n° 21623 | Fiche technique | 31708 caractères | 31708 5595 Temps de lecture estimé : 23 mn |
20/03/23 |
Résumé: Une reine, un roi, une dame de compagnie et le bouffon du roi. Que la comédie commence! | ||||
Critères: fh ff ffh extracon cadeau fête humilié(e) dispute intermast fellation cunnilingu légumes théatre historique -théâtre -historiqu | ||||
Auteur : Amateur de Blues Envoi mini-message |
Les personnages :
Antoinette, 20 ans, la nouvelle reine.
Louis, 24 ans, le roi.
Béatrice de Montvénus, 32 ans, la dame de compagnie.
Joseph, 41 ans, le jardinier
Philippe de Gamahuche, 28 ans, le chevalier, ami du roi.
Des servantes et des valets.
Antoinette : Ainsi voici mon nouveau domaine… Quelle aventure ! Est-ce que je vais me plaire ici ? Madame, se plaît-on dans ce château, la vie y est-elle agréable ?
Béatrice : Eh bien, Majesté, je vis à la cour depuis cinq ans maintenant et je ne me plains pas. Les plaisirs sont nombreux, il y a une pléthore de personnes de qualité et le service est irréprochable.
Antoinette : Ne m’appelez pas Majesté, Madame, ce sera bien assez lourd à porter quand je serai mariée. Appelons-nous par nos noms de baptême, si vous le voulez bien.
Béatrice : C’est un honneur que vous me faites, Antoinette, et je m’y plierai volontiers.
Antoinette : Et le roi, Béatrice ? Comment est le roi ? Je vais me marier demain et je ne le connais pas encore. Ne trouvez-vous pas cela absurde ? Vais-je le voir aujourd’hui ?
Béatrice (avec le sourire) : C’est beaucoup de questions, Antoinette. Eh bien, votre mariage est une affaire politique et je n’y entends rien. Je ne me hasarderais pas à dire que c’est absurde. Surtout que Sa Majesté est un bel homme, jeune, intelligent. C’est un puissant personnage que Dieu a voulu pour notre royaume et il faut s’en féliciter. Pour le dire autrement, vous auriez pu tomber plus mal. Je ne puis dire s’il viendra vous saluer. Sa Majesté n’en fait un peu qu’à sa tête et personne n’essaye de lui faire entendre raison. Mais il sera à la cathédrale demain pour vous épouser. Cela au moins est sûr.
Antoinette : Comprenez que je sois inquiète, Béatrice, je débarque juste du petit royaume de mon père où il ne se passe jamais rien et où le protocole est plutôt simple et j’arrive au centre du monde, pour épouser l’homme le plus puissant de la planète, sans rien savoir ni de lui, ni de tous ces gens qui seront là demain pour observer la petite provinciale et s’en moquer, je suis sûre.
Béatrice : Vous pouvez compter sur moi, Antoinette. Je considère comme une très grande chance d’avoir été nommée par le roi pour vous aider à vous sentir chez vous dans ce palais et je suis certaine que vous serez la reine que nous attendons tous et que tous vous respecteront. Aucune question n’est idiote, vous savez, et je répondrai à toutes celles qui vous passent par l’esprit, sans me lasser.
Antoinette : C’est parce que vous minimisez mon ignorance abyssale. Eh bien, que font toutes ces dames ici ? Ne pouvons-nous pas être un peu au calme pour parler gentiment ? De cela non plus, je n’ai pas l’habitude.
Béatrice : Ces dames installent vos affaires, il me semble, pour qu’il ne vous manque rien. Mais si vous cherchez un peu de tranquillité, il vous suffit de claquer dans vos mains et elles disparaîtront. Vous êtes la reine, Antoinette, et vos désirs sont des ordres.
Antoinette : Comme ceci ? (Elle claque des mains et les servantes sortent aussitôt). Oh, mais c’est fort pratique que ceci. Et j’aime aussi votre phrase : mes désirs sont des ordres, je m’en souviendrai. Est-ce valable pour le roi ?
Béatrice : Antoinette, les désirs du roi sont des ordres pour tous, c’est-à-dire pour vous-même. Vous n’êtes qu’une femme, malheureusement, et Dieu semble avoir décidé que nous obéissions aux hommes. Maintenant, rien ne régit les rapports entre un homme et une femme au sein de leur intimité. On a déjà vu des maris obéir au doigt et à l’œil à leur dulcinée.
Antoinette : Vous-même n’êtes pas mariée, Béatrice ?
Béatrice : Si, bien sûr. À mon âge, ce serait bien particulier de ne pas l’être. Mon mari, le comte de Montvénus, est un vieillard qui ne quitte plus ses terres et ne vit donc pas à la cour. Et je ne m’en plains pas.
Antoinette : Ceci est donc possible ? Chez mon père, une jeune femme résidant à la cour sans son mari ferait beaucoup jaser.
Béatrice : Eh bien, je crois que c’est la même chose ici. Mais je vis à la cour à la demande du roi et donc, personne n’ose médire de moi ouvertement. Et puis je n’écoute pas les ragots.
Antoinette : Vous connaissez donc bien Sa Majesté. C’est cela ce qu’il me faut et j’ai beaucoup de questions à vous poser. C’est que … Puis-je vous faire une confidence ?
Béatrice : Vous pouvez tout me dire, vous êtes ma reine.
Antoinette : Bon. Vous savez déjà que je suis jeune et vierge, bien sûr, mais c’est plus que cela. Ma mère est morte en me mettant au monde et je suis si ignorante des choses de la vie. Je veux dire que je ne sais rien de ce qu’il se passe entre un homme et une femme une fois que leur union est scellée. Je n’ai vécu qu’entourée de femmes et je ne sais même pas comment un homme est fait quand il n’a plus ses vêtements ni ce que je dois faire pour qu’il soit content de moi. Cela me terrifie et j’ai grand-peur de décevoir mon mari demain soir.
Béatrice : Vous faites bien de me l’avouer et je crois que je peux vous aider. Mais seulement avec des mots, les explications seraient longues et peut-être pas assez éclairantes. Et je dessine très mal, je le regrette. Si vous le souhaitez, Antoinette, je pourrais faire venir dans l’heure un homme de toute confiance, plutôt vaillant pour les choses de l’amour et vous auriez ainsi réponse à toutes ces questions avant de rencontrer le roi dans une chambre. Ce serait comme un petit spectacle que je vous organiserais. Qu’en pensez-vous ?
Antoinette : Oh ? Cela pourrait se faire ? C’est que je ne voudrais pas que des intrigues secrètes ruinent ma position avant même mon mariage. Et vous prendriez peut-être vous aussi des risques insensés pour organiser cette rencontre. N’est-ce pas trop dangereux ?
Béatrice : Apaisez-vous, Antoinette, et laissez-moi faire. Sa Majesté elle-même souhaiterait que nous procédions ainsi si elle était au courant. Demandez des rafraîchissements et attendez-moi, je ne serai pas longue.
(Antoinette claque dans ses mains. Les servantes entrent. Antoinette claque dans ses mains. Les servantes sortent. Antoinette rit et recommence.)
Béatrice (entrant) : Vous voilà seule, c’est très bien.
Antoinette : Oui, pendant votre absence, j’ai joué à claquer dans mes mains. Mes servantes entrent et sortent, je m’amuse beaucoup. Ah, voici donc un homme pour notre leçon.
Joseph (entrant et faisant une révérence maladroite) : Tous mes hommages, Majesté.
Béatrice : Épargne- nous tes salamalecs, Joseph, ce n’est pas pour cela que tu es là. Joseph est un jardinier hors pair, et un amant très performant.
Antoinette : Oh ? Comment le sais-tu ?
Béatrice : Ma chère Antoinette, je le sais parce que je l’ai essayé. Il m’avait été recommandé par une courtisane de Sa Majesté.
Antoinette : Ainsi, mon mari a des courtisanes. Et il les … Enfin, je veux dire, il doit être expert dans ces choses de l’alcôve, n’est-ce pas ? Peut-on parler devant ce Joseph, Béatrice ?
Béatrice : Oh oui, c’est une des raisons qui le rendent si populaire. Quand il n’est pas en action, c’est une tombe. Bien, voulez-vous que nous commencions la leçon ?
Antoinette : Évidemment, l’heure tourne et mon mariage est demain.
Béatrice : Joseph, déshabille-toi, Sa Majesté veut voir un homme nu.
Joseph (baissant aussitôt son pantalon) : Bien, Votre Altesse. Ce sera vite fait.
Antoinette : Oh ! Ainsi voici donc le membre interdit que l’on m’a caché jusqu’à ce jour. Il n’est pas très impressionnant. Je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus gros, de plus flamboyant. Pourquoi les hommes sont-ils si fiers de posséder pareil appendice ?
Béatrice : Parce que ce membre a des qualités particulières. Il peut grossir, devenir dur comme un bâton et il en sort un jus blanc qui nous met enceintes si on le reçoit au bon emplacement.
Antoinette : Tiens donc ; mais alors il faudrait me le montrer dans sa meilleure forme. Là, on dirait juste une vieille saucisse. J’espère que mon mari ne va pas me sortir un tel engin demain soir.
Béatrice : Eh bien, il faut dire aussi que les hommes ne maîtrisent pas vraiment l’état de leur outil – on dit souvent leur queue, vous savez – et elle devient dure quand ils nous désirent. Joseph, tu ne pourrais pas bander un peu pour montrer à ta reine ?
Joseph : Je ne demande pas mieux, Vos Altesses, mais il faudrait m’aider un peu, si vous voyez ce que je veux dire.
Béatrice : Bien sûr, tu as raison. Antoinette, souhaitez-vous prendre un peu cette queue dans votre main ? Vous la verrez grossir comme par magie. Ce serait un bon exercice.
Antoinette : Non, non, je dois me réserver pour mon époux. Allez-y, vous, faites comme vous faites d’habitude. Ce sera la meilleure manière pour que j’apprenne.
Béatrice : Voilà, on la tient comme ça, vous voyez. Avec l’autre main, on peut aussi flatter ces boules poilues qui sont les testicules, les hommes aiment aussi en général. Et vous voyez, il y a cette peau qui coulisse. En agitant votre main dans ce sens, la peau frotte contre ce gros embout tout rouge et fait grossir la queue. Vous voyez, elle est déjà plus spectaculaire, non ?
Antoinette : Oui, c’est intéressant. Je vais donc devoir faire cela demain soir ?
Béatrice : Pas forcément. Si un homme est très excité, par exemple par la nudité d’une femme, il n’a pas besoin de cette opération manuelle.
Antoinette : Donc ce serait mieux qu’on s’épargne cette étape avec Louis. Mais pour cela, il faudra que je me déshabille ?
Béatrice : Ou que vous vous laissiez déshabiller. Les hommes aiment bien le faire. Il faut parfois les aider, car nos vêtements sont souvent un peu compliqués. Le mieux sera que vous vous présentiez à lui après avoir revêtu une fine chemise sans avoir rien dessous.
Antoinette : Béatrice, est-ce abuser de vous demander de vous dévêtir pour que je visualise la suite des évènements ? Je crois que vous pouvez arrêter d’astiquer ce pauvre Joseph, il a une queue d’étalon maintenant. Cela doit être douloureux.
Béatrice : Vous ne voulez pas la tenir un peu pendant que j’ôte ma robe ? Vous entretiendrez sa forme et vous pourrez juger de sa dureté.
Antoinette (rougissante) : Si, je veux bien.
Joseph : Vous avez une très jolie petite main, Majesté et ma queue est très fière d’un tel contact, je peux vous le dire.
Béatrice : Tais-toi donc, Joseph. Je t’ai présenté en disant que tu étais muet comme une tombe alors ne te met pas à causer.
Joseph : Si vous voulez me faire taire, votre Altesse, vous n’avez qu’à me mettre un de ces beaux nichons que vous avez là dans le bec, je ne dirai plus rien.
Antoinette : Oh mais c’est vrai que vous avez des seins magnifiques, Béatrice. Comment a-t-il dit ? Nichon ? Voilà un mot amusant. Les miens sont bien plus petits. Vous croyez que je vais décevoir mon époux ? Oh, mais ce Joseph vous tète comme un bébé ! Les hommes font-ils tous ça ?
Béatrice : Hmmm. La plupart des hommes le font. D’abord ils savent que nous aimons ça et ensuite c’est un peu instinctif chez eux. Ce sont encore un peu des sortes de bêtes, vous savez.
Antoinette : Nous aimons ça ? Le roi est encore une bête ? J’apprends beaucoup de choses, ce soir. Vous croyez que je peux lâcher cet outil, Béatrice, maintenant que vous êtes nue et qu’il vous tète ?
Béatrice : Hmmm. Oui, lâchez. Nous allons maintenant vous montrer comment un homme pénètre une femme.
Antoinette : Excusez-moi, mais j’ai encore une question. Comment se fait-il que vous ayez un con de petite fille, Béatrice, le mien est déjà très poilu et pourtant, je suis plus jeune que vous.
Béatrice : On enlève les poils avec de la cire. Pour plaire aux hommes.
Antoinette : Même le roi ?
Béatrice : Toutes ses courtisanes ont le minou bien lisse, donc je suppose qu’il les aime ainsi.
Antoinette : Mais comment le savez-vous ?
Béatrice : Mais nous allons aux bains toutes ensemble. On s’y amuse beaucoup. Mais nous en parlerons une autre fois, chaque chose en son temps. Je vois que Joseph s’impatiente. Puis-je utiliser votre lit pour la démonstration ?
Antoinette : Utilisez, utilisez.
Béatrice : Donc, voilà la position la plus classique. Je m’allonge sur le dos, j’écarte les cuisses et Joseph s’installe du mieux qu’il peut pour me la fourrer tout au fond. Avantage : cela permet de s’embrasser en baisant. Je ne t’embrasse pas, Joseph, tu as une haleine épouvantable. Inconvénient : il faut supporter le poids du mâle, quand il n’y a pas d’amour, on se sent un peu coincée.
Antoinette : Je vois sa queue qui coulisse bien dans votre con.
Béatrice : Un peu trop à mon goût. Joseph, calme-toi ! La leçon n’est pas finie. Position numéro deux, je me mets à quatre pattes comme une petite chienne et lui me fourre par-derrière. Si on cambre bien les reins, le con est parfaitement positionné pour recevoir la bite.
Antoinette : La quoi ?
Béatrice : La queue, la bite, il y a des tas de mots pour leur engin. Avantage de la position : il profite de nos fesses. Les hommes aiment les fesses.
Antoinette : Les vôtres sont bien rondes, Béatrice.
Béatrice : Merci. Autre avantage, nous pouvons nous laisser faire et penser à autre chose. Inconvénient : on ne le voit pas agir, à moins de disposer d’un miroir face au lit. Par exemple, il y en a un dans la chambre du roi.
Antoinette : Je ne vous demande pas comment vous le savez. Eh bien, vous avez l’air d’apprécier le cul de mon amie, Joseph. Quelle énergie !
Béatrice : Oui, hmmm, je vous ai dit, hmmm, il est très fort. Mais stop, Joseph. Il reste une position à montrer. Voilà, Antoinette, vous voyez, c’est lui qui s’allonge, avec son mat dressé et moi, je l’enjambe et je viens m’enfiler dessus. Ensuite, je suis libre. En général, ce qui est prévu c’est d’osciller du bassin, comme ça, ce qui nous fait du bien à tous les deux. Ou, si je suis sportive, je peux monter et descendre sur sa queue, comme à la fête foraine, mais c’est un peu fatigant, il faut être en forme.
Antoinette : Vous n’êtes pas en forme, Béatrice ?
Béatrice : Pas autant que je le voudrais. Je baise trop, je mange trop. Attention aux excès, Antoinette, vous êtes jeune et fraîche, c’est votre meilleur atout. Essayez de le rester. Avantage de la position : pour une fois, c’est nous qui dominons. Et on peut décider du rythme, c’est important. Dans les autres positions, les hommes sont souvent très excités, ils accélèrent et ils jouissent sans nous attendre. Là, on peut ralentir la cadence, ou accélérer, à notre guise. Inconvénient : on l’a dit, c’est fatigant et cela nuit parfois au plaisir.
Antoinette : J’aimerais bien voir ce jus de queue dont vous m’avez parlé.
Béatrice : Vous avez raison, Antoinette. On va vous montrer ça. D’ailleurs, les hommes aiment aussi jouir hors de notre con. Et puis on ne veut pas toujours avoir un bébé à chaque fois qu’on baise. Donc, on peut caresser la bite comme on l’a vu tout à l’heure, ou, ce que les hommes apprécient particulièrement, la prendre dans sa bouche.
Antoinette : N’est-ce pas horriblement dégoûtant ?
Béatrice : Si l’homme est propre, c’est même délicieux, comme un gros sucre d’orge. Et là encore, on a le pouvoir.
Antoinette : Parce qu’on peut le croquer ?
Béatrice : Oh ! Antoinette ! Je vois que vous savez être coquine ! Je crois que nous allons bien nous entendre. Regardez ! hmmm ! Vous voyez, je suce et je tâte les couilles. C’est bon Joseph ? Hmmm !
Joseph : Ah ! oui alors ! Attention, je vais lâcher la purée ! Écartez-vous, Majesté avec votre belle robe !
Antoinette : Oh là là ! Quel jet ! Ses couilles étaient bien pleines, n’est-ce pas ?
Béatrice : Oh, dans deux heures, il aura rechargé. Ce Joseph est un chaud lapin. Voyez, j’en mets au bout de mon doigt. Vous voulez goûter, Antoinette ?
Antoinette : Berk, non. Je pense que la purée royale est meilleure que ça. On verra demain.
Béatrice : Merci Joseph, tu peux partir. Antoinette, il faut que j’aille me laver. Veuillez me permettre de me retirer.
Antoinette : J’y suis tout à fait favorable, très chère, tout ce jus sur votre ventre, c’est… brr. Mais, revenez-vite, je vous prie, car j’ai encore des choses à vous demander.
(Joseph et Béatrice sortent.)
(Antoinette est seule, allongée sur son lit. Louis et Philippe entrent.)
Louis : Permettez cette intrusion, madame, car j’étais impatient de vous connaître.
Antoinette (se redressant) : Mais qui êtes-vous, monsieur ?
Philippe : Eh bien, ce… monsieur est le roi de ce pays et je crois que vous allez l’épouser demain si la rumeur qui court dans le palais est fondée.
Louis : Et voici mon meilleur ami, Philippe, comte de Gamahuche. Les présentations sont faites. On m’avait dit que vous étiez belle, madame, mais on ne m’avait pas menti. Qu’en penses-tu, Philippe ?
Philippe : Eh bien voilà une bien jolie pouliche, majesté. Et si vous changez d’avis, je suis preneur.
Louis : Je te connais, va. Tu seras certainement preneur même si je l’épouse. Ce ne sera pas la première que nous partagerons.
Antoinette : Majesté, ces propos sont inqualifiables ! Que faites-vous de mon honneur ?
Louis : Je n’ose pas vous dire ce que je vais en faire, ma petite. En tout cas, vous avez du caractère, c’est bien. Nous allons certainement bien nous amuser ensemble. Elle est peut-être un peu maigrichonne, non ? Je les aime plus rondes, d’habitude.
Philippe : Que vous dire, Majesté ? Il ne s’agit pas d’un divertissement, mais de l’avenir du royaume. Il s’agit de l’engrosser au plus vite, c’est tout. Je sais que vous aimez les grosses, Majesté, vous baiseriez une truie. Moi, ces petits nichons, j’en raffole.
Antoinette : Monsieur, je sais ce qu’est un petit nichon. Quand je serai reine, je vous ferai couper la queue et on verra bien si vous chantez encore la même chanson !
Louis : Oh là, Madame la coupeuse de queue, du calme. Philippe plaisante, et quand vous serez reine, vous ne châtrerez personne. Le roi, c’est moi, il ne faudra pas l’oublier et m’obéir.
Antoinette : Oh vous, vous ne perdez rien pour attendre, mon futur mari ! Je sais que vous avez des courtisanes dans chaque chambre de ce château. Sachez que je les renverrai au plus vite ! Le devoir conjugal, il ne vous restera que cela pour vous divertir, et me divertir si vous en êtes capable !
Louis : Elle est charmante, non ? Au revoir, ma mie, à demain.
(Louis et Philippe sortent. Antoinette s’effondre en pleurs sur son lit.)
(Béatrice entre.)
Béatrice : Mais Antoinette, ma reine, que sont ces pleurs ? Que vous arrive-t-il ?
Antoinette : C’est ce méchant homme ! Je ne veux plus jamais le revoir !
Béatrice : Quel homme ? Joseph ?
Antoinette : Non. Louis. Le roi. Un roquet arrogant, oui ! Aucune délicatesse. En plus, il aime les grosses.
Béatrice : Il était seul ?
Antoinette : Non, il y avait aussi un Philippe de je ne sais pas quoi. Il voulait me faire je ne sais quoi. Aucun respect.
Béatrice : Ces deux-là, quand ils sont ensemble, ils sont odieux. Il y a une espèce de compétition entre eux, c’est à qui se montrera le plus goujat. Mais ne vous alarmez pas, ma mie, le roi seul sera beaucoup plus respectueux. En fait, ce jeune homme est un timide qui tente de se faire passer pour ce qu’il n’est pas. Quand vous serez seule avec lui, soyez ferme, prenez sa queue en main et vous verrez qu’il sait être reconnaissant.
Antoinette : Merci, Béatrice, car je me sens vraiment découragée.
Béatrice : Me permettez-vous, Antoinette, de sécher ces larmes sur vos joues ? Je déteste voir ma reine pleurer.
Antoinette : Oh, faites, je vous en prie. (Béatrice lèche les joues de la reine) Oh ! Mais on ne sèche pas des larmes avec une langue ! Béatrice, vous avez une petite langue charmante, mais vous êtes une coquine, n’est-ce pas ?
Béatrice : On ne peut rien vous cacher. Si vous aimez ma langue, la voulez-vous dans votre bouche ?
Antoinette : Je viens d’une province reculée et je ne connais rien aux hommes, mais je joue à embrasser mes compagnes de jeu depuis toujours. Hmmm. (Elles s’embrassent) Maintenant, dites-moi la vérité. Êtes-vous l’amante de mon mari ?
Béatrice : Cela m’est arrivé. Mais ce n’était pas votre mari. À partir de demain, je demanderai votre permission avant d’accepter ses saillies.
Antoinette : Je suis naïve, mais je m’en suis doutée. Il a dit qu’il aimait les grosses et vous avez vraiment des gros nichons comme il doit les aimer. Voulez-vous me les montrer encore ? La dernière fois, il y avait ce jardinier et je n’en ai pas profité.
Béatrice : À votre service, Antoinette. Mais en échange, si vous me montriez les vôtres. Mieux, si on se mettait toutes nues ?
Antoinette : Oh très bien ; ça me rappellera les jeux de mon enfance.
(Elles se déshabillent mutuellement)
Antoinette : Vous voyez ce que je vous disais : de tous petits nichons. Sa Majesté ne va pas les aimer du tout et je vais mourir de honte.
Béatrice : Je les aime, moi et je crois qu’il les aimera si vous le laissez jouer avec.
Antoinette : Mais vous me pincez fort mes petits tétins !
Béatrice : Vous n’aimez pas que je le fasse, Antoinette ?
Antoinette : Si, j’aime. C’était histoire de causer. Puis-je téter les vôtres comme le faisait ce jardinier goulu ?
Béatrice : Hélas, je n’ai pas sa trique pour vous faire du bien. Mais j’y pense, appelez une servante, Antoinette.
Antoinette : Mais nous sommes nues.
Béatrice : Et alors ? Une servante doit tout accepter de vous. Et si elle va le répéter, vous la ferez pendre, c’est simple.
Antoinette : Très bien. (Elle claque dans ses mains. Une servante entre, une fille très jeune et très jolie.)
Béatrice : Ma petite, tu vas filer à l’office et nous ramener un concombre, ou une courgette, au pire une carotte.
La servante : Je vois bien ce que veut Son Altesse. Dois-je prendre le plus gros modèle ?
Béatrice : Tu as tout compris. File ! (La servante sort.) Elle est jolie, cette fille. Quand elle reviendra, nous la garderons avec nous.
Antoinette : Qu’allons-nous faire de légumes, Béatrice ? Je n’ai pas faim.
Béatrice : Un peu de patience, ma chérie. D’ailleurs, vu comme tu me bouffes les nichons, on dirait bien que tu es affamée.
(La servante revient)
La servante : Voilà, Altesse, ce que j’ai pu trouver. Cette carotte un peu tordue et ce radis noir, ma foi bien épais, mais assez vilain. Si c’est pour Sa Majesté, il me semble un peu gros.
Béatrice : Viens donc jouer avec nous, vilaine cochonne. Déshabille-toi vite, le radis t’est destiné.
Antoinette : Il ne devait pas être pour moi ? Oh, mais que cette petite bonniche est bien faite. Regarde, Béatrice, les jolis nichons de celle-ci !
Béatrice : Nous allons commencer par la soubrette. Viens-là, toi et écarte les cuisses bien grand que ta reine puisse tout voir. Tiens ce radis, Antoinette et pistonne-la avec.
Antoinette : Incroyable, sa petite chatte avale sans effort ce gros machin ! Elle est bien mouillée, cette petite, elle aime le radis. À toi, Béatrice.
Béatrice : Que nenni, ma belle. Moi, j’ai déjà eu la pine à Joseph. C’est toi qui as besoin d’entraînement. Viens donc me montrer ce petit minou que tu as entre les jambes.
Antoinette : Miaou !
Louis : Mais que fait-elle ? On me l’annonce depuis deux heures maintenant.
Philippe : Sois patient, c’est une petite vierge, elle est intimidée.
Louis : Une petite gourde entêtée, oui. Et si elle refusait ?
Philippe : La belle affaire ! Tu la répudies et tu en trouves une autre.
Louis : La gourde peu importe, mais tu sais bien qu’on a besoin de l’alliance avec son père.
Philippe : Tu veux que j’aille la chercher ?
Louis : Bien joué, Philippe, mais non. Je ne tiens pas à ce que tu la baises le premier. C’est ta reine, merde, espèce de queutard !
Philippe : Ça te va bien de dire ça, tiens. Si tu n’avais pas une aussi mauvaise réputation, elle serait déjà là à te supplier de la fourrer comme la petite oie blanche qu’elle est. Mais aussi, tu as peut-être eu tort de la confier à Béatrice.
Louis : C’est la plus belle salope de la cour, je voulais qu’elle me la dévergonde vite fait.
Philippe : Je la soupçonne d’être gouine en plus de salope.
Louis : Et alors ? Qu’elle baise ma femme, je m’en moque, si elle me l’amène obéissante dans mon lit.
(Antoinette entre comme un ouragan, vêtue d’une simple chemise comme le roi.)
Antoinette : Oh Sire, j’ai cru que je n’arriverais jamais. Le protocole tuera votre cour, je vous le dis, j’ai dû parler à vingt-cinq personnes avant d’accéder à votre chambre. Que fait ce mauvais esprit ici ? Je l’ai déjà supporté qui me tripotait sous la table pendant le banquet, je ne tiens pas à faire ma nuit de noces avec lui !
Philippe : Du calme, jolie pouliche ! Je tenais compagnie à Sa Majesté qui piaffait, tant il était impatient de votre venue. Je m’en vais, ne vous inquiétez pas. Mais si vous voulez hurler votre plaisir tout à l’heure, je ne serai pas loin et j’apprécierai de vous entendre.
Louis : Comment ça, tu la tripotais pendant le banquet ?
Philippe : Elle plaisante, Sire. Bonne nuit.
Louis : Enfin seuls ! Venez-là, petite.
Antoinette : Hum, non, je ne viens pas. Montrez-moi votre engin le premier. Avant que de consommer, je tiens à savoir si j’ai affaire à un membre royal.
Louis : Vous n’y connaissez rien, de toute manière.
Antoinette : Sachez que depuis hier, j’ai suivi une formation accélérée. Vous connaissez bien Béatrice de Montvénus, je crois.
Louis : Oh, vous n’allez pas recommencer avec cette jalousie déplacée. Vous voulez voir mon mandrin, le voilà !
(Le roi ôte sa chemise et apparaît nu)
Antoinette : Oh, le pauvre petit ! On dirait un orphelin, il est tout maigre et il grimace. Viens voir maman, elle va s’occuper de toi.
( La reine s’agenouille et suce son mari)
Louis : Eh bien, madame, voilà une surprise bien agréable. Vos cours ont été bien profitables.
Antoinette : Hmmm. Voilà, il reprend goût à la vie, il est tout fier, cet idiot. Attendez, je vois un petit endroit qui n’est pas assez dur. Hmmm. Parfait ! Allongez-vous, Majesté, que je vous montre mes talents d’écuyère.
(Le roi obtempère ; la reine enlève sa chemise et enjambe son mari).
Antoinette : Ah, que me voilà bien ! Vous êtes une bonne monture, Louis. Si vous le voulez, je crois que nous chevaucherons souvent.
Louis : Ma reine ! Que de plaisir ! Je retire les mots malheureux que j’ai tenus chez vous hier. Vos petites gourdes sont tout à fait mignonnes et elles gigotent très agréablement quand vous vous agitez ainsi.
Antoinette : C’est mieux de ne pas avoir d’a priori, n’est-ce pas ? Voulez-vous les téter ? Je crois que vous êtes un grand enfant, d’après ce qu’on m’a dit, et que vous adorez les nourrices.
Louis : Hmmm.
Antoinette : Excusez-moi, Majesté, mais je tâte vos couilles. Pas pour le plaisir, ne vous méprenez pas, mais il me faut savoir si vous avez gardé de la semence pour moi ou si vous avez tout gaspillé chez des concubines. Bon. Elles me semblent grosses et bien pleines. J’en veux bien une rasade au fond de mon con, si ce n’est pas vous commander. C’est que nous avons un royal bébé à faire, vous savez.
Louis : Frétillez encore un peu comme ça, petite salope et vous allez en avoir plus que ce dont vous avez besoin. Oh ouiiiiiii !
Antoinette : Ah ! Ce n’est pas mal pour un premier jet. Je vous accorde cinq minutes, mon petit Louis et on remet ça.
(Antoinette se brosse les cheveux en chantonnant quand Béatrice entre)
Béatrice : Bonjour, Majesté. Je suis contente de vous trouver de bonne humeur.
Antoinette : Majesté ? Je ne suis plus ta petite Antoinette ?
Béatrice : Vous êtes reine, maintenant.
Antoinette : Eh bien, je t’ordonne de me tutoyer toujours et de m’appeler Antoinette. Sinon, je te fais manger par la meute de la chasse à courre que mon époux organise en mon honneur dimanche.
Béatrice : Alors, Antoinette, puisque tu refuses de grandir, raconte-moi cette nuit de noces, tu sais bien que c’est ce qui m’intéresse.
Antoinette : Ma chérie, je n’ai pas été royale, mais impériale ! Je l’ai mené par le bout de la queue du début à la fin, mais si tu veux des détails, tu dois te déshabiller et venir au lit avec moi.
Béatrice : À cette heure ? Est-ce bien raisonnable ?
Antoinette : Mes désirs sont désordres. Qui a écrit cette phrase ?
Béatrice : Je crois qu’elle n’a pas encore été écrite, Antoinette.
Antoinette : Alors il faudra. Dépêche-toi, j’ai le jus qui coule.
(Béatrice se déshabille et rejoint Antoinette qui est déjà nue sous le drap.)
Antoinette : Voilà, ma chérie. Tu me lèches et je raconte. Hmmm. Comme ça. Alors il bandait bien. J’avais un peu peur qu’il reste cynique et mou, mais tu avais raison, dans l’intimité, c’est encore un jeune homme et il a une belle trique qu’il a réussi à recharger cinq fois. Il veut recommencer cette nuit, d’ailleurs. Il n’est pas sûr d’avoir réussi à me faire un garçon, dit-il. Il va manger force cochonnailles aujourd’hui et remettre le couvert dès ce soir.
Béatrice : Gloup. Pardon, je m’étrangle avec ton jus. Tu as accepté ?
Antoinette : Oui. Il est trop chou quand je le chevauche et qu’il tremble en me tâtant les fesses.
Béatrice : Tu aurais dû le faire patienter une nuit. C’est toujours bon quand on se refuse un peu.
Antoinette : Mais j’en ai envie moi aussi. Malgré tes leçons, je n’imaginais pas que c’était si bon. Une bite vivante, c’est quand même bien meilleur qu’un radis noir !
Béatrice : Et vous avez varié les positions ?
Antoinette : J’ai essayé toute la gamme, Madame la putain royale. Tu peux être fière de ton élève.
Béatrice : Et si mon élève me montrait son savoir-faire pour s’occuper d’un clitoris ? Je mérite bien une petite caresse, non ?
(Louis et Philippe entrent, sans frapper ni s’annoncer, à leur habitude.)
Louis : Eh bien, Ma mie, je viens voir si vous vous êtes remise de notre folle nuit et je vous trouve au lit avec cette délurée de Montvénus ? Ne seriez-vous pas la sage épouse que l’on m’a promise ?
Philippe : Je crois que vous êtes cuite, cette fois, ma petite Béatrice. Majesté, offrez-la-moi, je la partagerai avec une bande de mousquetaires. Elle retiendra la leçon.
Antoinette : Louis, je veux bien t’expliquer, mais fais taire ce cancrelat qui te suit partout, je te prie.
Louis : Elle a raison, Philippe, ferme-la pour une fois, c’est une discussion entre ma femme et moi. Vous aussi, Montvénus, reprenez vos frusques et déguerpissez.
Antoinette : Non, non, Majesté. Ne chassez personne et laissez-moi parler, si vous avez un peu d’affection pour moi après notre merveilleuse intimité. Vous vous en souvenez encore, j’espère ?
Louis : Comment l’oublier, ma mie ? Alors, dites, s’il y a quelque chose à comprendre.
Antoinette : Eh bien voilà, mon beau roi d’amour : madame de Montvénus qui comme tu le sais me conseille érotiquement est venue au rapport ce matin pour débriefer notre première nuit. Comme j’étais sûr que j’allais te voir débarquer, je lui ai demandé de venir m’accompagner pour attendre ton arrivée et te réserver une petite surprise. Comme je sais que tu aimes ses gros nichons et sa croupe bien grasse, j’ai pensé te faire plaisir en te proposant un petit intermède au milieu de ton harassante journée de roi. Tu vois, nous sommes charmantes et nues et nous n’attendions que toi. Mais je ne savais pas que tu viendrais avec ce vilain bonhomme à la langue de vipère.
Louis : Une surprise ? Un cadeau ? Je suis aux anges, ma petite chatte. Que dois-je faire de Philippe ? Le passer au fil de l’épée ?
Antoinette : Hmmm, non. Béatrice va le bâillonner et l’attacher à la porte avec des foulards. Ainsi, il verra tout, mais n’aura rien. Peut-être apprendra-t-il à être gentil avec sa reine. Et toi, mon canard, viens vite ici que je réchauffe ta jolie queue pendant que ces deux-là exécutent tes ordres.
(Le rideau tombe. On entend des soupirs et des geignements pendant tout le temps où les lumières se rallument dans la salle.)