Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 21716Fiche technique25624 caractères25624
4395
Temps de lecture estimé : 18 mn
21/04/23
Résumé:  Peut-on encore croire à l’amour après avoir été trompé ? Rosa nous le dira.
Critères:  fh couple extracon fête amour fellation cunnilingu pénétratio fsodo -rencontre -amouroman
Auteur : J A      Envoi mini-message
Le gentleman

C’était une soirée comme tant d’autres et Julien supportait stoïquement la bonne humeur de tout le monde. Non c’était exagéré, il s’amusait bien aussi, mais à trente-cinq ans il était fatigué d’être, encore une fois, le seul célibataire. Pas exactement le seul, mais les autres étaient au moins accompagnés. C’était quasiment toujours le cas, ses rares conquêtes ne duraient jamais bien longtemps et ce genre de fête lui rappelait sa solitude.


Pourtant, il s’impliquait toujours dans chacune de ses relations. Il était grand, intelligent, raisonnablement en forme, pas spécialement beau… ni laid, d’ailleurs ; un visage intéressant selon la réplique d’un film. Allez savoir pourquoi, toutes les femmes qu’il rencontrait ne pensaient qu’à profiter de la vie sans avoir envie de s’engager. Lui cherchait l’amour, construire un foyer et une famille, bref c’était un romantique, et plus le temps passait plus il désespérait d’y arriver.


Ce soir, c’était Paul et Rosa qui recevaient, un couple sans enfant. Julien les connaissait un peu, Rosa était une copine d’enfance de sa meilleure amie, Viviane. Vivi, elle, avait trouvé son prince charmant et fondé une belle famille. Julien était le parrain de son aîné, un beau cadeau qu’elle lui avait fait.


Paul était l’archétype du coq de basse-cour, macho, arrogant, éternellement sûr de lui et toujours à raconter des blagues qui volaient sous la ceinture. Julien n’avait pas du tout accroché avec lui, ils étaient totalement incompatibles. Rosa, au contraire, était une belle femme, souriante, un peu effacée, mais agréable. Julien avait beaucoup apprécié les rares conversations qu’il avait eues avec elle et qui l’avaient convaincu de son intelligence et de sa gentillesse. Il voyait le couple comme la Belle et la Bête.


Julien attendait tranquillement, une heure décente pour prendre congé sans vexer Vivi qui avait insisté pour qu’il vienne également. Pris d’un besoin urgent, et les toilettes du rez étant occupés, il monta au premier pour utiliser les autres. Il arrivait en haut quand des éclats de voix le surprirent.



Julien fit demi-tour immédiatement et redescendit au plus vite, son envie d’uriner ayant brusquement disparu. Les hurlements de Rosa avaient attiré les invités au bas de l’escalier, même si personne n’osait monter pour voir de quoi il en retournait. Julien regarda Vivi et lui fit un petit signe de tête en indiquant la porte, pour lui montrer qu’il partait. Elle fit une petite moue pendant que son mari, Didier, lui faisait de grands gestes avec les bras pour le saluer. Vivi n’aurait pas pu mieux tomber, son conjoint était un type bien, le meilleur, et Julien l’adorait.


Il profita donc de l’esclandre pour s’éclipser ni vu ni connu. Une fois dans la rue, il monta rapidement dans sa voiture, son besoin d’uriner revenant au galop. Naturellement, un abruti s’était garé derrière lui et malgré tout l’espace qu’il avait, ce con s’était collé à sa bagnole. Les manœuvres lui prirent deux ou trois minutes pendant lesquelles il ne se gêna pas pour aller au contact du superbe bolide tout neuf qui avait coincé sa vieille bagnole pourrie. Rien à foutre, il allait laisser de belles éraflures.


Il s’était enfin dégagé quand deux mains se posèrent sur son capot. Merde, c’était le taré qui l’avait coincé et qui venait lui réclamer des comptes pour sa bagnole ? Non, c’était Rosa. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là ?



Julien surpris attendit qu’elle monte avant de partir. Il roula un moment en la regardant du coin de l’œil sans savoir quoi dire. Comme elle ne semblait pas disposée à parler, il décida de prendre le taureau par les cornes.



Le trajet dura une grosse demi-heure avant qu’ils n’arrivent devant son immeuble, Julien gara sa voiture dans le parking et ils montèrent au dernier étage. Sitôt entrés, il conduisit Rosa dans le salon où elle s’effondra en pleurs sur le canapé. Julien fila aux toilettes avant de rejoindre la cuisine où il lui prépara une infusion de plantes pour un sommeil serein. Quand il revint dans le salon, Rosa s’était calmée, mais ses yeux étaient rouges et gonflés. Elle remercia Julien d’un sourire lorsqu’il lui tendit la tasse.



Julien attendit, s’assit et attendit patiemment que Rosa finisse lentement sa boisson. Il ne voulait pas l’indisposer en lui posant des questions, elle parlerait quand elle en aurait envie, elle avait suffisamment de problèmes comme ça.



Julien ne savait plus quoi dire, Rosa n’avait pas complètement tort, les gens peuvent être très cons. C’est même désolant que la connerie humaine atteigne un tel niveau.



Julien sentit son sexe gonfler à l’énoncé des plaisirs que Rosa lui promettait. Il en crevait d’envie, mais il ne pouvait pas, non, décemment pas. Rosa, qui avait remarqué que son entrejambe avait triplé de volume, s’approcha de lui et enleva la robe qu’elle portait ce soir-là. Dessous elle n’avait qu’un petit bout de tissu qui cachait tout juste une fine toison triangulaire, ses beaux seins pointaient arrogants, défiant la gravité. Julien dut se faire violence, son sexe faisait craquer les boutons de son jean.



Rosa le regarda médusée et furieuse. Elle se détourna, ramassa sa robe, se précipita vers la chambre et claqua la porte. Julien n’eut pas le temps de l’en dissuader.



La première chose que fit Julien fut de prendre une douche très froide et encore plus longue. Il était gelé en se mettant au lit, il ne savait pas s’il devait être fier de ne pas avoir profité de la situation ou se coller des claques pour ne pas l’avoir fait. Rosa lui plaisait vraiment beaucoup, il venait de le réaliser, non seulement son physique, mais aussi sa personnalité, elle dégageait une espèce d’aura qui l’attirait. Il avait fait ce qu’il devait faire, il le sentait au fond de lui, mais que cela avait été dur. Il avait failli se jeter sur elle comme un mort de faim au vu du menu qu’elle lui proposait.


Sa nuit fut peuplée de rêves érotiques dont il ne se rappela que vaguement en se réveillant, par contre son corps s’en rappelait, avec pour résultat une douloureuse érection. Julien dut attendre un long moment avant d’oser sortir de la chambre. Rosa dormait encore, ou du moins n’était pas encore sortie de sa chambre. Il prépara le petit-déjeuner en attendant qu’elle se réveille.


Quand Rosa sortit de la chambre, elle portait la robe enlevée la veille. Ce souvenir dirigea à nouveau le sang vers l’entrejambe de Julien, heureusement qu’il était assis et caché par la table. Elle semblait aussi gênée que lui par les événements de la veille et leurs échanges furent réduits au strict minimum.



Un silence assourdissant, car on n’entendait que lui, planait dans la cuisine. La sonnerie de l’interphone fut une délivrance pour les deux.



Julien bénissait son amie de venir le tirer de cette situation tendue. Nerveux, il sortit sur le palier pour attendre Viviane. Elle arriva, rentra avec un grand sourire et haussa les sourcils. Julien lui répondit en lui montrant la cuisine de la tête et Viviane rejoignit Rosa. Il allait pouvoir souffler et laisser tout ça derrière lui. Julien les laissa discuter un moment avant de les rejoindre. En approchant, il entendit vaguement leurs murmures et ne comprit pas grand-chose.



À son arrivée, elles se turent et le regardèrent fixement. Être scruté comme ça mit Julien mal à l’aise, il se sentait jugé. Il commença à ranger la cuisine pour occuper ses mains et penser à autre chose.



Deux minutes plus tard, elles étaient sur le pas de porte. Rosa murmura un « merci pour tout » et s’enfuit dans les escaliers sans le regarder en face ni attendre l’ascenseur. Viviane s’attarda plus longtemps.



Viviane gratifia Julien d’un sourire éblouissant et lui fit une énorme bise sur la joue avant de descendre à son tour. Il était soulagé que cette situation gênante prenne fin, mais d’un autre côté il regrettait presque ce qui aurait pu arriver, car Rosa lui plaisait.


Trois mois plus tard, Julien ne repensait plus à cette soirée de dingues, même si parfois le souvenir de Rosa quasi nue dans son salon lui revenait en mémoire. Entre-temps, il avait fait la connaissance d’une jeune femme avec laquelle il s’était engagé à fond, comme d’habitude. Au lit, c’était une tornade, enfin, elle l’était un peu partout, car elle aimait faire l’amour – baiser serait plus juste – dans les endroits les plus insolites. Elle était même venue à son boulot et avait tenu à se faire sodomiser dans le bureau du directeur parti déjeuner.


Beaucoup de ces situations gênaient énormément Julien, mais il se forçait pour lui faire plaisir. Il comprit que c’était fini le jour où elle lui annonça qu’elle passerait le week-end chez un de ses ex qui organisait une partouze. Les doubles pénétrations lui manquaient. Julien pouvait venir aussi, pour regarder ou même participer, elle rêvait de se faire remplir de sperme par tous les trous en même temps. Un échec sentimental de plus, mais il le sentait venir, car en-dehors du sexe ils n’avaient pas grand-chose en commun.


Peu après cette rupture, ce fut avec plaisir qu’il accepta l’invitation au restaurant de Viviane et Didier. Ils viendraient sans les enfants qui étaient chez les grands-parents paternels. Avec cinq minutes d’avance, il se présenta au restaurant. Ils étaient déjà là, assis à une table pour quatre. Après les bises de rigueur, Julien s’assit et se prépara à passer une bonne soirée. Il fut surpris de voir une nouvelle convive arriver, car il n’avait pas remarqué le sac à main sur la dernière chaise. Rosa s’était absentée pour se repoudrer le nez et venait d’apparaître à côté de lui.


Le malaise entre eux n’avait pas disparu. Ils se firent la bise, mais Rosa ne croisa pas son regard et Julien évita de la regarder en face également. Heureusement que Viviane gérait les situations difficiles avec tact. Elle lança la conversation et bientôt la tablée s’anima et tous se détendirent.


À la fin du repas, Julien réussit à piquer l’addition à un Didier trop confiant et il se fit un plaisir d’inviter ses amis. Didier, beau joueur, s’amusa à lui tirer la langue pour montrer son mécontentement. La soirée avait été très agréable malgré la gêne du début. Le piège de Vivi se referma sur Julien et Rosa à la sortie du restaurant.



Le « oui » de Julien et le « non » de Rosa firent sourire Viviane, qui leur fit la bise et partit bras dessus bras dessous avec Didier. Elle n’avait pas l’air fatiguée et encore moins souffrante, cela ressemblait à un guet-apens en bonne et due forme. Encore sous le coup de la surprise, Julien indiqua à Rosa la direction de la voiture.



Il la précéda et lui ouvrit galamment la portière. Le malaise, oublié au restaurant, était revenu s’immiscer entre eux. Julien démarra en regardant fixement la route pour ne pas laisser son regard se diriger vers Rosa dont il n’avait jamais oublié le corps dévoilé.



Julien vit du coin de l’œil que Rosa le regardait, apparemment étonnée par sa réponse. Elle sembla réfléchir à ce qu’elle allait dire.



Rosa souleva sa jupe et décolla ses fesses de son siège pour faire descendre sa petite culotte le long de ses jambes. Julien avait du mal à garder un œil sur la route, hypnotisé par le manège de Rosa qui, souriante, jeta le petit bout de tissu sur la banquette arrière. Elle tendit son bras et lui caressa l’entrejambe qui avait gonflé au point que c’en était douloureux.



Rosa défit ceinture, bouton, braguette et sortit du boxer un sexe qui bondit libre de ses entraves. Ravie de la réaction de Julien, elle défit sa ceinture de sécurité, se pencha entre ses jambes et le prit dans la bouche. La violence de son désir et la bouche de Rosa autour de son sexe faillirent leur faire quitter la route. Il n’avait jamais rien vécu de tel et quelques minutes plus tard à un feu rouge, Julien sentit qu’il ne tiendrait plus.



Il se vida dans la bouche de Rosa avec une intensité qu’il n’avait jamais connue, même avec sa dernière conquête qui l’avait aussi sucé dans la voiture. Son sperme fut avalé jusqu’à la dernière goutte par Rosa qui ne le lâcha pas avant de l’avoir parfaitement nettoyé. Elle remit son sexe dans le boxer et le rajusta.



Le sexe de Julien recommença à s’évader de son boxer, l’aveu de Rosa l’avait à nouveau excité. Vivement la maison ! À peine arrivés, il prit Rosa par la main et se précipita dans l’ascenseur. Julien s’agenouilla et releva la jupe de Rosa pour glisser sa langue entre ses jambes. Elle gémit de plaisir et quand l’ascenseur arriva à l’étage elle était déjà sur le point de jouir, Julien continua et à son tour elle eut un violent orgasme qui la laissa les jambes tremblantes.


Ils rentrèrent dans l’appartement en s’embrassant fougueusement, encore affamés l’un de l’autre. Ils se dirigèrent vers la chambre en se déshabillant, leurs bouches toujours jointes. Julien trébucha sur son pantalon et s’étala tout son long, mais cela le ralentit à peine. Dans la chambre, il déchiqueta une boîte de capotes neuve et les étala sur le lit. Rosa s’empressa d’en prendre une et d’en vêtir le sexe de Julien avant de le chevaucher.


Déprimée, Rosa n’avait eu aucun amant depuis sa séparation. Le premier orgasme dans l’ascenseur lui avait coupé les jambes et le second la foudroya sur place et la fit s’écrouler sur Julien. Ce dernier voulut basculer sur elle pour continuer, mais elle l’arrêta.



Elle prit position à quatre pattes pendant que Julien cherchait et trouvait le lubrifiant. Il s’en versa sur les doigts et commença à lui lubrifier l’anus tout doucement, un doigt puis deux puis trois. Finalement, il lubrifia son sexe puis s’introduisit lentement dans les fesses de Rosa qui grimaça.



Peu à peu, il s’introduisit entièrement en elle et resta un moment sans bouger, le temps qu’elle s’adapte, puis lentement il commença à donner des coups de reins. Cela faisait longtemps que Rosa pensait à la sodomie, mais Paul l’exigeait comme un dû et par esprit de contradiction, par peur aussi, elle refusait.


Quand Julien lui avait rempli le cul, il n’y a pas d’autres mots, Rosa s’était sentie écartelée, mais peu à peu la sensation s’était estompée et devenait plaisante. Elle n’arriverait pas encore à jouir, mais les sensations étaient agréables et toutes les premières fois qu’elle vivait aujourd’hui l’excitaient terriblement, surtout après cette longue période d’abstinence.


Tout à son affaire, Julien accéléra le rythme et finit par jouir dans un grand râle. Il resta fiché en Rosa pendant un long moment, caressant du regard son magnifique corps, puis il se retira à regret, se laissa tomber à côté d’elle et enleva sa capote. Rosa se pencha vers lui et l’embrassa.



Julien la prit dans ses bras et ils s’endormirent sans s’en apercevoir. Le lendemain, l’un des deux bougea et réveilla l’autre. Ils se regardèrent surpris d’avoir dormi enlacés, puis l’excitation prit le dessus. Ils s’embrassèrent et de fil en aiguille ils entamèrent un missionnaire aussi agréable pour l’un que pour l’autre. Julien contemplait Rosa qui resplendissait en jouissant, de son côté elle regardait cet homme qui la désirait si fort et lui faisait si bien l’amour. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus connu ça, peut-être au début de sa relation avec Paul, mais elle n’en était même pas sûre. L’intensité de l’orgasme de Julien la rassura en tant que femme, elle n’était pas le rebut que Paul lui avait laissé croire.


Ils avaient beau s’être embrassés, léchés, caressés et avoir atteint les sommets de l’intimité, ils se douchèrent pudiquement l’un après l’autre. Une fois habillés, ils se retrouvèrent autour du petit-déjeuner sans savoir quoi se dire et ce fut Julien, en tant qu’hôte, qui se lança le premier.



Rosa était surprise. Julien avait eu ce qu’il voulait et qu’il souhaite la revoir et recommencer n’était pas étonnant, mais qu’il désire passer une soirée avec elle et sans sexe obligatoire était surprenant. Elle n’en avait pas l’habitude, pour Paul, toute soirée, sortie ou fête, incluait du sexe sans exception, avant, pendant et après. Rosa appréciait de plus en plus Julien. Viviane lui avait parlé de lui en bien, enfin c’était un euphémisme, son amie avait été dithyrambique au sujet de Julien, et Didier lui aussi ne tarissait pas d’éloges.


La soirée du désastre, Rosa s’était sentie rejetée par Julien malgré les arguments qu’il avait avancés et la confirmation ultérieure de Viviane quant à son intégrité morale. Elle continuait de croire que Julien aurait accepté de coucher avec une autre et que s’il l’avait repoussée c’était sa faute à elle, mais maintenant elle commençait à comprendre la complexité de cet homme.


Le surlendemain, samedi soir, Julien vint chercher Rosa chez ses parents, ce qui la gêna beaucoup, car elle se rendit compte qu’elle quêtait leur approbation comme quand elle était adolescente. Elle devait déménager au plus vite, elle commençait à souffrir d’infantilisation galopante. Sa mère lui glissa discrètement qu’elle avait plus apprécié Julien en cinq minutes que Paul pendant tout leur mariage. Julien négocia avec son père âprement et avec beaucoup d’humour, l’heure de son retour.


Ce fut une soirée délicieuse, comme elle n’en avait pas connu depuis longtemps. Julien était charmant, attentionné, intelligent et converser avec lui était un plaisir : pas de foot, pas de boulot, pas de cul. Après le resto, ils allèrent se promener au bord du lac pour manger une glace, c’était vraiment agréable d’apprendre à se connaître. Elle avait craqué sur Paul à vingt ans, c’était son côté bad boy qui l’avait attirée. Rosa réalisait maintenant que le problème de Paul était qu’il n’avait pas évolué. Pas étonnant qu’il ait emménagé avec la gamine aux gros seins, en douze ans Paul n’avait pas grandi dans sa tête et se comportait comme s’il avait toujours vingt ans. Avoir un homme adulte et responsable à ses côtés lui plaisait énormément.


Un mois plus tard, le divorce de Rosa fut prononcé et elle rentra chez ses parents, totalement déprimée. Julien l’y attendait avec un bouquet de ses fleurs préférées, une boîte de ses chocolats préférés et une épaule pour pleurer. Julien avait déjà conquis son corps, mais ce jour-là il emporta définitivement son cœur.


Que dire de plus ? Mariage avec Viviane et Didier comme témoins et grossesse accidentelle, mais non moins désirée de tout cœur. Décalage horaire et prise de pilule ne font pas bon ménage. C’est en voyant Julien pleurer comme une madeleine à la maternité, avec leurs jumelles dans les bras, que Rosa réalisa que cela faisait juste trois ans qu’elle avait fait une scène à Paul et était partie avec Julien. Si on lui avait dit ce soir-là qu’elle partait avec l’amour de sa vie et qu’elle allait trouver le bonheur et l’épanouissement, elle n’y aurait jamais cru.