n° 21630 | Fiche technique | 18035 caractères | 18035 3120 Temps de lecture estimé : 13 mn |
22/03/23 |
Résumé: Contrairement aux fadaises que l’on entend partout, le crime parfait existe. Mike en est persuadé et va le réaliser. | ||||
Critères: fh hplusag extracon amour fellation pénétratio pastiche humour policier -policier | ||||
Auteur : Laetitia Envoi mini-message |
Collection : Petits meurtres en famille |
Voilà une nouvelle série que je vous propose, « Petits meurtres en famille ». Cette histoire sera le premier récit de cette série. Il y en a un deuxième à venir, qui ne sera pas une suite, mais une nouvelle indépendante. Et si l’inspiration me vient, d’autres suivront peut-être (je ne promets pas, là).
Il s’agit de petits textes tragi-comiques, assez courts. Pas des chefs-d’œuvre absolus de la littérature policière, non. Je n’ai pas cette ambition ni ce talent-là. Juste des petites histoires décalées, limite vaudeville, dans le seul but de vous distraire.
Pour info, ce récit est une adaptation très (très, très) libre d’une nouvelle d’un auteur américain, Fredric Brown (oui, oui Fredric et non pas Frédéric), tiré d’un recueil paru en 1961, « Fantômes et Farfafouilles ». Cette histoire s’appelait « Nightmare in Yellow » (Cauchemar en jaune). C’était une nouvelle très courte que j’ai rallongée et mise à ma sauce.
Aujourd’hui, je vous livre donc l’histoire de Kate et Mike.
Lorna s’est lâchée juste après que Mike l’a prise en levrette sur le lit de la chambre d’hôtel.
Elle s’est retournée aussitôt et a englouti le sexe de son amant dans sa bouche.
Entendre le bruit des succions provenant de la bouche de Lorna, juste entrecoupé de soupirs de satisfaction, voir les lèvres rouges de la jeune fille coulisser sur son membre, mettait toujours Mike dans tous ses états. D’autant plus que la coquine y allait de bon cœur, généralement. Un peu comme tout à l’heure quand elle poussait des petits cris aigus à quatre pattes sur l’édredon pendant qu’il la pistonnait. Pour couronner le tout, elle avait l’excellente habitude de toujours accompagner ses caresses buccales d’un regard coquin. Elle ne le lâchait jamais des yeux pendant qu’elle le suçait.
Mike ne réussit pas à tenir bien longtemps, de longs jets de sa semence envahirent la gorge de Lorna. Une fois qu’elle eut dégluti, elle passa son doigt sur ses lèvres pour essuyer les dernières traces. Pour finir, elle poussa un gros soupir d’aise.
À 45 ans, il revivait depuis qu’il avait cette liaison avec elle. Certes, elle était particulièrement jolie. Certes, elle était plus jeune que lui, vingt ans de moins pour être exact. Certes, elle était douée au lit… très douée même, mais il était vraiment amoureux d’elle.
Mike s’est laissé retomber sur le lit. Il savourait toujours ces instants après une bonne partie de jambes en l’air avec elle. Faut dire, en général c’était plutôt épique. La jolie blonde ne rechignait jamais sur rien. « Quelle chance j’ai » ! se disait-il invariablement.
Lorna vint s’allonger près de lui. Elle déposa sa tête sur son épaule et lui caressa le torse du bout de ses doigts. Elle y déposa quelques petits baisers légers aussi. De la parure de sous-vêtements qu’il lui a offerte pour la Saint-Valentin, elle n’avait conservé que le porte-jarretelles sur elle pour leurs ébats.
Mike, par un pur réflexe, a gonflé légèrement ses abdominaux. Inconsciemment, il voulait cacher le très léger petit ventre qui commençait à lui pousser, après qu’il eut dépassé la quarantaine :
La main de Lorna est descendue sur le ventre, puis le bas-ventre de Mike. Elle a pris le pénis flasque entre ses doigts et l’a branlé doucement :
Eh oui, la situation de Mike est compliquée, il est amoureux de Lorna depuis un an, Lorna qui lui apporte tellement, mais il est déjà marié.
Kate, son épouse, est de plus aussi sa patronne, ce qui n’arrange rien. En fait, il a épousé la fille de son patron, il y a vingt ans. Il se dit souvent que c’est marrant, mais il s’est marié avec Kate, l’année et le mois de la naissance de Lorna.
Au début, tout était parfait, Kate était une bonne épouse. Elle n’a jamais été vraiment friande de sexe, enfin c’est plutôt qu’elle manque de fantaisie. Le devoir conjugal pour elle n’est pas forcément une corvée, mais elle en fait le minimum. Jamais demandeuse, elle lui cède lorsqu’il la sollicite et qu’il devient trop entreprenant. Il voit bien qu’elle se force. Elle ne pratique jamais de fellation par exemple. Elle n’aime pas. Elle trouve ça avilissant pour la femme de prendre le sexe de l’homme dans sa bouche. Elle dit que ça la dégoûte au plus haut point. Mike ne voit pas du tout ce qu’il y a d’avilissant ou de dégoûtant là-dedans ! Enfin, bon… Il est inutile de vouloir discuter avec Kate quand elle a une idée fixe derrière la tête. Enfin, en l’occurrence… Ce n’est pas… derrière… Enfin, bref…
Puis le père de Kate a pris sa retraite. Sa fille unique lui a succédé à la tête de l’entreprise de travaux publics.
Kate fut bombardée Présidente du Conseil d’Administration. Mike, de sous-directeur adjoint du service comptabilité a été nommé Directeur Général.
Kate a de l’ambition et est douée pour les affaires. Avec elle, l’entreprise familiale a connu une croissance exponentielle. Elle a même racheté quelques-uns de ses concurrents. D’une centaine d’employés, elle est aujourd’hui à la tête d’un empire de plus de 2 000 salariés. Les chantiers qu’assure la boîte s’éparpillent sur plusieurs états fédéraux.
Au fil du temps, Kate ne vécut plus que pour son entreprise. En tant que Présidente, au fur et à mesure, elle prit toutes les décisions. Mike ne devint qu’un exécutant, quasiment plus décisionnaire, à peine un conseiller, et encore de moins en moins. Une case dans l’organigramme, rien de plus… Kate rentrait de plus en plus tard, passant ses journées au bureau, ses soirées dans les cocktails et réceptions à brosser dans le sens du poil, maires, gouverneurs ou notables, pour obtenir les marchés publics.
Sa frustration s’est mise à grandir. Professionnellement, Mike a perdu la plupart de ses prérogatives et de ses responsabilités. Au niveau vie privée, il ne voyait quasiment plus sa femme, ou si rarement. Principalement le dimanche pour l’office religieux et le sacro-saint repas dominical qui suivait, avec le sempiternel poulet rôti accompagné de patates douces. Il a horreur des patates douces, en plus.
D’Épisodique, leur vie sexuelle est devenue quasi inexistante.
Mike s’en contente, bien sûr. Au-delà de ses frustrations, il y trouve son compte. Le couple a de l’argent, beaucoup d’argent, et Kate n’est pas regardante aux dépenses. Mike en profite : golf, tennis, belle voiture, un catamaran en Floride, ski à Aspen, croisières et séjours dans les hôtels de luxe des Caraïbes.
Et puis Mike a rencontré Lorna. Ça s’est passé au bar du club house après une partie de tennis qu’il venait de jouer avec un vieil ami. La silhouette de Lorna a attiré – aimanté, même – son regard, comme celui de tous les hommes présents ce jour-là. Qu’est-ce qu’elle était sexy dans sa petite jupette de tennis ! Sa poitrine généreuse et son petit cul semblable à deux pommes bien rondes le firent chavirer. Son visage fin et gracieux et ses beaux cheveux blonds lui plurent également au plus haut point.
Lorna accompagnait un cousin à elle, que Mike connaissait vaguement. Il a aussitôt engagé la conversation.
Quelques jours plus tard, Lorna devenait sa maîtresse. Oh, ce n’était pas la première, il y en avait eu d’autres avant, mais jamais rien de sérieux, ça ne durait pas bien longtemps, en général.
Et puis de fil en aiguille, il est devenu raide dingue de la jeune fille. Aujourd’hui, il ne peut plus se passer d’elle. Il faut dire, elle est belle, ça, c’est certain, mais pas que… Elle a un caractère facile : toujours joyeuse, et surtout toujours prête pour les galipettes les plus acrobatiques. Au lit, elle n’a pas froid aux yeux, c’est le moins que l’on puisse dire.
De plus, elle est intelligente, cultivée, a de la conversation et s’intéresse à plein de choses. Lorna, ce n’est pas seulement un physique de Miss Arkansas (elle l’a vraiment été), c’est beaucoup plus que ça.
Il adore également son côté un peu naïf parfois, presque petite fille. Même ses bouderies occasionnelles le font craquer. En plus, elle joue bien au tennis, a un sacré revers et un swing plus que correct au golf.
En clair, rapidement, Mike est devenu amoureux fou de la jeune et belle Lorna.
Depuis quelque temps, elle s’impatientait. Le statut de maîtresse ne lui suffisait plus. Elle voulait Mike entièrement et pour elle seule.
Le sujet revenait de plus en plus souvent sur le tapis dans les conversations.
Quitter Kate et tout perdre ? Compliqué pour lui. Il aime Lorna, d’accord, mais il n’est pas complètement dupe. Cette jeunette de 25 ans s’est attachée à lui, le quadra, aussi pour le bien-être matériel qu’il lui apporte, même s’il a la faiblesse de croire qu’elle a aussi quelques sentiments. Du moins, c’est ce qu’elle lui démontre à chacun de leurs rendez-vous. Lui aussi aurait tant aimé vivre vraiment sa vie avec elle à ses côtés.
Divorcer ? C’est toujours possible, bien sûr, mais connaissant le caractère de Kate, il sait qu’il va perdre son boulot, ses revenus, son confort et ses loisirs… c’est-à-dire : tout. Elle n’accepterait pas qu’il la quitte pour une autre femme. Elle ne lui laisserait rien, ça, il en est persuadé.
D’ailleurs, elle lui a fait des sous-entendus à mots couverts, un jour, un peu comme un avertissement. Elle se doute de quelque chose ?
Que faire ? C’est sans issue !
Et si… Et si…
Non ! Il ne s’en sentait pas capable.
Se débarrasser de son épouse ? Il n’y aurait que des avantages… Il garderait l’entreprise, hériterait de la fortune de Kate. Il serait le seul héritier.
Il ferait un veuf très convaincant.
Il a aimé Kate, alors non, il se sentait bien incapable d’en arriver là. Bien sûr, l’amour a fui leur couple, mais de là à la tuer… non !
Après tout, qu’est-ce qui l’en empêche ? Pas d’enfants ? Kate a toujours repoussé à plus tard, et aujourd’hui ce n’est même plus un sujet de conversation… Plus grand-chose en commun, rien à partager…
Non, impossible…
Et pourtant…
Un plan se mit à germer dans son esprit. Oh, pas comme ça d’un seul coup, non… l’idée a pris forme de manière bien plus progressive. Ses gros doutes se sont transformés en doutes, puis en petits doutes au fur et à mesure que son plan s’est échafaudé et devenait plus concret.
La semaine suivante, c’était l’anniversaire de Kate. Quarante ans. L’occasion de marquer le coup. Il n’aura aucun mal à la traîner dans un restaurant chic… le passage d’une dizaine, ça se fête !
Au retour, il la tuera. Comment ? Là est le problème ! Comment ?
L’empoisonner ? Non, on trouverait des traces de poison dans son organisme.
L’étrangler ? Non, le regard de Kate le fixant pendant qu’il serait en train de serrer son cou, accusateur, brrr, non, Impossible !
Lui trancher la gorge avec un couteau ? Grand Dieu non, il ne s’en sentait pas le courage ! Tout ce sang partout en plus…
Un coup bien net sur les cervicales. Voilà ! C’est bien ça. Propre, en plus… et ça se fait de dos, pas de face.
La police ? Oui, il y aura une enquête, c’est obligé. Le truc, c’est qu’il faut s’y préparer. Penser aux moindres détails. Peaufiner une version qui allait tenir la route. Peaufiner LA version.
Il dira à la police que Kate est retournée travailler après le repas au restaurant et l’a juste déposé à la maison. Vers 23 heures ! C’est bien ça, 23 heures. Dans leur quartier calme et résidentiel, tout le monde est soit couché soit devant la télé à 23 heures. « Oui, Monsieur l’Inspecteur, ça lui arrivait souvent »… Non, « ça lui arrive souvent », plutôt, ne pas parler d’elle à la police au passé, surtout ! « Ça lui arrive souvent de repartir travailler dans la soirée. C’est un monstre de travail, Kate ».
Bien sûr, il sera un suspect, le principal suspect, même. Le mari est toujours le principal suspect, c’est toujours comme ça dans les polars, mais si on ne retrouve pas le corps, impossible de prouver quoi que ce soit.
Kate aura disparu et c’est tout… il pourra même évoquer auprès de la police, sans le dire franchement, la possibilité d’un amant…
Encore mieux… Faire croire à un crime de rôdeur !
Il amènerait la voiture de Kate au milieu des bois qu’elle traverse régulièrement pour se rendre au siège de l’entreprise, crèverait un pneu. Pour rentrer, il faudra qu’il marche cinq kilomètres : pas un problème. Ainsi, la police va privilégier la piste de la mauvaise rencontre. Il restera peut-être suspect, enfin un peu, mais plus le principal suspect. Ça, plus l’hypothétique amant… la police aura d’autres pistes à explorer.
Plausible ! Bon, elle retourne travailler vers 23 heures, dépose son mari (lui donc) à la maison, traverse la forêt et crève un pneu. Elle tombe sur un rôdeur, doublé d’un assassin, et couic… elle crève. Le côté caustique et double sens de l’affaire le fit sourire.
Le corps, qu’allait-il faire du corps ? Ça, il va falloir résoudre ce problème-là. L’enterrer dans le jardin ? Non, la police cherchera et trouvera la tombe improvisée trop facilement.
L’abandonner dans la forêt ? Le jeter dans le fleuve ? Non, la police aura des doutes, trouvera des indices, de l’ADN, des trucs comme ça. C’est leur boulot et le crime parfait n’existe pas ! Ça aussi, on le répète dans les polars. Et puis tout son plan reposait sur le fait qu’on ne retrouve pas de corps. Laisser planer le doute.
Si on ne retrouve pas le corps, jamais, il n’y aura aucune preuve. Il n’y aura même pas de meurtre d’ailleurs. Pas de cadavre, pas de meurtre. Juste des présomptions. De fortes présomptions, mais zéro preuve. Pas de corps, pas d’assassinat, pas d’assassinat, pas de coupable, C’est ça le leitmotiv !
Trouver un plan pour le cadavre… Il ne restait plus que ça à régler.
Il a deux semaines avant l’anniversaire pour trouver une solution. Le brûler ? Le dissoudre dans l’acide chlorhydrique ? Les deux, bien sûr ! Le brûler d’abord et le dissoudre ensuite, enfin, les restes. Il y a dans la remise une vieille baignoire restée là après les travaux de restauration de la maison. Il pourrait brûler le cadavre dedans, verser un produit quelconque dessus, puis abandonner la baignoire dans une décharge. Personne ne fera le rapprochement. Personne ne cherchera une baignoire de toute façon.
Ensuite, il ne lui restera plus qu’à patienter quelques mois puis à vivre d’amour et d’eau fraîche avec Lorna (et de sexe aussi). La jeune fille devra, elle aussi, croire en la thèse du rôdeur meurtrier, bien sûr, ou de l’amant. Pas question de lui faire peur.
Son plan tenait la route. À tout point de vue.
« Le crime parfait n’existe pas ? Mon œil, il existe bel et bien, et je vais le réaliser » !, se dit-il.
Kate a accepté le petit dîner en tête à tête le jour de ses quarante ans. Il a fallu qu’elle annule sa participation à une réception chez le Maire de la ville, mais elle a accepté.
Le repas s’est passé pour le mieux. Kate a eu le regard fixé sur son portable, à l’affût de chaque message professionnel. Mike faisait se succéder les sujets de conversation et attendait patiemment la fin du repas. Il lui a offert un beau bijou, le dernier cadeau qu’il lui fera :
Il en avait un peu marre que ce soit elle qui décide de tout, elle qui porte la culotte en quelque sorte dans leur couple, mais il a pris sur lui, il n’y en avait plus pour très longtemps. Ce soir-là, en plus, ça l’arrangeait qu’elle conduise. Il a caché dans la boîte à gants une matraque dont il pourra s’emparer discrètement en arrivant à la maison.
En descendant de la voiture, il a récupéré son objet contondant qui allait devenir une arme par destination comme on dit dans les polars. Oui, pour un meurtre parfait, il faut se documenter.
Il l’a glissé dans sa ceinture sous sa veste.
Kate marchait rapidement vers la maison en suivant l’allée. Elle a fouillé dans son sac à main et en a extirpé un trousseau de clés. Elle s’est penchée en avant pour glisser la bonne clé dans la serrure, dans l’obscurité.
Mike s’est retourné pour s’assurer que personne n’observait la scène. Il s’est saisi de la matraque et en a donné un violent coup sur les cervicales de Kate. Le coup du lapin, paf !
Kate s’est effondrée sur le sol. Il lui a donné un deuxième coup de matraque, puis un troisième pour être complètement certain et pour faire bonne mesure. Il a cherché le pouls ou des battements de cœur sur son épouse. « Sa défunte épouse, son ex-épouse », se dit-il, en constatant que son cœur ne battait plus.
Il a ouvert la porte d’entrée en tirant le corps inerte de Kate vers l’intérieur. Il y aura sûrement des traces de sang sur le sol, ses mains en étaient poisseuses. Il faudra qu’il nettoie tout ça avec une bonne dose d’eau de javel, avant l’aube et avant de prévenir la police de la disparition de Kate.
Son plan s’imbriquait parfaitement. Pour le moment, il n’avait commis aucun impair. Discret, rapide, direct, efficace. Restait à en exécuter la deuxième partie, la baignoire, puis la troisième, la forêt. Il a le reste de la nuit pour ça. Pas d’affolement. Il n’est que 23 h 30. Tout se passe bien. Discrétion et timing ! Sang-froid et confiance !
Pauvre Kate, avait-elle mérité ça ? Non, certes, mais Lorna, quoi ! Kate n’avait qu’à être (enfin, avoir été, plutôt) plus conciliante. Plus souple aussi, moins castratrice, plus aimante, plus sexy.
Kate était une belle femme, mais si froide, si distante.
Mike était en train de traîner le cadavre de Kate par les épaules dans le hall, les mains et le costume plein de sang, laissant sur le sol une traînée rouge derrière lui, quand la lumière s’est allumée de façon brusque et impromptue.
Et toute la famille, tous les amis alignés en demi-cercle, en train de crier « SURPRISE » !
Et d’entonner un « JOYEUX ANNIVERSAIRE, KATE ».
Avant de s’interrompre, horrifiés.
Un plan presque parfait en quelque sorte. Presque… On est toujours trahi par ses amis ou par la famille.