n° 21669 | Fiche technique | 22630 caractères | 22630 3929 Temps de lecture estimé : 16 mn |
05/04/23 |
Résumé: Martina rencontre Cynthia lors d’un séjour dans un centre de soins ayurvédiques en Inde. S’ensuivent quelques jours de joie, de rire, d’érotisme et d’amour. | ||||
Critères: ff cadeau vacances plage jardin massage -lesbos | ||||
Auteur : Jacques44 Envoi mini-message |
le narrateur
----- 25 octobre -----
Quand cela avait-il commencé ? Cet embrasement libidineux ? Martina ne se reconnaît pas. « Ce n’est pas moi ça, qu’est-ce qui m’arrive ? »
En réfléchissant, elle réalise que ça a commencé la veille, quand Cynthia lui a fait cette petite blague à propos des massages. Elle avait dit à Martina :
Cynthia et Martina sont dans un centre de soins ayurvédiques dans le Kerala, au sud de l’Inde. Parmi les soins, il y a quotidiennement deux heures de massage prodiguées par des jeunes femmes. La curiste est nue, allongée sur une table en bois munie de rebords, et généreusement ointe d’huile de massage. Les parois de la pièce sont faites de bois et de feuilles de cocotiers et de bananiers, une des parois est ouverte sur l’extérieur, sans fenêtre. Un cadre exotique et vraiment charmant.
Je crois que c’est à ce moment-là que ma libido s’est tout à coup réveillée d’un trop long sommeil, et s’est enflammée. Ce mélange de candeur et de mots crus chez Cynthia m’a fouettée. Entendre « chatte » dans sa bouche, elle qui me semblait être toute douceur, délicatesse, naïveté. J’étais silencieuse, fascinée par son récit, et ça devait se voir. Elle a continué :
Cynthia me livrait ces confidences pour le moins intimes avec une charmante fraîcheur naïve, de sa douce voix mélodieuse. J’étais muette, suspendue à ses lèvres, avec sans doute des rougeurs trahissant mon trouble. Après un silence, je dis :
Je dois avouer que cet aveu m’a tout d’abord un peu vexée, car je m’étais fait berner. Et elle a dû percevoir mon vif intérêt pour la teneur de son récit. Mais le petit rire enfantin de Cynthia a vite désarmé ma rancune naissante, et je lui ai souri.
Martina est arrivée à l’aéroport de Trivandrum quatre jours auparavant, le 21 octobre à 5 h 15 du matin. Un taxi l’attendait aux premières lueurs de l’aube. À cette heure très matinale, l’aéroport et les rues grouillaient déjà de monde. Vacarme, couleurs, odeurs, circulation chaotique de rickshaws, vélos, bagnoles, motos, tut-tut, vraoum. Ils ne dorment pas la nuit, tous ces gens ?! En fait, ils profitent de la relative fraîcheur. Dépaysement assuré pour la paisible provinciale française. Arrivée à destination, on lui indique son logement : une charmante petite hutte avec une chambre circulaire et une salle de douche, avec une petite terrasse. Il y a une trentaine de ces huttes sur le vaste jardin du centre, et la plage en contrebas. Ce jardin magnifique, fleuri et odorant, est entretenu par des jardiniers – en fait, surtout des femmes. C’est un paradis. Après des années d’enseignements éprouvants, Martina a pris une année sabbatique pour « m’occuper de moi », et entre autres pour se faire une remise en forme dans ce centre dont des amis lui ont vanté les mérites. « Tu vas rajeunir de 10 ans ! ».
Martina a maintenant 44 ans, cheveux bruns mi-longs et ondulés, yeux verts. Sa beauté est pleinement épanouie. Sa peau reste lisse, ses muscles tendus. Elle n’a certes plus 20 ans, mais elle est toujours aussi svelte. Elle se sent bien dans son corps.
Les curistes prennent leur repas au restaurant. Cuisine ayurvédique – donc végétarienne : fruits, légumes, sauces, thés. Délicieux. Et sans alcool, bien sûr. Le tout servi sous un vaste genre de préau, dont la charpente est faite d’un fouillis ordonné d’une multitude de petits rondins. Vraiment magnifique.
----- 22 octobre -----
Après ma longue et délicieuse séance de massage de ce matin, je vais déjeuner. Le resto est bien rempli. Je me confectionne une belle assiette et vais m’installer. Ah… toutes les tables sont occupées. Seule à l’une des tables, je vois une jeune femme que je n’avais encore pas vue. Encouragée par le sourire qu’elle m’adresse, je lui demande :
Je m’installe, commence mon déjeuner en bavardant avec Cynthia – c’est son prénom. Elle doit avoir environ 35 ans. Avec son look post-baba cool, sa tunique légère, sa voix douce, ses longs cheveux auburn bouclés et ses yeux noirs, elle m’a plu tout de suite.
Nous avons vite sympathisé, sommes passées au tutoiement, et nous sommes raconté nos vies. En fait, on est très vite devenues quasi inséparables. Le lendemain, au déjeuner, elle me demande :
L’entendre dire qu’elle a eu une relation avec une autre femme déclenche une petite tempête dans ma tête et mon corps.
----- 23 octobre -----
Hier, à la plage j’ai pu voir Cynthia en maillot, ses jolis seins, ses fesses fermes, sa peau fine, la délicatesse de ses poignets et chevilles. Et toujours ce sourire, et puis la souplesse de sa démarche quand nous sommes allées dans l’eau. Quelle grâce ! J’ai réalisé qu’elle m’attirait. Je chassai cette pensée : qu’est-ce qui me fait croire qu’elle puisse être attirée par une femme comme moi, qui plus est de dix ans son aînée ? Mais, alors que nous sommes installées sur nos serviettes, je vois qu’elle me regarde des pieds à la tête, comme si elle évaluait chaque partie de mon corps. Et elle conclut son inspection par :
----- 26 octobre -----
Martina ne sait pas que Cynthia est elle aussi attirée par elle-même. Physiquement, chimiquement. Elle meurt d’envie de caresser ses seins si pleins. Et Cynthia ne sait pas l’intensité du feu qu’elle a allumé chez Martina, elle ne sait pas que Martina s’est caressée dans son lit, après qu’elle lui a joué ce petit tour au sujet des masseuses, elle ne sait pas que Martina rêve d’elle. Elles sont tout bonnement en train de tomber amoureuses, mais ni l’une ni l’autre ne l’a réalisé. Elles prennent l’habitude de se retrouver le soir après dîner, sur la terrasse d’une de leurs huttes. Elles sont installées côte à côte sur des genres de transats, à la faible lueur de l’éclairage du jardin, légèrement vêtues. On entend des voix au lointain, les plantes exhalent des senteurs suaves et puissantes. Ce séjour est un rêve, pour l’une comme pour l’autre.
Martina raconte son métier de prof, les relations avec les élèves, et en vient à raconter (confesser) ce qu’elle a vécu avec deux de ses élèves séjournant dans le même camping qu’elle sur l’île de Groix (voir Cours de physique pour les campeuses). Sa première et unique expérience lesbienne.
Je dois être cramoisie, et mon cœur bat à tout rompre.
Je dois être rouge tomate, mais Cynthia ne peut sans doute pas le voir dans la pénombre. Et là, ma main a pris la liberté d’aller se poser sur la cuisse de Cynthia, comme si elle me disait « allez, Martina, vas-y ». Cynthia a tourné la tête vers moi et m’a souri.
Et j’ajoute, tout bas, comme penaude :
Et j’ajoute :
À son tour, Cynthia a mis sa main sur ma cuisse, juste en dessous de ma robe. Une vague de désir a déferlé en moi. J’avais envie que ses mains parcourent tout mon corps.
Et elle a ajouté :
Elle m’a pris la main, et nous nous sommes promenées dans le jardin, blaguant sur ceci et cela, riant de tout comme des gamines. Nous étions si bien accordées, en harmonie, c’était vraiment un moment parfait. Revenue à sa hutte, je lui dis :
Nous nous sommes prises dans les bras, et avons échangé notre premier baiser avant d’aller dormir, chacune dans sa hutte.
----- 27 octobre -----
Au cours de yoga ce matin, je ne voyais que Cynthia dans son short serré et sa brassière. La grâce de chacun de ses mouvements, la sensualité aussi. Il faut dire aussi que certaines positions de yoga sont assez suggestives ; du moins à mes yeux à ce moment-là. J’avais envie d’elle, de son corps, de ses mains, de ses lèvres. J’ai senti le désir monter. Heureusement, mon legging était foncé…Et puis Cynthia m’a convaincue d’essayer la méditation, mais, impossible de calmer les pensées et les images lascives qui tournaient dans ma tête.
----- 28 octobre -----
Je retrouve Cynthia à la plage après nos séances matinales de massage. On s’étend sur nos serviettes.
On se met à l’eau, on nage un peu. Quel plaisir de sentir l’eau (à peu près) fraîche. Et elle propose :
On a fait encore quelques brasses puis, avec un rire juvénile, Cynthia a enlevé son maillot, haut ET bas, le haut autour de son cou et le bas autour de son bras.
Je me suis exécutée, et je dois dire qu’après quelques minutes j’ai vraiment apprécié de me sentir nue dans l’eau. On a rigolé comme des collégiennes. C’est incroyable la différence que ça fait, alors que le maillot ne couvre qu’une très faible partie de notre corps. Mais quelle partie !
Je me suis rapprochée de Cynthia et me suis collée à son dos. Nous sommes longtemps restées soudées ainsi. C’était si intense de sentir son corps contre le mien, dans l’eau. Je la sentais tout à fait abandonnée à moi et j’ai cru fondre quand elle m’a dit qu’elle se sentait trop bien avec moi.
----- 29 octobre -----
Nous avons pris un tuk-tuk. J’étais fascinée par le ballottement de ses seins sous l’effet des cahots. Comme si elle avait deviné mes pensées, elle me dit que le frottement de ses tétons sur le tissu de sa tunique l’excitait. Elle a glissé sa main sous ma chemise et a dégrafé mon soutien-gorge en me susurrant « pour que je voie moi aussi bouger tes seins ». Nos cuisses se frottaient, et quand personne ne pouvait nous voir nous posions chacune la main sur la cuisse de l’autre. C’est un des moments les plus érotiques de ma vie. Je touchais le ciel, je ne l’oublierai jamais.
Finalement, nous avons pris une bouteille de punch au rhum arrangé à la mangue. Comme si elle lisait dans mes pensées, Cynthia dit dans un petit sourire taquin :
Le soir, nous nous sommes retrouvées devant sa hutte après le repas. Installées sur les transats, enivrées par les odeurs, enveloppées par la tiédeur, le bruit du ressac de la mer, nous étions bien. Merveilleusement bien.
Elle m’a paru sincèrement touchée de cette attention.
Elle s‘est levée et est venue m’embrasser sur la bouche.
Pour masquer mon trouble, j’ai demandé :
On se met à boire en bavardant de sujets légers. Un verre, puis deux, trois. Il s’est mis à pleuvoir un peu.
Nous avons fait durer ce moment suspendu. Je voyais ses formes révélées à mesure que sa tunique se mouillait. Et j’ai vu que ça faisait pareil sur moi, et ça m’a plu. Mes tétons durcissaient et je me sentais mouillée aussi en bas.
Après une courte attente :
Je me lève, j’entre dans la hutte, et je découvre le plus beau des spectacles : Cynthia est nue, debout près de la porte de la salle de bain. Elle est encore plus belle que je ne l’avais fantasmée. Je dois avoir l’air comme assommée, la bouche ouverte, incapable de prononcer un mot.
Elle a les jambes fines et musclées d’une coureuse, sa toison est délicatement taillée, sa taille est fine, ses épaules bien droites, ses petits seins hauts et fermes, les tétons dressés révélant son excitation.
Elle a commencé par déboutonner mon chemisier. Doucement. J’étais tétanisée. À chaque bouton ouvert, je sentais le feu me gagner. Mon chemisier envolé, elle est passée derrière moi. Elle a placé ses mains sur mes hanches, puis les a doucement remontées jusqu’à ma poitrine. Je sentais mon cœur s’emballer, tout comme ma respiration. Elle a dégrafé mon soutien-gorge en disant :
Cynthia dévoilait là un trait de son caractère que Martina n’avait pas encore perçu : un côté dominateur, qui contrastait avec sa candeur. Martina allait par la suite, et petit à petit, se rendre compte qu’elle aimait obéir à Cynthia. Sans que jamais celle-ci ne l’humilie.
Elle est repassée devant moi, a pris mes seins dans ses mains comme pour les soupeser. Elle a déposé un petit bécot sur l’un, puis l’autre.
Elle a mordillé et pincé mes tétons, d’abord tout doucement, puis plus fort, voyant que j’aimais cette délicieuse torture. En fait, je crois qu’elle aurait pu faire n’importe quoi de moi, j’aurais aimé.
Sa main est descendue sur mon ventre, a ouvert les pressions de ma jupe, et l’a lentement fait glisser, ne me laissant que mon tanga en dentelles et mes sandales. J’étais à la fois gênée et terriblement excitée. J’avais fantasmé sur ce moment, mais là j’étais en pleine confusion. Elle s’est agenouillée devant moi pour m’enlever mon slip. C’était tellement érotique que je me sentais déjà mouillée. Elle l’a constaté sur mon slip, qu’elle a senti.
L’entendre m’appeler ainsi a encore aiguisé mon désir. Elle a caressé ma toison, doucement puis plus fermement. Ses caresses se rapprochaient de ma fente, jusqu’à les enduire de mon jus. C’était délicieux, mais je ne pouvais rien dire, ni faire, ni même ouvrir les yeux. Toujours à genoux devant moi, de ses pouces, elle a écarté la peau de mon pubis pour faire ressortir mon clitoris, qu’elle a commencé à lécher. Je ne pouvais plus retenir mes gémissements.
Cynthia s’est allongée sur le lit, me présentant son dos. J’étais folle de désir.
Je me suis allongée à son côté. J’ai posé la main sur sa nuque, l’ai doucement, tendrement et longuement massée. Mes mains ont ensuite investi ses épaules.
J’ai fait couler quelques gouttes sur son dos, et je l’ai massée. En fait, il s’agissait plus de caresses que de massage. Je me sentais plus à l’aise maintenant. L’huile embaumait délicieusement la pièce, j’étais en apesanteur. Je suis descendue sur ses cuisses. J’avais terriblement envie de passer sur ses fesses, mais je n’osais pas. Elle dut lire dans mes pensées, car elle m’a demandé :
Encore une fois un peu choquée par ses mots crus prononcés avec la plus désarmante candeur, il m’a fallu quelques secondes pour répondre :
Lorsque mes doigts sont passés sur la raie de ses divines fesses, elle a un peu écarté les jambes. J’ai mis quelques gouttes d’huile, qui ont glissé dans la raie. J’ai repris mes caresses, mais plus appuyées, de son anus à sa vulve. Elle a écarté les jambes un peu plus.
Je me suis allongée sur elle.
Martina pose des baisers dans le cou de Cynthia.
Cynthia s’est redressée, m’a plaquée sur le lit et s’est mise à califourchon sur moi.
À partir de là, Martina ne se souvient plus précisément des faits. Elle se souvient que c’était une déferlante de plaisirs, de jouissance alternant avec des moments d’infinie tendresse et de rires. Elle sent encore la langue de Cynthia la faisant jouir, ses doigts pénétrant son sexe et son œillet, le sexe de Cynthia contre le sien, leurs mouilles se mélangeant, les baisers de Cynthia, leurs langues encore enduites de la cyprine de l’autre. Et cette odeur enivrante de sexe, leurs gémissements. Les claques de Cynthia sur ses fesses rougies, apaisées par les caresses sous la douche. Ça a duré toute la nuit. Ni l’une ni l’autre n’avait jamais autant aimé. Elles étaient en parfaite harmonie et confiance, connectées.
----- 30 octobre -----
Cynthia est repartie le lendemain. Toutes deux ont pleuré à chaudes larmes. Elles se sont promis de se revoir bientôt en France. Le feront-elles, ou se diront-elles que l’expérience extraordinaire qu’elles ont vécue en Inde ne supporterait pas le cadre fade du quotidien ?