n° 21580 | Fiche technique | 30945 caractères | 30945 5288 Temps de lecture estimé : 22 mn |
03/03/23 |
Présentation: La suite de l’histoire n° 21 490 « jeux coquins », dans la série « entre amis ». Nous retrouvons les personnages Frédéric, Clarice et Christine. | ||||
Résumé: Christine se réveille chez ses amis, elle fantasme toujours sur le mari de son amie. Elle va cependant découvrir les difficultés que rencontre ce couple dans l’intimité. Va-t-elle en profiter ? | ||||
Critères: #voyeur #exhibitionniste fh extracon copains vacances campagne | ||||
Auteur : François Angler Envoi mini-message |
Collection : Entre amis Numéro 03 |
Nous étions mi-juillet, Christine avait rejoint ses amis, Clarice et Frédéric, chez eux, en Saône-et-Loire. Ils étaient arrivés la veille au soir, ayant tous trois quitté l’agglomération lyonnaise après leur travail. La soirée avait été spéciale. Christine avait surpris le mari de son amie, tentant de refermer le sac de voyage dans lequel elle rangeait ses dessous. A priori, son bagage avait chuté par inadvertance, dévoilant à Frédéric une partie de sa lingerie intime. Ce fut en rangeant bien soigneusement ses affaires renversées qu’il avait flashé sur une culotte fendue, un cadeau qu’elle s’était fait pour la Saint-Valentin. En découvrant l’effet que cela avait eu sur lui, elle avait profité de la situation pour le chauffer, mais cela avait failli déraper. Voir cet homme et ami excité par la simple vue de sa lingerie, au point de se montrer intégralement nu devant elle, avait réveillé en elle un certain désir sexuel, et elle s’en était sortie par une pirouette.
Ils avaient poursuivi tous les trois la soirée au restaurant, afin de commencer ce week-end de quatre jours de la manière la plus agréable qui soit. Il était vrai qu’ils ne s’étaient pas vus depuis presque un mois.
Néanmoins, excitée par l’incident avec sa lingerie, sachant qu’elle serait dans un lieu public, Christine, un brin coquine, avait poursuivi sa provocation sur le mari de son amie. Il avait su la surprendre en rentrant dans son jeu, jusqu’à un point qu’elle n’avait pas soupçonné. De plus, leurs petits jeux, en présence de Clarice, mais à son insu, avaient accentué son degré d’excitation. Elle aimait susciter ce type de désir, depuis quelques mois, sur de parfaits inconnus. Sa libido grimpait alors en flèche et ses amants profitaient très souvent de son envie subite de sexe, malheureusement, elle était venue en célibataire pour ce week-end de fête nationale. Toutefois, elle avait emmené dans ses bagages plusieurs de ses jouets intimes et, en rentrant dans sa chambre, vers minuit, elle s’était précipitée sur l’un d’eux afin de se satisfaire.
En se réveillant, ce matin, elle avait découvert sa robe noire en boule au pied de la porte de sa chambre, tandis qu’au pied du lit traînait la fameuse culotte fendue et que sous son oreiller était dissimulé le vibromasseur qui avait supplanté son amant absent. Elle sourit en y repensant, et repoussa le drap blanc qui couvrait son corps dénudé d’un geste brusque, puis elle se leva pour tout remettre en ordre. Elle rangea le sex-toy dans une trousse qui contenait sa panoplie de jouets intimes, qu’elle glissa dans le même sac de voyage qui s’était malencontreusement renversé la veille.
Elle alla ensuite ouvrir les volets de la fenêtre, la lumière du soleil inonda la chambre, et elle remarqua de suite la présence de Frédéric. Il était debout, dans l’allée enherbée, à quelques pas de la maison, le dos tourné. Il exerçait des mouvements de balancier en tenant un haltère en forme de cloche à bout de bras.
Elle se couvrit d’un long tee-shirt bleu marine à même la peau, puis décida de s’installer sur la terrasse, et pour ne pas paraître être une voyeuse, elle prit un livre et orienta un fauteuil de manière à pouvoir suivre la scène discrètement. Il était une fois de plus torse nu, avec un short de sport et une paire de baskets aux pieds. Le soleil brillait déjà haut dans le ciel, mais il avait choisi un endroit à l’ombre d’un tilleul. Elle admira ses muscles dans l’effort. Cela devait faire de longues minutes qu’il s’entraînait, car il était dégoulinant de transpiration. Elle matait avec une certaine envie ce cul qui s’agitait à moins de vingt mètres d’elle.
Elle sursauta en entendant un gond grincer derrière elle, les volets de la porte-fenêtre du séjour s’ouvrirent doucement. Clarice, la femme de Frédéric, apparut sur la terrasse. Elle était vêtue d’un legging court moulant ses rondeurs et d’un tee-shirt blanc légèrement transparent, au travers duquel sa lourde poitrine était bien visible.
Christine nota que son amie hésitait à lui répondre, elle semblait vouloir dire quelque chose, mais se refusait à parler. Elles s’étaient connues sur les bancs de la faculté de droit, puis elles avaient poursuivi, ensemble, leurs études en BTS-secrétariat. Elles étaient alors très proches. Elles se racontaient leurs joies et leurs peines. Christine avait eu des difficultés à séduire des garçons, sa première expérience sexuelle avait été un fiasco. Elle est restée vierge jusqu’à ses vingt-six ans, moment où elle avait rencontré un homme qui deviendrait son mari et qui ferait son éducation en la matière. Clarice, à cette époque, avait déjà vécu plusieurs expériences avec des garçons. Elle avait su la rassurer en lui disant qu’elle connaîtrait un jour les mêmes plaisirs physiques.
Christine regarda son amie décontenancée par ce qu’elle venait d’entendre. Les deux amies étaient assises côte à côte, sur la terrasse. Christine réalisa que le jeu coquin de la veille au soir avait permis à ce couple d’amis d’avoir une relation intime.
Christine se dit qu’avec ses jeux d’exhibition, elle avait rendu fou Fred et qu’il n’avait pas eu d’autre choix que de se soulager dans les bras de sa femme. C’était mieux ainsi, mais quelle frustration cela dut être s’il n’avait pas pu se vider les couilles ! Si cela faisait des mois que ses amis n’avaient pas fait de câlins, elle comprenait mieux pourquoi elle l’avait surpris à se masturber lors de sa dernière visite en ces murs. C’est peut-être ce manque de sexe qui l’avait rendu si impétueux, la veille au soir, au point de se montrer nu et en érection devant elle.
Elle fixa son amie, incrédule, Frédéric devait avoir les couilles pleines à ras bord. Elle avait été inconsciente de jouer avec lui comme avec des allumettes à côté d’un baril de poudre… Heureusement que cet homme était très respectueux ou trop timide, dans sa situation, il aurait pu lui sauter dessus et la prendre de force.
Christine regarda son amie, incrédule, celle-ci était rouge de honte.
Clarice regarda, éberluée, Christine qui lui racontait sa vie intime, sans honte, en lui remémorant l’un de leurs souvenirs de jeunesse. Elle hésita et répondit, bredouillant :
Elle n’en revenait pas, elle n’utilisait toujours pas ses doigts pour se toucher. Avait-elle au moins regardé sa vulve avec un miroir une fois dans sa vie ?
Frédéric avait effectivement terminé sa séance, il rangeait ses affaires et n’avait pas remarqué les deux femmes sur la terrasse. Il retira ses écouteurs sans fil de ses oreilles et coupa la musique tabata sur son smartphone. Il était dégoulinant de transpiration, l’activité physique n’était pas la seule en cause… Il faisait déjà très chaud, presque vingt-six degrés à l’ombre, alors qu’il n’était que dix heures du matin.
Les trois amis se retrouvèrent au frais dans le séjour. Frédéric se chargea de faire chauffer une casserole d’eau chaude, de couper des tranches de pain, tandis que Christine sortit du buffet les bols et couverts, et que sa femme disposa quant à elle, sur la table, un pot de confiture et une plaquette de beurre. Ils commencèrent à manger, Frédéric proposa alors aux deux femmes d’aller au lac de Saint-Point pour une baignade rafraîchissante dans l’après-midi.
Frédéric ne fut pas surpris par la réaction de sa femme, à chacune de ses propositions de bouger ou de faire quelque chose, elle trouvait toujours une excuse. Il regarda son amie Christine pour obtenir du secours.
Le petit-déjeuner fini, les deux femmes se retirèrent dans la chambre de Christine pour continuer leur discussion. Pendant ce temps, Frédéric se rendit au garage pour sortir les deux transats et les transporter jusqu’au fond du jardin. Il remarqua alors qu’un vieux poirier s’était écroulé sur la clôture du champ qui bordait la propriété. Il allait devoir agir au plus vite pour couper cet arbre et évacuer le bois, il ne pouvait pas utiliser sa tronçonneuse, ce jour-là, car c’était le quatorze juillet. Les jours fériés, il était interdit de faire du bruit par arrêté municipal. Toutefois, il pouvait commencer à dégarnir la cime avec une scie d’élagage et un coupe-branches.
Il œuvra ainsi jusqu’à midi, chargeant sa brouette avec le bois coupé, et l’emporta chez ses voisins, un couple de retraités. Alors qu’il rangeait méticuleusement le bois sur le tas existant, il fut interpellé par son voisin qui lui prêta main forte.
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Christine, Clarice et Frédéric avaient déjeuné à l’intérieur, au frais, le soleil tapait trop fort sur la terrasse où la température frôlait les trente degrés à l’ombre. Le repas fini, ils prirent le café devant la télévision tout en regardant la fin du journal de treize heures. Christine s’éclipsa la première vers sa chambre, bientôt suivie par Clarice, et pour une fois, Frédéric lui emboîta le pas. Il se faufila, dénudé, sous les draps et vint se blottir contre sa femme, lui faisant sentir sa virilité exacerbée.
Encore cette sempiternelle migraine, l’excuse facile selon lui pour refuser toute relation intime. Elle lui tourna le dos, le message était on ne peut plus clair. Sa frustration était immense. Il ne dit plus rien, son visage se renfrogna sans que Clarice ne le perçoive. Il bascula à son tour sur le flanc, à l’hôtel du cul tourné.
En fait, ce qui s’était passé la nuit dernière n’avait rien changé dans leur vie de couple. Il avait été con de penser que les choses allaient changer, qu’ils allaient retrouver des relations intimes. Qu’il était naïf ! Elle avait pris son pied égoïstement, elle ne s’était pas préoccupée de lui un seul instant. En effet, depuis ce matin, elle ne lui avait témoigné aucune tendresse particulière, comme s’il ne s’était rien passé. C’en était assez ! Sa patience avait atteint ses limites. Jusqu’alors, il avait été fidèle. Il ne savait pas encore comment il allait s’y prendre, mais il allait se mettre en quête d’une relation extra-conjugale. Il ruminait sa rancœur, et pensa d’un coup à Christine, elle lui apparaissait tellement plus coquine que sa femme ! D’ailleurs, elle s’était exhibée deux fois devant lui, un mois plus tôt à sa fenêtre, et la veille elle n’avait rien fait pour cacher sa culotte. Ils s’entendaient bien et il appréciait sa présence, c'était d’ailleurs lui qui avait suggéré à sa femme de l’inviter. Le sommeil le rattrapa, la coupe du bois l’avait fatigué, il sombra sans s’en rendre compte.
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Frédéric avait mis par sécurité une alarme sur son smartphone pour ne pas dormir tout l’après-midi. Le téléphone posé sur la table du séjour vibra, il ne l’entendit pas, mais la montre à son poignet prit le relais et vibra à son tour. Ce fut ce qui le réveilla. Il ouvrit les yeux, leva la tête, se tourna, sa femme semblait endormie profondément. Il sortit du lit sans bruit, prit ses affaires et sortit dans le séjour. Le tic-tac de l’horloge se fit entendre, il était près de seize heures. Il s’habilla vite fait et sortit sur la terrasse, la chaleur était moins étouffante. Il retourna vers le poirier abattu afin de poursuivre son travail de coupe.
En s’approchant de l’endroit, il aperçut un corps allongé sur l’un des transats qu’il avait transporté le matin même. Il s’arrêta et observa de loin, dissimulé par un arbuste. C’était bien Christine qui était étendue. Elle ne portait qu’un tanga qui moulait ses fesses. Il admira les courbes de ce corps. Elle était allongée sur le ventre, sa peau était déjà bien bronzée, preuve qu’elle s’exposait régulièrement au soleil. Finalement, Frédéric s’avança et passa à côté d’elle sans un regard, presque indifférent.
Le matin, il avait débarrassé le poirier de toutes les petites branches de la cime, il ne restait que le tronc et trois branches maîtresses. L’une d’elles reposait sur la haie et la clôture de séparation avec le champ Drouin. Il alla d’abord couper les deux autres branches, petit bout par petit bout, pour diminuer le poids sur la haie. Il fallait qu’il soit prudent, l’arbre pouvait basculer sur lui à tout moment. Il allait devoir utiliser sa scie d’élagage au bout d’une perche. Le travail allait être laborieux. Il commença lentement à entailler le bois encore vert.
Christine, qui somnolait sur le transat, fut réveillée par les bruits du bois déposé dans la brouette à fond métallique. Elle se retourna et se redressa. Elle décida de s’enduire de crème solaire et en étala sur ses bras et sur son buste. Frédéric, qui venait de déposer une nouvelle bûche dans sa brouette, aperçut Christine se tartiner, il s’arrêta dans son travail pour la regarder faire. Celle-ci avait bien conscience d’être matée par cet homme, mais ne chercha nullement à dissimuler son corps.
Frédéric, qui transpirait suite à l’effort fourni, retira son tee-shirt en coton qui lui collait à la peau. Il s’approcha et posa le vêtement sur le second transat.
Elle lui tendit le flacon, il retira ses gants de cuir qu’il jeta à côté de son tee-shirt. Christine se releva et lui tourna le dos. Les mains de Fred se posèrent alors sur ses épaules. À ce simple contact, elle frissonna. C’était une folie d’avoir accepté ! Les mains massèrent doucement sa peau, étalant consciencieusement la crème sur ses épaules, puis ses omoplates. Les mains se rejoignirent sur sa colonne vertébrale, descendirent lentement jusqu’à sa chute de reins. Elles remontèrent le long de ses flancs jusqu’à ses seins qu’elles empoignèrent en douceur. Le bout des doigts effleura ses mamelons. Elle ferma les yeux. Elle s’abandonna.
Elle aurait pu le faire seule, mais ces mains sur sa peau lui feraient un bien fou, elle lui répondit par un oui à peine audible. Elle retint son souffle. Elle savait qu’elle jouait avec cet homme comme avec une grenade dégoupillée, et cela l’excitait. Il était accroupi à ses pieds et remit de la crème dans ses paumes. Ses mains se posèrent sur ses mollets, il les massa doucement, puis elles remontèrent lentement vers ses genoux. Elle ne dit rien. Elle savourait l’instant. Ces mains commencèrent à étaler la crème solaire sur ses cuisses, elles en massèrent l’intérieur. La peau fine à cet endroit était si sensible qu’elle sentit sa vulve s’ouvrir, sa cyprine s’écouler. Cet homme la faisait mouiller ! Il s’approcha de son entrejambe… « pourvu qu’il ne s’arrête pas ! » Elle aurait pu refermer ses cuisses, lui interdire l’accès, mais elle ne le fit pas. Elle trébucha, troublée par ce désir qu’il la déstabilisât. Pour ne pas tomber, elle prit appui avec sa main sur l’épaule nue de Frédéric. Le contact l’électrisa. Ses doigts, à lui, s’arrêtèrent à moins d’un centimètre de l’élastique de son maillot. Quel dommage ! Il se releva, il était derrière elle, elle sentit son souffle chaud dans son cou.
Christine, curieuse, posa sa main à plat sur son entrejambe. Elle sentit sa verge durcie. Il bandait. Il la désirait.
L’aveu que lui fit Frédéric au creux de l’oreille était un formidable aphrodisiaque. En réaction, un flot de cyprine se déversa dans son maillot. Les mains de Fred se posèrent à nouveau sur ses épaules fragiles, et descendirent doucement sur sa poitrine. Il empoigna ses seins, il tira ses mamelons. Elle se laissa faire. Elle décida de prendre l’une de ses mains et de la poser sur sa vulve.
C’était sans équivoque. C’était à la fois une supplique et un ordre. La main resta immobile quelques instants, puis elle sentit un doigt tendu venir frôler sa fente à travers le tissu, allant et venant à plusieurs reprises. La paume de la main appuyait en haut de sa vulve, son clitoris, compressé par intermittence, déclencha des ondes de choc dans son ventre. Il l’embrassa dans le cou. Il était vraiment si doux. Le plaisir explosa dans son ventre, il venait de la faire jouir par de simples pressions sur son clitoris. Elle s’affaissa, il la maintint. Son désir augmenta en flèche. Dès lors, ce fut d’un vrai pieu de chair qu’elle voulut en elle, pas d’un gode en latex.
Elle se laissa choir sur le transat et baissa son maillot de bain, dévoilant son cul à sa vue. Elle se positionna à quatre pattes, prête pour une saillie. Elle se sentit chienne et s’offrit à ce mâle. Elle écarta suffisamment les genoux pour lui offrir une vision de sa chatte charnue aux lèvres gonflées, à la fente ouverte, dévoilant un trou rose palpitant.
Il fut stupéfait par la vision de cette croupe. Les hanches étaient larges et sa raie culière laissait voir une rondelle brune et plissée ; plus bas, entre ses cuisses, sa vulve ouverte était une invitation à laquelle il ne put résister. Fébrilement, il ouvrit sa braguette, écarta les pans du short. Son sexe était comprimé dans un boxer rouge qu’il abaissa jusqu’à ses genoux. La bite libérée de toute contrainte vibra un instant, tendue, avant de s’immobiliser à l’horizontale. Le boxer et le short glissèrent au sol, il s’en défit en l’enjambant, s’approchant de la femelle offerte. Il était tellement excité qu’il n’hésita pas une seconde : il prit en main la hampe de sa verge, il plia légèrement les jambes et rechercha à tâtons l’entrée de ce minou. Le gland brûlant frôla les lèvres de cette vulve et Christine, d’une main secourable, dirigea le pieu vers son antre et put ainsi en apprécier la raideur extrême.
Elle sentit les deux mains de son amant lui saisir les hanches, fermement, et la colonne de chair s’insinua en elle avec lenteur. Elle avait déjà pu admirer l’imposant membre, il coulissa en elle, elle était tellement mouillée, le pieu écarta les lèvres et rentra inexorablement. Elle ne put se retenir de reculer, elle aima ce mandrin qui la remplit comme rarement elle l’avait été dans sa vie de femme. Elle se pâma, se cambra, elle s’offrit pleinement, sans retenue. Elle réalisa qu’elle était en manque de bite, quinze jours d’abstinence, c’était trop pour elle. Seulement quinze jours alors que pour cet homme, cela faisait des mois qu’il était privé de sexe. Il était désormais au fond. Leurs corps étaient fusionnés.
Frédéric fut surpris par la facilité à pénétrer ce sexe, avec sa femme, il avait toujours eu tellement de difficultés à la prendre… Parfois, c’était même douloureux pour lui. Là, c’était totalement différent… c’était si facile et tellement agréable ! Il en fut ébahi et resta immobile près d’une minute, au fond de ce carcan chaud, vivant, qui enserrait son chibre. Il avait l’impression de vivre un deuxième dépucelage. Christine était inquiète par l’immobilisme de son amant.
Il s’arrêta au milieu de sa phrase, n'allait-elle pas se moquer ? Christine entendit le presque aveu de son ami.
Elle calma ses propres ardeurs, elle aimerait pourtant être défoncée, mais la fragilité de cet homme la toucha. Ooooh ! Il venait de reculer, sortant sa hampe jusqu’au gland qu’il laissa toutefois en elle. Le voilà qui s’enfonça à nouveau au plus profond d’elle en une poussée puissante, mais sans brutalité. Elle retint un cri, mais encouragea son amant.
Il rentra et sortit avec une infinie précaution. Il releva la tête, son regard était fixé vers la maison, il craignait que sa femme arrive et le surprenne en plein coït adultérin. Il coulissa dans ce vagin accueillant.
Christine exprimait ses envies sans honte, à voix haute. Le rythme s’accéléra doucement. Frédéric sentit qu’il n'allait pas tenir encore très longtemps.
Frédéric ferma les yeux. Agrippé aux hanches de Christine, il laboura ses reins, il donna de grands coups de plus en plus brutaux. Son pubis claqua sur les fesses. Chris sentit son amant s’emballer, il était en rut, et elle aimait ça. Une dizaine de coups de reins, puis Fred se cambra. Il lâcha sa semence au fond de ce vagin. Il resta immobile un bref instant avant de reprendre sa cavalcade. Il espérait tellement faire jouir Christine tant qu’il bandait encore. Chris, pour sa part, avait glissé sa main entre ses cuisses et se caressait pour atteindre l’orgasme qu’elle sentait si proche. Le sexe ramolli de Fred sortit sans qu’il le veuille vraiment. Il observa sa partenaire se masturber, puis décida de s’agenouiller derrière elle et approcha sa bouche de cette vulve qu’il lécha avec délice, recueillant ses sécrétions corporelles. La sensation de cette langue qui agaçait son clitoris aida Chris à atteindre le point de non-retour. Elle enfouit sa tête entre ses bras et arrêta de se toucher, ce fut cette bouche qui l’emmena au septième ciel. Un long silence suivit avant que Christine ne parle.
Frédéric regarda Christine tout en remettant son boxer et son short. Il hésita à parler, à avouer la misère sexuelle dans laquelle il errait depuis dix ans.
Elle se releva et le prit dans ses bras. Au creux de l’oreille, elle lui avoua :
Frédéric, ému, regarda Christine. Il prit son visage entre ses mains et l’embrassa avec passion. Une éternité qu’il n’avait pas roulé une pelle comme celle-là.
Elle s’éclipsa vers sa chambre, le laissant là. Elle n’avait vraiment pas été sage… pas raisonnable du tout.
Frédéric s’assit sur le transat, il n’en revenait pas de ce qui venait de se passer. Lui, si timide, si angoissé, venait de faire l’amour à la meilleure amie de sa femme. Il regarda le vieux poirier, il avait bien travaillé ce jour-là, il était bien en droit de se reposer. Ainsi, il s’allongea et s’endormit très vite, comme souvent après l’amour.
Une mouche virevolta au-dessus de l’homme endormi, elle décida d’atterrir sur le visage de Frédéric. Elle marcha sur sa joue, remonta sur son nez. Une main la chassa, mais elle revint, et tout ce manège finit par le réveiller. Il chassa une nouvelle fois l’insecte, il cligna des yeux, se leva sur un coude et ne comprit pas ce qu’il fit là. Il n’était pas étendu sur le transat dans le jardin, mais dans son lit. Il se retourna. Clarice n’était pas à ses côtés, il tendit le bras, la place était froide, cela faisait donc un bout de temps qu’elle avait quitté le lit. Il repoussa les draps, et sur la table de chevet… sa montre ! Elle n’avait donc pas pu le réveiller tout à l’heure. Tout cela n’était donc qu’un rêve, il n’avait pas fait l’amour avec Christine. Hélas !
Il se leva, ouvrit la porte de la chambre qui donnait directement dans le salon, Clarice était assise là, dans la pénombre.
Fred ne répondit rien, il tourna les talons pour aller prendre une douche réparatrice. Une demi-heure plus tard, il rejoignit sa femme et Christine sur la terrasse où elles sirotaient leur apéritif. Il ne dit presque pas un mot de la soirée, se contentant d’observer les deux femmes qui lui apparaissent soudain très complices, en se demandant comment allait se dérouler le restant de son week-end. Allait-il réaliser son fantasme de coucher avec Christine ? Car il n’envisageait plus d’avoir des relations avec sa femme.