Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 21569Fiche technique28054 caractères28054
5007
Temps de lecture estimé : 21 mn
28/02/23
Résumé:  Une remise de médaille dans l’entreprise mène Léo vers un univers nouveau. Elle découvre le triolisme et réalise le fantasme de son mari.
Critères:  fh fhh couplus cadeau candaul hotel fête amour voir hmast pénétratio confession -extraconj -candaul
Auteur : Lipousic      Envoi mini-message
Dérapage et fantasmes

Il m’a gâché ma journée. Mon mari Eliott m’a dit que ça faisait souvent ces sauteries d’entreprise. Je venais de lui annoncer que je rentrerais plus tard. Le patron avait organisé une fête pour la remise annuelle des médailles du travail. Je devais recevoir la première pour mes vingt ans de boîte.


Je m’appelle Léontine, mais tout le monde m’appelle Léo. J’ai trente-neuf ans, je mesure un mètre soixante-cinq pour cinquante-sept kilos, actuellement blonde, mais j’aime changer de couleur. Secrétaire comptable, je suis chargée de faire le point financier des chantiers et à la fin de ceux-ci, d’en faire le bilan comptable et matériel.

Ce samedi soir, tout le personnel de l’entreprise est réuni au club d’un hôtel prestigieux de notre ville – une de nos belles réalisations, d’ailleurs.

Le patron a fait fort cette fois : repas gastronomique après les apéritifs et les amuse-bouche, les remises de médailles se sont faites au dessert. Ensuite, séance Karaoké et danses. La centaine de personnes s’est regroupée par affinité.


Pour ma part, c’est Jeff qui est venu m’inviter à danser. Beau gosse de trente-trois ans, cheveux châtain foncé bouclés, un mètre quatre-vingt-deux, et dans ses yeux bleu-gris, un petit air triste. Conducteur de travaux depuis six ans dans l’entreprise, il est toujours bien mis. Je me suis souvent demandé comment un tel homme était toujours célibataire. Ce n’est pas son tempérament, il est d’humeur égale, aimant parfois la plaisanterie.

Avec tout l’alcool qui a coulé, je me sentais un peu grise et je souhaitais faire la fête pour arroser ma médaille et aussi chasser la morosité dans laquelle j’étais toute la journée suite aux remarques de mon mari.



Me prenant par la main, il me conduit sur la piste où déjà tournaient plusieurs couples d’un soir. Première danse, une valse, J’adore ces pas glissés, la tête me tourne un peu. Jeff me tient fermement. Je le regarde dans les yeux, son air triste a disparu, puis vient un slow.

Jeff me serre dans ses bras, la lumière a baissé, c’est tout juste si on distingue les autres danseurs sous la lumière noire. La tête dans mon cou Jeff, à chaque pas ses jambes croisent les miennes. Je finis par me demander s’il ne le fait pas exprès. Au bout d’un certain temps, je constate qu’une protubérance me caresse le ventre. Me détachant de lui, je le regarde dans les yeux et lui demande :



Depuis quelque temps, Eliott me bassinait parfois. Il souhaitait me voir prise par un autre homme devant lui. Je lui ai toujours refusé ce plaisir, bloquée par le côté inconvenant de la chose. Je ne pensais pas pouvoir plaire encore. Les avances de Jeff, dans ma tête légèrement embrumée, me disaient le contraire. Serais-je donc encore séduisante ?



Je réfléchis.



Ces paroles dans la bouche de cet homme me tourneboulent. La danse finie, Jeff, souhaitant sûrement un peu d’intimité, m’entraîne sur une terrasse. Accoudé à la balustrade, derrière un résineux en pot, tout en me parlant, il me caresse le dos, se rapproche de moi à nouveau, frottant son ventre au mien, son désir est évident dans son pantalon.

Quand il cherche à m’embrasser dans le cou, j’ai un recul, mais ces attentions m’émoustillent et, à la deuxième tentative, je me laisse faire. C’est agréable de se faire câliner ainsi, ses mains courent du haut au bas de mon dos, descendant jusqu’à mes fesses. Je sens sa verge palpiter contre mon bas-ventre, la tête me tourne, je soupire.


Jeff me prend la nuque et recherche ma bouche, je baisse un peu la tête. Hésitante, je veux rester fidèle et en même temps toutes ces attentions me tentent.

Le souhait d’Eliott de me voir avec un autre me revient.


Je relève la tête, je m’abandonne au désir. Jeff prend ma bouche, sa langue s’enroule à la mienne… Que c’est bon ! Les papillons dans mon ventre commencent une danse. Mon sexe commence à suinter, c’est maintenant inéluctable, je vais lui céder. Jeff me prend la main et m’entraîne dans les étages à la recherche d’une des chambres réservées. Face à l’une d’elles, il s’arrête, ouvre la porte et me regarde, interrogatif. Il attend, je le regarde dans les yeux et entre, de ce fait, je consens à ce qui va suivre.


La fébrilité de Jeff est patente. La porte verrouillée, il me mène vers le lit et, debout, face à face, après un tendre baiser, il commence mon déshabillage. Pour chaque vêtement qui tombe, un effleurement sur ma peau découverte et un baiser appuyé me font frissonner. Finalement, nue face à lui, excitée par ses caresses, je me résous à lui ôter ses vêtements. Je succombe à mon envie de le voir nu aussi, je ne sais pas pourquoi j’attaque par son pantalon, ou plutôt, si !

Je veux découvrir ce sexe que j’ai ressenti, prometteur, au travers de nos vêtements, puis je descends son boxer le long de ses jambes, profitant au passage des effluves de mâle, je passe rapidement la main sur sa verge dressée et lui enlève la chemise. Tous deux nus, enfin, Jeff me couche sur le lit et vient au-dessus de moi, sa verge très longue, dressée fièrement, me fait honneur. Il m’embrasse fougueusement puis me regardant dans les yeux, pose sa verge sur mon pubis et attend.

Sa vue et son contact font que je ne veux plus attendre, je le veux en moi, relevant les jambes vers mes épaules, je lui présente mon sexe bâillant pour lui. Je sens son gland caresser ma vulve du haut vers le bas, puis il stoppe à l’entrée de mon vagin, je croise alors les jambes dans son dos et je le tire à moi. Jeff me pénètre tout doucement, je ressens une plénitude m’envahir au fur quand sa verge glisse en moi, j’ai la sensation qu’elle me remplit complètement, elle bute au fond de mon vagin. Après une pause, Jeff commence ses mouvements.

À chaque pénétration, j’exhale un soupir qui va crescendo. Je ferme les yeux et me laisse aller, toute à ma jouissance, je perds rapidement le sens de la réalité, mon corps profite de toutes les stimulations qu’il reçoit, c’est en vague que le plaisir monte et qu’un orgasme me foudroie. Je crie mon plaisir, lorsque le premier jet de sperme gicle en moi, je suis en transe, les suivantes me mènent dans un subconscient ou mon vagin se contracte sur l’organe qui me fait tant jouir.

Après quelques instants de récupération, Jeff s’est couché tout contre moi, me tenant serrée dans ses bras. Je reprends mes esprits, et c’est un peu dégrisée que je réalise que je viens de tromper Eliott, il souhaitait cela, mais en sa présence. La satisfaction que m’a apportée ce rapport sexuel fait que je n’ai pas de remords. Je pense que je vais sans doute satisfaire les envies de candaulisme de mon mari.



Je rentre vite fait, Eliott a rouspété :


Deux heures du matin, c’est pas sérieux pour une femme mariée !


Voilà son commentaire avant de se rendormir.


Le lendemain, au petit-déjeuner pris ensemble, j’ai mal au crâne, mais je ne montre rien. Eliott m’interroge sur la soirée.



Près d’une semaine plus tard, lors d’une séance câline, Eliott remet le couvert. Il aimerait un plan à trois. Dans l’immédiat, j’élude, mais avant de s’endormir, il relance le sujet, je pense à Jeff.



Cette fois-ci, je n’ai pas fermé la porte, il saute sur l’occasion.



Je laisse quelques jours passer, et finalement je me décide ; discrètement, je donne rendez-vous à Jeff un soir après le travail dans un bar et je lui propose le deal. En un quart d’heure devant une bière, on s’est mis d’accord… Bien sûr, il était partant.

Entre-temps, Eliott impatient me relance, la conversation de l’autre jour l’a conforté dans son fantasme, il m’a sentie plus disposée et il est accro. Encore une semaine et un soir durant un câlin, quand il me relance, je lui glisse à l’oreille :



Eliott, tout émoustillé par ce projet, me fait un festival érotique pour mon plus grand plaisir. Moi-même me remémore la soirée d’entreprise et en tire une grande jouissance.

La semaine se tire en longueur, maintenant que je me suis jetée à l’eau, j’ai hâte de recevoir Jeff à la maison, j’ai encore dans la tête la partie de jambes en l’air à l’hôtel, bien qu’éméchée, ou plutôt parce que. J’avais apprécié cette relation, après tout, ça me changera des galipettes habituelles d’Eliott, pas une soirée ne s’est passée sans qu’il n’en reparle, de toute évidence, lui aussi a hâte au vendredi.

Nous nous préparons, dans la chambre face au dressing, je choisis avec Eliott ma tenue. Une petite jupe plissée, il me dit que ça fait coquin, un pull flottant, et en dessous, un ensemble soutien-gorge à balconnet et tanga blanc.

Le vendredi soir, dix-neuf heures, Jeff sonne à la porte. C’est Eliott qui va ouvrir, curieux de voir la tête de l’homme que j’ai choisi pour satisfaire ses fantasmes.



Jeff s’avance dans le séjour, je laisse Eliott gérer l’accueil, après tout, c’est à sa demande qu’il est notre invité. Jeff se tourne vers moi.



Je m’avance vers lui et lui fais la bise.



Tout en faisant le service, Eliott nous installe dans le salon, il prend le fauteuil et nous laisse à Jeff et moi le canapé.



L’apéritif servi, nous passons à table. Jeff s’installe près de moi, cuisse contre cuisse… Un repas simple et léger, mais arrosé généreusement de bons vins, ça désinhibe ! Nous finissons par une pâtisserie, le café et le pousse-café. Intérieurement, j’ai hâte. Eliott a mis une musique douce, un slow et baissé la lumière. Jeff se lève et me tend la main.



Je me lève et, collés l’un contre l’autre, nous commençons à danser. Eliott, lui, en parfait maître de maison, s’est mis à desservir et à tout ranger dans le lave-vaisselle, tout en jetant un regard sur nous de temps en temps. Jeff plonge sa tête dans mon cou et me dit doucement.



La main de Jeff me caresse le dos. Nous dansons langoureusement, déjà je sens son désir s’exprimer en une bosse contre mon ventre.

Eliott est revenu s’installer dans le fauteuil et nous regarde, il a les yeux qui brillent. Jeff me fait face, je vois le désir dans ses yeux, il me serre un peu plus, il me met la main derrière la tête, je me soumets à son désir, un premier baiser chaud, nos langues se lient, les premiers émois me gagnent.

Une des mains de Jeff me parcourt le dos de la nuque à la ceinture de ma jupe, un frisson me court dans l’échine, je tends mes lèvres pour un autre baiser, sous le pull, les mains de Jeff dégrafent mon soutien-gorge, sa main droite vient caresser ma poitrine, je pousse un soupir, je serre mon pubis sur la protubérance dans son pantalon.

Maintenant, j’ai oublié Eliott, je me laisse aller au désir. Jeff me retire le pull, puis nos bouches collées l’une à l’autre, il s’attaque à ma jupe. La voilà au sol, il passe une main à plat sur mon ventre et passant sur mon pubis vient caresser ma vulve déjà humide au travers du fin tissu de mon tanga. Instinctivement, j’écarte un peu les jambes et pousse mon bassin en avant.

Mon soutien-gorge va au sol aussi, mon tanga le suit, guidé par deux doigts qui effleurent mes cuisses et mes mollets, au passage le souffle de Jeff sur mon pubis excite mon duvet taillé en cœur. Jeff se redresse, ses mains frôlent mes jambes, mes fesses, et remontent jusqu’au cou, je frissonne. Puis une main vient me caresser la poitrine et l’autre descend vers mon sexe. Il est déjà tout humide. Toujours nos bouches collées. Sa main vient se plaquer sur mon mont de Vénus et ma vulve.

Un petit grognement de satisfaction m’échappe, n’en pouvant plus d’attendre, je m’attaque à la ceinture du pantalon puis au zip, il lui tombe sur les chevilles. Fébrile, je lui baisse le caleçon et saisis son vit en grande forme.

Finalement, Jeff me prend par la main et m’emmène vers le canapé où je m’assois. Face à moi, j’ai sa verge fièrement dressée, je me penche en avant et la prends en bouche, je lèche le gland puis, les lèvres et la langue serrées sur la tige, je l’absorbe, il me caresse la glotte, je peux encore tenir sa base à pleine main. J’entame une fellation gloutonne, caressant le gland à coups de langue, ou ingurgitant le maximum, la langue serrant le bourrelet de l’urètre, quelques minutes et Jeff me prend la tête afin que j’arrête.

Il m’allonge dans le canapé, pose mes jambes sur ses épaules et se penche vers mon sexe. Je jette un œil sur Eliott, il nous observe, il a les mains qui triturent son bas-ventre.

Un grand premier coup de langue sur toute la surface de ma vulve m’électrise, j’expose autant que je peux mon sexe à mon amant, le besoin de relation charnelle est à son paroxysme, mon cerveau a shunté toute pensée, seul reste en fonction le désir primaire de copulation.

La langue de Jeff flirte avec mes nymphes, pénètre le vestibule de mon vagin, ou vient titiller et sucer le clitoris. Je ronronne, une mélopée de sons sort de ma gorge. Quand finalement Jeff introduit un doigt en moi tout en me tétant le clitoris, j’exulte et explose, l’orgasme déferle dans tout mon corps en vague. Je suis submergée, puis plonge dans une inconscience reposante.


Ouvrant les yeux, je vois au-dessus de moi Jeff qui m’observe avec un grand sourire aux lèvres, et près de lui, Eliott, nu lui aussi, maintenant. Il semble enchanté. En quelques secondes, je réalise que je viens de jouir comme rarement, avec un autre partenaire que mon Eliott, je saisis son sexe et tente une fellation en l’interrogeant du regard. Un grand sourire me dit sa satisfaction, son fantasme se réalise. Le sexe d’Eliott en bouche, je suce avec entrain, j’adore quand son gland me glisse sur la langue et mon palais et va titiller ma glotte. Jeff, penché sur moi, a empaumé mes seins et triture mes tétons entre ses doigts.

Eliott saisit la verge de Jeff et promène le gland sur ma vulve, je suis dans l’attente, il le fait glisser à plusieurs reprises sur toute la longueur entre les lèvres de mon sexe. Il finit par la positionner et la lâche. Jeff me pénètre doucement, son gland écarte mes chairs et il coulisse en moi, caressant au passage le point G puis le col de l’utérus et vient buter tout au fond de mon vagin. Un sentiment de plénitude me gagne, j’ai ce qu’une femme aime : être envahie par l’organe mâle. Son pubis ne colle pas au mien, Jeff prend son temps, petit à petit, les va-et-vient et les lentes poussées distendent mon vagin qui finit par accepter toute sa verge.

Enfin, son pubis touche le mien, venant masser mon clitoris, et ses testicules viennent battre mon périnée, je passe les jambes dans son dos et donne le rythme.

La bouche pleine du sexe d’Eliott que je peine à sucer secouée par les coups de boutoir, des borborygmes sortent de mes lèvres au rythme du pénis qui me bouscule les entrailles. Le vit d’Eliott m’étouffe, je le sors de la bouche et le prends en main.

La jouissance monte en moi en vague, je crie ! Jeff cesse d’un coup ses va-et-vient, pubis contre pubis, sa verge gonfle et durcit encore en moi, une première pulsion arrose le fond de mon vagin, une vague de chaleur envahit tout mon abdomen, avec les suivantes, une fulgurance d’étoiles explose en moi, mon corps tremble en soubresauts désordonnés, je vocalise en continu, mon corps entier va vers un nirvana bien au-delà du simple plaisir et finalement une inconscience salutaire me gagne.

Il me faut un certain temps pour revenir à la réalité. Est-ce l’action de Jeff, ou la présence d’Eliott près de moi ? Je dirais plutôt que c’est l’action combinée des deux mâles qui m’ont fait jouir comme jamais, J’étais fière des prouesses d’Eliott et des orgasmes qu’il me procurait, mais cette fois c’était au-delà de tout.

Eliott est penché sur moi quand j’ouvre les yeux, il a les yeux qui brillent et le sourire sur ses lèvres me dit sa satisfaction, Jeff me caresse la poitrine avec une douceur exquise. Tout en m’embrassant, Eliott me dit par bribes :



Je jette un œil vers Jeff, sachant qu’il en pince pour moi, ses yeux me disent l’amour qu’il me porte, je ne veux pas le décevoir. Il me regarde, jette un regard vers Eliott.



Je poursuis.



Toi, tu pourras faire de même, l’exclusivité n’est plus de mise, tant que ça ne nuit pas à notre couple.



Jeff me fait une bise chaste sur la joue, serre la main d’Eliott, s’habille et s’en va. Les émotions nous ont fatigués plus que l’on pensait. On se précipite vers notre chambre et notre lit et c’est dans les bras l’un de l’autre que nous endormons.


Ce n’est que le lendemain soir que nous avons débriefé cette soirée