire. Fadwa sent mon désir et ma passion, et elle me sourit avec tendresse et fierté.



Je lui souris à mon tour.



Elle m’a regardé avec tendresse et émotion. Je me surprends à la draguer. Peu coutumier de la séduction, je trouve ma démarche un peu lourde.



Elle est irrésistible dans sa tenue suggestive qui met en valeur sa beauté exotique. Ses jambes fines et bronzées s’étendent jusqu’à ses pieds nus et ses ongles vernis de couleurs vives. Son sourire envoûtant révèle ses dents blanches et parfaites. Sa voix chaude et douce enveloppe tous ceux qui l’entendent. Un frisson et une fièvre incontrôlables m’envahissent, et je sais que je suis en train de dévisager cette jeune femme fascinante.


Le professeur nous a remerciés et félicités pour notre prestation. Nous rappelant les prochaines leçons et les évènements de la communauté de danseurs, il nous invite à participer et à nous impliquer. Nous saluons et remercions le professeur avec empressement. Nous nous mêlons aux autres couples qui prennent congé et remettent leurs habits. Nous échangeons quelques paroles et quelques sourires avec eux, et nous évoquons nos impressions et nos émotions de la soirée. Fadwa et moi ressentons une complicité et une attirance encore plus fortes et intenses. Finalement, elle et moi décidons de continuer à danser et à nous amuser ensemble. En position fermée, là où nos corps se rapprochent et se touchent, la dureté de sa poitrine qui s’écrase sur mon torse fait écho à la dureté qui naît dans mon pantalon.


Nous fixons un rendez-vous pour la semaine suivante dans un bar latino de la ville où une soirée de Salsa et de merengue est organisée. Je me sens euphorique et heureux. Je comprends que j’ai trouvé ma voie et ma passion dans la danse. Je remercie Fadwa et le destin avec gratitude. Je me dis que la vie est belle et surprenante, et que tout est possible avec de la détermination.



________________________




Lundi. Je suis assis, en face de Madame Ligera, dans son confortable cabinet douillet, et je lui parle de mes peurs et de mes doutes. Je lui confie que j’ai rencontré une jeune femme et que j’ai été fasciné et séduit par elle. Je lui avoue que Fadwa a 22 ans, qu’elle est d’origine marocaine, et qu’elle est danseuse de Salsa. Je lui explique que Fadwa est séduisante et belle. J’ai envie de la connaître davantage et de la revoir. J’avoue également mon âge de 41 ans. La différence me paraît énorme.

La curiosité, si elle est empêchée, entraîne la frustration, si elle est assumée, elle peut ouvrir de nouveaux horizons. Je prends conscience que mon regard sur ma thérapeute change. J’apprécie ses cheveux bruns et ondulés qui lui tombent sur les épaules et qui encadrent son visage ovale et parfait. J’aime beaucoup son teint clair et lumineux, rehaussé par un maquillage discret et soigné. Elle a des yeux verts et perçants, qui sont entourés de cils et de sourcils bien dessinés. Je fixe sa bouche pulpeuse et charnue. Elle est dessinée comme un fruit mûr et sucré, et qui s’ouvre sur deux rangées de dents blanches et régulières. Elle a des lèvres rouges et sensuelles qui invitent à la découverte. Peut-on songer à admirer les courbes d’une femme sans la désirer et imaginer sa peau sans vouloir la sentir ?

J’ai envie d’elle. C’est simple. Une sensation pure qui s’impose à moi. Ma libido me surprend comme l’éclosion d’une fleur au petit matin. Ma psy, cette femme assise devant moi, faisait à mon appétit ce que mon éducation et ma pudeur faisaient aux pulsions de l’homme que je suis.


La femme décroise les jambes et dégrafe un bouton de son chemisier. Sa jupe-stylo en lin et en coton est de couleur beige et marron. Elle est ajustée à la taille et elle est évasée sur les hanches et les jambes. Je descends mon regard jusqu’aux genoux et coule sur les jambes et les chaussures. Mon attirance n’abandonne pas tout mon être, mais tout mon être est envahi par un désir bestial. La jupe est accompagnée d’un chemisier blanc en soie qui est boutonné sur le devant et dont l’échancrure me laisse apercevoir le sillon de ses seins. Le chemisier, avec ses manches courtes et ses épaules dénudées, est cintré à la taille et évasé sur les hanches. Il révèle les contours et les courbes de la poitrine et du ventre et laisse imaginer ce qu’il dissimule et cache.



La voix suave de la femme m’extirpe de mon état hypnotique. La honte monte en moi quand je réalise qu’elle sait le désir en moi.



Je ne sais pas pourquoi ni comment je ne me suis pas arrêté à ce moment-là, mais mon regard se repose sur son corps. Elle porte également des chaussures à talons hauts et à bouts pointus. Elles lui donnent de la hauteur et de l’assurance. Elles sont en cuir et en daim.



Je rougis un peu.



Elle me regarde avec tendresse et compassion.



Après un petit temps, j’ose :



Elle me demande comment j’ai rencontré Fadwa et comment j’ai réagi à sa présence. Elle me fait remarquer que j’ai l’air heureux et enjoué.



De question en question, ma thérapeute me fait comprendre que j’ai l’air d’avoir retrouvé mon enthousiasme et mon dynamisme, et qu’il serait dommage de laisser passer cette occasion de vivre une nouvelle expérience et une nouvelle relation.



Elle me suggère donc d’inviter au restaurant ma danseuse et de lui montrer que j’ai de l’intérêt et de l’affection pour elle. Elle me conseille de choisir un endroit chic et agréable, et de lui offrir des mets et des vins de qualité.




______________________




Mercredi. Après notre soirée dans le bar où nous avons dansé une belle partie de la soirée, je récupère le mail de ma jeune danseuse. Le lendemain matin, sur ma table de cuisine, je rédige un mail. Entre biscotte et café, je cherche mes mots.


Ma chère Fadwa,


Je vous écris pour vous inviter à partager un moment de plaisir et de délices avec moi, dans un restaurant chic et raffiné de notre ville. J’ai découvert cet établissement par hasard, et j’ai été séduit par sa décoration sobre et élégante, ainsi que par son ambiance calme et intime. J’ai également été conquis par sa carte qui propose des mets rares et savoureux, préparés avec soin et originalité.


Je suis sûr que vous serez également séduite par cet endroit et par sa cuisine, que vous apprécierez le confort et le charme de sa salle et de ses tables. Je vous propose de réserver une table pour après-demain soir, à 20 heures, et de profiter de cet instant de détente et de gourmandise ensemble. Je vous attendrai avec impatience. J’espère que vous serez de cet avis.


Je vous remercie par avance pour votre réponse et votre confiance, et je vous envoie mes plus chaleureuses et tendres pensées.


Bien à vous,


Sébastien


C’est un peu ampoulé ou vieillot, je ne sais pas trop ! Comme un adolescent, j’hésite à cliquer sur le bouton Envoyer. Qu’ai-je finalement à perdre ?


Je repense à Madame Ligera : ses encouragements et ses longues jambes fuselées. Une érection gonfle dans mon pyjama. J’ai un peu honte de souhaiter revoir Fadwa et de fantasmer sur ma thérapeute. Effet de transfert, me dis-je pour me rassurer, et je m’enferme dans ma salle de bain pour me masturber. Ayant le respect pour la danseuse et pour la thérapeute l’excitation, les seins nus de madame Ligera et le sourire de Fadwa se mêlent à ma frénésie onanique. Dans le miroir, je m’observe comme étranger. J’imagine que ma thérapeute s’agenouille à mes pieds et que ma jeune danseuse s’effeuille devant moi avec grâce. Mes joues chauffent et mon sexe gonfle.



_______________________




Vendredi. Ma chère Fadwa et moi avons la chance et le plaisir de dîner dans un restaurant chic et raffiné qui a tout pour nous séduire et nous charmer. L’établissement, situé dans le quartier historique de la ville, est de style Art nouveau, avec une façade élégante et discrète ornée de ferronneries et de vitraux colorés. À l’intérieur, la décoration est sobre et luxueuse, avec des murs tapissés de boiseries sombres et de tentures rouges, et des plafonds hauts et ornés de stucs et de fresques.


Fadwa, qui vient des quartiers populaires et qui n’est pas habituée à ce genre de lieux, est impressionnée et un peu intimidée par cet univers étranger et prestigieux. Elle jette des coups d’œil furtifs et admiratifs autour d’elle et admire les détails et les objets luxueux qui ornent la salle. La jeune femme se sent un peu déplacée et incongrue dans sa robe longue et fluide, qui met en valeur sa silhouette gracieuse et ses formes généreuses. Elle doit se demander comment elle va se comporter avec les autres clients, qui sont principalement des couples et des groupes d’amis habillés de façon élégante et sophistiquée. Fadwa et moi sommes accueillis par un maître d’hôtel affable et attentif qui nous installe à une table près de la fenêtre et nous présente la carte et les menus. Fadwa est vêtue d’une robe longue et fluide qui met en valeur sa silhouette gracieuse et ses formes généreuses. Elle a une coiffure originale et sophistiquée qui retient ses cheveux lisses et noirs en un chignon flou et déstructuré. Les bijoux et des accessoires qu’elle porte sont discrets et brillent sur sa peau veloutée. Elle a un air élégant et glamour qui me fait craquer et me subjugue. Moi, qui suis beaucoup plus âgée qu’elle et qui ai l’habitude de ce genre de lieux, j’essaie de la rassurer et de la mettre à l’aise en lui prenant la main et en lui souriant tendrement. Je veux qu’elle se sente bien et en sécurité avec moi.


Nous passons commande avec curiosité et choisissons des plats rares qui nous sont servis avec soin et originalité. Nous dégustons des coquilles Saint-Jacques aux truffes, des ris de veau aux morilles et un carpaccio de foie gras aux figues, accompagnés de vins fins et raffinés qui mettent en valeur les saveurs et les parfums de ces mets délicats et subtils. Nous passons un moment de détente et de gourmandise inoubliable. Nous discutons et échangeons sur nos goûts et nos expériences.

La jeune femme qui est devant moi est solaire. Sourires et rires sont ses premiers réflexes. Je suis fascinée par Fadwa, et je ne peux m’empêcher de la regarder et de la contempler. Je suis envahie par un désir et une passion incontrôlables. Je suis envoûtée et ensorcelée par sa beauté et sa sensualité. Je veux l’embrasser.


Au moment de payer l’addition, je constate avec surprise que mon portefeuille est vide. Je fouille dans mes poches, mais je ne trouve ni monnaie ni carte de crédit. J’explique alors mon mélange de honte et d’angoisse au maître d’hôtel, qui me regarde avec perplexité et gêne. Fadwa, qui a compris ma situation, sort sa carte bancaire et propose de régler la note. J’essaie de lui dire non et de lui expliquer que je vais trouver une solution, mais elle insiste et tend sa carte de crédit. Je suis touché et ému par sa générosité et sa bienveillance.


Nous sortons du restaurant et marchons jusqu’à la voiture en savourant cet instant de bonheur et de partage. Je promets à Fadwa de lui rembourser ma dette et de lui offrir un cadeau pour la remercier de son geste et de sa confiance. La nuit est tombée et je la raccompagne à son métro. Je sens bien qu’elle attend quelque chose de moi avant que nous nous quittions. Mais je me trouve gauche. Impossible de faire quoi que ce soit !



________________________




Le lendemain matin, Madame Ligera me fixe droit dans les yeux.



Ma thérapeute se lève et vient s’asseoir sur l’accoudoir de mon fauteuil. Les longues jambes fuselées s’exhibent juste à côté de moi, au-dessus s’affichent les deux yeux déterminés. Une boule au fond de ma gorge m’étouffe.



Désirant ardemment répondre à ses avances, je suis pourtant paralysé par la peur de l’échec, tandis que craignant de ne pas être à la hauteur, je suis pourtant attiré par elle irrésistiblement.



Je pose ma main sur le genou de ma thérapeute. La peau est chaude et douce. Après un instant, je caresse sa jambe jusqu’à ses escarpins. J’aime le tour de sa fine cheville. Comme pour me rassurer, je jette un coup d’œil à Madame Ligera, mais elle n’exprime rien. Cette lutte intérieure entre mes pulsions et mes inquiétudes me plonge dans un état de confusion et de doute. Pourtant, ma main remonte sur sa cuisse et passe sous sa jupe tandis que je me penche pour approcher doucement ma bouche de la sienne. Il fait chaud. Mon bas-ventre bouillonne et se durcit.



Alors elle me prend dans ses bras et me fait un câlin. Hormis ma main sous sa jupe à quelques centimètres de sa culotte, la situation est plutôt amicale.


En sortant de son cabinet, un sentiment de vie et d’excitation me transporte et c’est à ce moment que mon téléphone sonne. Fadwa.



J’entends son rire perlé à l’autre bout de la ligne. Je lui réponds que je regarderai mon planning en rentrant chez moi. Nous discutons un peu de danse et du restaurant où nous avons mangé ensemble.


Tandis que je parcours les allées du parc, je suis saisi d’un sentiment de perplexité et de confusion. Les mots de Fadwa résonnent encore dans mon esprit alors que j’essaie de comprendre pourquoi elle souhaiterait me revoir. Elle est jeune et rayonnante, avec toute une vie devant elle, remplie de choix et d’opportunités. Sa silhouette gracieuse et élancée hante mes pensées, tandis que son visage lumineux me touche profondément. Pourtant, je suis plus âgé qu’elle de dix-neuf années, mes yeux sont emplis de regrets et de souffrances, et je ne suis plus la source d’invitation ou de défi qu’elle mérite. Je me sens comme une bouche sèche et amère, ouverte et fermée, qui ne peut plus susciter ni intérêt ni curiosité. L’écart d’âge qui nous sépare est comme un abîme infranchissable, qui met en évidence les différences et les oppositions entre nous. Nos vies, nos univers, nos goûts et nos passions, nos rêves et nos projets, nos destins et nos chemins, tout cela semble ne jamais pouvoir se rejoindre. Les passions et les désirs, les peurs et les incertitudes, les espoirs et les illusions, les valeurs et les convictions qui nous animent sont différents, comme les amours et les haines, les amitiés et les ennemis qui nous entourent.


Salut Fadwa,


Je te remercie encore pour le restaurant. Je suis désolé de ne pas avoir réglé l’addition sur place, j’ai oublié mon portefeuille (oui, j’ai l’esprit un peu tête en l’air, tu l’as peut-être remarqué). Je te rembourserai dès que possible.


En revanche, je dois t’avouer que je suis perplexe et confus. Je ne comprends pas pourquoi tu veux me revoir alors que je suis un vieux croûton de 41 ans et que tu es une jeune et jolie fille de 22 ans. Je ne suis pas sûr de pouvoir te suivre sur la piste de danse, même si j’ai de jolies chaussures de danse (ça peut être une piste, je suis un peu obsédé par les chaussures).


En tout cas, si tu veux quand même me revoir, n’hésite pas à me le dire. Je te promets de ne pas oublier mon portefeuille et de t’offrir un verre (si tu n’as pas peur de fréquenter un vieux grigou comme moi).


À très bientôt,

Sébastien


Dix minutes plus tard :


Salut Seb,


Je te remercie pour ton mail : ) Je n’ai pas du tout été gênée que tu n’aies pas réglé l’addition sur place. Et ne t’inquiète pas pour ta tête en l’air, c’est un défaut plutôt sympathique, ça prouve que tu as plein de choses en tête ; )


En ce qui concerne ma volonté de te revoir, je te rassure, je n’ai pas peur de fréquenter un vieux grigou comme toi. Je pense que tu es quelqu’un de vraiment intéressant et de passionnant, et j’ai envie de continuer à apprendre à te connaître. Et puis, j’ai vu tes chaussures de danse, elles sont vraiment sympas, je suis sûre qu’on pourra s’amuser sur la piste. D)


Donc oui, j’aimerais beaucoup qu’on se revoie. On peut se fixer un autre rendez-vous au restaurant, ou bien faire une autre activité, si tu as des idées. Je suis ouverte à tout.


À très bientôt,

Fadwa (presque 23 ans lol)


Je découvre la réponse de Fadwa sur mon smartphone. Une vague d’excitation m’envahit. La perspective de la revoir m’emplit de joie, et un désir intense de la retrouver me submerge. Je m’imagine les moments que nous pourrions passer ensemble, les conversations que nous pourrions avoir, les découvertes que nous pourrions faire. Mon cœur bat la chamade, et l’univers semble soudainement rempli de possibilités infinies.

Mais cette euphorie est teintée d’une pointe de crainte et d’incertitude. Ma dernière rupture avec Carine a laissé des cicatrices qui sont encore douloureuses. Je suis persuadé qu’elle m’a quitté pour quelqu’un de plus jeune et de plus vivant, et je ne me sens pas à la hauteur. La peur de subir le même sort avec Fadwa, de ne pas être à la hauteur de ses attentes et de la perdre me traverse l’esprit. La crainte de ne pas être assez intéressant ou séduisant pour la retenir me hante.

Je suis donc ballotté entre ces émotions contradictoires, heureux et excité à l’idée de revoir Fadwa, mais aussi craintif et incertain de ne pas être en mesure de la retenir. Une émotion complexe et ambiguë qui me laisse dans un état de confusion. La peur de la perdre m’électrise tout autant que l’excitation à l’idée de la revoir me terrifie.


Je prends le bus pour rentrer chez moi, toujours perdu dans mes pensées. Je regarde les gens autour de moi, me demandant comment ils réagiraient à ma situation. Certains semblent sereins et confiants, d’autres stressés et anxieux. Je me demande si c’est normal de se sentir aussi tourmenté par une simple invitation à sortir. Je monte chez moi et hésite un instant avant d’ouvrir la porte. J’ai peur de ce qui m’attend à l’intérieur, de me retrouver face à moi-même et à mes incertitudes. Je finis par entrer et me dirige vers mon ordinateur pour répondre à Fadwa. J’hésite encore un instant avant de taper mes mots. Je ne sais pas vraiment quoi lui dire. Je veux être honnête avec elle, mais je ne veux pas la faire fuir. Je tape finalement un message court et simple. Je clique sur « envoyer » et je ferme l’ordinateur, avec un sentiment mitigé. Je sais que je dois réfléchir à mes émotions, et prendre une décision, mais je ne sais pas si je suis prêt pour ça.


Hello Fadwa,


Je suis ravi et heureux de lire ta réponse. Je suis vraiment content que tu aies envie de me revoir, et j’ai hâte de passer un autre moment avec toi. J’ai vraiment apprécié ta compagnie et j’ai l’impression qu’on a encore beaucoup de choses à se raconter.


En même temps, je dois te confesser que j’ai un peu peur. J’ai eu une relation difficile avec Carine, mon ex. J’ai du mal à me remettre de cette rupture. Mon ex m’a quitté pour quelqu’un de plus jeune et de plus dynamique.


Je ne sais pas si c’est normal de te dire tout ça, mais je voulais être honnête avec toi. Je suis content de te revoir, mais j’ai aussi un peu peur. Je suis désolé si ça t’embarrasse ou si ça te dérange, mais je voulais être franc avec toi.


Je te remercie pour ta compréhension et ta patience. J’espère que tu ne m’en veux pas trop, et que tu veux quand même me revoir. J’ai hâte de te retrouver.


À très bientôt,

Sébastien


PS Je t’ai fait un virement avec le RIB que tu m’avais laissé.


Il faut absolument que je me détende. Ces derniers temps, je suis constamment sur les nerfs. Anxiété, stress, difficulté à trouver le sommeil. Je dois absolument faire quelque chose. Alors j’ai opté pour une douche chaude. Je m’imprègne de la chaleur réconfortante du jet d’eau, les yeux clos, et aspire une profonde respiration. L’eau cascadant sur ma peau apaise les muscles, la pression s’évacue de ma poitrine et je peux enfin me détendre.

Je prends mon temps pour me savonner, caressant chaque parcelle de mon corps, libérant les tensions emmagasinées. Je me sens purifié de toutes mes préoccupations, laissant l’eau chaude me bercer, mon esprit s’échappant de tous mes soucis. Lorsque je coupe l’eau, une agréable lassitude m’envahit. Enveloppé dans une serviette, je m’allonge sur mon lit, fermant les yeux pour me laisser envahir par un état de sérénité. Je souris, trouvant finalement un moment de paix.


Je sors de ma chambre revigoré, enroulé dans la serviette chaude et moelleuse. Je m’avance vers mon salon, laissant les rayons du soleil caresser mon visage à travers les grandes fenêtres. Mon salon est un véritable havre de paix, avec des murs blancs et des meubles en bois clair, qui créent une atmosphère chaleureuse et accueillante. Mon canapé en cuir marron est confortablement installé face à ma télévision à écran plat, où je m’installe pour choisir un film à regarder sur Internet. PornHub : catégorie : beurette&trio&hhf


Je me laisse emporter par l’ambiance de la vidéo qui est bien filmée en profitant du confort de mon canapé, des coussins moelleux sous mes jambes. L’actrice est magnifique et doit avoir l’âge de Fadwa. Le scénario est quasi absent, mais le montage et le cadrage dénotent d’un souci particulier du réalisateur. Les deux hommes entourent la gazelle qui se dénude rapidement. Ils s’embrassent à tour de rôle. Des baisers langoureux. Les mains sur le corps nu soulignent les formes voluptueuses de la jeune femme que j’imagine aussi belle de ma danseuse préférée. Bien évidemment, mon sexe brave la gravité. D’une main, je le flatte, de l’autre je caresse mes bourses velues. À genoux entre ses deux partenaires, la femme empoigne les deux massives turgescences qui pointent vers son visage. La scène est classique, mais le rendu est léché (comme les queues). Ensuite, une verge devant et derrière un mandrin veineux, la beurette souriante accueille les deux hommes dans un ébat de plus en plus excitant.


Une notification retentit et je consulte mon téléphone.


Hello Sébastien,


Merci pour ton mail, j’ai trouvé ça super sympa de ta part de me rembourser la note du resto aussi rapidement. Tu sais, c’est pas vraiment l’argent qui m’intéresse, c’est surtout la soirée en elle-même qui m’a plu ; ) Et surtout… te revoir, lol !

Alors, j’ai une proposition à te faire : je te propose de nous balader en forêt ce week-end. J’adore marcher dans la nature, ça me fait du bien de respirer l’air frais et de voir les arbres. Et puis ça sera l’occasion de papoter un peu, de faire connaissance, et de se découvrir un peu mieux…

Seulement, voilà, j’ai pas de voiture. Alors si tu pouvais me prêter la tienne, ce serait super gentil de ta part ; ) Je te promets de prendre soin de ton bolide comme s’il s’agissait de mon propre bébé… MDR !

En tout cas, j’espère que tu vas dire oui à ma proposition. Je suis sûre qu’on va passer un super moment ensemble, et qu’on va se découvrir plein de points communs.

À très vite,

Fadwa


Je suis tellement excité à l’idée de sortir avec Fadwa ce week-end que je laisse tomber la double pénétration admirable ! Je fouille dans mon armoire, désireux de trouver les vêtements appropriés pour cette excursion champêtre. Je sors ma chemise en jean préférée, qui met en relief mes épaules et mes bras, mais je la combinerais avec un pantalon chino bleu et des baskets confortables. C’est décontracté, mais pas assez élégant.

Finalement, je choisis une chemise en soie bleue qui met en avant mes yeux, et la combine avec un jean slim noir et une paire de mocassins en cuir. C’est parfait ! Je me sens confiant et décontracté. Je suis prêt à passer une belle journée en forêt avec Fadwa.



_________________________




Le jour J s’est levé, j’ai revêtu mes atours les plus séduisants, j’ose espérer que je suis présentable. Mon cœur bat à tout rompre à l’idée de passer cette journée en forêt en compagnie de Fadwa. Je mets le contact de ma voiture et me dirige vers le quartier où elle habite. La route est dégagée, je me gare devant son immeuble et sonne à l’interphone. Elle répond et j’en reste bouche bée devant sa beauté, ses cheveux noirs cascadent sur ses épaules et sa robe en lin blanche met en valeur sa peau brune. Elle me sourit et je sens mon cœur s’arrêter un instant.


Nous montons dans ma voiture et démarrons. Nous discutons de tout et de rien, de nos passions et de nos projets respectifs. Nous roulons vers la forêt qui est à trois quarts d’heure de route, profitant du paysage et de notre conversation. Je me sens heureux et en vie, impatient de passer cette journée avec elle.

La peau brillante de ses longues jambes attire irrémédiablement mon regard. Mon esprit s’envole loin dans la folie d’images impossibles. Le sourire de Fadwa qui se penche sur mon entrejambe. Ma verge en érection se lovant au fond de la bouche accueillante. Mes doigts remontant les cuisses pour venir explorer l’intimité de ma voisine. Je tente de revenir à la réalité, mais rien n’y fait, Fadwa se déshabille dans la voiture qui est devenue décapotable et, l’air venant fouetter son visage et ses longs cheveux noirs, sa poitrine saillante affronte la fraîcheur. Elle me les expose fièrement en les tenant dans ses mains.


Nous arrivons enfin à destination. Je suis comblé de pouvoir me promener dans cette forêt en compagnie de Fadwa. Le soleil transperce les feuillages, l’air chargé d’un parfum de sous-bois. Nous marchons côte à côte, échangeant des sourires et nous sentant en paix. La forêt est luxuriante. Des chênes imposants, leurs branches couvertes de feuilles, se dressent fièrement, tandis que des bouleaux blancs, aux troncs noueux, se balancent doucement. Les noisetiers, fleurissant de roses, complètent ce spectacle de couleurs et de formes. On s’assoit sur un tronc coupé et on admire le paysage. Le chant des oiseaux envahit les silences de notre conversation. On se sent en harmonie avec la nature, et on oublie tous nos soucis.


Après quelques heures de déambulation forestière, de rires et de silence, nous retournons tranquillement vers la voiture. Avec un naturel qui me désarme, Fadwa glisse sa main dans la mienne et me décoche un sourire magnifique. C’est là que je revois les longues jambes de Madame Ligera se décroiser. J’arrête de marcher et me tourne vers cette jeune femme si séduisante. Du bout des doigts, j’attrape une de ses mèches de sa longue crinière. Pour la première fois, je la sens fébrile. Son sourire est légèrement crispé. Je pose ma main sur sa joue. Sa peau cuivrée est chaude et douce. Vêtue de sa robe de lin presque translucide et de sa naïveté joyeuse, je succombe à sa beauté. J’approche mon visage et regarde ses lèvres pulpeuses. C’est sous un vieux chêne majestueux que notre premier baiser a lieu. Un premier baiser rapide, puis je me rapproche en passant ma main dans ses cheveux épais. Nos lèvres se soudent longuement et je sens la chaleur de sa respiration. Son baiser est passionné comme la délivrance d’une attente impatiente. Sentir sa poitrine ferme s’écraser sur la mienne, c’est comme un appel à plus de volupté. J’ai tellement envie de découvrir son corps que j’imagine regorger de vitalité, de courbes hallucinantes. J’ai envie de la déshabiller.


J’adore la sensation de ses petites mains se poser sur ma poitrine.


Dans la voiture, Fadwa se pelotonne contre moi et son silence évoque l’ampleur de ses sentiments. On rentre en se promettant de recommencer bientôt. On se dit au revoir gentiment et on s’embrasse tendrement. Je suis heureux, et j’ai hâte de revoir Fadwa.


Le samedi soir, je suis impatient de me rendre au club de danse pour pratiquer la Salsa. J’ai pris soin de mon apparence en choisissant une chemise en lin blanc et un pantalon noir, et j’ai ajouté une touche de parfum. En roulant vers le club, je profite du paysage nocturne de la ville, admirant les lumières et les immeubles majestueux.


Arrivé devant le club, l’ambiance animée m’accueille, avec la musique latine qui résonne dans les haut-parleurs et les gens qui dansent avec énergie. Je me dirige vers le bar pour commander un verre et je remarque que plusieurs personnes, principalement des femmes, me regardent avec intérêt.

Je me dirige ensuite vers la piste de danse où je me laisse emporter par la musique et les mouvements. Avec mes petites compétences de danseur, je suscite quand même l’admiration des femmes qui souhaitent danser avec moi. Je profite pleinement de cet instant de plaisir et de bonne humeur.


L’arrivée de Fadwa a l’effet d’un rayon de lumière dans mon univers. Elle est majestueuse et radieuse, comme si tout s’effaçait devant elle. Notre baiser est empreint de passion et d’amour réciproque. Je suis comblé de bonheur en dansant avec elle. Elle est magnifique, élégante et possède une aisance naturelle pour la danse. Je me laisse guider par sa main chaude et je suis ses pas, nous tournoyons ensemble sur la piste, emportés par la musique qui nous entoure. Fadwa est éblouissante dans sa robe longue et fluide, qui met en avant ses courbes généreuses. D’elle, émane une féminité naturelle qui attire tous les regards. Je suis fier de danser avec elle et j’ai hâte de la serrer dans mes bras.


Nous continuons à danser jusqu’à être épuisés et couverts de sueur, mais notre bonheur est indescriptible. Je suis comblé de pouvoir partager ce moment avec Fadwa et j’ai hâte de nos prochains rendez-vous. Je sens que nous sommes faits l’un pour l’autre et je suis impatient de découvrir ce que l’avenir nous réserve.


En conduisant Fadwa chez elle, je profite du silence de la nuit et jette un coup d’œil à Fadwa qui me regarde avec timidité.



A-t-elle autant peur que je la délaisse ? Ne voit-elle pas que le plus chanceux des deux n’est pas elle ?



J’ai bien compris. Comme je la raccompagne chez elle, le message est clair.



Elle donne l’impression, mais je ne suis pas dupe, que je lui fais une faveur en restant avec elle. La voiture s’arrêtant devant son immeuble, j’hésite un instant, car j’ai très envie, mais je ne suis pas sûr de finalement vouloir m’engager dans cette voie. Fadwa est jeune et je suis plus âgé. Elle a la vie devant elle, et je crains de la décevoir. Pourtant, je ne peux pas résister à son charme et je finis par monter.


Je suis charmé par l’appartement de Fadwa qui est décoré avec goût et il est rempli de coussins et de tapis. Je me sens comme un intrus, et je me demande si je suis à ma place ici. Fadwa me rassure d’un sourire et elle me propose un verre. Je m’assois sur le canapé, et je la regarde s’affairer dans la cuisine.

Je suis fasciné par cette jeune femme. Pourquoi s’intéresse-t-elle à moi ? Je n’ai rien de spécial. Pourtant, elle semble heureuse de ma présence. Je ne sais pas où tout cela va nous mener. Ne veut-elle qu’un plan cul ?


Tous les deux installés sur son canapé, elle fait défiler les photos de ses vacances sur sa tablette pendant que nous sirotons un chablis. Nous sommes proches l’un de l’autre. Sa cuisse me touche. Alors qu’en Salsa cela arrive très souvent là, la sensation est différente. Je m’intéresse sincèrement aux photos de son dernier séjour en Grèce, mais en même temps, je me fouette intérieurement pour faire le premier pas. J’en ai envie. Elle en a envie. La possibilité que je plaise à une si belle jeune femme était si petite que c’est là la vraie grandeur de ce moment.


Je pose enfin mon verre sur la petite table du salon et me redresse tranquillement. Le soleil de son sourire brille toujours, mais ses yeux se voilent d’une pudeur candide qui me charme. Je l’embrasse en la serrant contre moi. Son corps coule contre moi, mais sa poitrine tant fantasmée me presse. Ce baiser fait à mon appétit ce que Fadwa fait à ma pudeur. Elle m’entoure de sa tendresse et moi de mes bras. Le parfum que j’appréciais chaque fois que nous dansions ensemble m’enivre.

En m’écartant un peu, je la fixe et ses yeux de biche cillent de pudeur. Craquante. Je plonge dans son cou comme on effleure le duvet d’une rose, avec la délicatesse de la prudence. Son odeur me rend fou et le léger gémissement qui chante à mon oreille enflamme mon désir.


Les doigts de Fadwa s’enfoncent dans ma chevelure. Assise en amazone sur le bord du canapé, elle s’offre à ma bouche curieuse. Ses mains caressent le haut de mon dos, en bas sa chemise est relevée par les miennes. Je touche sa peau chaude et satinée au creux de ses reins. Comme un éclair électrique, Fadwa se tend et me sourit avant de m’embrasser à nouveau.

Chaque bouton ôté est un pas vers la nudité de nos désirs. Simplement, naturellement, nous nous retrouvons finalement nus l’un contre l’autre. Fadwa est belle.


L’étreinte est un océan de vagues de plaisirs qui nous submerge. Ma danseuse est allongée sous mon corps tendu au-dessus d’elle et sa poitrine imposante défie l’apesanteur. J’imprime un mouvement de hanche assez lent et, plutôt avec gourmandise, ma bouche et mes mains, sur ses seins, s’activent. La jeune femme relève ses cuisses contre mon corps et plus profond je la pénètre. Son visage voyage entre les sourires et les gémissements. Ses yeux pétillent. Ses mains s’agrippent.

Je prends l’initiative de basculer sur le côté et, ainsi placé derrière elle, j’ai le loisir de malaxer sa splendide poitrine aux tétons dressés et de me mouvoir dans son sexe humide et serré. N’étant plus face à face, je crois que Fadwa se lâche un peu plus et ses gémissements augmentent.



Très progressivement, j’accélère en entourant de mes bras le corps de la gazelle. Nous montons ensemble en communion au rythme du flux et du reflux de notre danse lascive. L’orgasme de Fadwa est puissant autant que bruyant et il me bouleverse tellement que je ne peux pas me retenir. Et le silence assourdissant d’un paroxysme si intense. Nous voilà donc seuls sur terre, n’ayant plus de temps et d’espace, de repères, de souffle, que notre plaisir intense.


Je m’aperçois que Fadwa pleure.



Malgré tout, je la caresse tendrement pour la rassurer. Sa peau est un velours chaud et satiné. La jeune femme se retourne pour m’embrasser et ses larmes se mêlent à notre salive. Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes allongés confortablement sur le canapé à nous caresser, mais nos peaux ne sont plus que des vagues de sensations subtiles dont nos consciences enivrées s’abreuvent.


Sans vraiment m’en rendre compte, sans hiatus particulier, Fadwa se retrouve au-dessus de moi et ses mains, semblant rompues à cette lascivité, parcourent mon torse et mon ventre tandis que sa bouche m’embrasse. Son corps de rêve coule imperceptiblement le long du mien qui s’enivre de la douceur de sa peau.

Elle commence à me masturber avec lenteur en enserrant ma hampe fermement, la serrant plus fortement en remontant et elle se penche et s’attache à lécher mon gland violacé, humant mon odeur chaude, puis le prend en bouche, le suce, en le branlant doucement. J’avoue que j’admire son œuvre avec les délices d’un voyeur. Je reluque encore sa volumineuse poitrine qui se balance un peu et ses hanches vigoureuses. Elle continue pendant un moment, y prenant visiblement un plaisir certain quand je me sens à nouveau raidir, alors que mon souffle devient plus court, et rauque. Elle me jette un regard espiègle avec ma queue dans sa bouche. Je me raidis encore dans une tension qu’elle doit sentir s’accroître à mesure que mes ahanements se font plus puissants. Alors, tout mon corps s’arque dans une brusque secousse, avec un râle, je décharge en longues giclées tout mon sperme dans sa bouche.



Nous avons fait l’amour toute la nuit en rejoignant sa chambre au bout de quelques heures.



________________________




Depuis ce jour, Fadwa et moi avons commencé une relation passionnée et épanouissante. Rares furent les nuits où nous étions séparés. Tantôt chez elle, tantôt chez moi, la cohabitation est naturelle, facile et épanouissante. Nous faisons l’amour tous les jours. Je suis étonné de mes capacités alors qu’avec Carine, je n’étais guère très porté sur le sexe. Je suis profondément reconnaissant pour cette chance de partager ma vie avec cette jeune femme aussi belle et aussi vibrante.


La différence d’âge entre moi et Fadwa était l’une de nos plus grandes difficultés au début de notre relation. En tant qu’homme mûr, j’ai parfois ressenti une certaine pression sociale qui voulait que je me mette en couple avec une femme de mon âge. De son côté, Fadwa a dû faire face à des commentaires désobligeants et à des regards interrogateurs de la part de son entourage qui ne comprenait pas pourquoi elle avait choisi de s’engager avec un homme plus âgé qu’elle. Cependant, nous avons décidé de ne pas nous laisser influencer par ces opinions extérieures et de suivre notre cœur. Nous avons choisi de nous aimer sans craindre les regards ou les jugements des autres. Nous avons décidé de vivre notre amour sans barrières ni préjugés, et cela nous a permis de surmonter cette première difficulté.


Malgré nos différences d’âge et de milieu, Fadwa et moi avons trouvé de nombreuses manières de manifester notre amour et notre affection. La Salsa nous rapproche, nos balades en forêt nous permettent de maintenir notre relation, et la nature nous émerveille. Nous nous offrons de petits cadeaux, nous nous écrivons de petits mots pour nous montrer notre affection. Fadwa, une personne fantaisiste, créative et pleine de surprises, me fait redécouvrir un monde que je ne connais pas. Sa joie de vivre est contagieuse et me fait me sentir plus jeune et libre.



Je sens l’intensité de son regard. Rapidement, je sais que je ne vais pas pouvoir me soustraire à cette conversation.



Fadwa éclata de rire ; son rire clair et lumineux.



La conversation ne dura pas très longtemps, car elle me prit dans sa bouche avec gourmandise.



_________________________




Un mois et de multiples conversations plus tard, nous sortons en club. Pas de Salsa ! Nous étions tous les deux tendus. Notre première fois. Du parking, à l’entrée, nous marchons, bras-dessous bras-dessus, en scrutant les autres couples qui convergent comme nous vers la petite porte.


Passage au vestiaire où nous déposons nos manteaux. Des femmes se changent et revêtent des tenues des plus sexy voire carrément à la limite de la nudité.

Pour l’occasion, Fadwa porte une robe fourreau d’un tissu noir très léger qui sculpte sa magnifique silhouette. Au dernier moment, elle avait dégrafé son soutien-gorge et là en avançant vers le bar, ses deux tétons perçant le tissu trahissent son excitation. Comme à son habitude, elle sourit de son plus large sourire qui laisse éclater ses belles dents blanches.


Nous commandons et, d’un regard panoramique, nous contemplons le dance-floor et les abords de cette vaste salle. La musique est forte. Des couples dansent tranquillement plutôt collés/serrés. Des rires, des regards séducteurs, des caresses…



La femme d’une quarantaine d’années rit. Son compagnon est charmant et instaure tout de suite une complicité entre lui et moi. Il doit avoir mon âge. Fadwa rayonne, mais reste un peu sur la réserve.



Nous traversons tous les quatre le dance-floor et empruntons un couloir baigné de couleur rouge.



Je vois bien qu’il est séduit par sa beauté. Les trois pièces n’ont pas de portes et sont uniquement constituées d’un vaste lit rond. Il y a des miroirs sur les murs et au plafond.

Plus loin, Charlotte nous montre deux chambres avec des portes, mais des ouvertures en style moucharabieh permettent de reluquer les ébats des protagonistes.


Fadwa s’approche et contemple avec moi la scène. Après quelques secondes, nous distinguons deux couples avec un homme seul. L’une des femmes, qui a la corpulence propre aux femmes d’âge mûr qui n’ont jamais recouvré leur sveltesse après leurs grossesses, est allongée sur l’immense couche. Un homme penché entre ses cuisses doit la lécher tandis que l’autre, à genoux, offre une belle érection à sa bouche. Debout, la seconde femme très grande et très maigre embrasse l’homme qui la plaque contre le mur. Fadwa se tourne vers moi et m’embrasse avec effusion. La luxure du club joue sur sa libido déjà très active.


Charlotte prend la main de ma jeune compagne pour la guider plus loin.



Je remarque une croix de Saint-André et plein d’objets dont je ne connais pas la fonction. Les couloirs commencent à se remplir. La promiscuité appelle à de furtives caresses. Charlotte entre avec Fadwa dans une chambre. Gabriel et moi les suivons. La porte est fermée.



Nous nous regardons. Tout cela va un peu vite pour moi.



Nous ne répondons pas vraiment et constatons que le couple de quarantenaires s’installe sur la couche. Ils s’embrassent. Un baiser langoureux. Puis, l’effeuillage commence. La chemise de Gabriel est déboutonnée, sa ceinture est débouclée. Fadwa me prend par la main et nous nous asseyons sur le bord du lit en regardant nos hôtes se déshabiller. Charlotte est une belle femme. Petite poitrine, ventre presque plat et belles fesses rondes. Elle est nue. Dans mon pantalon, mon sexe durcit, celui de Gabriel se loge déjà dans la bouche de sa partenaire.


Fadwa se redresse et passe sa robe légère au-dessus de sa tête. Seul un magnifique tanga de dentelle blanche habille sa peau cuivrée. L’homme en face lui sourit et l’admire. C’est vrai qu’en plus de sa jeunesse, mon amoureuse est à tomber. Elle me déshabille et je me retrouve rapidement dans la même situation que mon homologue. Les lèvres pulpeuses serrent ma queue et sa queue serrée dans la bouche de Charlotte, nous voilà partenaires de fellation. Des co-bites !


J’avoue que la proximité avec ce couple décuple notre excitation. Fadwa est déchaînée. Elle me chevauche depuis quelques minutes et déjà les prémices d’un orgasme s’entendent. De son côté, Charlotte nous regarde. À quatre pattes, elle accuse l’intensité de Gabriel qui se tend derrière elle. C’est en se tenant la poitrine que ma gazelle jouit tout en regardant la femme qui la dévisage. Elle pleure. Instant magique. Je manque de défaillir, mais c’est Gabriel qui ne tient plus et hurle de bonheur.



Elle tend son bras vers les seins.



Je contemple la blonde prendre les deux globes de la jeune brune. Gabriel s’est assis sur un des canapés crapauds qui entourent le vaste lit pour mieux assister au spectacle. À la pudeur adoucie, audace excitée, Fadwa saisit le visage de la femme entre ses deux mains et l’approche de ses tétons noirs et raides. La bouche avide suce et lèche, et le visage s’écrase sur les rondeurs mammaires. Le spectateur me fait signe que je peux approcher de sa femme.

Doucement, en observant la réaction de Fadwa, je caresse la croupe de Charlotte. Rapidement, je me retrouve à lui lécher la fente. Elle sent bon le plaisir. Cuisses écartées, ma gazelle déguste les sensations que la langue et les doigts de Charlotte lui procurent. C’est presque ensemble qu’elles jouissent à nouveau.


En sortant de la chambre, nous étions ivres de plaisir et un peu déboussolés. Au bar, on discute. Nous nous accordons que ce moment fut magique. On se détend. Comme il y a de la musique et que le dance-floor est devant nous, Fadwa et moi entamons une danse en utilisant nos compétences de Salsa. On nous regarde. Les longs cheveux bruns de la jeune femme balayent l’espace empli de lumière et de musique. C’est alors que je l’aperçois. Elle se tient là, comme un fantôme du passé, Carine, mon ex. Elle est vêtue d’une robe rouge, flamboyante, ses cheveux blonds cascadant sur ses épaules comme un ruisseau. Elle me sourit.



Je sens Fadwa se raidir à mes côtés. Je me tourne vers elle et je peux lire la jalousie dans ses yeux de braise. Je lui prends la main et je l’entraîne vers Carine qui est au bar.



Mais Carine n’est pas du genre à se laisser décrasser. Elle prend rapidement Fadwa sous son aile, lui offrant un verre et l’entraînant rapidement sur la piste. Les deux femmes se mettent à rire, à parler et à danser ensemble.


Je ne sais pas comment cela arrive. La musique, l’alcool, la danse, l’univers de luxure qui nous entoure, les couples qui s’enlacent, les sexes qui se donnent, les mains qui caressent, les bouches qui embrassent, lèchent et sucent, je me retrouve dans la chambre aux miroirs et ma belle et vivante Fadwa embrasse mon ex. Leurs regards coquins qu’elles me lancent me font reprendre conscience : je suis face aux deux amours de ma vie. Je suis ému en les voyant s’embrasser et se câliner. Je ressens un mélange de sentiments : de l’admiration pour leur proximité l’une envers l’autre, de la joie de les voir heureuses.


La robe rouge de Carine glisse à ses pieds et le corps de cette femme de quarante-cinq ans s’exhibe sous nos yeux. C’est Fadwa qui a dégrafé la fermeture et qui ôte le soutien-gorge pigeonnant qui relève les petits seins blancs. C’est maintenant au tour de la blonde d’effeuiller sa partenaire et rapidement, la peau cuivrée et pleine de vitalité de mon amour éclate sous le regard admiratif de mon ex.



Ma verge est loin d’être raide, mais la bouche chaude qui l’emprisonne et la langue agile qui l’attise excitent mon appendice. Fadwa me fixe pleine de défi et d’envie en s’approchant. Carine n’a pas oublié comment m’exciter et je me dresse fièrement devant son visage qui se tourne maintenant vers le sexe brun de qui s’est posté derrière elle. Comme nous nous embrassons, la blonde s’occupe alternativement de nos plaisirs.

Alors que nous nous allongeons tous les trois sur la vaste couche, Carine me dit dans un murmure mi-amusé mi-jaloux.



Fadwa plonge entre les cuisses pâles et sa langue titille les replis de mon ex qui se pâme en me fixant. Son regard n’est plus le même. Est-ce que je rêve ? Peut-être que je me leurre ? L’excitation et le désir sexuel se sont mués en tendresse et en affection. De désir ardent, il est devenu tendresse infinie. Mais Fadwa apprend vite et rapidement coule le sexe de Carine. Nul besoin de creuser ma mémoire pour savoir que mon ex jouit. Elle me serre la main comme elle le faisait autrefois et son cri silencieux est assourdissant de puissance. Je me baisse pour embrasser ma gazelle qui me rend son amour avec effusion. Nous nous accouplons pour une nouvelle danse coïtale qui ravit Carine. Elle nous caresse et nous embrasse. Elle suçote les durs tétons noirs et titille mes bourses.


Il y a quelque chose de fascinant dans l’idée que l’impossible peut devenir possible. Nous avons tendance à croire que certaines choses sont inaccessibles, que certaines portes sont fermées pour toujours. Cependant, il arrive souvent que les choses les plus inattendues se produisent, que les hasards heureux nous offrent des opportunités que nous n’aurions jamais crues possibles. C’est cette possibilité d’inattendu qui donne de l’espoir à notre vie, qui nous pousse à aller de l’avant et à nous ouvrir à de nouvelles expériences. Il est important de ne jamais sous-estimer les heureux hasards, car ils peuvent nous mener vers des destinations que nous n’aurions jamais imaginées. Il est important de garder l’esprit ouvert et de saisir les opportunités qui se présentent à nous, même celles qui semblent impossibles. Car parfois, l’impossible devient possible, et c’est souvent à ces moments-là que nous réalisons nos rêves les plus fous.


La soirée, que dis-je la soirée, la nuit avance et, épuisés, nous ne sommes plus que sensations et ivresse.



Son sourire en réponse, Carine m’accueille entre ses bras et ses cuisses. Je la pénètre. De l’appréhension à l’acte, un désir est né. Le regard attendri de l’une et les yeux excités de l’autre, mon courage décuple et j’entame une chevauchée vigoureuse puisée au plus profond de mes réserves. Alors que le plaisir monte chez la blonde, la brune descend embrasser la bouche.


Il est fascinant de réaliser à quel point nos idées sur ce qui est possible ou non peuvent être limitées par nos propres croyances et nos peurs. Ce qui était autrefois impensable peut devenir une réalité, si nous sommes prêts à explorer de nouvelles idées et à nous ouvrir à de nouvelles possibilités. Les libertés sont un exemple de cela. Nous pouvons être prisonniers de nos propres convictions et de nos propres peurs, mais lorsque nous sommes prêts à nous libérer de ces chaînes, nous pouvons explorer de nouveaux horizons et découvrir des choses incroyables. Il est important de ne pas se laisser enfermer dans des idées préconçues, mais plutôt de rester ouvert d’esprit et de continuer à explorer les limites de ce qui est possible. Car c’est en explorant l’impensable que nous pouvons vraiment découvrir ce qui est possible, et ainsi vivre nos vies de la manière la plus libre et la plus riche possible.


La fameuse nuit est passée. Les semaines s’écoulent en mois. De temps à autre, nous fréquentons encore ce club. On peut croire que la vie à trois est riche en jouissance, mais pauvre en véritable amour. Cela est faux. Elle est riche en jouissance et débordante d’amour. La vie à trois n’est pas un nid de complications, mais elle est plutôt une source inépuisable de jouissances et de bonheurs.

Carine vit avec nous depuis un mois. Mon amour pour Fadwa ne fait que croître. Sa jeunesse me remplit et je crois que je la rends heureuse. Aucune rivalité entre la vingtenaire et la quarantenaire, entre la brune et la blonde, les deux femmes se vouent une tendresse touchante. Leurs ébats sexuels ne sont que récréatifs, ils ne fondent pas leur relation. Une sorte de sororité incestueuse.


Il y a quelques semaines, Carine m’avoua qu’elle m’avait toujours aimé, mais qu’à l’époque j’étais trop difficile à vivre. Aujourd’hui, nous continuons notre couple dans un agencement des plus créatifs avec une belle et jeune femme. Nous dormons le plus souvent tous les trois ensemble, mais il arrive à mon ex-ex de découcher ou d’emprunter le canapé.


Fadwa est un cœur, le cœur de mon existence qui ne fait que croître chaque jour. Vous, mes deux femmes, lumières de ma vie, feux de mes reins, je vous aime.