- — C’est bon, mon téléphone enregistre, tu peux commencer.
- — Salut, je m’appelle Arthur, 36 ans, j’étais chauffeur de maître, j’attaque une nouvelle activité et je…
- — Excuse-moi de t’interrompre, Arthur, je pense que tu vas trop vite. Si tu démarres comme cela, nos lecteurs ne vont pas suivre, je te suggère d’avancer par étapes, de leur décrire notre cheminement. Ils comprendront mieux ensuite ce que tu veux leur proposer.
- — Constance, j’ai pas trop l’habitude, tu sais mieux que moi comment faire. Tu poses les questions et je réponds.
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- — Donc, tu étais chauffeur de maître ?
- — Depuis tout gamin, je suis fan de belles bagnoles. Je reconnais, j’ai rien foutu à l’école, ma mère disait que si j’avais travaillé les maths autant que les abdos, j’aurais pu viser autre chose. Alors, quand il a fallu bosser, comme j’aimais conduire, je suis devenu chauffeur, au départ à faire des livraisons. Puis je suis rentré dans une boîte, à Paris, qui faisait de l’Uber de luxe. J’ai passé plus de dix ans à faire la navette entre Roissy, La Défense et les hôtels, à trimbaler des étrangers en visite à Paris, ou même à faire du tourisme : pendant que le père était en rendez-vous, j’emmenais le reste de la famille au Château de Versailles ou à Disneyland.
- — Et ça te plaisait ?
- — On a de belles voitures, mais on n’en profite pas vraiment. Et il ne faut pas se faire d’illusions, pour la plupart des clients, on n’est qu’une ombre en costume-cravate. Il faut savoir fermer sa gueule, oublier ce qu’on entend ou ce que l’on voit…
- — Comment nous as-tu connus ?
- — Je connaissais votre ancien chauffeur. Quand il est parti en province, il m’a passé le tuyau. J’avais un peu hésité, quand les clients changent en permanence, si tu tombes sur un emmerdeur, tu sais que ça ne durera pas. Par contre, toujours à travailler pour les mêmes personnes, t’as intérêt à ce que ça se passe bien…
- — Je suppose que ton ami t’avait parlé de nous, comme employeurs ?
- — Oui, bien sûr. Ça s’était bien passé avec ton mari, exigeant, mais réglo. La voiture, c’est comme son bureau, il passe son temps au téléphone. Mais avec toi, c’était plus coton. Un jour, tu pouvais l’ignorer royalement, même pas un bonjour quand il t’ouvrait la porte, le lendemain, il se faisait engueuler sans savoir pourquoi. Une mal baisée, m’a-t-il dit.
- — Il n’avait pas tort… Tu connaissais, au moins de nom, mon mari ?
- — C’est écrit suffisamment gros sur les chantiers.
- — Mon mari a repris l’affaire de ses parents et l’a énormément développée, en France et à l’international. C’est maintenant un des plus gros groupes français de travaux publics.
- — On voit bien que vous n’êtes pas sur la paille. Rien que votre baraque, ça doit représenter un paquet de fric.
- — L’hôtel particulier est mon cadeau de mariage. De remariage, je devrais dire.
- — Tu ne m’as jamais parlé de ton premier mari.
- — Il n’y a pas grand-chose à en dire. J’avais vingt ans, lui venait de finir ses études à Sciences Po. On s’était rencontrés chez une vague cousine, on s’est mariés. J’étais vierge, lui pas beaucoup plus expérimenté, mais on a su faire deux enfants. Cela a duré quinze ans avant qu’on se sépare. On est restés en bons termes, peut-être parce qu’on n’a jamais été très amoureux l’un de l’autre.
- — Et t’as repiqué au truc, tu t’es remariée.
- — Pierre, ce n’est pas le même personnage. Dans son métier, les Travaux Publics, il faut être très fort pour durer, la concurrence est rude, personne ne se fait de cadeaux. J’ai été attiré par sa personnalité, son dynamisme, son parcours.
- — Qu’est-ce qui lui bottait chez toi ? En dehors de ton cul, parce qu’il vaut le détour.
- — Merci, mais le physique n’avait pas été un critère important dans sa demande en mariage. Après son divorce, Pierre recherchait une épouse plus en phase avec son nouveau statut social, capable de recevoir, de représenter l’entreprise. Il était aussi attiré par les relations de mon père. Quand on a été patron d’une grande banque, on a un très beau carnet d’adresses.
- — Ah, ça, c’est vrai qu’il passait du beau monde chez vous ! Heureusement que vous aviez des domestiques.
- — Je préfère parler d’employés de maison. Tu es donc entré à notre service.
- — Surtout au tien. Ton mari, c’est simple, on l’emmène au boulot le matin et, le plus souvent, on ne revoit pas avant le soir. Le reste de la journée, on reste au garde-à-vous, à ta disposition. Heureusement, j’étais logé sur place, je n’étais pas obligé de poireauter dans la voiture.
- — Et tu as fait connaissance avec Nadège.
- — À croire que vous l’avez fait exprès. Quand tu découvres que ta voisine est la femme de chambre, que c’est une belle nana de trente ans, célibataire, tout ce qu’il faut en haut et en bas, il n’a pas fallu une semaine pour vérifier qu’elle avait le sexe décomplexé.
- — Et très expressif, j’en ai eu des échos et j’avais trouvé ça un peu inconvenant. Je pouvais à la rigueur comprendre que Nadège et toi, vous vous fréquentiez, mais vous auriez pu avoir un peu de retenue ! J’avais plus de pudeur en étant mariée.
- — Tu as bien changé depuis…
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- — Arthur, cela s’est fait par étapes.
- — Tu te souviens la première fois que je t’ai vue à poil ?
- — Dans ma chambre ?
- — Non, à la salle de sport. Dès que j’avais un moment, j’allais piquer une suée dans la salle du sous-sol. Vous n’avez pas mégoté, un super équipement, le sauna, des douches.
- — Oui, c’est mon coach sportif qui nous avait conseillés pour l’installation.
- — Un matin, j’étais seul dans la salle, à soulever des poids, la porte du sauna s’ouvre. Je te vois, complètement nue, traverser la salle, prendre ton peignoir de bain et sortir. Tu es passée à deux mètres de moi.
Je ne m’en souviens pas. Et cela t’a plu ?
- — Pour une quadra, tu étais super bien conservée. Une belle silhouette, sans surcharge, intégralement bronzée, une poitrine pas bien grosse, une toison taillée au millimètre, des jambes de danseuse, et des fesses !
- — Je passe assez de temps à m’entretenir.
- — Vu comme tu tortillais du cul, je me suis demandé si tu me draguais.
- — Quelle idée ! À cette époque, je n’imaginais pas d’autre homme que mon mari.
- — Et surtout pas un larbin !
- — Que veux-tu dire ?
- — J’en avais parlé le soir avec Nadège. Elle m’a raconté son premier été dans votre villa de la Côte. Comme elle n’avait pas encore de congés, elle avait été appelée en renfort du personnel de service. La maison était pleine, les amis qui arrivaient repartaient, elle ne manquait pas de boulot. Mais c’était les vacances, ambiance cool, tout le monde en short et tee-shirt, sauf toi, toujours habillée.
- — C’est mon éducation, le maillot de bain, c’est à la piscine ou sur la plage, pas dans la maison.
- — Une fois, ton mari et tes amis étaient partis pêcher en mer, tu n’avais pas voulu les accompagner. La voiture n’avait pas quitté la villa que tu te désapais. Et tu as passé la journée à te faire bronzer ou à te balader à poil dans la maison. Quand Nadège te croisait, elle avait l’impression d’être transparente, comme un meuble.
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- — Arthur, peut-être que je t’ai vraiment découvert quand on est revenu du Bourget, après avoir déposé mon mari à son avion.
- — Je me souviens, l’accès à l’autoroute était fermé pour travaux, on avait dû passer par la ville.
- — C’était sinistre, l’avenue mal éclairée, les bâtiments un peu délabrés.
- — Tu ne connaissais du Bourget que l’aéroport, les jets privés. Le Bourget, c’est aussi la banlieue, pas pire qu’ailleurs et ça s’est bien amélioré.
- — Un moment, arrêtés à un feu, on s’est retrouvés entourés d’un groupe de jeunes à scooter. Quand le feu est passé au vert, ils ont fait un rodéo, à nous doubler en frôlant, à zigzaguer devant. Et cela a continué aux feux suivants. J’étais très mal à l’aise.
- — Constance, tu te faisais du cinoche, tu te la jouais « attaque de la diligence par les Indiens ». Ce n’était que des gamins, ils déconnaient, mais rien de sérieux, aucun risque.
- — Tu es resté imperturbable, ton calme m’a rassuré.
- — C’est mon métier.
- — À l’époque, je m’énervais très vite.
- — Je suis comme tout le monde, je peux monter dans les tours, mais je sais me contrôler, évacuer le stress.
- — Moi aussi, je me défoulais à la salle de sport, mon coach me faisait travailler très dur. J’ai bien compris depuis ce qui me manquait.
- — Une bonne baise, il n’y a rien de tel pour se relaxer, mais à l’époque, je ne pouvais pas te le dire. J’ai simplement glissé que Nadège, c’était mon décontractant.
- — Ton allusion n’était pas très fine. Quand j’ai remarqué que Nadège était là tous les soirs…
- — Je ne pensais pas te choquer en répondant que si j’avais été marié et ma femme, souvent partie à l’autre bout du monde, j’aurais cherché quelqu’un d’autre pour compenser.
- — Le message était clair. J’étais soufflée… me proposer de prendre un amant ! À l’arrivée, quand tu as ouvert ma porte, ton « Je suis, Madame, à votre entière disposition » était très équivoque.
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- — Arthur, l’ambiguïté a vite été levée !
- — C’est à toi d’expliquer comment.
- — Un matin, on s’est vraiment fâchés avec Pierre. Il partait une semaine en Corée et s’est montré entreprenant, moi, je ne voulais pas. Le ton est monté, les échanges assez violents. Pour finir, je lui ai dit d’aller retrouver sa pétasse, je savais qu’il fricotait avec une de ses assistantes et il m’a répondu qu’elle au moins ne gardait pas les cuisses serrées.
- — J’avais bien vu qu’il était de mauvais poil quand je l’ai emmené, ça promettait une journée de merde. Quand tu me convoques, je m’attends à tout. Je rentre dans ton salon privé, personne, juste un verre et une bouteille de vin sur un guéridon. En plus, elle a picolé, je me dis. Je tousse un coup, histoire de montrer que je suis là, tu m’appelles depuis la chambre. Et là, je te vois allongée, complètement à poil sur le lit.
- — Tu réagis comment ?
- — Ça me fout en rogne. Me refaire le coup de la salle de sport, te promener cul nu comme si je comptais pour du beurre ! Aussi, je suis scotché quand j’entends : « Vous aviez dit que vous étiez à ma disposition, alors… faites l’amour avec moi ! ».
- — Et comme tu ne bouges pas, je refais ma demande.
- — J’ai eu besoin de réaliser, t’étais quand même ma patronne, tu pouvais me virer quand tu voulais. Mais quand une femme bien foutue insiste pour que tu la gaules, ça ne se refuse pas. Je me déshabille vite fait, m’allonge près de toi. Quand je veux t’embrasser, tu me repousses, tu me tends une capote, le message est clair.
- — J’avais cru voir que tu n’avais pas besoin d’être excité.
- — C’est vrai, je bandais déjà bien. J’aurais bien aimé une petite pipe pour commencer, mais tu me semblais pressée alors je t’enfile sans attendre. C’est pas désagréable, mais tu réagis à peine à mes coups de queue, pas un mot, pas un mouvement. Quand je veux te titiller le clito, tu vires ma main. Quand je caresse tes seins, pareil, il ne faut pas te toucher ! Malgré tout, ta chatte me serre bien la queue et je jouis assez vite. Mais j’en suis encore à gicler dans la capote que tu me balances : « Partez maintenant, je n’ai plus besoin de vous. ». On ne me fait pas ça à ce moment-là, j’ai poussé un coup de gueule, je ne suis pas un gode, un homme capote qu’on jette quand on a fini de baiser.
- — Je le reconnais, je voulais me venger de mon mari, lui montrer que je pouvais être aussi infidèle. Quand il serait rentré, je lui aurais dit, on aurait été quittes. Il est vrai que tu en aurais fait les frais. Mais cela ne s’est pas passé comme je l’avais prévu.
- — Quand j’ai ajouté que, pour me vider les couilles, une poupée gonflable aurait été plus bandante, tu m’as regardé, comme une conne, sans répondre. J’ai pété les plombs, j’ai décidé de te montrer ce que baiser veut dire. Et je t’ai empoigné les fesses pour un cuni.
- — Mon premier mari ne m’avait jamais fait ça et avec Pierre, je restais bloquée. J’ai voulu te repousser, mais tu me tenais bien. Et je sentais ta langue prendre possession de mon sexe, le fouiller.
- — Tu ne m’as pas repoussé bien longtemps. Ma sucette te faisait de l’effet, je comprenais que dalle à ce que tu racontais, mais je sentais que ça chauffait. Et quand j’ai attaqué le clito, tu faisais presque des bonds sur le lit. Et bingo, t’as pris ton pied.
- — C’est venu du plus profond de moi, c’était tellement fort que je te suppliais d’arrêter, mais tu as continué jusqu’à ce que je tombe, amorphe, sur le lit. Je n’ai même pas réagi quand tu m’as retournée pour me prendre.
- — J’étais encore furax. J’avais à peine débandé et, sans remettre une capote, je t’ai enfilée. Ah, putain, quelle séance ! Je ne me retenais plus, à chaque coup de bite, tu braillais, je ne savais pas si t’avais mal ou pas, je m’en foutais et je ne pensais qu’à une chose, me vider dans ta chatte, quoi qu’il se passe après.
- — C’était violent, on ne m’avait jamais traitée comme ça, mais je sentais en moi une envie furieuse monter. Alors, quand j’ai senti que tu jouissais en moi, j’ai voulu me faire pardonner, j’ai continué à me bouger sur ta verge, à extraire tout ton foutre. Et un nouvel orgasme m’a submergé.
- — Quand je me suis tiré, tu es restée allongée sur le lit, sans me regarder, sans dire un mot.
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- — Dans la foulée, j’ai préparé mes affaires, j’étais sûr d’être viré comme un malpropre. Mais le lendemain, tu m’appelles, comme si de rien n’était !
- — Arthur, cela faisait des années que je n’avais pas eu d’orgasme, alors, en enchaîner deux de suite, c’était une révélation. Mais j’étais mariée, je me sentais en faute vis-à-vis de mon mari. Je souhaitais donc qu’on s’explique, de façon à oublier ce qui s’était passé et revenir à des relations de travail normales.
- — Tu dis ça, mais au téléphone, j’ai bien senti qu’il y avait autre chose, que t’avais encore des envies de bite.
- — C’est vrai, quand, au moment de raccrocher, j’entends « Si c’est pour faire l’amour, mettez une tenue sexy ! », mes bonnes résolutions sont parties.
- — J’avoue que je n’en menais pas large quand je suis arrivé chez toi. Quand tu m’ouvres la porte, je suis rassuré : un chemisier blanc assez transparent, on aurait dit sans rien dessous, une jupe serrée sur ton petit cul, des chaussures à talon haut.
- — « Mets de la musique, du jazz, du sensuel », c’est la première fois que tu me tutoyais. Sur les premières notes du saxo, j’ai commencé à danser.
- — On voyait que t’avais fait de la danse. Et je t’ai fait signe d’enlever le haut.
- — J’avais compris pour le strip-tease, je n’en avais jamais fait, mais j’en avais déjà vu. Alors j’ai défait, bouton après bouton, le chemisier, et je l’ai jeté derrière moi. Tu avais déjà deviné que je ne portais rien dessous, je voyais tes yeux fixés sur ma poitrine, elle ondulait doucement, j’ai caressé les tétons, ils étaient durs.
- — J’avais autre chose qui durcissait.
- — Puis ça a été au tour de la jupe, je l’ai fait glisser doucement le long des jambes. Tu m’avais demandé de garder les chaussures.
- — Et tu as viré ton string, il ne cachait plus grand-chose.
- — Ce n’est pas facile de poser une culotte en équilibre sur des escarpins ! Puis j’ai continué à virevolter devant toi, à me montrer complètement nue, impudique.
- — Tu te débrouillais bien pour une apprentie, tu me chauffais bien.
- — Tu m’as demandé de te déshabiller. Je suis venue derrière toi et j’ai défait les boutons de la chemise, mes seins collés à ton dos. Je suis passée devant toi, j’ai enlevé la ceinture, ouvert le pantalon, l’ai fait glisser au sol. J’étais accroupie, devant mes yeux, une énorme bosse déformait le boxer. Je le baisse et ton sexe me saute à la figure… On était en plein jour, c’était presque indécent. Je voyais chaque détail de ta verge gonflée, les veines saillantes, le bout partiellement décalotté, les testicules qui pendaient. Je ne réfléchissais plus, je me laissais emporter, à la fois impatiente et angoissée.
- — En tout cas, tu mouillais. J’attendais que tu me suces, mais tu restais plantée. Alors je t’ai un peu forcée.
- — J’avais très rarement fait des fellations. Mais quand j’ai senti le gland contre mes lèvres, j’ai abandonné toute résistance et ouvert la bouche en grand. Et ton sexe m’a envahi.
- — C’était une pipe bien timide. Mais te voir à mes pieds, la fente grande ouverte, j’ai préféré arrêter avant qu’il ne soit trop tard.
- — Et tu m’as fait l’amour. Et la magie s’est reproduite, j’ai de nouveau joui, ce n’était donc pas un hasard la première fois.
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- — La Constance que j’avais connue si coincée me tannait maintenant régulièrement.
- — Plus les jours passaient, plus j’éprouvais un besoin physique de faire l’amour, peut-être une tentative pour rattraper le temps perdu. J’espérais que personne ne remarquait mon attitude.
- — Nadège avait compris, elle m’a demandé si c’était moi qui te baisais. Elle avait facilement deviné, c’est elle qui changeait les draps… Et c’est elle aussi qui rangeait tes strings.
- — C’est vrai que j’avais renouvelé mes sous-vêtements, les corsages devenaient un peu décolletés, les jupes plus courtes. Cela a eu de l’effet sur mon mari, il me faisait de nouveau jouir, il en avait été surpris, croyant que j’étais devenue frigide.
- — Peu de femmes sont vraiment frigides, il faut savoir les décoincer. Je me souviens de notre premier 69. Tu avais commencé une pipe, je t’ai fait mettre tête-bêche sur moi, tu en as vite compris l’intérêt de la position. Pendant que j’explorais ta chatte, tu me suçais, de plus en plus profondément au fur et à mesure que ton excitation montait. Quand la première giclée est arrivée, tu ne t’es pas retirée.
- — Je tenais à te garder jusqu’au bout. Avaler, cela faisait partie du plaisir que je voulais te donner.
- — Nous les mecs, on aime les pipes complètes.
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- — Un matin, tu me dis texto : « J’ai fait une fellation à mon mari, une complète. » On dirait une pucelle quand tu parles, tu ne dis pas baiser, mais faire l’amour, tu ne parles pas de queue ou de bite, mais de sexe ou de pénis.
- — Tu as libéré mon corps, il me faut plus de temps pour les mots, je vais essayer. Ce matin-là, j’ai bien senti ta bite contre moi.
- — Et comme tu avais tes règles, tu m’as proposé une petite pipe…
- — … que tu as refusée ainsi : « Quand on ne peut pas devant, on passe derrière ». Je croyais avoir mal compris, tu as précisé ta pensée en faisant remarquer que mon cul n’était pas bouché.
- — Cette crise, je t’entends encore : « Il n’en est pas question. Tu m’as déjà fait faire des tas de choses, mais ça, jamais ! ». Alors, je me suis barré.
- — Arthur, j’étais vraiment furieuse. Mais je t’ai rappelé deux jours plus tard, j’avais capitulé.
- — Une heure après, c’est une Constance, en kimono, qui m’accueille.
- — La geisha se mettait à ton entière disposition…
- — On a commencé par une somptueuse gorge profonde. Je ne dirai jamais assez que tu as un véritable talent de suceuse, tu pourrais faire jouir n’importe qui en quelques minutes ou refaire bander un mort. Mais j’avais d’autres projets.
- — Nos lecteurs auront compris que c’était ma première sodomie. Je te remercie, tu as été un parfait initiateur, doux et patient.
- — Tu as bien apprécié, la preuve : la façon dont tu m’as massé le dard pendant que je jouissais dans ton cul. Et par la suite, règles ou pas, tu m’as souvent demandé de t’enculer.
- — J’avais suffisamment perdu de temps.
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- — Arthur, on parle du cadeau de Noël ?
- — Je n’ai pas les moyens de ton mari, mais je voulais marquer le coup.
- — J’ai ouvert le paquet dans la voiture, c’était un sex-toy que tu m’as proposé de tester de suite. J’ai remonté la robe, posé la culotte, heureusement que les vitres sont teintées. Après avoir introduit l’appareil, j’étais interrogative, je ne sentais pas grand-chose.
- — Jusqu’à ce que je mette en route le vibro. Je t’ai vue sursauter, glisser sur le siège et te laisser aller. Avec mon téléphone, en réglant la puissance de vibration, je te maintenais à la limite de la jouissance. Juste avant d’arriver, j’ai mis la puissance au max. Heureusement aussi que la voiture est bien insonorisée…
- — J’ai dû me refaire le maquillage… Je représentais mon mari à une cérémonie de remise de médailles du travail, je devais faire un petit discours, saluer les différents récipiendaires. J’étais assez stressée, car, à ta demande, j’avais gardé l’appareil en moi. Je me promenais les fesses à l’air au milieu de l’assistance, craignant de voir l’appareil tomber. Et aussi, je ne savais pas si tu pouvais le piloter à distance, me faire avoir un orgasme en public. Tout s’est bien passé jusqu’à ce que le DRH me raccompagne à la voiture.
- — Je n’ai pas pu résister. J’ai envoyé une petite décharge que tu as bien encaissée. Mais il n’en finissait pas de parler, alors j’ai mis la puissance max. L’effet a été saisissant, tu t’es tordue d’un coup. Si tu avais vu sa tête !
- — Et tu n’as pas pris le plus court chemin pour rentrer.
- — Je voulais te faire profiter à plein de mon cadeau.
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- — Et il fallait que je m’économise. Nadège et toi, ça devenait un sacré challenge, vous étiez aussi exigeantes l’une que l’autre. Et elle commençait à me faire la gueule, disait que je la négligeais, que je ne bandais plus comme avant. Je lui devais bien une petite compensation.
- — Tu m’as piégée. Pour la première fois, on se retrouvait dans ta chambre. Quand j’entre, je découvre Nadège, nue, accroupie devant toi. Je veux repartir, tu me retiens. Et Nadège avec un grand sourire : « À votre tour, Madame ! ». Je me suis laissé faire. À peine avais-je commencé la fellation qu’elle me déshabillait, me caressait les seins, le dos, les fesses. Quand elle a pénétré ma fente, j’ai abandonné tout contrôle et je me suis mis à te pomper comme une folle.
- — Et vous avez alterné, chacun son tour de sucre d’orge. Pour finir, vous vous êtes mises devant moi, joue contre joue, bouche ouverte. Et j’ai balancé la purée sur les deux visages, comme ça, pas de jalouses !
- — Et quand tu as terminé, Nadège m’embrasse… J’ai retrouvé l’odeur si douce et pénétrante de ton sperme.
- — Le temps d’aller aux toilettes, je vous retrouve sur le lit, tête-bêche. De vous voir ainsi, les deux entremêlées, ton corps bronzé, tes seins dressés, ton cul bien dessiné contrastant avec le corps plus laiteux de Nadège, ses seins plantureux, son fessier généreux…
- — Tu deviens presque poète !
- — Ça m’a redonné une trique d’enfer.
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- — Arthur, on a bien fait d’en profiter ce jour-là.
- — Tout a une fin. Un matin, avant de partir, ton mari me convoque dans son bureau. Et d’entrée, « Arthur, je sais que vous baisez ma femme. ». Je veux me défendre, mais d’un geste, il me fait taire. Il commence par me foutre la trouille en disant qu’il pourrait me faire tabasser, m’empêcher de bosser, me mettre à la rue. Je sais pas comment il a été au courant, je suis sûr que Nadège n’a pas cafté.
- — J’en suis un peu responsable. Avec Pierre, nos séances devenaient de plus en plus chaudes et il se posait des questions. Un soir, alors qu’il me baisait en levrette, sa queue est sortie de ma chatte et s’est posée par inadvertance sur ma rosette. Il s’est arrêté aussitôt, mais je lui ai dit de continuer. Quand il a vu comme le chemin était facile, il a eu confirmation de ses soupçons. Je lui ai avoué assez vite ce qui se passait entre nous.
- — Et, au lieu de me démolir, c’est tout juste s’il ne me remercie pas !
- — J’ai dû sérieusement négocier. Je lui ai exposé clairement le deal : oui, j’ai baisé avec le chauffeur. Mais il m’a montré comment prendre mon pied, comment donner du plaisir aux hommes. Tous ces interdits que je traînais depuis si longtemps, et qu’il m’avait reprochés, avaient disparu. Je me trouvais maintenant plus épanouie, plus sûre de moi et plus utile au développement de l’entreprise. Et au-delà d’un couple social, on formait maintenant un vrai couple, y compris au lit. J’ai aussi dit à mon mari qu’il devrait t’être reconnaissant pour m’avoir apporté un tel savoir-faire.
- — Et il me fait un chèque, un gros chèque.
- — Tu ne pouvais quand même pas rester.
- — En tout cas, il m’a bien prévenu. S’il entendait parler de quoi que ce soit, il allait me pourrir la vie.
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- — J’espère, reprend Arthur, qu’on ne fait pas une connerie en ce moment, à tout raconter comme ça.
- — Ne t’inquiète pas, je changerai les prénoms, je gommerai tout ce qui pourrait nous identifier. Mais je garderai l’essentiel de nos échanges, on comprend mieux nos caractères respectifs. Au début de notre entretien, tu parlais d’une nouvelle activité ?
- — En partant de chez vous, j’hésitais à rechercher un nouveau boulot comme chauffeur, ou prendre une licence taxi. Mais tu m’as convaincu d’aller dans une autre direction.
- — Je suis certaine que tu peux bien gagner ta vie en faisant ce que tu sais bien faire : aider les femmes à développer leur sexualité. Le marché existe, j’en connais quelques-unes qui, par ignorance, passent à côté.
- — Heureusement que tu m’as aidé à remplir le dossier d’inscription, comme auto-entrepreneur.
- — Toutes les professions ne sont pas répertoriées. Tu ne pouvais pas indiquer comme activité « Coach en développement sexuel ».
- — J’ai bien pensé à « Chauffeur pour dame », ça aurait rappelé mon job précédent, mais tu as trouvé ça nul. Alors, tu m’as fait m’inscrire comme coach en relations humaines.
- — Et je t’ai apporté ta première cliente. Je l’ai revue récemment, elle est métamorphosée.
- — Sans vouloir trop dévoiler de choses, elle était aussi coincée que toi. Maintenant, on peut dire qu’elle est beaucoup plus ouverte !
- — Je sais qu’elle a parlé de toi à une de ses amies, le bouche-à-oreille fonctionne.
- — La pub, c’est le problème pour ce type d’activité, on ne va pas placarder des affiches dans le métro ou laisser des flyers à la boulangerie.
- — Tes clientes ne prennent pas le métro et font rarement les courses. Mais elles peuvent se promener sur les sites érotiques. Si elles tombent sur cette histoire, un petit message à l’auteur, il fera suivre…
- — Je ne suis qu’un artisan, j’ai une capacité de travail limitée, les premières inscrites seront les premières servies.
- — Et n’oublie pas de me garder des créneaux pour ma formation permanente.