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Temps de lecture estimé : 16 mn
14/02/23
Résumé:  La médecine sous-estime les conséquences possibles d’une chirurgie de l’épaule.
Critères:  f fh médical amour fmast caresses intermast pénétratio jouet mélo -amouroman
Auteur : Olaf      Envoi mini-message
Ocyto-shot

Tout a commencé de manière inattendue. Geneviève, une amie très chère, devait se faire opérer de l’épaule droite et j’ai vite remarqué que plus la date approchait, plus elle angoissait. Je lui ai proposé de l’accompagner à la clinique, sachant qu’elle pourrait aller dans sa famille quelques jours après l’intervention, mais qu’elle serait seule le jour fatidique.


Nous nous connaissons depuis plusieurs années et nous apprécions de passer des moments ensemble. Elle me fait même l’honneur de garder chez elle une bouteille de mon whisky préféré.


Elle habite dans une autre ville, à deux cents bornes de chez moi. En temps normal, on se voit pratiquement tous les deux mois. Un rituel amical s’est ainsi peu à peu installé entre nous. Lorsque l’occasion se présente et que j’ai des trucs à faire dans son coin, nous nous retrouvons en fin de journée, allons découvrir un nouveau restaurant, marchons à travers la ville, avant de finir chez elle pour un dernier verre.

Lorsque nos paupières sont trop lourdes et les confidences vaseuses, je retourne à mon hôtel. Elle m’a bien proposé son sofa quelques fois, mais je préfère ronfler seul et dans l’anonymat.


Depuis le temps, nous savons presque tout l’un de l’autre. Nous rions de nos déboires amoureux, cherchons des solutions foireuses à nos incohérences sentimentales, allant parfois jusqu’à proposer un ou une partenaire à l’autre, au gré de nos rencontres.


Traversant à intervalles réguliers des crises de manque affectif, érotique, sexuel ou sensuel, nos interminables discussions et un indestructible espoir de renouveau les rendent moins douloureuses et servent d’antidépresseurs.



Après cette confidence péremptoire, je me suis reversé un verre de pur malt que j’ai bu d’un trait. Tout en contemplant les cuisses, le ventre et les seins de Geneviève allongée sur un sofa en face de moi. Contemplation sans retenue, conscient qu’elle voyait où allaient mes regards. Conscient aussi que je poussais le bouchon un peu loin. Mais j’avais besoin de plus de précisions, j’étais prêt à presque tout entendre.



Nous ne sommes donc plus jamais revenus sur le sujet. Sauf indirectement, une fin d’après-midi, précisément par textos.



  • — On the road Alain, very single, very angry and very hot. Tu fais quoi ?
  • — Gros œuvre dans la vieille maison de famille.
  • — Musclé et transpirant ?
  • — Réponse 2.
  • — J’ai besoin d’un lift pour décoller. Fais-moi rêver, raconte-moi ta dernière baise.
  • — Moyen top.
  • — Mais encore ?
  • — Partenaire agitée, bruyante, limite vulgaire. Je préfère être caressé que griffé.
  • — Imagine-moi offerte, lascive, le verbe érotique fleuri, très très caressante. Raconte-moi ton phallus !
  • — Tu veux perdre un ami ?
  • — Exception qui confirme la règle, lâche-toi !
  • — Offre-moi tes seins.
  • — À pleines mains, Monsieur. Les pointes sont dures et sensibles. Sois délicat.
  • — Idem pour mon phallus.
  • — Déshabille-toi, caresse-toi et raconte-moi !
  • — Je suis dans mon jardin, caché derrière un if bien fourni. Je me tourne vers toi, Mecque de mes fantasmes. Ma tige est déjà dressée, dure et sensible.
  • — Caresse le bout, fais-toi du bien en imaginant ma bouche.
  • — Ta bouche, ta langue et tes doigts entre mes fesses ?
  • — Je suis ouverte, trempée, matée par un voisin voyeur. Qui de vous deux jouira le premier ?
  • — Choisis !
  • — Toi, avec moi, sur mes seins, maintenant…
  • — (…)
  • — Alors ?
  • — Gros tsunami. Besoin d’une pause tendresse.
  • — Lèche-moi, pour que l’autre jouisse enfin.
  • — J’aime le goût de toi.
  • — Merci mon ami. À bientôt.


Elle est comme ça, Geneviève. Scientifique par choix professionnel, cash par nature et vent debout en toute circonstance. C’est précisément pour cela que je l’adore… Et que je ne voulais pas la laisser seule le jour de l’opération.


Elle m’a averti qu’elle risquait d’être distante. Elle voulait se laisser porter par les tunes de sa playlist. Entrer en mode combat.


C’est ce qui s’est passé pendant le trajet en bus, mais au moment de nous séparer, elle s’est réfugiée entre mes bras. Pour la première fois, nous sommes restés longuement enlacés. J’ai essayé de lui donner toute cette putain de tendresse que j’éprouve en permanence pour elle. Il m’a semblé qu’elle la prenait en elle avant de se diriger vers l’intérieur du bâtiment.



ooo000ooo



Mercredi 15 février


Je prends des nouvelles : l’opération s’est bien déroulée, pas trop de douleurs. Tout baigne.


Lundi 20 février, 9 heures, texto de Geneviève



  • — Je crois que j’ai besoin de toi. T’es où ?
  • — Au taf. Mais je peux me libérer pour la journée. Besoin de… ?
  • — Pas facile, avec seulement la main gauche.
  • — Je fais volontiers tes courses et un peu de ménage, si ça t’aide. Donne-moi la liste.
  • — Non, ça, c’est bon.
  • — Alors ?
  • — C’est plus intime. Envie de jouir. Trop frustrant de ne pas arriver jusqu’au bout.
  • — Ah, euh… Tu es sûre que je suis la bonne personne ?
  • — Certaine, tu es mon ami, non ?
  • — Et tu n’as rien dans tes tiroirs ?
  • — Si, justement. Mais avec une seule main, c’est mission impossible. Trop frustrant.


Là, il y a urgence. Je sens que je fais une connerie, que mon petit cœur va saigner, mais j’ai trop envie d’être avec elle. Pour le meilleur et pour le pire, même si je ne sais pas trop si c’est le meilleur ou le pire qui m’attend.

Geneviève est très surprenante, et les limites qu’elle a fixées à notre amitié sont strictes. Comment la satisfaire sans les dépasser ?

J’arrive en début d’après-midi chez elle. Son appart’ est en chantier, elle est en survêt’ de sport informe, l’anti-glamour parfait.


Après la bise traditionnelle, elle me conduit jusqu’à sa chambre à coucher. Trois jouets de tailles et de couleurs différentes sont bien en vue sur le lit défait. Plusieurs odeurs se mélangent dans l’air. Des parfums de femme excitée, de sexe, de sueur, des phéromones de je ne sais quel moment du cycle combinées à des effluves de désinfectant.

L’effet sur ma virilité est immédiat. Je tente le trait d’humour pour dévier en corner.



Je la découvre en dentelle ravissante, son corps superbe mis en valeur par le mince tissu. De toute évidence, elle ne se laisse pas autant aller que je l’ai pensé en entrant.


Elle veut garder ses sous-vêtements pour me préserver de tentations trop fortes. Je ne lui avoue pas que la vraie tentation, c’est de la voir allongée sur son lit, jambes écartées, yeux fermés, lèvres entrouvertes, avide de sensations retrouvées.


Je réchauffe l’œuf dans ma main pendant qu’elle commence à se caresser. Délicatement, je passe ma main sous le tanga et présente l’œuf contre sa fente. Je la sens déjà bien humide et n’ai aucune difficulté à pousser le vibro jusqu’où elle me demande d’aller. Très au fond d’elle, en vérité.


Elle prend alors ma main et la pose sur son intimité. Après le premier contact, elle me montre comment faire varier la pression de ma paume pour lui faire du bien. Lorsque le rythme lui convient, elle joue à tâtons avec le boîtier du stimulateur. Si j’en crois les soupirs qui s’échappent de sa bouche, elle doit avoir un bon niveau d’entraînement.


Lorsque tout est réglé à sa convenance, elle s’abandonne au plaisir qui la traverse. Je caresse doucement son entrejambe pendant qu’elle pince légèrement ses tétons de la main gauche. La droite reste le long de son corps, entre nous.


Même sans la caresser plus, je sens des vagues parcourir son ventre. Elle part progressivement dans un voyage voluptueux auquel je ne participe que marginalement. Je suis là pour le petit plus qui lui manque pour jouir enfin.

Son corps chaud contre le mien, elle me dit en phrases courtes ce qu’elle ressent et ce que ça change de me sentir près d’elle.

Elle voudrait que je lui raconte des trucs érotiques. Je décide de ne rien inventer, mais de lui dire sincèrement ce qui se passe en moi, dans la paume de ma main. Comment j’ai l’impression de flotter dans ses parfums de femme qui saturent l’air autour de nous. Combien j’aime sentir les premières vagues de plaisir au creux de son ventre.

J’évite soigneusement les mots trop doux, mais je ne retiens rien de ce que je ressens. Finalement, c’est elle qui a voulu mon aide, qu’elle assume !


Après de longues minutes où j’ai l’impression qu’elle reste sur un plateau sensuel, elle se décide à pousser le vibro à fond. Elle plaque ma main contre sa chatte, puis replie ses jambes contre son ventre pour mieux laisser monter l’orgasme.

Le pouce et l’index de sa main gauche en mode titille-téton à haute fréquence, elle ne tarde pas à soupirer, puis à gémir et finalement à râler sourdement lorsque les secousses de volupté traversent tout son corps.

Elle broie ma main entre ses cuisses à chaque contraction de son ventre, mais le bonheur de l’avoir délivrée de son mauvais sort me fait oublier la douleur.


Lorsque ses muscles se relâchent, je retire délicatement ma main, en provoquant quelques répliques sismiques apparemment très agréables, si j’en crois le sourire qui illumine son visage.

Son expression de bien-être me met le cœur à l’envers. Je dois me retenir pour ne pas la prendre entre mes bras et lui murmurer des trucs qui dépasseraient la ligne rouge de l’amitié. J’attends au contraire patiemment qu’elle revienne à elle et précise ce qu’elle attend de moi.



Sans doute complètement sous l’emprise des endorphines et des neuro-machins de l’orgasme, elle m’embrasse alors tendrement, longuement, avec d’affolantes pénétrations de sa langue agile.

Je frotte mon érection contre sa cuisse nue, histoire de ne pas cacher l’effet qu’elle me fait. Elle accepte l’hommage, me caresse amicalement avant de me pousser hors de son appartement.



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Lundi 20 février, 23 heures, textos



  • — Tu bandes encore ou tu as réussi à te calmer ?
  • — Perfide ! Je n’avouerai rien. Moi aussi j’ai mes pudeurs.
  • — Même à peine coiffée, dans un training informe, pas épilée et dans un appart’ en vrac, je te fais envie ?
  • — Cesse immédiatement, tu sais exactement ce que j’éprouve. Je ne veux pas te perdre. En plus, j’adore tes dessous.
  • — Tes mains sont magiques. J’ai envie d’open-bar avec toi. Fini les boules frustrées et la queue en pagaille.
  • — Encore l’ocytocine ?
  • — Ne pose pas trop de questions. Bonne nuit.



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Mercredi 22 février, neuf heures


Elle me reçoit habillée d’un ravissant kimono et d’un joli sourire. Visiblement, le moral remonte.

Elle se serre contre moi avant de me guider vers sa chambre. Là, plus de jouets sur le lit. Tout est rangé, aéré, presque policé. Ce qui ne la retient en rien de mettre la barre très haut pour le service érotique amical que je viens lui offrir.



Elle laisse glisser le kimono le long de son corps nu, et vient s’agenouiller à côté de moi. Commence alors une des plus invraisemblables branlettes qui m’a été offerte. Alternant la main gauche, ferme et volontaire, et la main droite, au début encore hésitante, Geneviève me caresse d’une manière hyper professionnelle. Attentive à mes moindres réactions, les gestes doux, efficaces, jouissifs, elle fait monter mon plaisir à la vitesse d’une fusée.


Sur son visage, je découvre un mélange d’amusement à me voir réagir si intensément, de plaisir d’oser me faire ce cadeau, et peut-être même un zeste de tendresse.


Elle se comporte comme si elle voulait juste me remercier d’avance pour les voluptés qu’elle attend de moi dans quelques minutes. Je sens néanmoins tout au fond d’elle un trouble émouvant. Son armure de fille cash se fissure. Elle tient un mec raide bandé entre ses doigts, un mec qui l’admire, qui est beaucoup plus important qu’un simple ami, et ça la rend heureuse.


Elle a pourtant peur de ce qu’elle ressent et de ce qu’elle pourrait laisser transparaître. Mais l’open-bar dont elle a parlé hier n’est pas qu’une expression à la légère. Elle veut de toutes ses forces éviter de mélanger plaisirs et sentiments, mais elle n’est déjà plus très sûre du bien-fondé de la limite.


Toutes ces pensées se mélangent en moi avec les sensations érotiques qu’elle provoque de ses doigts têtus. Je pose ma main sur sa cuisse pour l’avertir de l’imminence de mon lâcher-prise.



Je caresse son épaule opérée et son sein droit pendant que mon sperme gicle entre ses doigts. Avec une habileté redoutable, elle accompagne chaque contraction, la renforce et prolonge longuement mon éjaculation.


Elle finit par essuyer ses doigts sur mon ventre et sur ses seins, gardant une dernière goutte de sperme pour une dégustation gourmande. Puis elle pose sa tête sur ma poitrine, écoutant mon cœur battre très fort.



Effectivement, comme le prouvent la chaleur qui se dégage de son corps et sa manière de se prendre en main, elle est très réceptive et détendue.

Le plaisir que je lui offre pendant qu’elle se caresse est communicatif, je bande de nouveau comme un adolescent… Si cela peut augmenter ses désirs sensuels !


À peine quelques minutes plus tard, elle jouit tout contre moi, traversée à nouveau par de puissantes vagues orgasmiques qui la laissent essoufflée.




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Vendredi 24 février


Vers neuf heures, Geneviève m’envoie un étrange message. Son kiné n’a pas pu la recevoir comme prévu. Le rendez-vous est repoussé en fin d’après-midi. Elle préfère que nous nous retrouvions demain.


Le samedi, elle m’annonce une visite inattendue de son père. Jusqu’au dimanche.



  • — On peut dire lundi, neuf heures ?


Je réagis mollement par un simple OK.

Elle capte immédiatement.



  • — Fâché ?
  • — Non, mais triste, un peu.
  • — Je te manque ?
  • — Évidemment.
  • — Peux-tu comprendre à quel point ça me fait peur ?
  • — Tu ne ressens pas le même manque ? Mon envie de te voir est-elle à ce point envahissante ?
  • — Non, c’est l’envie de toi qui m’a envahie. Je n’arrive pas à gérer. Besoin d’être seule.


De justesse, je retiens le texto qui lui souhaite beaucoup de succès pour les exercices avec le kiné. Ce serait veule, injuste, et jaloux.


Ben ouais, je suis jaloux et c’est juste ce qu’il ne faut pas.

Mais punaise, ce qu’elle me manque !


Vers 23 heures, je reçois un nouveau texto.



  • — Viens, s’il te plaît.
  • — Ton père ?
  • — J’ai menti et je suis mal. Aide-moi !
  • — J’arrive.


Depuis cet instant, nous n’échangeons plus aucun mot. Sitôt la porte de son appartement refermée, elle m’emporte dans un tourbillon sensuel et amoureux. Elle me dévore, me vide de mes sucs de mec, se fait jouir sur à peu près toutes les parties de mon corps disponibles à cet effet. Elle passe d’orgasme en crise de larmes avec une déconcertante versatilité. Elle se montre instable comme elle n’a laissé personne d’autre la voir. Elle s’offre avec une lubricité délirante, comme s’il fallait baiser une dernière fois avant de quitter ce monde. Elle me dévoile les plus intimes de ses secrets de femme, de fille, d’enfant que la vie n’a pas épargnée. Puis de nouveau ces envies folles de bébé, d’amour toujours, d’harmonie à deux.


Je suis incapable d’endiguer cette déferlante. Je me contente tant bien que mal de suivre le cours de ses pensées, de m’éloigner d’elle quand elle se recroqueville en position fœtale, de la reprendre dans mes bras pour mieux sécher ses larmes quelques instants plus tard, de lui faire l’amour de toute la force de mes sentiments lorsque son ventre s’ouvre et me désire, ou encore de m’offrir à elle, sans défense face à l’intensité de ce qu’elle est et de ce qu’elle provoque en moi.


Nous finissons par nous endormir étroitement imbriqués, après avoir perdu toute notion d’heure, de date, de faim, de soif. Les batteries de nos portables sont désespérément vides. Nous sommes coupés du monde. Sur une île déserte peuplée d’un amour immense, probablement impossible, mais on s’en fout, on ira jusqu’au bout. Au bout du plaisir, au bout de la peur, au bout d’elle, de moi, de nous. Nous y réfléchirons quand nous serons rhabillés.


La lumière du petit matin nous réveille, le lundi. Geneviève se jette sur moi, me fait bander avec les dernières forces que j’arrive à mobiliser. D’un geste irrésistible, elle me place à l’entrée de sa vulve, sans préservatif. Elle se redresse alors, fière, amoureuse, femelle jusqu’au bout des seins.

Avec un sourire que je garderai dans mon cœur jusqu’à mon dernier jour, elle descend lentement sur mon mandrin. Elle embrasse mes mains pendant qu’elle bascule ses hanches d’avant en arrière, dansant sur mon sexe ce rituel ancestral des femmes mères, lorsqu’elles sont sûres de leur choix.


Juste au moment où elle sent que je vais jouir, elle bascule sur le côté et se glisse sous moi. Son regard en dit long sur ses intentions. Elle arrive à me retenir pendant une fraction de seconde, comme pour me laisser une dernière chance de m’échapper, de me retirer. Puis elle m’aspire en elle, et reçoit dans sa matrice le sperme que je suis encore capable de répandre.


Finalement, cette union ne sera pas féconde. Pas cette fois. Mais sa puissance symbolique fera de nous un couple, avec tout ce que cela implique de sentiments, d’émotions, de peurs, de renoncements, de folies. Et avec Geneviève, la folie est presque chaque jour au rendez-vous.


Si vous voulez en savoir plus, passez nous rendre visite un prochain jour. Nous habitons une petite maison dans la prairie. C’est facile à trouver !



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1. https://www.psychologue.net/articles/lhormone-de-lamour-7-effets-de-locytocine-dans-nos-relations