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n° 21680Fiche technique19127 caractères19127
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Temps de lecture estimé : 14 mn
09/04/23
Résumé:  Un pays lointain, un amour naissant, quand le hasard du calendrier permet à deux personnes de se déclarer leur flamme.
Critères:  cadeau amour préservati pénétratio -rencontre -amouroman
Auteur : chromwear      Envoi mini-message
La déclaration

— … Qu’est-ce que je fais ici ?


Tels furent les mots dans la tête d’Hana.

Elle se tenait devant cette porte, remplie de questions, stressées, les mains moites, et sans s’en rendre compte, elle venait d’appuyer sur la sonnette.



***************************



Le Japon, petite île à l’autre bout du monde, où l’on passe d’une ville remplie de technologie extrêmement pointue à un petit village quasiment figé dans le temps, où seuls les câbles électriques visibles sont le signe de son évolution.


C’est mon premier jour de cours dans ma nouvelle fac de français, après quelques mois pour m’adapter à ce nouveau pays… Ah, mais oui ! J’en oublie l’essentiel, moi, c’est Damien, 22 ans, célibataire et libre comme l’air, un Franco-Japonais qui vient tout juste d’arriver dans le pays de naissance de ma mère, pays où je ne passe pas inaperçu, du fait d’avoir en grande partie hérité du physique de mon père, un mètre soixante-quinze, quatre-vingt-cinq kilos, de légères rondeurs, juste mes yeux très (trop ? ) légèrement en amande, et mes cheveux noirs pourraient trahir mes origines japonaises.


Me voici donc dans ma nouvelle classe, et comme le veut la tradition, après une rapide intronisation de la part de mon professeur, ainsi que de ma propre présentation, je vais m’asseoir à la seule place encore libre, dans les derniers rangs et près de la fenêtre, me permettant de voir le mont Fuji.

Étant nouveau, je reste en retrait sans trop chercher à vouloir m’intégrer avec les groupes déjà présents, mais je réponds volontiers aux questions de quelques curieux qui veulent en savoir plus. Lorsqu’un moment de calme se présente, je mets mes écouteurs et lance ma playlist pour rester tranquille dans mon coin, le temps de pouvoir prendre mes marques lors de cette première journée.


Les semaines passent, et je commence à connaître une partie de ma classe, partageant mes trajets quotidiens avec une partie d’entre eux, tout en limitant au possible de me faire remarquer, mais c’est surtout une certaine Hana, vingt et un ans, que je vois le plus souvent, et il se trouve que le hasard fait parfois bien les choses, car cette dernière se trouve habiter à deux maisons de chez moi.


Hana est le genre de fille qui attire tous les regards, surtout des garçons qui aimeraient sortir avec elle, mais aussi des autres filles qui l’envient, car elle-même ne ressemble pas à l’image que l’on a des jeunes femmes japonaises ; certes, elle est mince et bien proportionnée, mais je devine qu’elle possède sous ses vêtements une poitrine bien plus importante que les autres filles de la classe, un bonnet B, voire C, à première vue. Mais je n’ose pour autant l’aborder, car j’imagine que cette dernière se trouve déjà en couple, et malgré quelques regards, qui semblent appuyés, je n’ai jamais réussi à déterminer si elle me regardait moi, la route, le mont Fuji et son sommet enneiger que l’on aperçoit à l’horizon ou encore autre chose.


Hors, tout va changer, lorsque, dans le Konbini proche de chez moi pour acheter le dernier numéro du Shonen Jump, qui va donner des informations sur le retour de l’adaptation animée d’un de mes mangas préférés ; je me rends compte, en me rapprochant du rayon, qu’il ne semble pas rester un grand nombre de magazines, et au moment de l’attraper, je vois une main le prendre avant moi…



C’est à ce moment, et sur le doux son de sa voix que je reconnais Hana.



C’est en la quittant que j’ai l’impression d’entendre de sa part, un timide « merci » presque inaudible.



***************************



Quelle ne fut pas ma joie de tomber sur Damien au Konbini, et de pouvoir lui parler en dehors de la fac, même si ce fut un court moment !

Depuis son arrivée à la fac, j’ai ressenti une grande attirance pour lui, alors que, pourtant, il n’a rien des dits canons qui attirent mes copines, mais je ne saurais expliquer pourquoi. Je pense que c’est ce côté non sûr de lui et son comportement, presque "normal" - surtout lorsqu’il me regarde, il ne semble pas avoir ce regard pervers qu’ont les autres garçons, c’est comme s’il regardait mon âme plus que mon physique.

Cela fait quelques semaines que mes sentiments envers lui grandissent de jour en jour, et depuis peu de temps, je ressens également des vagues de chaleur de plus en plus présentes dans mon entrejambe, ce qui me force à me caresser de plus en plus souvent.


« Merci », tel fut le dernier mot que je lui dis, me sentant rougir et ma bouche à la limite de l’assèchement, serrant le Jump contre ma poitrine comme s’il m’avait fait un cadeau précieux, mais une autre envie me vient au même moment et je dois vite aller éteindre le feu qui vient de naître en moi.


Les quelques mètres que je dois parcourir à pied me semblent être des kilomètres, je sens ma culotte s’humidifier de plus en plus.

Une fois dans ma chambre, je n’en peux plus, et je me débarrasse de mon jeans et de ma culotte dans un même geste, pour aussitôt poser ma main sur mon clitoris en feu, qui fait monter un peu plus le plaisir à chaque mouvement, mes doigts rentrent et sortent de mes lèvres grandes ouvertes et complètement trempées de cyprine que je sens couler le long de mes cuisses. Je n’arrête pas de penser à Damien, je l’imagine avec moi, qu’il me fait l’amour avec passion.



Je finis par me déshabiller complètement, libérant ma poitrine pour imaginer les mains de ce dernier me caresser entièrement.



Mes doigts jouent avec mon clitoris avec vigueur, tout en accélérant les va-et-vient, me pincent un téton de ma main libre.



Je suis submergée de bonheur comme jamais je ne l’ai été, mon orgasme, libérateur est d’une intensité jamais ressentie encore.

Mon esprit et mon corps reviennent peu à peu à la normale.



J’avais enfin dit à voix haute ces mots, ceux que, inconsciemment, je ne voulais pas encore prononcer et encore moins imaginer.


Un rapide coup d’œil sur mon smartphone pour regarder l’heure, la date du jour m’interpelle.




***************************



Le grand jour est enfin arrivé, nous sommes le 14 février, jour de la Saint-Valentin, c’est aujourd’hui que je vais déclarer ma flamme à Damien. Heureusement, nous sommes samedi, ce qui va me permettre de préparer tranquillement les chocolats que je lui offrirai ce soir.

Je ne vois pas passer la matinée, trop occupée à cuisiner, ce qui étonne mes parents peu habitués à me voir derrière les fourneaux. Une fois ma cuisine terminée et rangée, je m’occupe de mettre tous les chocolats dans une boîte, que j’entoure d’un tissu représentant un cerisier en fleurs, le tout maintenu par un ruban rose.


Maintenant, il est temps de me préparer. En lingerie devant mon armoire, j’opte pour passer une paire de collants noirs, une jupe plissée qui m’arrive juste au genou, un t-shirt blanc qui met en valeur mon 90C et je complète ma tenue d’un pull léger moulant. Je me maquille légèrement, pour un effet naturel, un peu de blush, un léger trait d’eye-liner, un rouge à lèvres rosé, et pour ma coiffure, un chignon que je fais tenir avec deux baguettes, en prenant soin de faire retomber deux fines mèches de chaque côté de mes yeux en amande.


Je me dirige vers la maison de l’homme que j’aime, avec mon cadeau dans les mains, le cœur et la tête plein d’espoir.

Une fois devant sa porte, je commence à douter de mes intentions, des questions me traversent l’esprit.



Ding-Dong Ding-Dong


La sonnette de la porte d’entrée résonne, je regarde ma montre connectée, 16 h 48.



Je me dirige vers l’entrée, et, en ouvrant la porte, je vois Hana comme jamais je ne l’ai vue auparavant, elle est bien plus sexy que d’habitude, mais son comportement me fait penser à une petite fille timide.


Sans faire attention au son de la télé qui diffuse, au loin, le générique de l’animé Bleach.


[…]

Hikari ga matomo ni sashikomanai

(Toi, sur qui la lumière brille à peine)

kimi wa maru de hikage ni saita hana no you

(tu es telle une fleur qui s’épanouit dans l’ombre)



À ce moment, et sans rien dire, je la vois rougir, et d’un coup, me tendre un petit paquet ; je le prends et avant de pouvoir prononcer le moindre mot, elle part en courant.



[…]

Kimi no koto mamorinuku kara

(Je te protégerai à chaque instant)

Makenaide ichirin no hana

(Alors je t’en prie, n’abandonne pas, ma fleur unique)


Je referme alors la porte, encore surpris par son comportement, et une fois de retour dans mon canapé, je m’attarde sur le paquet qu’elle vient de me donner ; je défais le ruban, ouvre le tissu, puis en ouvrant la petite boîte présente, je découvre une carte où je lis « ハッピーバレンタインデー、愛しています。ハナ ».


Note de traduction : Joyeuse Saint-Valentin, je t’aime. Hana.



À la vue de son comportement, je suis sûr que ce n’est pas une blague, ma décision est alors prise, je vais laisser passer le week-end et lundi, avant les premiers cours, j’irai lui parler.



***************************



Lundi matin, je prends mon courage à deux mains, et je vais d’un pas décidé voir Hana, profitant du calme encore présent.



Elle se met alors à rougir légèrement, mais elle a également un air interrogateur, et alors que son parfum fleuri arrive à mon nez, je sens mon cœur s’emballer.



Je vois son regard se perdre un peu plus dans ses pensées, tandis que je sens alors ma bouche qui commence à s’assécher.



Sur ces mots, je la vois pousser un soupir de soulagement, et alors qu’un grand sourire se dessine sur son visage, elle me répond de la tête « oui ».


C’est ainsi que nous avons commencé à sortir tous les deux, passant le plus clair de notre temps ensemble. Au début, et d’un commun accord, nous avons préféré ne pas changer notre comportement à la fac et avons commencé à mieux nous connaître, partageant les mêmes goûts pour les mangas, les animés, ainsi que certains jeux vidéo auxquels nous jouons tous les deux ; plus le temps passe, et plus je m’ouvre à elle, sortant de ma coquille pour profiter de chaque moment en sa compagnie.



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Cela va faire un mois que notre relation a commencé, et je me rends compte que le White Day approche, et pour célébrer cela comme il soit, je décide de nous préparer une soirée romantique à la maison.


Le grand jour est arrivé, et dès mon réveil, j’appelle comme tous les jours ma bien-aimée, lui proposant de venir chez moi en début d’après-midi pour passer cette journée tous les deux.


Elle arrive vers 14 h, et nous partons nous balader main dans la main dans le parc de la région, profitant des cerisiers en fleurs avec un peu d’avance.

Une fois de retour devant chez elle, je lui demande de me retrouver chez moi dans une heure, lui précisant alors de se mettre sur son 31, et même si elle reste interrogative, accepte pour mon plus grand plaisir. Je rentre alors en vitesse chez moi, et même si j’ai déjà en grande partie préparé ce repas, il me reste encore à le réchauffer, mettre la table, et surtout, me changer.


Le temps passe rapidement, et voyant l’heure approcher, je file dans ma chambre pour mettre la tenue que j’ai préparée sur mon lit, un pantalon bleu nuit cintré, une chemise blanche ainsi qu’une cravate bleu nuit, assortie à ma ceinture, j’ai tout juste le temps d’allumer les bougies pour compléter l’ambiance, que ça sonne à la porte. J’ouvre cette dernière, et là, je vois Hana encore plus belle que d’habitude, elle a passé une robe noire qui met tout son corps en valeur ; je devine un décolleté plongeant malgré le gilet posé sur ces épaules. Elle porte également le même maquillage et la même coiffure que lorsqu’elle était venue, il y a de cela un mois.



Ses talons claquent alors dans l’entrée, elle me tend son gilet que je pose sur le porte-manteau, puis je l’accompagne jusqu’au salon, où elle découvre une table dressée, éclairée par des bougies.



Je me rapproche alors d’elle pour la prendre dans mes bras, l’embrasse, puis je la guide jusqu’à sa chaise.

Nous prenons alors le repas que je lui ai préparé, buvons quelques verres de vin, passons une soirée des plus agréables.



Je quitte la pièce quelques secondes, et à mon retour, je lui demande de fermer les yeux, je viens alors dans son dos, passe mes bras autour d’elle, un paquet dans les mains.



Elle retire alors le papier cadeau, se retourne vers moi et me regarde avec ses beaux yeux en amande.



Je colle mes lèvres aux siennes, l’empêche alors de finir sa phrase, tout en plongeant mon regard dans le sien.



Nous nous embrassons à nouveau, échangeant de légers bisous, mes mains descendent autour de sa taille, et se posent sur ses fesses, ma langue commence à forcer ses lèvres, qu’elle entrouvre alors ; nos langues se touchent mutuellement, dans un balai naturel, je sens ses mains qui me caressent le dos.


C’est alors Hana qui prend l’initiative, se détache de moi et recule de quelques pas, elle fait alors descendre sa robe à ses pieds, se retrouvant dans une lingerie noire très sexy, son soutien-gorge en dentelle se marie avec ce que je devine être un tanga, puis elle revient vers moi avec un air félin pour se blottir dans mes bras ; mais, à ma plus grande surprise, elle défait alors ma cravate, puis les boutons de ma chemise dévoilant alors mon torse velu et mon léger embonpoint, ce qui ne semble pas la faire fuir, au contraire ; elle vient, amoureusement, se coller contre moi, écrasant sa poitrine contre mon torse.


Mes mains caressent son dos et viennent détacher son soutien-gorge, pendant que mes lèvres se posent dans son cou, déposent de tendres baisers, jusqu’à faire tomber cette prison très sexy pour embrasser son sein gauche, ma langue joue alors avec son téton érigé de désir, tandis que ma main droite vient se poser sur son autre sein pour le caresser, son souffle s’accélère alors sous mes gestes, alors qu’elle caresse mon sexe tendu par-dessus mes vêtements.


Dans un mouvement habile, elle desserre alors ma ceinture, puis, dans un geste assuré, fait descendre mon pantalon ainsi que mon boxer en une fois, me retrouvant en érection sous ses yeux qui brillent d’une flamme que je n’aurais jamais imaginée, elle se mord alors la lèvre inférieure avant de me prendre en bouche.



Je sens sa langue qui me caresse le gland à chaque fois qu’elle remonte le long de mon membre, le faisant luire avec sa salive, me rendant encore plus fou et rempli de désir pour elle.



Elle se redresse, et me suit jusque dans ma chambre, je l’allonge alors sur le lit, embrasse tout sont corps, m’attarde sur chacun de ses seins, mordille ses tétons, descends le long de son ventre, lui retire son dernier vêtement déjà trempé puis entame un cunnilingus ; je l’entends pousser un soupir de plaisir à chacun de mes coups de langue sur son clitoris, j’insère deux doigts dans son con pour stimuler son point G, j’entends son souffle qui s’accélère, ses gémissements deviennent de plus en plus forts, ses cuisses se referment sur mon visage au moment de l’orgasme.


Une fois son plaisir passé, elle me libère, ce qui me permet de venir m’allonger à ses côtés ; j’enfile un préservatif. Je pose mon gland contre ses lèvres humides et ouvertes d’excitation, attendant son accord pour pouvoir la pénétrer, accord que j’obtiens, je m’insère alors lentement entre ses cuisses trempées, coulissant lentement pour qu’elle prenne le maximum de plaisir, sentant les muscles de son vagin qui se resserre sur mon pénis.



Mes mouvements deviennent plus rapides, j’entends son souffle s’accélérer.



Prenant un peu plus confiance en moi, je la fais se mettre à quatre pattes sur le lit, pour la prendre alors en levrette, lui donne de grands coups de reins qui lui arrachent des cris de plaisir. C’est dans la position de l’Andromaque, que nous prenons notre pied simultanément, dans un puissant orgasme libérateur, retombant sur mon torse, nous nous embrassons une dernière fois avant de nous dire d’une même voix « je t’aime », et nous nous endormons.


C’est ainsi que se déroula notre première nuit ensemble, loin d’être la dernière ; depuis ce jour, nous ne nous sommes plus quittés, faisant chaque jour grandir notre amour l’un pour l’autre, profitant d’autres moments remplis de luxure, dans une vie de passion et de bonheur.



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Notes de l’auteur :

Konbini : Commerce de proximité ouvert 24h/24 et 7j/7.


Il est de coutume au Japon que, le jour de la Saint-Valentin, les femmes offrent des chocolats aux hommes, or, un mois plus tard, le 14 mars, a lieu le White Day qui lui consiste, pour les hommes, à offrir un cadeau en retour aux femmes qui ont offert des chocolats à la Saint-Valentin. La coutume veut que le cadeau de retour soit trois fois plus onéreux que celui reçu, ce qui fait que certains hommes craignent énormément le 14 février.