n° 21642 | Fiche technique | 34088 caractères | 34088 5586 Temps de lecture estimé : 23 mn |
27/03/23 |
Présentation: Il arrive parfois qu’une dure réalité bouleverse soudainement une vie heureuse. C’est ce que découvre Chloé, quand son petit monde s’effondre brusquement... | ||||
Résumé: Intimidée et trop engoncée dans son rôle de complice soumise, Chloé n’avait pas même jeté un regard sur ses hôtes, un couple propriétaire d’un magnifique petit domaine très bourgeois et dont elles étaient les invitées… | ||||
Critères: #domination f ff fhh grp fbi fépilée jardin amour humilié(e) jalousie reconcil cérébral voir exhib noculotte ffontaine fmast intermast cunnilingu jeu sm attache baillon yeuxbandés init | ||||
Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
Collection : Les aventures de Chloé et Juliette Numéro 02 |
La belle brune s’était contenté d’un simple bonjour poli, regard baissé, et elle s’était tenue coite, laissant Juliette faire les présentations. Intimidée et trop engoncée dans son rôle de complice soumise, Chloé n’avait pas même jeté un regard à ses hôtes, un couple propriétaire d’un magnifique petit domaine très bourgeois et dont elles étaient les invitées… La demeure paraissait immense, de celles vues jusque-là qu’en images ou dans certains films, une bâtisse digne d’être nommée manoir.
Sa compagne était restée dehors et discutait avec le couple. Chloé, elle, était entrée dans la maison, précédée par une jeune femme blonde qui lui avait demandé de l’accompagner. Ensuite, elle avait suivi son guide. Cette fois, sa timidité naturelle ne l’avait pas empêchée d’examiner sommairement la fille qui s’occupait d’elle. Elle paraissait très jeune… une vingtaine d’années tout au plus, une jeune femme blonde, les cheveux coupés au carré, les yeux noisette et un joli visage de poupée, une jeunette plutôt petite et menue, mais bien faite. Les deux femmes avaient traversé un long couloir et l’accompagnatrice s’arrêta près d’un petit meuble bas. Là, elle avait posé un loup de velours noir sur les yeux de Chloé, puis, toujours sans prononcer une parole, elle l’amena dans les entrailles du monstre, une main tenant celle de sa protégée et l’autre serrant doucement son épaule pour la guider.
Chloé avait toujours pensé que ce genre de situation se vivait de nuit, ou tout au moins en soirée, comme elle avait toujours imaginé que cela se passait en intérieurs… simplement pour une histoire d’intimité ou de discrétion. Elle s’était trompée, en tout cas, pour ce qui concernait sa situation personnelle. Il devait être à peine quatorze heures, un début d’après-midi de juin ensoleillé. Chloé et son guide n’avaient fait que traverser la maison avant de ressortir. Elles étaient dehors, dans un grand jardin… ou peut-être était-ce un parc ? Cela n’aurait rien d’étonnant. La demeure était isolée et les propriétaires ne devaient pas avoir de soucis d’argent. D’abord, la fille était partie, ensuite les choses s’étaient passées très vite. Chloé avait eu le temps de réaliser que la jeune femme se retirait, puis d’autres personnes la rejoignirent. Maintenant, deux nouveaux parfums différents flottaient dans l’air. Il n’y avait aucun doute possible, il s’agissait de deux hommes… deux hommes silencieux. Ses mains furent aussitôt emprisonnées par des poignes un peu rudes.
Chloé se savait désirable. Elle était même bien plus que cela… Très vite, elle avait été nommée « bombasse » par toute la faune environnante de sa jeunesse. Aujourd’hui, seule sa compagne l’appelait parfois « Ma bombe », et dans sa bouche cela n’avait rien de péjoratif ou de moqueur. Évidemment, quelques blagues sur son physique traînaient encore çà et là, la dernière en date venait de ses collègues de travail d’outre-Manche. Chloé travaillait à l’ambassade de France à Londres et avait fini par apprendre cette plaisanterie dont elle était le sujet, une boutade qui traitait de l’incohérence des Français dans le choix de leurs agents, et de l’incompétence des Anglais pour accepter de les recevoir chez eux. Comment était-il possible de laisser une bombe traîner dans une ambassade ? C’était impensable ! Chloé n’en retirait pourtant aucune fierté. Son physique n’était pour elle qu’une enveloppe, une enveloppe qui ne lui déplaisait pas quand elle s’observait, et c’était tant mieux, rien de plus, génétique et chance : tignasse coupée à la garçonne, une mèche plus longue sur le front, des cheveux épais et noir de jais, des yeux sombres aux reflets virant parfois à l’encre de Chine, des traits avenants.
Hormis les tons de sa chevelure et de ses yeux, Chloé pouvait passer pour une version revisitée de l’actrice Catherine Zeta Jones dans sa jeune quarantaine, une copie quelque peu remodelée en un rien plus « dure » ou plus « masculine ». Le corps de la bombe, lui, était celui d’une sportive accomplie, ce que par ailleurs elle était : près d’un mètre quatre-vingt et pas loin de soixante-quinze kilos. Chloé avait un corps superbe : des épaules droites et larges, des seins ronds et lourds hauts placés et nantis de pointes brunes épaisses, des tétons toujours tendus qui la complexaient un peu, taille souple sans être fine, hanches déliées sans être minces, des fesses fermes ondulant lascivement dans ses démarches naturelles pourtant dignes de reines de bals, un fessier agrémenté des deux fameuses fossettes au creux des reins, jambes longues et musclées, mollets joliment galbés et chevilles délicates. On pouvait même pousser le compliment jusqu’à dire que Chloé était belle de la tête aux pieds. Lesdits pieds étaient très agréables à l’œil, et dignes de faire frémir de désir les amateurs de ce petit fétichisme. Quant à ses orteils, toujours peints de teintes claires, ils émoustilleraient certainement tout ce joli monde.
Les escarpins noirs à petits talons et la robe toute simple avaient été enlevés par les mains masculines, une robe noire du genre de celles qui passaient partout, un vêtement de tous les jours ou parfaitement apte à habiller certaines soirées. Chloé aimait se promener nue chez elle et sa compagne adorait la savoir ainsi sous ses vêtements. Pour cette fois, Chloé portait une culotte de dentelle noire que ces accompagnateurs avaient laissée en place. Elle vivait une découverte. Elle n’avait jamais été exposée ainsi sous les yeux de deux hommes. Elle avait senti ses tétons se dresser aussitôt à l’air libre. Les bourgeons qui pointaient toujours un peu s’étaient encore durcis, des pointes de seins qui se dardaient plus encore quand leur propriétaire était excitée sexuellement. La belle brune, les joues en feu, éprouvait une honte mêlée d’excitation en se sachant ainsi exhibée, ses superbes seins bandaient, une excitation délicieusement humiliante.
Les deux hommes dont elle ne connaissait que les voix avaient parlé sans hausser le ton. Ils l’avaient détaillée en échangeant leurs impressions après les préparatifs de sa future soumission. Ils la trouvaient belle et très excitante. L’un d’eux admirait ses seins et aurait aimé voir son cul nu. L’autre lui trouvait un visage de salope et une bouche excitante. Ils avaient parlé d’elle comme d’une poupée exposée, comme si Chloé n’avait pas été présente. La bombe Chloé s’était sentie aussitôt excitée. Elle mouillait. La honte d’être exhibée et traitée en objet qu’elle connaissait si bien, chevillée au corps, elle avait failli jouir devant ces inconnus. Il s’en était fallu de peu, une excitation qui ne monterait cependant pas plus haut, pour le moment en tout cas. Si Chloé aimait être exhibée et soumise, c’était à la suite d’une étonnante découverte, des exhibitions accomplies pour sa compagne. Toutefois, si sa lourde poitrine bandait et qu’elle sentait son intimité humide, sa chérie était absente. Les hommes n’étaient pas sa tasse de thé et c’était uniquement leur comportement qui l’avait chahutée.
Personne n’avait touché à sa culotte de dentelle noire. Toujours dans un silence uniquement perturbé par les chamailleries d’oiseaux et les souffles lourds des hommes, ils lui avaient levé les bras en l’air avant qu’elle ne devine qu’ils lui passaient quelque chose aux poignets. Des bracelets ? Des menottes ? Un tintement métallique un peu grinçant, et ses mains prisonnières relevées encore plus haut cette fois, Chloé fut doucement poussée en avant et elle comprit qu’elle était face à quelque chose. Sous les mouvements qu’on lui imposait, ses seins se cognaient doucement à un épais objet dur. Une poutre ? Chloé respira lourdement et tenta de mettre de l’ordre dans ses idées. Elle n’avait pas peur. Elle savait quel serait son rôle pour un moment. Sans en connaître le moindre détail, elle connaissait, ou plutôt devinait ce qui l’attendait. Yeux bandés très vite, et maintenant mains emprisonnées et levées, elle était certainement attachée à une poutre… une poutre ou autre chose.
La jolie brune avait vu des croix sur Internet, des croix nommées du nom d’un saint. André ? Saint-André… Elle avait vu cette chose et d’autres supports pour les jeux de masochisme. Elle n’avait pas aimé. Chloé n’était pas masochiste. Aujourd’hui, elle serait simplement soumise, sa confiance totalement dédiée à sa compagne et maîtresse. Chloé allait peut-être un peu souffrir, mais cela lui serait agréable. Elle en serait terriblement excitée. Elle serait peut-être également livrée à ces deux inconnus. Peut-être que sa chérie avait envie d’offrir sa femme à un homme ? Ou à deux hommes ? Chloé était prête à accepter cela aussi. D’elle-même, elle ne s’approchait pas des mâles. Depuis que son amoureuse était dans sa vie, elle avait accepté d’obéir à tous les caprices de sa compagne. Si ces deux types la prenaient, Chloé en jouirait, parce que ce ne serait que du sexe. Aujourd’hui, l’amour de sa vie désirait que sa chérie soit soumise devant d’autres personnes. C’était la première fois.
Juliette était donc arrivée ! Elle avait répondu à une question de la maîtresse des lieux. Leur hôtesse avait demandé si Juliette avait envie de participer à la fête et celle que Chloé aimait appeler « Ma femme » avait parlé d’un ton inhabituel, une voix de bourgeoise guindée. Et surtout, elle expliquait clairement qu’elle donnait carte blanche à cette femme, une carte blanche qui parlait de punition. Chloé se sentit frissonner et devenir moite de sueur. Elle n’aimait pas la tournure que prenaient les évènements. Certainement que sa Juliette avait déjà établi ses propres règles et donné ses ordres à tout ce joli monde. Sa chère maîtresse s’amusait certainement à pimenter ce petit jeu pour faire frissonner sa soumise.
La maîtresse de maison n’avait pas seulement la voix d’une bourgeoise à l’ancienne, elle l’était très certainement.
Chloé avait entendu les hommes parler de cravache. Elle n’avait connu jusqu’ici pour ses fessées que les mains de sa maîtresse et un petit martinet de cuir noir aux fines lanières. Une légère panique et une légère douleur, une douce frayeur lui prenait la gorge comme une étole trop serrée. La superbe brune n’avait pas vraiment mal. Et là, c’étaient surtout les claquements secs sur ses fesses qui l’effrayaient un peu. Chloé avait tout accepté et n’était là que parce qu’elle avait décidé de plaire à sa chérie… la femme qui avait la main mise sur ses envies et sur ses sens, la maîtresse de sa vie sexuelle, la maîtresse de son cœur, la femme qu’elle aimait.
Punie à la cravache, Chloé avait mouillé. Elle avait même coulé et la voix de sa chérie l’excita plus encore. Les coups avaient été savamment dosés, de petites frappes administrées presque exactement comme elle les aimait… il lui avait semblé recevoir les délicieuses tortures infligées par sa chère Juliette. La bombe Chloé savait que sa punition n’avait duré que quelques minutes, de longues minutes pourtant, et un petit moment suffisant pour que sa culotte se soit alourdie de cyprine. Elle avait aimé les légères claques des cuirs sur son cul, surtout parce que Juliette la regardait être punie.
Chloé s’étonna du ton employé par celle qu’elle appelait sa femme, par cette insulte inhabituelle et plus encore par cette décision brutale… Une envie à l’emporte-pièce qui ne ressemblait pas à Juliette, dans leurs jeux, sa compagne se montrait toujours d’une patience diaboliquement excitante. Des mains arrachèrent brutalement la délicate dentelle noire tandis que d’autres tirèrent sur sa cheville gauche. La belle brune laissa la poigne ferme écarter sa jambe et gémit presque aussitôt quand des doigts s’engouffrèrent dans le profond sillon qui séparait les globes fermes de ses fesses. La main qui explorait la longue faille était dure et des doigts pesèrent un instant sur son anus avant de descendre sur sa fente.
Un petit moment de silence et les hommes l’avaient relâchée.
Chloé jouit en geignant doucement. Elle se sentit gicler et arroser l’herbe épaisse du sol. Elle avait joui alors que personne ne la touchait plus, un orgasme uniquement apporté par sa soumission… Elle était exhibée entièrement nue, on l’avait fessée et touchée, tout avait été effectué sous les yeux de Juliette, c’était suffisant pour la faire jouir.
La jolie brune se cambra sous un nouvel orgasme. Les deux hommes exploraient ses deux orifices de leurs doigts durs, tout en détaillant à Juliette et à leurs hôtes ce qu’ils lui faisaient subir.
La bombe Chloé, doigtée et sodomisée, avait gémi doucement, se contenant pour ne pas crier. Elle ne désirait pas s’humilier plus encore. Si elle n’avait pas pu dissimuler sa jouissance, crier aurait été par trop humiliant. La belle soumise ne tenait pas à ce que les spectateurs comprennent qu’être ainsi traitée sous leurs yeux la bouleversait au point de hurler, qu’ils sachent qu’elle avait simplement pris son pied devant eux était bien suffisant. Sa femme, elle, le devinerait aisément et pour Chloé, c’était très excitant.
C’est à ce moment précis que la situation évolua. C’est là, sous la voix hautaine et les mots très crus de Juliette, que des choses qui n’auraient jamais dû se passer firent basculer Chloé d’un monde à un autre, de l’excitation d’une honte délicieuse à une humiliation étouffante.
Souvent, les lanières du petit martinet de Juliette avaient gentiment caressé les larges épaules et le dos de Chloé, cette fois, le cuir des cravaches les mordait, des petits coups secs qui brûlaient sa peau et malmenaient sèchement sa chair. Chloé n’avait pas vraiment mal, mais n’avait jamais été frappée ainsi. Ce n’était pas une fessée. Elle était fouettée et en était quelque peu effrayée.
Chloé n’avait pas compris les mots lancés par Juliette, trop occupée à gémir et à se trémousser sous la punition. C’était pourtant la voix de Juliette, et la soumise avait voulu répondre à sa seule maîtresse, une bouée lancée dans une mer devenue tumultueuse, Chloé avait désiré lui demander de faire cesser cette punition, mais les coups sur ses fesses l’en avaient empêché. Très vite, la belle brune avait compris qu’elle ne vivrait pas une véritable torture, aucun des coups n’était violent, aucune des frappes n’était dure, mais la punition qu’elle endurait ne cessait pas, aucune accalmie et pas de temps mort. À force, sa peau la cuisait, une légère brûlure supportable, mais bien réelle, petits cris et longues plaintes graves ou aiguës, poussées en trépignant ou en dansant d’un pied sur l’autre.
Juliette était devenue folle.
Juliette donnait ses ordres, une nouvelle inspiration à ses bourreaux. Chloé se laissa faire quand les mains des hommes la manipulèrent pour la retourner face à eux. Alors, un autre petit enfer s’ouvrit pour la malheureuse Chloé, les cuirs tombèrent sur les deux globes de ses seins sans discontinuer, ses tétons durcis furent écrasés par les cravaches. La bombe brune ne souffrait pas, mais était maintenant totalement écrasée par la honte d’être ainsi traitée devant des inconnus.
Un instant éblouie, Chloé referma ses yeux puis se décida à affronter la réalité. Un rapide regard vers ses bourreaux faillit la faire s’étouffer de honte. Elle était dans leurs bras et ils la soutenaient sans effort. Un grand type chauve et bodybuildé la fixait en souriant. L’autre, un brun aux cheveux coiffés en catogan, avait les yeux rivés à son sexe. Les deux hommes étaient tout aussi en sueur qu’elle l’était. Un autre regard lui apprit qu’ils étaient nus et en pleine érection, deux membres durs et dressés.
Juliette jeta un regard mauvais à la soumise soutenue par ses tortionnaires. Installée à ses côtés, la jeune femme qui l’avait guidée observait Chloé en souriant d’un drôle d’air. Sa petite main était posée sur la robe de Juliette. Chloé étouffa sa jalousie quand la jolie blonde glissa ses doigts sous la robe et caressa la peau nue de sa chérie, avant de se pencher et de poser sa tête sur son épaule. Les yeux sombres de Chloé glissèrent sur le couple qui les recevait, tous deux assis sur des chaises face à elle. Ces deux-là n’avaient pas dû la quitter des yeux un instant. La femme avait déboutonné le bas de sa robe et écarté ses cuisses, elle se doigtait d’une main tout en masturbant lentement son mari de l’autre. Juliette bougea et caressa la chevelure blonde de sa voisine, puis resta un moment à observer Chloé.
Quand les deux hommes lui relevèrent les jambes, les soutenant de leurs bras et les écartant le plus possible, Chloé poussa un long gémissement. Elle n’était plus capable de réagir. Elle n’avait plus la force de ruer. Chloé ne pouvait plus quitter des yeux la fille blonde qui embrassait Juliette.
La petite plainte sourde fut due à la surprise quand la cicatrice de son ventre fut soumise au cuir.
D’autres cris avaient suivi tout le temps que sa nouvelle punition avait perduré. Alors qu’elle était portée et écartelée, son sexe comme son anus étaient les cibles des cravaches devenues menaçantes. Pourtant, ses tortionnaires les utilisaient en experts, et Chloé n’éprouvait que de légers pincements durs. Étrangement, elle éprouvait bien plus de honte que de douleur, une douce souffrance agréable, de vagues élans à peine douloureux mêlés à ce qu’elle comprit être un début de plaisir. Les claquements sur l’intérieur de ses cuisses lui paraissaient comme lointains. Son sexe et son anus étaient malmenés et la brûlaient un peu, sans que cela soit une torture. Seules restaient la honte et une humiliation nouvelle, celle d’être maintenant jalouse, une jalousie qui lui nouait le ventre et lui faisait bien plus mal que les cravaches. La jeune femme blonde avait relevé sa jupe sous laquelle elle était nue et se masturbait doucement tout en embrassant Juliette.
Un frisson de plaisir incontrôlé fit se cabrer Chloé dans les bras qui la soutenaient, un frisson qui affola la belle brune. Son clitoris dressé comme un petit menhir était bien plus imposant que la norme, plus long et plus épais que nombre d’autres de ces organes féminins, il venait d’être châtié par le cuir et la bombe brune avait failli jouir. Un second coup écrasa encore son gros bouton turgescent et Chloé gémit doucement sans toutefois se plaindre.
Sa Juliette la laissait aux mains de ces bourreaux uniquement pour qu’elle avoue son besoin d’humiliation. La blonde – les yeux fermés et les cuisses grandes ouvertes – se pâmait maintenant sous les doigts de sa Juliette.
Dans sa panique, Chloé avait jeté des regards affolés vers son ventre nu. Depuis quelque temps, Juliette la préférait avec sa toison, elle vit les poils de jais détrempés de sa mouille et de sa sueur. Son sexe, fente ouverte et baveuse de plaisir, était offert aux regards et aux coups de cravache. Chloé balbutia des mots sans suite, quand l’un de ses tourmenteurs écarta son intimité des doigts. La vue de son clitoris insolemment dressé la fit aussitôt rougir.
Des mots qu’encore Chloé ne comprit pas tout à fait, il lui avait semblé que la jeune femme blonde que Juliette caressait l’avait appelée maîtresse. Chloé reporta son attention vers Laure. L’autre avait ouvert les yeux et la fixait en se mordant la lèvre inférieure.
Juliette avait raison, elle n’était plus qu’une salope offerte. La vue de son buisson gluant de son plaisir malsain fit presque jouir Chloé. Elle avait mouillé tout du long de la punition et son sexe dégoulinait sur les doigts qui l’écartaient. Les deux hommes caressaient son clitoris et son anus.
Les yeux sombres rivés aux outils de ses bourreaux, la salope soumise cria tout le temps que la première poignée de cuir la pénétra, puis sa petite chatte pleine du cuir dur gicla quand Chloé sentit son tendre œillet avaler lentement l’autre cravache. Un, puis deux jets drus aspergèrent les mains masculines.
Chloé jouit en tentant d’aspirer l’air qui lui manquait. Ballottée sous d’anciennes vagues de douleur cuisante, maintenant muées en marée de plaisir délicieusement montante, elle tenta de se rebeller, sans toutefois aucun succès.
Un autre orgasme bouscula la belle brune quand son regard sombre croisa celui de Laure. La petite blonde, elle aussi, jouissait, la main de Juliette sur son buisson de poils clairs et ses doigts ancrés dans son sexe. Elle prenait son plaisir sous les caresses de sa chérie, tout en la regardant être humiliée comme une bonne soumise.
Après sa phrase, le maître des lieux éjaculait sous la main de son épouse.
À son tour, la bourgeoise entrait en scène, elle avait presque crié ses ordres aux bourreaux qui s’occupaient de Chloé.
Les superbes seins lourds de la bombe Chloé dansaient sous les mouvements de son corps. En nage, épuisée, elle laissa filer une longue plainte sourde.
La bourgeoise tira brusquement sur son décolleté et deux gros seins parurent bondir hors de sa robe. Aussitôt, des doigts nerveux tirèrent sur un téton dur et la maîtresse de maison gémit.
Voir ces inconnus jouir pour elle avait terriblement excité Chloé, son corps se crispa et frémit longuement quand une nouvelle vague de jouissance la bouscula. Yeux clos, bouche grande ouverte, la belle brune se laissa aller dans les bras masculins qui la soutenaient. Deux hommes bandaient pour elle depuis qu’ils l’avaient vue. Un couple de voyeurs avaient joui de son exhibition et de sa soumission. Regarder Laure prendre du plaisir avec Juliette, des images incrustées dans son esprit enfiévré qui la firent cette fois crier.
La bombe Chloé explosa en arrosant copieusement les mains des hommes qui la prenaient de leurs cravaches. Une autre salve aspergea le sol alors que la belle brune se tordait dans les bras de ses tortionnaires.
Chloé n’en pouvait plus… trop de honte mêlée à son plaisir malsain. Une soudaine fatigue la fit s’affaisser contre le bois de la poutre et elle sentit ses bourreaux la soutenir avec plus de force.
La voix de Juliette. Les hommes lui ramenaient lentement les pieds au sol. Tout son corps tremblait et elle baignait de sueur.
La jolie blonde s’était agenouillée au pied de Juliette. Cette dernière avait aussitôt relevé son léger pull rouge vif sur ses seins nus, puis remonté sa jupe blanche sur son ventre au pubis totalement épilé.
Juliette avait désigné les hommes d’un index directif… elle connaissait les prénoms des bourreaux. Sa chérie avait parlé d’une voix forte et de ce ton embourgeoisé que Chloé détestait. C’était une voix qu’elle avait bien du mal à reconnaître, d’ordinaire l’excitation de Juliette aurait donné un voile un peu rauque à sa voix naturellement grave, Juliette aurait balbutié certains mots dans son excitation, là, l’on aurait pu penser qu’elle n’était pas excitée. Chloé n’y comprenait plus rien.
Chloé avait connu une véritable punition, des actes que sa chère Juliette avait elle-même orchestrés, maintenant, sa compagne continuait en l’humiliant en paroles devant d’autres personnes… Des mots crus énoncés vulgairement, rien à voir avec ceux échangés dans leurs petits jeux un brin malsains, c’était pourtant les mêmes mots ! La manière de les dire cette fois différait. La jolie blonde, agenouillée devant Juliette, s’occupait à satisfaire ses désirs. Chloé n’en croyait pas ses yeux et était proche des pleurs.
Chloé n’appelait Juliette par son prénom que dans leurs petits jeux de soumissions. Dans la vie, c’était Jul, ou ma Jul, ou parfois ma chérie. Là, Juliette avait même changé de vocabulaire. Elle n’employait jamais certains mots ou termes vulgaires. Jamais sa compagne ne l’avait traitée de cette manière ni l’avait insultée de cette façon, ce n’était pas dans ses habitudes.
Chloé ne put empêcher un sanglot de lui nouer la gorge.
Yeux clos, sa compagne savourait les caresses de la bouche de Laure. La blonde pinçait les pointes de seins de Juliette et dévorait son fruit. Bouche ouverte en un « O » parfait, sa chérie soupirait sous les faveurs de la domestique.
De la tristesse, une déception sans nom, des sanglots…
Le monde de Chloé, un monde qu’elle adorait, s’était d’abord fissuré avant de s’effondrer…
Des yeux bleu azur, bleu d’un ciel d’été, elle les aurait aimés plus foncés, elle l’avoue parfois quand je lui dis que j’aime ses regards sur moi.
Elle me paraît nerveuse. Pourquoi serait-elle… non, elle paraît inquiète.
Tout me revient. C’est venu d’un coup.
Ses lèvres sur les miennes. Quelle putain d’envie d’elle ! Ça aussi, ça vient d’un coup.
J’ai pris sa main et l’ai emportée sur moi, sur mon ventre d’abord, et sur ma chatte, sa main entre mes cuisses.
Ses doigts sont en moi. Il y a eu un très léger clapotis quand elle m’a pénétrée. Je suis vraiment trempée et maintenant qu’elle me doigte doucement, on entend comme un ressac ténu.
Je n’ai pas pu terminer ma phrase, j’ai joui, mes yeux rivés aux siens. J’adore jouir en la regardant. Elle aussi adore ça, elle aime que je jouisse en la fixant sans fermer les yeux un instant. Parfois, cela m’est difficile… elle, elle y arrive toujours. Son regard clair noyé dans le foncé de mes prunelles ne cille jamais quand je le lui demande.
Je me suis décollée du drap détrempé par ma sueur et elle s’est laissé basculer sur le dos. Elle sort de la douche, je le sens… odeur de santal. C’est proche du parfum masculin, elle est la seule femme que je connaisse qui se parfume au bois de santal. Sa peau est encore humide, elle ne se sèche jamais après une douche-pluie.
Elle n’a plus rien dit. Elle est ainsi faite qu’il me suffit de lui pincer doucement les tétons pour qu’elle se sente aussitôt excitée… enfin, avec moi, et j’espère que je suis la seule à lui faire cet effet ! Mes doigts sont restés en place et ma bouche est sur son ventre, sur son pubis. J’adore poser mes lèvres sur la peau nue au-dessus de sa fente délicate, je l’embrasse doucement. Elle aime que je la morde ensuite… pas une vraie morsure, un pincement un peu dur. Je passe toujours un petit moment à la mordre et à l’embrasser à cet endroit précis, j’aime la peau nue de son mont de Vénus. Dans le même temps, je joue avec ses seins, mes doigts pincent doucement leurs pointes quand je l’embrasse et étirent délicatement ses tétons quand je la mords. Jul jouit souvent dans ces…
Qu’est-ce que je disais ! Oh, salope chérie…
À peine mes mots lâchés, mes lèvres sont descendues sur sa fente délicieusement ouverte. Elle est trempée. J’ai vu que ma chérie mouillait avant de m’occuper de son clitoris, je vais le sucer, le gober et le mordiller, puis…
Regard bleu amusé.
Ensuite… oui, ensuite je lui parlerai de mon cauchemar, pendant qu’elle me mangera avec sa délicatesse coutumière, ou qu’elle me dégustera avec fougue. Comment serais-je croquée par ma chérie ? Peu importe, je suis terriblement excitée, j’ai autant envie de volupté que de douce violence. Je raconterai tout à Juliette, mes pieds posés sur ses épaules, écartée et offerte à sa bouche, je lui relaterai ce rêve étrange…
Oh que c’était bon ! Délicieusement bon, en fait, j’ai eu droit à un véritable festival, un long moment de bonheur. Douceur et câlins d’abord, puis ma Jul s’est déchaînée, un orgasme sous ses douces lèvres, deux autres sous ses doigts durs, et quand j’ai vu sa chatte toute trempée, c’était comme si je n’avais pas joui comme une furie, j’ai eu encore envie d’elle.
Juliette a hoché la tête en signe d’assentiment.
Puis ce sourire, ensuite…
Elle plaisante. Elle se moque de moi, mais pourquoi pas, ce n’était qu’un affreux cauchemar après tout… !