n° 21519 | Fiche technique | 21988 caractères | 21988 3527 Temps de lecture estimé : 12 mn |
08/02/23 |
Présentation: Les années 70 étaient nettement plus permissives et expérimentales. | ||||
Résumé: Au millénaire précédent, dans les années 1970, à la suite de la révolution sexuelle, il existait dans la plupart des villes des petites salles intimistes de cinéma qui projetaient des films interdits aux moins de dix-huit ans. | ||||
Critères: fh fhhh hplusag cinéma voir caresses facial fellation nopéné nostalgie -candaul -videox | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Les années 70 étaient nettement plus permissives et expérimentales.
Comme souvent, ne pas confondre auteur et narrateur.
Bonne petite lecture : )
Au millénaire précédent, dans les années 1970, à la suite de la révolution sexuelle, il existait dans la plupart des villes des petites salles intimistes de cinéma qui projetaient des films interdits aux moins de dix-huit ans. Certaines personnes étaient assez assidues, les films souvent scandinaves s’enchaînant à la queue leu leu, ce qui est le cas de le dire.
Si la plupart des films possédaient un scénario ultra réduit, d’autres étaient néanmoins plus recherchés, aussi bien dans le synopsis que dans l’esthétique. Certains réalisateurs, producteurs, acteurs et même chanteurs (tout ce petit monde, masculin comme féminin) ont commencé ainsi, avant de se faire un nom auprès du grand public de façon plus honorable.
Il est vrai que, dans l’écrasante majorité des cas, un film X ne demande pas des moyens financiers extraordinaires, sans parler du fait que certains d’entre eux ont été expédiés en une seule journée. De plus, les actrices et acteurs n’exigent pas les mêmes émoluments qu’une vedette de tête d’affiche. Sans compter celles et ceux qui ont fait ça gratuitement pour le fun.
Ajoutons les montages et remontages qui permettent d’inventer un nouveau film à partir de diverses bobines, voire des chutes. Ou pire encore, le film qui change simplement de nom sans changer aucune image ni aucun son, sauf une toute petite partie du générique, il va de soi.
Replongeons-nous dans cette lointaine époque, comme si c’était maintenant…
Depuis quelques mois, je sors avec Angèle qui s’est elle-même récemment rebaptisée en Angie en hommage à une certaine chanson des Pierres Qui Roulent, sortie il y a peu de temps. Remarquez, moi aussi, sans être un fan des Rolling Stones, je préfère Angie à Angèle.
Aujourd’hui, en ce beau mois de mai (fais ce qu’il te plaît), j’emmène ma compagne dans un cinéma porno (disons les choses telles qu’elles sont). Pour arriver à ce résultat, je n’ai pas eu à beaucoup lui forcer la main, sa curiosité ayant fait la majeure partie du boulot. La seule chose qu’elle a exigée, c’est qu’on ne la reconnaisse pas. Du coup, nous avons fait quelques kilomètres en voiture pour aller dans la ville voisine. Elle a même enfoncé sur ses longs cheveux un gros bonnet en laine qui lui arrive au raz des yeux.
En entrant dans la salle plongée dans une demi-obscurité, elle est un peu inquiète :
Elle me reluque de la tête aux pieds :
Ayant trouvé deux bonnes places, nous nous installons. Elle ôte son bonnet, je la préfère ainsi avec ses longs cheveux sans entrave. Je pose ma main sur sa cuisse nue, j’adore le contact de sa peau sous ma paume. Elle me regarde avec un air soupçonneux :
Elle sourit, puis elle se cale dans son fauteuil rouge. Quelques instants plus tard, le grand écran s’illumine avec les premières images du film de la séance. Pas de pub ? Tant mieux !
À prime vue, l’image est soignée, filmée sur trépied et non simplement à l’épaule ou à la main. C’est un gage de qualité, si on peut utiliser ce mot à propos d’un film X. Ma première impression se confirme, la photo est soignée, même si je pressens un budget plutôt faible. En revanche, l’actrice n’est pas mal du tout, elle a un vague air de ressemblance avec mon Angie à moi. Je me plais à songer qu’elle puisse participer un jour à un film pour adultes.
Moins de cinq minutes plus tard, pas très convaincue par ce qu’elle vient de voir, Angie trouve le film moyennement excitant. Se penchant vers moi, elle murmure à mon oreille :
Cependant aucun mot pour ou contre l’actrice qui lui ressemble un peu. Solidarité féminine ? S’approchant un peu plus, elle insiste :
Incidemment, un homme d’une cinquantaine d’années vient carrément s’asseoir à côté d’elle. Celui-ci a clairement une allure de notable, mais sans la bedaine. Angie n’y prête pas trop attention, concentrée à regarder le plombier en train d’utiliser son gros instrument pour combler sa cliente. On dirait que le film l’intéresse un peu plus, même si le plombier est trop culturiste pour être un vrai artisan du tuyau. Quoique… ça dépend du type de tuyau…
Absorbée par la projection, elle laisse échapper :
Ce qui fait sourire son nouveau voisin en même temps que moi. Lui et moi, nous nous regardons, il doit exister un code tacite entre hommes sans avoir besoin d’ouvrir la bouche. Durant ce temps, ma compagne est nettement plus focalisée sur le film qu’elle dédaignait auparavant :
Se décollant un peu du dossier, Angie avance le bout de son nez vers l’écran, comme pour mieux voir :
Je m’amuse de voir ma compagne plonger ainsi dans le film. La ressemblance aide peut-être un peu, qui sait…
Quelques instants plus tard, avec un naturel désarmant, l’inconnu pose placidement sa large main manucurée sur sa cuisse dévoilée, puisqu’elle est en mini-jupe, jambes nues, comme c’est actuellement la mode.
Une mode que je suis loin de détester, je l’avoue. Mais ce n’est pas le propos, revenons à ma compagne dont la cuisse vient d’être capturée.
Tétanisée, Angie n’ose pas bouger, elle n’ose pas protester, elle tourne la tête vers moi. Ayant vu la manœuvre audacieuse de son voisin, je souris. Profitant ignoblement de la situation et de l’occasion, la replaquant contre son siège, je commence à lui peloter les seins qu’elle a fort mignons, tout en lui avouant :
Je me penche sur son oreille afin que son voisin n’entende pas :
Continuant à la peloter, je l’embrasse. Elle se laisse aller. Nous voyant faire, son voisin caresse à présent la cuisse dénudée avec un indéniable savoir-faire.
Plus tard, elle m’avouera avoir failli prendre ses jambes à son cou, me plantant sur place, mais l’excitation du moment était tellement puissante qu’elle a finalement cédé au plaisir trouble qui l’envahissait. Mais passons à la suite des événements.
Très vite, mes mains passent sous son top et son soutien-gorge pour mieux capturer ses seins que j’aime tant, jouant comme d’habitude avec ses pointes qu’elle a fort sensibles. De son côté, mon acolyte exerce ses câlineries sur les deux cuisses d’Angie. Je constate que cet homme n’est pas un débutant, je suis même en train de prendre une belle leçon venant de sa part, puisqu’il me montre des choses auxquelles je n’aurais pas songé, mais qui ont assurément un effet fort efficace sur ma compagne.
Je ne serais pas venu pour rien, et Angie aussi…
Quelques minutes plus tard, Angie a les seins à l’air, son soutien-gorge étant dans ma poche, son top largement remonté sous son cou. Pour sa part, étant passé sous sa petite culotte, son voisin la doigte sans vergogne, bien plongé dans sa délicieuse chatte velue, tandis qu’elle gémit doucement, cuisses largement ouvertes.
La libéralisation sexuelle a du bon, mais je suis un peu étonné de la facilité avec laquelle Angie se laisse tripatouiller par un illustre inconnu, même si celui-ci sait s’y prendre…
Mais je ne vais pas m’offusquer de cette permissivité. Je reconnais qu’un de mes fantasmes est la pluralité et qu’offrir ma compagne à d’autres hommes, en même temps de moi, était un rêve que je souhaitais accomplir un jour. Celui-ci est en train de se concrétiser petit à petit sous mes yeux.
Une voix grave et mâle retentit :
Obéissante, Angie s’empare de la colonne de chair que son voisin vient de révéler en dehors de son pantalon. Un engin tout à fait normal et classique, pas de quoi s’extasier. Mais ce que j’admire, c’est la façon qu’a cet homme de se faire obéir d’une inconnue.
Tout en la doigtant avec agilité, l’inconnu caresse son ventre, son pubis et bien d’autres endroits de son anatomie. Puis il réussit l’exploit d’ôter la petite culotte détrempée sans cesser de donner du plaisir à ma compagne.
Quelque chose me dit que ce n’est pas la première fois qu’il s’occupe efficacement d’une femme qu’il ne connaissait pas quelques minutes auparavant…
Pour être plus à l’aise, j’ôte le top des épaules de ma compagne qui doit momentanément arrêter la branlette. Avachie dans son fauteuil rouge, elle me laisse faire, trop absorbée par la masturbation très efficace de son voisin aux tempes argentées. Une fois que j’en ai fini, elle reprend aussitôt son mouvement de va-et-vient, sans que son voisin ne le lui demande à nouveau.
Entre-temps, sa mini-jupe s’est réduite à une sorte de ceinture, ce qui fait qu’Angie est à présent carrément nue ou presque, si on excepte ses chaussures.
Je caresse, je soupèse, je lèche, je croque ses seins. C’est délicieux de faire tout ça en plein beau milieu d’un cinéma, en compagnie d’un inconnu dont les doigts taquinent un clitoris en feu. D’autant plus que rien de tout ça n’a été prémédité, ce qui ajoute un sel particulier à l’action.
Dans la rangée située devant nous, deux autres hommes s’invitent au bal pour mater le spectacle que notre trio offre. Leurs verges sorties, ils s’astiquent sans modération. Les yeux mi-clos, Angie semble apprécier le spectacle de ces deux inconnus qui bandent pour elle.
L’un des deux s’enhardit, enjambant deux rangées, il s’approche par derrière le fauteuil où est vautrée ma compagne, puis il vient poser sa colonne de chair contre sa joue. Après une brève hésitation, Angie tourne la tête et donne un premier coup de langue sur le gland légèrement luisant.
D’autres coups de langue suivent, puis elle ouvre la bouche. La verge s’engouffre aussitôt entre les lèvres. À présent, Angie se met à sucer un phallus inconnu, aussi naturellement que si c’était une véritable sucette.
L’inconnu, dont la verge est bien au chaud dans la bouche d’Angie, soupire :
Toujours masturbée par son voisin, ma compagne est tellement excitée qu’elle n’hésite pas à sucer cette première queue inconnue de façon très efficace, comme si c’est la mienne. Tellement efficace que l’homme éjacule très vite :
Il se vide posément entre les lèvres de ma compagne dont les joues gonflent. Quand il se retire, Angie expulse son sperme hors de sa bouche, celui-ci dégouline sur son menton pour venir choir visqueusement entre ses seins nus. Visiblement, elle n’accepte pas d’avaler ce qui vient d’un autre homme, mais le spectacle qu’elle offre à présent est celui d’une belle salope.
Le second visiteur s’approche de l’autre côté, désireux à son tour de bénéficier d’une belle fellation par les bons soins de ma compagne. Celle-ci l’accueille sans problème entre ses lèvres, tout en continuant de branler son voisin.
Verge en bouche, Angie est en train de vibrer sous les doigts qui s’agitent plus bas dans sa fente. Elle essaye de s’appliquer au mieux autour de la nouvelle hampe palpitante. Heureusement pour elle, l’autre homme ne résiste pas longtemps et expulse à son tour sa semence en de longues saccades.
Épuisé et vidé, il se retire. Angie rejette à nouveau le sperme, rendant son menton encore plus luisant, ainsi que l’espace entre ses seins. Puis, n’y tenant plus, délaissant la verge qu’elle branlait, elle se met à jouir :
Tout en jouissant, elle repousse la main qui lui procure du plaisir. Alors l’homme qui la masturbait se lève tranquillement de son siège, pour venir se planter devant elle. Il se branle fermement :
Quelques secondes plus tard, il éjacule sur les seins dénudés, laissant de larges traînées sur ceux-ci. Je suis assez étonné de la consistance de ce sperme qui ressemble beaucoup à un gel épais. Allant jusqu’au bout, il essuie carrément son gland gluant contre les masses molles de la poitrine déjà bien souillée.
Quand Angie ouvre un œil, il présente sa verge à ses lèvres :
Ma femme lui sourit aimablement :
Enfournant le sexe souillé, elle se fait un plaisir de le nettoyer dans sa bouche. Il est bien rare que j’aie droit à ce genre de chose de la part de ma compagne ! Elle récompense à sa façon l’homme qui lui a procuré plein de plaisir…
Au bout de quelques instants, celui-ci se retire, disant poliment :
À mon tour, je fais la même chose, profitant de l’état de semi-hébétude de ma compagne. J’éprouve une jubilation étrange à souiller ainsi de mes jets gluants le corps de ma compagne, mélangeant mon sperme à ceux des autres protagonistes. Toujours avachie nue dans le fauteuil rouge, Angie offre un spectacle très provocant et excitant, avec tout ce foutre luisant et visqueux sur elle.
Petit à petit, Angie réémerge. Puis elle tend le bras, doigts écartés :
Le cinquantenaire me glisse quelque chose dans la main, disant d’une voix profonde et légèrement teintée d’ironie :
Je regarde ce que c’est : il s’agit d’un petit paquet de mouchoirs en papier. Oui, elle va en avoir besoin, c’est certain, elle est souillée des lèvres aux seins, avec diverses rigoles ci et là qui dégoulinent un peu partout.
Les autres hommes s’éloignent, ainsi que quelques voyeurs qui s’étaient approchés. Le spectacle est fini, du moins dans notre rangée de fauteuils. Qui sait ce qui se passe ailleurs ? Sur le grand écran, la projection continue toujours, mais à mon humble avis, le plus amusant fut dans la salle.
Elle s’essuie du mieux qu’elle peut avec les divers mouchoirs en papier, puis elle se rhabille prestement. Sans attendre la fin du film, nous quittons la salle puis le cinéma. Son bonnet de laine à nouveau enfoncé jusqu’à ses yeux, elle est visiblement honteuse, se sentant souillée des jouissances qu’elle avait suscitées.
Elle ne répond pas. Je capture sa main entre la mienne, elle veut se dégager, mais je ne lâche pas prise. Je prends la parole de façon péremptoire :
Sa main rivée dans la mienne, elle s’agite :
Je lui souris :
Puis je l’embrasse. Rassurée, elle répond à mon baiser.
Voilà, c’est fini, vous savez tout. Nous venons de quitter les débuts de Valéry Giscard d’Estaing pour ceux de Nicolas Sarkozy. Un assez grand bond dans le temps.
C’était juste une petite anecdote du temps jadis, située à une époque plus insouciante, durant laquelle le sida n’existait pas encore, sans parler du politiquement correct et de sa dernière mouture, le wokisme. Pas de caméra de surveillance à chaque coin de rue et pas de smartphone qui vous flique à l’insu de votre plein gré. Et je crains que ce ne soit que le commencement du début…
« Il est interdit d’interdire » était l’un des slogans les plus usuels issus de mai 68.
Même si Angie a eu du mal à l’admettre au début, ce genre de séance lui plaisait beaucoup. J’ai vite compris qu’elle ne prendrait jamais d’elle-même l’initiative, et que ça devait venir de moi, comme si je le lui imposais ce genre de turpitude. Et comme je suis un gars pratique, je ne me suis pas fait prier.
Cette anecdote est restée chère à mon cœur, car elle a marqué le début d’un autre type d’aventure que je ne pensais pas possible.
De ce fait, nous sommes retournés plusieurs fois dans ce cinéma, une à deux fois par mois. J’ai appris par la suite que notre venue était guettée, la rumeur d’une fille fort complaisante ayant vite fait le tour des habitués. Au bout d’un certain temps, nous avons préféré changer de crémerie, pour éviter certains soucis, certains crétins ayant dans l’idée que ça devait être une obligation.
Malheureusement, pour diverses raisons bonnes comme mauvaises, Angie et moi avons suivi ensuite des chemins différents. C’est la vie. Elle a eu d’autres hommes dans sa vie, puis elle s’est mariée. Elle est mère de trois enfants plutôt réussis. De mon côté, j’ai eu d’autres femmes dans ma vie, dont une en particulier, mais aucun enfant. C’est ainsi…
Le plus étrange, c’est qu’un peu plus de vingt-cinq ans après cette première séance de cinéma, bien que toujours en couple, Angie est devenue à nouveau ma maîtresse, et qu’elle l’est encore à ce jour, et que je suis inlassablement ce gros méchant qui l’oblige à faire des choses pas possibles.
Je me dis alors que la vie est biscornue…