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n° 21497Fiche technique10094 caractères10094
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Temps de lecture estimé : 7 mn
01/02/23
Résumé:  J’ai écrit un vrai chef-d’œuvre pour ce concours, un truc en or avec des paroles en béton. C’était pas vraiment mon style, mais J’m’suis dit, j’vais la placer, ça d’vrait pas être difficile, y a d’la d’mande dans c’métier
Critères:  #humour #délire #conte candaul grossexe sauna magasin fellation nopéné donjon
Auteur : L'artiste  (L’artiste)      Envoi mini-message

Concours : Mythomane
Mite-ô-man

Notes de l’auteur :

Toutes mes excuses à Melle Lopesa, Dyonisia, Myrhisse et Laetitia, autrices qui gardent, cela va de soi, tout mon respect. J’espère ne pas avoir vexé non plus Messieurs Patrick Paris, Radagast, L’artiste, Amarcord, Claude Pessac, Patrik et Jacques du Canada.


Quant à Salman Rushdie, Gabriel Garcia Marquez, Antoine de Saint-Exupéry, Jules Verne, Alexandre Dumas, Sean Connery, Ivan Goff et Ben Roberts avec leurs anges, ils me remercieront sûrement !


Pour conclure : un grand bravo à Loaou et Charlie67 pour l’organisation de ce concours.




Mythoman(e), d’abord c’est quoi encore cette idée de concours totalement misogyne ? Avec en plus une FAUTE d’orthographe… Tous des branquignoles !

Ben, c’est vrai, quoi, et pourquoi pas « Mythe-ô-girl » aussi ! Z’ont aucune imagination chez Rêvebébé.


OK, pour l’tirer ce gros lot, je vais vous raconter ce qui est arrivé à un pote. Son histoire est digne du meilleur des Marvels, restera plus aux autres qu’des miettes… et les yeux pour pleurer. Aucun souci, ça va être fastoche, ma plume légendaire plus légère que le vent et précise comme un faux con va, par Toutatis, zà toutes zé tatousses les zatomiser.


C’est qui d’ailleurs cette sal… euh, cette Lopesa qui la ramène en forum, comme quoi qu’elle aurait tout appris à Sale man Rush-die et à Gabriel la Garce à Marquez… J’ne les connais même pas, moi, ces gars-là ! Elle est peut-être William, mais n’est certainement pas Shakespeare, manquerait plus qu’elle ait rencontré le saint exaspéré de dessiner des moutons au lieu de les compter et qu’Jules l’ait envoyé sur or-bite de la terre à la Lune… Non mais sans rire, queue nenni, ce concours plus vite qu’elle et c’est moi qui le gagnerai.

Bon, y a bien un PP qui pourrait m’inquiéter, mais à Paris sont tous punis, z’ont pas d’trique, donc ça d’vrait l’faire. Quant à Alexandre Du mât et ses trois mousses qu’à terre : Rade-à-Gast, L’art-triste, larmes-au-corps et pet-sec, y chinent que des conneries, no stress… Non, faut cependant se méfier de Charlie, elle n’est pas toute seule dans sa tête cette fille-là, elle peut compter sur ses drôles de dames qui seront assurément là en rangs forts : Dyonisia qui doit être occupée à faire minette à Myrhisse qui, elle, se fait forcément fouetter par Patrik alors que Loaou veille au grain.



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C’est pas tout ça, mais j’ai la plus extraordinaire histoire qui soit à vous raconter, moi, et n’allez pas croire que j’fabule, elle est vraie de vraie, j’vous l’jure, c’est celle qu’est arrivée au pote d’un pote du cousin du neveu de ma belle-mère par alliance, alors vous pensez… !


Pour lui, le quotidien n’a franchement pas été facile. Gamin, il avait une paire de baloches tellement grosses qu’il n’pouvait ni s’asseoir ni courir avec les copains. Au foot, fallait pas qu’ses co-équipiers se trompent de ba-balle, et j’vous dis pas lorsque c’était le jour de la piscine… Un minot d’huit ans qui enfile du 48 pour tout rentrer, ça fait quand même un peu désordre ! Du coup, tout le monde se foutait de lui – ben ouais, y l’savaient pas encore, tous, qu’il allait devenir un supéréro.


Les années s’écoulèrent et les choses s’arrangèrent malgré tout peu à peu : lui a grandi… pas le reste. C’qui fait qu’à 18 ans, tout s’logeait enfin à peu près confortablement… Bon, fallait pas qu’il soit trop moulant, le calcif, et y a pas à s’la raconter, Roccoco aurait été jaloux d’une telle artillerie. La roue tournait donc et le monstrodick devint vite le fantasme de la gent féminine tout en étant aussi envié par le sexe fort, fort dépourvu et bien dépité, en vérité. Toutefois, ses con-génères lui avaient rendu l’existence si compliquée par le passé qu’il n’en demeurait pas moins vindicatif. Alors, un soir de déprime, il se servit un verre de cidre, et alors qu’il avait trop levé le coude et était un peu pommé, il se tordit les méninges un moment pour, dix secondes plus tard, trouver LA solution ! Ayant toujours été fan de mite-au-logis grecque, Mite-ô-man lui était venu comme une évidence. OK, rien à voir avec la graisse antique, quoique, son meilleur ami et confident ne le laissait pas totalement indifférent avec ses quelques kilos en trop. Je n’irais pas jusqu’à déclarer que les filles ne lui titillaient pas les hormones, non, mais il était en quelque sorte à voile et à vapeur, et en plus, ça tombe super bien, car c’est vachement à la mode ces derniers temps sur le site : thé pas un mec if you never suck a dick, disent les Brea Teash !


Bref, comme les nanas n’avaient plus d’yeux que pour lui et qu’les gars le jalousaient plus qu’autre chose, le super-mite pouvait entrer en scène. Et pis merde aux anales-coluthes, faisant fi de son passé douloureux, sa particule(arité) particulière ferait désormais sa force, sa vie de rêve latente l’attendait dès lors.


C’est donc vêtu d’un costume bizarre – ben oui, tous ceux qu’ont des superpouvoirs portent des tenues un peu étranges avec un p’tit qu’a le son bien moulant – qu’il s’est mis à faire le tour des saunas libertins et des boîtes échangistes. Outillé comme il était, vous pensez bien qu’il fit très vite tourner la tête des nanas et, pour d’autres raisons, tout autant celle des mecs. Malheureusement, vous avez beau avoir une grosse bite, y a que dans les nouvelles de Laetitia qu’elles sont raides sur commande, car là, une demi-molle – ou une demi-dure, c’est selon ceux qui l’ont – suffisait à asphyxier les neurones de notre super-mâle.


Un colossal machin mi-mou mi-dur, ça fait fantasmer au début, mais c’est rapidement frustrant. Les plus vaillantes essayèrent tout, de la gâterie sensuelle à la branlette thaïe, de la turlute goulue à l’asticotage con-pulsif et frénétique, certaines tentèrent même d’souffler dedans en agaçant les valseuses pour la r’gonfler… Tout, j’vous dis, mais rien n’y fit. Quelques cons joints moins jaloux que les autres souhaitèrent aussi sacrifier leur propre femme à la cause, mais les mariées n’étaient pas son truc… et pis Jacques a dit c’est pas bien, alors… Lui restait plus qu’à tester les soirées cryptées donjons, mais elles ne s’avérèrent pas marrantes, ils y étaient tous habillés comme lui !

Certaines voraces frustrées, à bout d’souffle et résignées, lui conseillèrent d’aller voir sur le port caramel où quelques restos asiatiques pourraient lui proposer des substances fantastiques aux vertus aphrodisiaques du tonnerre pour réveiller la bête neurasthénique… Rien à faire, que la pilule soit bleue ou jaune, le magnifique étendard demeura inexorablement en berne, il le remit donc dans sa brouette et replongea en déprime… Avoir un tel calibre chargé à blanc, la louzzze… le sort s’acharnait.


Pis vint un jour où il tomba sur Nénette, une gentille minette toute discrète qui achetait sa baguette à la boulangerie du quartier. C’était la première fois qu’il la voyait alors qu’ils avaient quasiment grandi ensemble, ils étaient en fait dans la même classe au primaire, puis au secondaire, et aussi au tiercière : un bac pro agriculture… Le p’pa d’la donzelle ayant une ferme et des champs, la filière de sa progéniture coulait de source.


Donc, cette fille-là, il n’y avait jamais fait attention auparavant, car c’était le genre de pouliche introvertie, toujours camouflée sous de gros pulls de laine difformes tricotés par maman et qui masquait ses guibolles sous d’amples joggings, conforts, certes, mais pas vraiment t’as pas l’œil. Mite-ô-man y devait aussi être extralucide pour y voir en elle l’insoupçonnable, et à y regarder de plus pré, elle était vachement mignonnette la poulette.

Il souris donc à la minette qui, dans un premier temps, enrhumée, baissa les yeux pour éternuer. L’hiver étant rude cette année-là, a contrario du membre phare de cette histoire, elle avait la goutte au nez. Elle sortit un mouchoir en tissu à carreaux pour s’essuyer discrètement, puis elle le regarda à son tour et lui rendit son sourire. Cette marque de plaisir, inhabituelle chez elle, illumina son visage parsemé de légères taches de rousseur. La mignonnette se changea alors en un ange irradiant une beauté insoupçonnée, chavirant et réchauffant le cœur de notre superhéros qui, en un instant, oublia tous ses problèmes… ainsi que le ridicule de son costume. Ils sortirent bras dessus bras dessous du négoce de miches, unis et intimes comme s’ils se connaissaient depuis toujours – je tiens à souligner que c’était quand même le cas depuis l’primaire.


Les tourtereaux, transis d’amour, se marièrent un mois plus tard. Mite-ô-man troqua ses collants pour un bleu de travail, plus pratique pour passer son labeur aux labours, car ils reprirent l’entreprise familiale. Nénette – ben oui, c’est son p’tit nom, quoi ! –, quant à elle, s’occupa du foyer… et c’n’était pas une sinécure ! La belle des champs avait souvent les yeux cernés en raison de nuits qui, à défaut d’être noires, devaient être blanches et chaudes… Ils eurent vingt-trois marmottes aussi mignonnettes que leur mère Nénette, et dix-huit marmots qui héritèrent tous du patrimoine génétique de leur paternel pas si inopérationnel que ça après avoir trouvé chaussure à son pied… du 52, hein, les groles – ça, c’était pour m’assurer que vous aviez tout bien suivi !



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Et voilà, J’ai écrit une histoire, un vrai chef-d’œuvre pour ce concours, un truc en or avec des paroles en béton et un rythme le genre Milord. C’était pas vraiment mon style, mais J’m’suis dit, j’vais la placer, ça d’vrait pas être difficile, y a d’la d’mande dans c’métier, yé-yé.


J’ai rencontré Charlie au bar des pyromanes, et j’lui ai dit, écoute ma dame, ça s’appelle «  Mite-ô-man  ». Ça raconte l’histoire d’un type qu’a une grosse bistouquette qu’est jamais à la fête. Les mecs, les meufs, il y va au bluff, mais c’n’est pas vraiment la teuf. Déprimé, il croise alors une nénée, belle comme il n’l’aurait jamais imaginée, et le parfait amour ils ont filé.


Voilà mon histoire, ma pote, si t’en veux pas, pas d’malaise, je la r’mets dans ma culotte, mais tu sais pas c’que tu perds, tralalère.



J’tiens quand même aussi à présenter mes plus plates excuses à m’sieur Renaud pour avoir ainsi valorisé ses rimes.