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n° 21540Fiche technique42884 caractères42884
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Temps de lecture estimé : 30 mn
14/02/23
Résumé:  Après le court règne de François II, Charles IX monte enfant sur le trône, alors que le pays est de plus en plus tourmenté par les divergences entre catholiques et huguenots.
Critères:  fh hplusag soubrette fellation cunnilingu pénétratio fsodo historique -historiqu
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Orthodoxie

Un texte avec une écriture plus ou moins d’époque dans les dialogues.

Autres temps, autres mœurs.

Bonne lecture : )



Ulysse pour simplifier



Après le court règne de François II, Charles IX monte enfant sur le trône, alors que le pays est de plus en plus tourmenté par les divergences entre catholiques et huguenots. C’est dans ce contexte troublé que je suis actuellement ambassadeur de la principauté de Valachie à la Cour de France.


Ce n’est pas un grand rôle, car la principauté à laquelle j’appartiens est vassale de la Sublime Porte (l’Empire Ottoman). Moi-même, je suis peu valaque, puisque je suis descendant de Grecs, d’où mon nom à rallonge : Artémios Lucas Odysséas Papathanassíou. On francise et on abrège parfois en Arthur Pope, ce qui n’est pas faux, mais très réducteur.


Pour info, Odysséas signifie Ulysse, prénom que certaines personnes me donnent, surtout ceux qui ont aimé l’Odyssée. On me dit souvent que j’ai justement la tête de l’emploi, du moins celle qu’on imagine pour ce héros antique. J’arrondis souvent mes fins de mois en donnant des cours de grec ancien, langue que je maîtrise fort bien.


Il m’arrive de servir d’intermédiaire neutre, car je suis un lointain étranger, que ma patrie est minuscule sur l’échiquier politique, que je suis presque apatride étant resté grec, et que je suis orthodoxe, surtout le dernier point en cette période d’accrochages et parfois de massacres entre coteries religieuses. La Régente Catherine de Médicis fait ce qu’elle peut pour calmer les ardeurs des uns et des autres, mais la plupart des Grands poussent à l’affrontement génocidaire.



J’explique paisiblement :



Ce qui arrache un grand éclat de rire à la personne qui me pose ces questions. Ce Duc est assez ouvert d’esprit, mais tous ses compatriotes ne le sont pas. Certains fanatiques me verraient bien aller rôtir en Enfer, oubliant un peu vite que ce sont eux qui risqueraient de prendre ma place, s’ils s’aventuraient en pays orthodoxe avec pareilles idées…


Mon interlocuteur continue sur sa lancée :



Je tente un trait d’humour assez risqué :



Que suis-je venu faire dans cette galère ? C’est pourtant très simple : Paris est la capitale du plus puissant royaume de notre temps, et bien des choses culturelles, politiques et autres sont concentrées entre ses murailles.



Vieux manuscrit



Julien de Montreux m’entraîne avec lui dans sa bibliothèque, il a quelque chose d’important à me montrer. Je m’entends bien avec ce prêtre qui est beaucoup moins sectaire que la plupart de ses collègues. Je me demande même pourquoi il est devenu gens d’Église, avant de réaliser qu’il n’est pas né dans le bon ordre de succession. Le premier hérite, le deuxième s’occupe de l’épée, et le troisième du goupillon. Une façon comme une autre d’éviter les problèmes de succession…


Fébrile, il me montre un ancien parchemin sous forme de rouleau posé sur un pupitre :



Je jette un rapide coup d’œil sur le document :



Avec soin, je déroule petit à petit le texte :



Je continue mon exploration :



Je continue de dérouler pour arriver sur un petit paragraphe écrit en rouge un peu à part, mais visiblement de la même main. Je me penche sur cette note assez petite :



Je scrute à nouveau le rouleau, mais plus attentivement. Quelques instants plus tard, je me tourne vers mon interlocuteur :



Julien de Montpreux s’agite un peu :



Je regarde à nouveau le rouleau :



Mon interlocuteur grimace. Je continue :



C’est ainsi que je me suis retrouvé lecteur et traducteur, face à divers hommes et femmes intéressés de connaître le contenu de cet ancien manuscrit. Ce qui m’a permis de nouer diverses nouvelles relations qui me seront peut-être utiles plus tard. Qui sait…



Préférences ancillaires



Il y a maintenant sept mois que je suis arrivé.


Quelques demoiselles issues de l’escadron volant de la Reine ont ondulé autour de moi, mais même si ces gracieuses personnes avaient de multiples atouts, j’ai préféré me méfier des diverses arrière-pensées de ce genre de relation. Je ne connais que trop bien le pouvoir des femmes, j’ai été marié deux fois. C’est d’ailleurs pour oublier le décès de ma seconde femme que j’ai accepté un poste au royaume de France. J’avais trouvé en elle une compagne reposante et fidèle, mais le Ciel a décidé de me l’enlever.


Pour diverses raisons pratiques, je préfère les amours ancillaires, d’autant que je ne pense pas me fixer définitivement en France. Quelque chose me dit que les événements seront de plus en plus turbulents, et ce, pour facilement vingt ans, si ce n’est trente. J’ai toujours eu des bonnes intuitions. Je suis toujours parti à temps, et j’ai échappé ainsi plusieurs fois à un sinistre destin.


En parlant de bouger, la Cour de France fait souvent la tournée des châteaux, renouvelant ainsi mon vivier de bonnes fortunes. C’est souvent lors de mes cours de grec que je repère les éventuelles possibilités parmi les domestiques. Interdiction pour moi de toucher aux demoiselles et dames de qualité, c’est trop dangereux. Comme cet état de fait est connu, beaucoup de maris et de pères me font confiance, ce qui me permet d’avoir une certaine liberté de mouvement.


En plus du grec, je raconte souvent l’histoire de l’Empire romain d’Orient que peu de personnes connaissent. Bien que je connaisse aussi le turc, ça ne m’a été utile que par deux fois depuis que je suis ici, dont une fois pour que je contrôle si la traduction d’un traité était la bonne.



La Cour ne reste pas toujours à Paris, elle circule de château en château. Nous venons d’arriver à Blois, c’est la première fois que je viens ici. Ce récent édifice est une splendeur, une folie même, son étrange escalier me fascine.


Une certaine servante plutôt replète me fascine aussi. La mode dévoile fort bien, de façon carrée, la gorge des femmes, parfois à la limite des tétins, quoique parfois chez les grandes Dames, il arrive que les tétons eux-mêmes soient révélés. Même si la donzelle porte une coiffe et une ample jupe, je devine assez aisément ce qu’il y a par-dessous : un séant accueillant, un ventre rebondi, des jambes fermes. Quant à l’avenante poitrine, elle est suffisamment exposée sans avoir trop d’efforts d’imagination à faire.


Mon accent intrigue cette servante, mes manières aussi. Même si la Reine-Mère essaye d’assagir la Cour, la plupart des nobles ont l’esprit gaillard (et pas l’esprit). Certains d’entre eux n’hésitent même pas à faire la chasse aux domestiques sous l’œil souvent indifférent de leurs épouses. Il est vrai que ces dernières se laissent conter diverses galanteries par d’autres hommes.


Alors qu’assez tard, nous sommes seuls dans un des nombreux couloirs, après quelques banalités, cette servante avoue :



Elle ouvre de grands yeux :



La servante est étonnée :



Pour la millième fois depuis que je suis arrivé en France, j’explique :



Je décide d’aller plus avant :



Nous nous regardons droit dans les yeux. J’essaye de trouver quelque chose de spirituel à dire, mais elle me devance :



Nous voici entrés dans le vif du sujet.


Négociations


Il faut savoir se mettre à la place des servantes et autres caméristes. Certaines ont simplement le gîte et le couvert, et ça s’arrête là. Tout au plus, elles grappillent les miettes. D’autres, plus chanceuses, ont droit à quelques piécettes, et parfois à des cadeaux en nature sous la forme de vêtements, de bijoux et autres. Quand elles vieillissent (ce qui est le lot de nous tous), elles doivent alors se contenter de travaux très subalternes, dont le moins pire est d’éplucher à longueur de journée les légumes ou de préparer les viandes, enfermées dans les cuisines souvent sombres et enfumées.


De ce fait, se compagnonner avec un homme de meilleure naissance est une porte ouverte pour une amélioration de cet avenir pas très folichon. Mais hélas, certains hommes sont purement et simplement des profiteurs (restons polis) qui ne tiennent pas leurs engagements de départ. Donc, pour une employée, c’est un gros risque à courir, surtout que beaucoup de mâles sont prêts à promettre tout et n’importe quoi pour s’offrir les services nocturnes d’une plaisante donzelle.


Quand tout va bien, la femme devient la maîtresse de cet homme durant un certain temps. Quand tout va très bien, elle se retrouve mariée, pas forcément à l’homme en question, mais à un obligé de celui-ci. Très souvent, c’est parce qu’il y a un enfançon ou plusieurs en jeu.


Mais quand tout va mal, ça peut se traduire devenir fille-mère avec l’opprobre qui va avec de la part de l’entourage, et parfois même être chassée. Au-dehors, la vie devient vite un enfer sur terre, surtout quand on n’a pas d’appui.


Je comprends parfaitement pourquoi Penelle essaye d’obtenir divers gains avec moi, je ne peux l’en blâmer. Elle ne sait rien de moi. Pour l’instant, je reste ludique :



Caressant ma barbe, je souris :



Elle est assez éberluée. Je suppose que d’habitude les hommes ne lui proposent que la nuit, et qu’en journée, elle vaque à ses obligations quotidiennes. Elle hoche la tête pour dire oui. Ravi que tout se passe pour le mieux, j’enchaîne :



Je me tâte avant de prononcer un chiffre. J’ai déjà entendu bien des hommes se vanter de donner quelques sols pour la nuit. Puis volontairement, je propose un prix moyen :



Bien essayé, ma jolie, mais je sais, dans ce château, qu’elle gagne au mieux deux sols par jour, voire un sol et quelques deniers, et encore. Je sais pertinemment que le Trésor Royal est assez pingre, sauf pour organiser des fêtes. Je rétorque :



Elle fait mine de réfléchir, mais je sais que cinq sols constituent déjà un apport non négligeable par rapport à son actuelle rétribution, sans dire qu’elle n’aurait plus à travailler avec moi. Comme beaucoup de servantes dans le même cas, je présume qu’elle doit posséder deux tenues qu’elle alterne, et peut-être une robe pour les occasions spéciales. Cependant, elle argumente :



Elle expose clairement ses craintes, chat échaudé, craint l’eau froide :



J’affiche un large sourire :



Dont sept auprès de Calypso, mais je préfère oublier de le dire.



Je vois bien qu’elle hésite, qu’elle tergiverse. Impérieux, je capture son poignet et je l’entraîne avec moi vers un endroit où il y aura au moins de quoi écrire. Je sais qu’il y a une pièce avec écritoire pas très loin. Je saisis la plume, puis je rédige un court billet sur une chute. Une fois que j’ai fini et signé, je le lui tends :



Elle saisit le papier à deux mains, le contemplant de longs moments. Puis, levant le nez, elle me regarde d’un air navré :



Puis après l’avoir plié soigneusement, elle enfouit le billet dans son corsage. Je m’en amuse :



Elle plonge sa main dans son décolleté pour en extirper le billet, puis elle le place ailleurs sous un jupon, sans doute une poche secrète, ce qui me permet d’avoir un aperçu de ses gambettes. Je me félicite d’avoir bien imaginé celles-ci.


Elle me regarde avec une certaine lueur d’espoir :



Elle fait un pas vers moi, j’en fais un vers elle, puis je l’enlace, pressant son corps plein de courbes contre le mien :



D’un même élan, nos lèvres se rejoignent. J’ai tout de suite confirmation que je ne me suis pas trompé concernant Penelle, et que, dorénavant, pendant un certain temps, mes jours et mes nuits vont devenir nettement plus extraordinaires.



De l’avantage des nuits non solitaires



Nous sommes revenus aussitôt dans ma chambre, et sans préambule, nous nous sommes glissés nus tous les deux dans les draps. Sans prendre de temps, je l’enlace, me collant contre son corps tout replet, faisant glisser mes mains sur toutes ses courbes, lui dévorant le visage, puis la nuque et enfin le cou. Ses seins lourds contre mon torse sont un régal. Ma verge raide contre son ventre aussi. Je suis littéralement affamé de cette donzelle.


Mon empressement semble la ravir et l’intriguer en même temps :



Ce que je lui prouve aussitôt, en la dévorant, aussi bien ses lourdes mamelles, ses tétins onctueux, son pubis velu et ses fesses rebondies ! Elle se laisse faire avec délectation :



Peu après, je lui dévore la minette, chose qu’elle apprécie énormément à tel point qu’elle jouit. D’ailleurs, elle me félicite :



C’est à mon tour d’apprécier la bouche experte de la donzelle. Je ne sais pas si c’est dû à une certaine expérience ou au fait qu’elle soit naturellement douée. Non seulement ses lèvres sont efficaces, sa langue flatteuse, et ses doigts agiles savent s’occuper à la fois de ma hampe et de mes sautoirs. Je le laisse faire avec délectation. Je me doutais bien qu’elle était chaude, mais je suis agréablement surpris ! Toujours est-il que je me laisse aller à remplir sa bouche puis sa gorge de ma semence chaude. Elle fait un sans-faute dans l’art de la fellation.



Penelle comprend vite que je ne suis pas homme à me contenter d’un seul coup de mousquet. Et ça a l’air de lui plaire qu’on puisse s’occuper d’elle plusieurs fois de suite. Au moins une servante qui ne fait pas le strict minimum au lit, contrairement à certaines de ses consœurs.


De ce fait, je prends le temps de la lutiner avec application et ferveur, et elle me le rend bien. Actuellement, je m’emploie à la dévorer de la nuque aux mollets, me focalisant beaucoup sur sa chute de reins et ses magnifiques fesses bien potelées.



Toujours allongée sur le ventre, elle me désigne son séant du doigt :



Je suis charmé par sa proposition spontanée, comprenant aussi le pourquoi du comment. Néanmoins, par amusement, je la gronde faussement :



Mais je ne me fais pas prier pour aller m’enfoncer à l’endroit désigné, après l’avoir copieusement humecté de ma salive. Peu après, ma colonne entre sans effort, Penelle se décontractant au mieux. À moins qu’elle ne soit une habituée de ce passage… Peu me chaut, je vais avoir le plaisir d’exploser en elle !


Elle positionne ses doigts à l’orée de sa fente, commençant à se doigter :



Je ne me fais pas prier d’aller et venir, m’enfonçant petit à petit dans cette belle chair fraîche offerte à ma concupiscence. En sueur, je m’acharne sur ce puissant popotin, dans une débauche de bruits de claquement de fesse et de petits cris de ma donzelle.


Puis arrive le moment où…



Je continue mon pitonnage tandis que je me vide copieusement :



Elle jouit à son tour, nous mélangeons nos cris, transportés ailleurs, par-dessus les nuées, vers le soleil ou la lune, ayant perdu le sens du temps…


Puis lentement, je reviens vers le sol…


Une fois retiré, je la capture à nouveau dans mes bras pour lui faire un câlin, ma verge molle plaquée sur son ventre tout rondouillet, en attendant que mon engin reprenne vigueur. Elle murmure :



Je me mets à rire :



Ce que je fais plusieurs fois avec fougue et délectation, tant et tant que les draps sont à présent froissés et souillés !


Puis le sommeil nous gagne tous les deux, nous nous endormons repus et rompus…



Potron minet



Au petit matin, nous sommes toujours allongés l’un contre l’autre, enlacés dans un grand et long câlin, je ne peux détacher mes mains de toute cette bonne chair fraîche. Je suis très bien ainsi, et Penelle aussi, elle ronronne presque de contentement. Soudain, elle s’écarte, s’évadant de mes bras, pour s’asseoir au bord du lit.


Intrigué, je lui demande :



La jeune fille sourit. Toute nue, elle s’éclipse momentanément. Elle revient quelques instants plus tard se glisser à nouveau sous les draps. Je me fais un plaisir de la capturer dans mes bras, sa touffe étant un peu plus humide…


Je sens que je ne vais pas me lasser très vite de cette jouvencelle pleine de formes appétissantes, comme ça arrive parfois quand la donzelle ne tient pas les promesses qu’elle laissait miroiter. J’entrevois avec Penelle des journées et des nuits non monotones. Pour un peu, elle me ferait regretter de ne pas l’avoir connue plus tôt. La destinée étant ce qu’elle est, nous devons sur cette basse terre la subir, et nous faire ici notre petit paradis en attendant d’aller dans l’autre.


Il paraît que dans le paradis céleste, devenus purs esprits, nous passons notre éternité à louanger Dieu, son Fils et le Saint-Esprit. C’est ce qu’en disent certains prêtres et moines. Pour ma part, tant que j’ai un corps, je m’occupe prioritairement à adorer celui des femmes qui croisent ma route. Peut-être que je n’agis pas comme un vrai chrétien, mais au moins, j’aime ma prochaine.


À ce propos, je me vautre avec délectation dans la chair fraîche que m’offre Penelle, caressant, palpant, baisant, léchant, suçant, mordillant cette peau blanche si affriolante ! D’autant que la donzelle est permissive, en témoignent ses seins qui ont plusieurs fois servi de nid à mon Chanteclair baveux. Sans oublier ses lèvres et sa langue qui savent si bien flatter mon vit.


Plusieurs fois, j’ai le plaisir de la voir jouir. Midi approche. Toujours au lit, nous discutons, elle et moi. Je veux tout savoir, de l’alpha à l’oméga. J’aborde depuis peu des sujets plus intimes :



En effet, c’est un aspect des choses que j’ai un peu oublié depuis que j’ai accédé à un poste assez prestigieux… Curieux, je demande :



Je crois comprendre qu’elle n’est pas uniquement liée à cette demeure :



Je me redresse un peu :



Elle semble un peu étonnée :



Elle se contente de sourire, mais son sourire possède quelque chose qui me chavire un peu, je ne saurais bien dire pourquoi. Spontanément, je la prends dans mes bras pour la câliner encore un peu plus.



Autres jours



Les jours suivants se ressemblent tous, mais dans le bon sens du terme. Penelle apprécie beaucoup le fait de rester avec moi, jour et nuit, n’ayant plus à faire diverses basses besognes. Elle adore revêtir la première robe que j’ai fait confectionner pour elle, sur mesure. Je sens intuitivement qu’elle essaye de profiter au mieux de cette période heureuse que je lui offre. Elle sait que, quand je partirai, sa vie d’avant recommencera.


Justement, je n’ai pas trop envie de la laisser dernière moi. Même si je ne la connais que depuis quelques jours, je m’y suis attaché. Elle est différente des autres servantes que j’ai eu le plaisir de côtoyer, elle a quelque chose en plus que je ne saurais décrire, un peu comme mes précédentes épouses, sans que ce soit la même chose.


Ma première épouse m’a été plus ou moins imposée, mais l’entente était bonne. J’ai pu choisir ma seconde épouse, mais parmi un choix restreint. Ce fut un choix judicieux, bien que notre entente soit plus proche de celle d’un frère et d’une sœur que de deux amants.


En attendant le prochain départ, nous profitons l’un de l’autre, certains jours sont consacrés au vase naturel, comme le disent les doctes gens, et d’autres à celui qui l’est moins. À chaque fois, Penelle s’offre à moi, spontanément, comme si nous étions ensemble depuis bien avant. Et moi, je ne me lasse pas d’elle, aussi bien au lit que dans la vie quotidienne.


Nous alternons nuitées calmes et nuitées agitées, ce qui nous convient parfaitement. Une fois, je me suis surpris à m’endormir avec elle sans rien faire d’autre que de l’enlacer, puis de me blottir contre elle, sur son opulente poitrine, tandis qu’elle me caressait les cheveux…



Changement



La Cour change de château dans trois jours. Déjà dans les couloirs, les serviteurs s’affairent et s’agitent dans tous les sens. Bien qu’elle tente de le cacher, Penelle devient de plus en plus nerveuse. Vêtue de sa troisième robe, elle jette souvent des petits coups d’œil furtif aux alentours. Je crois qu’il est temps que je me décide.



Elle affiche un sourire crispé :



Figée, elle me fixe longuement, puis elle finit par dire :



Ses larmes coulant sans discontinuer, elle continue de me regarder intensément :



Toujours face à elle, je n’ose pas la toucher, je ne sais pas trop quoi faire, alors je continue sur ma lancée :



Je comprends son dilemme : en me suivant, elle se coupe des personnes qu’elle connaît, d’une certaine sécurité. Elle met vraiment un pied dans l’inconnu. Les yeux rougis, elle me regarde droit dans les miens, cherchant à lire quelque chose dedans :



Affichant un large sourire, le cœur léger, je pose mes deux mains sur ses épaules :



Puis l’attirant contre moi, je l’embrasse. Ce baiser est largement réciproque.



Arrangements



Le voyage de retour vers Paris en plusieurs étapes se passe fort bien, bien qu’il soit assez lent. Penelle est souvent collée contre moi, comme si elle craignait que je m’évanouisse dans la nature, ce qui n’est nullement dans mes intentions. Je suis très heureux qu’elle soit à mes côtés.


Alors que nous arrivons en vue des lourds remparts de la capitale, elle murmure :



Les voyages permettent de bien réfléchir. De retour au Louvre, après avoir déposé ma malle dans la chambre que j’y possède, accompagné de Penelle, je m’empresse de rencontrer Julien de Saintpreux qui était resté sur place. Après lui avoir présenté ma nouvelle compagne, j’entre tout de suite dans le vif du sujet :



Mon interlocuteur ne cache pas sa surprise, ainsi que ma compagne qui me regarde avec des grands yeux ronds et la bouche ouverte. D’une voix douce, le prêtre fait remarquer :



Il reste songeur quelques instants, puis reprend :



Je sais très bien qui je suis et d’où je viens, mais si pour vivre paisiblement en ces périodes troublées, il faut un peu changer les apparences en surface, pourquoi pas. Néanmoins, je demande :



Ce prêtre n’a pas tort, il convient de se fondre. Je reprends :



Pouce sous son menton, Julien est songeur :



L’idée me semble bonne. Je me penche sur ma compagne qui est quand même concernée :



Un peu embarrassée, Penelle sourit. J’écris les diverses variantes que je présente à ma compagne. Celle-ci examine les variantes, puis elle désigne du doigt un nom :



Enthousiaste, Penelle se presse sensuellement contre moi :



Julien de Saintpreux sourit :



Je me mets à rire, ma future femme esquisse un timide sourire. Main dans la main, Penelle et moi quittons la pièce, puis ma future femme et moi déambulons à nouveau vers notre chambre. Peu après, Penelle se met à pleurer comme une fontaine. Étonné par ces grandes eaux imprévues, je lui demande :



Honnêtement, je ne comprends pas bien ce qui est en train d’arriver :



Elle bredouille lamentablement :



Je la serre dans mes bras, elle se laisse consoler. Quelques instants plus tard, c’est même elle qui lève la tête et qui me tend ses lèvres dans le but clair et net que je l’embrasse. Ne jamais faire attendre une femme qui vous demande ce genre de chose.


Quelques jours plus tard, naturalisé français par la bénédiction royale, je suis redevenu un homme marié pour la troisième fois. J’espère sincèrement que c’est la dernière.



Des années plus tard



Julien de Saintpreux avait eu raison, des petits catholiques, ma femme en a fait, légèrement aidée par mes bons soins ! Heureusement pour elle, ses hanches amples ont facilité la venue au monde de nos enfants. Hélas, comme ça arrive souvent, certains n’ont pas vécu longtemps, mais ceux qui sont encore de ce monde n’ont normalement plus grand-chose à craindre, sauf éventuellement de la petite vérole qui fait parfois des ravages par vagues. Durant ce quart de siècle qui a défilé, Charles IX est mort jeune, son frère Henri III a été assassiné par un moine, et c’est à présent Henri IV qui est en train de redresser tant bien que mal le Royaume.


Même si mon nom est francisé, je n’oublie pas que je suis un Grec de corps, de cœur et d’âme. J’ai donc enseigné ma langue maternelle ainsi que la koinè, ainsi que quelques coutumes à mes enfants. Cela a d’ailleurs été utile pour mes deux aînés, la vogue de la redécouverte des grands écrits classiques dans leur version originale reste d’actualité.


On dira ce qu’on voudra, mais le grec de l’antiquité se révèle supérieur au latin et à bien d’autres langues pour la manipulation des concepts, même si je reconnais que cet idiome n’est pas aisé à manipuler. Mais il recèle bien des beautés et des richesses difficilement surpassables ou simplement égalables. Et je ne dis pas ça, parce que je suis moi-même Grec. Mais en ces temps de redécouvertes des textes antiques, cette connaissance m’a permis de vivre confortablement sans toutefois devenir vraiment riche.


Il y a quinze ans, j’ai fait visiter la Valachie de mon enfance à ma petite famille, un voyage qui dura sept mois. Mes enfants étaient jeunes, ils ont beaucoup aimé ce changement. Ma femme aussi. Lors du retour, nous avons visité quelques endroits grecs. Puis par amusement, nous avons séjourné à Ithaque, la patrie du célèbre Ulysse chanté par les aèdes. Nous aurions pu rester sur place, mais la situation géopolitique n’était pas bonne.


Ce soir, tandis que je suis au lit avec ma femme, celle-ci me confie :



À ces souvenirs, je me mets à rire :



Penelle se presse contre moi :



Je me mets à rire :



Impudemment, elle glisse sa main sous le drap :



Malgré les années, elle reste toujours assez demandeuse, et je ne fais rien pour l’en empêcher. Nous n’avons plus la même robustesse qu’autrefois, nous avons dû espacer nos folies, mais la flamme est toujours là. Déjà, elle me branle comme elle sait si bien le faire. Ma colonne devient vite raide sous son action.


Je pose une main sur un de ses beaux seins si plantureux que je pétris délicatement :



Je pose un doigt sur ses lèvres :



Mon doigt descend sur sa poitrine :



Mon doigt descend sur son ventre :



Mon doigt glisse vers sa forêt buissonneuse :



Mon doigt glisse le long de sa hanche pleine :



Mon doigt glisse sous sa fesse :



Affichant un petit sourire coquin, Penelle continue de me branler de toute sa science. Il ne reste plus qu’à choisir le bon endroit pour venir prouver à ma femme que nous avons fait le bon choix, il y a tant d’années…