n° 21723 | Fiche technique | 29586 caractères | 29586 4619 Temps de lecture estimé : 19 mn |
24/04/23 |
Résumé: Marie-Gabrielle a entendu une confession surprenante. Elle décide d’aller vérifier. | ||||
Critères: voir hmast cunnilingu pénétratio fsodo attache fantastiqu -fantastiq -dominatio | ||||
Auteur : Myhrisse Envoi mini-message |
Elle observa un temps d’arrêt devant l’immense grotte sombre. Elle reprit son souffle après cette longue marche à laquelle elle n’était guère habituée.
Elle entra avec appréhension. Craignait-elle davantage que la caverne contienne la créature ou bien d’avoir été victime d’un canular ? Laquelle des deux options lui faisait le plus peur ?
Difficile à dire.
Non, l’idiote n’aurait pas pu monter un bobard pareil. Marie-Gabrielle l’avait accueillie avec bienveillance, écoutée sans la dénigrer ou la juger. Elle avait su être cette oreille dans un entourage véhément la traitant de menteuse.
Après tout, qui croirait une telle fable ?
Marie-Gabrielle tenait à vérifier. Et si c’était vrai ? Marie-Gabrielle en saliva d’avance. Son bas-ventre frémit de plaisir. Cette fois, elle ne repoussa pas ses envies. Après tout, rien n’interdisait cela. Les textes sacrés ne disaient-ils pas « Tu ne partageras aucune interaction physique avec un être humain » ? Rien n’interdisait le sexe avec autre chose.
Les chèvres des fermes voisines recevaient assez souvent la visite de ses confrères masculins pour en savoir quelque chose. Ses compagnes préféraient les gros résidents dociles du chenil. Les envies de Marie-Gabrielle se tournaient vers des créatures bien différentes.
Celle-là enflammait son imagination.
Depuis que la demeurée s’était confiée à elle, ses rêves ne tournaient plus qu’autour de ça.
Elle avait demandé l’autorisation de sortir puis compté les aubes jusqu’à l’obtention du précieux sésame.
Pendant ce temps, la sans-esprit s’était bien faite au temple, intégrant les règles, se pliant aux demandes sans broncher, retrouvant doucement le sourire loin de ses souvenirs traumatisants. Marie-Gabrielle n’osait pas l’interroger, de peur de la blesser. Elle aimait tellement l’entendre raconter ce que la créature lui avait fait.
Marie-Gabrielle rêvait.
Pas de vivre la même chose, non ! Déjà, hors de question que l’autre la touche. Aucune chance qu’elle brise ses vœux. Ensuite, elle serait consentante, contrairement à cette pauvresse rejetée par sa famille suite à cette agression.
Marie-Gabrielle allait s’offrir à la créature.
Marie-Gabrielle avançait dans l’obscurité la plus totale, à l’affût du moindre bruit, avançant silencieusement, tous ses sens aux aguets.
Si la créature demeurait effectivement ici, apprécierait-elle cette intrusion ?
Marie-Gabrielle se prit à douter.
Le monstre pourrait très mal prendre cette entrée sans invitation.
Le cœur battant la chamade, la respiration haletante, Marie-Gabrielle tenta en vain de percer les ombres.
Le temps s’étira dans cette noirceur.
Enfin, une lumière provenant du fond d’un ravin se refléta sur les parois en pierre brute. De la lave courrait en profondeur. Un tel environnement n’étonna guère Marie-Gabrielle.
Elle regarda autour d’elle, profitant de la faible luminosité dansant sur les murs et le plafond. Au fond de la caverne se terminant à une dizaine de pas devant elle, deux ouvertures à taille humaine permettaient probablement de rejoindre le palais supérieur.
Entrée facile ?
Non, car la créature veillait, gardien féroce et puissant. Il fallait être fou pour pénétrer en ce lieu, pour braver le monstre. Marie-Gabrielle trembla. Les pupilles dilatées, elle scruta la grotte aux lumières tremblotantes. Un rocher à sa droite bougea. Marie-Gabrielle se figea.
La créature endormie se déploya.
Sa longue queue hérissée de piquants s’éloigna du corps, rasant le sol. Ses ailes, parois fines et douces, frémirent, s’écartèrent légèrement du ventre pour permettre la sortie de la tête. Rouge, orange et jaune, elle se terminait par un museau en pointe. Marie-Gabrielle estima qu’elle pourrait tout juste faire le tour de sa tête de ses bras. Le cou fléchit et la bête ouvrit ses yeux verts fendus de jaune.
Ils se fixèrent sur Marie-Gabrielle.
Dans l’obscurité, la bête s’était aisément confondue avec la pierre argileuse. Maintenant, Marie-Gabrielle s’apercevait que les écailles rougeoyaient. Dans cette faible luminosité aux accents vermillon, difficile de déterminer la couleur réelle de la bête. Rouge ? Orange ? Jaune ? Marron ? Doré ? Marie-Gabrielle n’aurait pu l’affirmer avec certitude.
La bête eut un léger sursaut. Que cette femme puisse connaître son nom semblait la surprendre. Marie-Gabrielle comptait bien profiter de l’effet de surprise. Sans attendre, elle fit glisser sa longue robe bleue sur le sol, dévoilant son corps nu.
Elle n’avait jamais été un canon de beauté, mais devant cette créature, cela n’importe guère. Ses critères de beauté devaient être bien différents de ceux des humains.
La bête descendit sa tête pour renifler la poitrine de Marie-Gabrielle, envoyant de petits souffles d’air chaud qui la chatouillèrent, la faisant glousser. Il entrouvrit la gueule, dévoilant ses dents blanches, aussi longues que la main ouverte de l’humaine devant lui. Les joues du dragon ondulèrent, comme si des vagues faisaient gondoler les écailles, du bout du museau jusqu’aux cornes sur les côtés.
Cela était-il bon ou mauvais signe ?
Elle fit volte-face pour découvrir un homme au corps parfait seulement vêtu d’un pagne. Sa peau bronzée recouverte de tatouages recouvrait une musculature puissante, à l’image de celle du dragon. Il s’agissait sans aucun doute de Bregnar, le dragonnier du monstre.
Sa présence dérangea Marie-Gabrielle.
Elle était venue s’offrir au dragon et seulement à lui. Que le dragonnier la voie nue lui déplaisait énormément.
Le dragon frappa plusieurs fois le sol du bout de sa queue. Marie-Gabrielle frémit. Venait-elle de mettre le dragon en colère ?
Marie-Gabrielle soupira d’aise. Elle avait craint de l’agacer.
Bregnar eut un regard vers la robe en boule sur le sol et hocha la tête.
Étrange ligne de défense, pensa Marie-Gabrielle.
L’homme arborait un corps magnifique. Marie-Gabrielle aurait adoré recevoir sa participation. Ses vœux l’interdisaient. La prêtresse soupira. Après tout, pourquoi pas ? Simple observateur, cela passait, non ?
Bregnar lui fit signe de le suivre. Marie-Gabrielle ne bougea pas. Une douce poussée du museau d’Yisingr sur son dos, entre ses omoplates, la fit avancer. Derrière un haut rocher, elle découvrit un pilori.
L’idiote ne lui avait jamais parlé d’un quelconque système d’attache. Ces deux-là l’avaient dominée par la simple terreur.
Marie-Gabrielle se tourna vers Yisingr. Les joues du dragon ondulèrent de nouveau. Marie-Gabrielle plissa les paupières. Elle voulut en avoir le cœur net.
Le dragon pencha la tête et ses joues ondulèrent.
Les naseaux se contractèrent plusieurs fois, comme si la bête se trouvait sur le point d’éternuer.
Les joues ondulèrent.
Le dragon s’ébroua. Marie-Gabrielle estima que cela exprimait la joie.
Yisingr frappa plusieurs fois le sol du bout de sa queue. « Il rit », se souvint Marie-Gabrielle. Bregnar fit la moue avant de hausser les épaules et de s’éloigner un peu, leur laissant enfin un peu d’espace.
Yisingr poussa gentiment Marie-Gabrielle vers le pilori. La prêtresse s’en approcha en tremblant. Elle n’appréciait pas énormément l’idée d’être attachée là-dedans. Une fois liée, elle ne pourrait plus s’opposer à Bregnar s’il lui venait l’idée de profiter de la belle offerte.
Marie-Gabrielle avisa que le dragonnier s’était installé au ras du sol, dans un creux formant une cavité en forme de fauteuil. Naturelle ou pas, Marie-Gabrielle n’aurait su le dire avec certitude.
Bregnar observait la scène, un immense sourire sur le visage. Il était proche et en même temps loin. Il semblait réellement vouloir respecter sa volonté pour se contenter de regarder. Marie-Gabrielle soupira puis se résigna. Elle allait devoir lui faire confiance pour profiter du dragon.
Marie-Gabrielle avança vers le pilori, mais Yisingr grogna. La prêtresse se tourna vers le dragon qui poussa vers elle des entraves en acier traînant sur le sol, sa grosse patte pleine de griffes ne laissant aucune marque sur le sol.
Il faisait patte de velours.
Marie-Gabrielle observa le cylindre relié à une chaîne passant dans un anneau enfiché dans le sol.
Le ventre de Marie-Gabrielle se serra. D’angoisse ou d’excitation ? Les deux, probablement.
En grognant, elle se saisit de l’entrave, plaça sa cheville droite à l’intérieur et referma le cylindre. Elle tenta de le rouvrir pour le constater fermé.
Pour toute réponse, Yisingr poussa l’autre entrave vers la prêtresse sous le ricanement de Bregnar. Marie-Gabrielle respira fortement plusieurs fois puis lia sa cheville gauche. Le dragon s’ébroua en retour. De sa gueule, il attrapa un clou fermant le pilori et le retira d’un geste habile. Puis, il se saisit de la lourde barre supérieure en bois et la redressa comme si elle ne pesait rien.
Masse ridicule pour un dragon de cette puissance.
Marie-Gabrielle se sentit vulnérable, petite et faible. Du museau, Yisingr appuya entre ses omoplates.
La tête dorée aux reflets écarlates se recula, apparut devant elle, et la langue du monstre se darda pour lécher ses seins, déposant dessus une bave chaude et douce. Marie-Gabrielle se sentit immédiatement mieux, calme, détendue. Il poussa de nouveau sur sa nuque et, cette fois, elle se laissa faire. La barre se referma sur elle, emprisonnant son cou et ses poignets. Le dragon remit le clou-fermoir en place.
Elle était prisonnière.
En levant les yeux, elle voyait Bregnar. La main disparaissant sous le pagne ne laissait aucun doute sur son activité en cours.
L’entrave sur sa cheville droite tira. Marie-Gabrielle dut suivre le mouvement, écartant la jambe correspondante. Bregnar étant assis devant elle, Yisingr était à l’origine de ce changement de position. Comment le dragon s’y prenait-il ? Marie-Gabrielle ne le voyait pas.
Marie-Gabrielle gloussa tandis que son autre cheville subissait le même sort, l’obligeant à garder les cuisses écartées.
Marie-Gabrielle n’était pas bien sûre de comprendre. Elle décida de laisser tomber. Le dragon allait la baiser, voilà tout ce qui importait. Son fantasme allait devenir réalité.
Un doute l’assaillit.
N’aurait-il pas mieux valu qu’il reste un fantasme ? Ne venait-elle pas de se mettre dans de beaux draps ? Tant de choses pouvaient mal se passer…
Marie-Gabrielle se détendit. La langue du dragon titilla ses tétons et la prêtresse gémit de plaisir.
Marie-Gabrielle sentit son cœur accélérer et ses muscles se détendirent. Sa respiration se fit ample. Son sexe pulsa et la prêtresse gémit.
Elle remua des hanches, seul geste possible dans ces entraves impitoyables. Elle entendit la queue du dragon battre sur le sol. Sa langue continua à découvrir le corps offert, chatouillant les jambes, évitant consciencieusement la zone centrale en feu.
Marie-Gabrielle fixait Bregnar. Il souriait béatement tout en se caressant avec lenteur, cessant même parfois pour gémir en fermant les yeux. Il sortait parfois la langue et s’humectait les lèvres en grognant. Rien ne sortait du pagne, mais vu la bosse, nul doute que le dragonnier possédait un membre de très belle taille.
Voilà une chose que la demeurée n’avait pas précisée.
En même temps, violée vierge, elle n’avait pas vraiment de point de comparaison, comprit Marie-Gabrielle. La prêtresse s’imagina remplie par le bâton turgescent du mâle musclé à la peau hâlée. Son bas-ventre crevait d’envie d’être enfin satisfait.
Bregnar ricana tandis que la queue frappait le sol.
Le bout de la langue effleura le clitoris.
Marie-Gabrielle jouit – extase insoupçonnée, arrivant par surprise. Elle hurla son contentement, ses cris résonnant dans la grotte vide. Bregnar grimaça, son visage montrant une moue désapprobatrice. Lorsque Marie-Gabrielle revint sur le plancher des vaches, ce fut pour constater que Yisingr la libérait du carcan.
Elle adorait être ainsi à sa merci, sentir sa langue, la goûter, l’envoyer au-delà des nuages.
Elle se redressa pour constater que sa patte avant gauche lui tendait un morceau de tissu. Marie-Gabrielle s’en saisit sans comprendre. Une lanière en cuir avec un système de fermeture l’accompagna.
Marie-Gabrielle observa le morceau de tissu. C’est vrai qu’elle avait exprimé son plaisir d’une façon fort bruyante.
Les jours d’Yisingr ondulèrent. Marie-Gabrielle soupira.
Les pattes du dragon restèrent enfichées dans le sol. Seul son cou se déploya, disparaissant derrière des rochers, et la tête revint, tenant un seau. Marie-Gabrielle se rafraîchit et but tout le liquide clair et frais.
Elle tenta de faire abstraction de sa présence, sans vraiment y parvenir. Bregnar adorait ce qu’il voyait, donc Yisingr aimait. Il bandait, donc le dragon faisait de même. Marie-Gabrielle regarda sous le ventre du monstre sans rien y voir. Où se trouvait son pénis ? La petite ingénue avait assuré que le monstre l’avait pénétrée. Avec quoi ? Où était l’objet du désir ? Marie-Gabrielle grogna de déception avant de boucler la lanière.
Les crocs d’Yisingr la firent retirer ses mains. Le dragon se saisit du système de fermeture et resserra d’un cran. Marie-Gabrielle grogna. Un son étouffé sortit. Le dragon plaça son museau sur la nuque de la belle offerte et poussa. La prêtresse se replaça sur le pilori.
Elle fut de nouveau livrée à la lubricité du dragon.
Il recommença à la lécher et elle jouit encore lorsque la langue effleura le clitoris. Elle n’en revenait pas. Elle avait déjà baisé, avant de devenir prêtresse. Jamais cela n’avait été aussi bon, aussi fort, aussi puissant, aussi prenant. Mais que contenait la salive de la créature ailée ?
La question fut reléguée au second plan.
Yisingr se déplaça pour se mettre sur elle. Marie-Gabrielle trouva absolument terrifiant de se trouver ainsi sans défense sous le ventre du monstre. Elle se sentit minuscule, une fourmi face à un géant. Les ailes déployées entourèrent la scène, Bregnar à l’intérieur. Si quelqu’un était entré, il n’aurait rien vu de ce que cachait le dragon. Marie-Gabrielle se trouvait seule dans un cocon inviolable. Elle en ressentit une profonde terreur.
La tête du dragon se faufila devant la patte avant gauche, permettant à la langue de lécher les seins, et la prêtresse se détendit. Quelque chose caressa ses lèvres intimes, quelque chose de doux, de chaud, d’humide, et la chose se fraya un chemin à l’intérieur, lentement, mais fermement.
C’était moins gros qu’une verge… que celles que Marie-Gabrielle avait connues avant d’avoir prononcé ses vœux, mais ça n’en était pas moins agréable. La prêtresse secoua la tête de déception. La demeurée lui avait assuré que le pénis du dragon était énorme et l’avait déchirée. Or la gamine s’était fait violer par Bregnar en premier. Le pagne du dragonnier avait fini par tomber, dévoilant la verge, effectivement grosse. Ce que Marie-Gabrielle avait dans le ventre était bien plus mince que ça. Quelle menteuse, cette simple d’esprit !
La chose atteignit le fond.
Mais ne s’arrêta pas.
Marie-Gabrielle cria, acte inutile du fait de la présence du bâillon. Cela forçait avec douceur, caressait le col. Soudain, quelque chose céda et la prêtresse sentit la chose poursuivre sa route en elle. Impossible !
Elle tenta de se tortiller pour y échapper.
Ses hanches ne pouvaient plus broncher.
Tenues dans un étau.
Les choses la tenaient fermement.
Marie-Gabrielle tenta de se dégager. Les coups de langue la calmèrent un peu, mais n’empêchèrent pas les larmes de couler.
Si la prêtresse avait dû décrire son ressenti, quels mots auraient-elles utilisés ? La chose se dédoubla pour poursuivre son appropriation de son corps à droite et à gauche, vers ses reins. Marie-Gabrielle tremblait. Elle aurait voulu pouvoir lui hurler de cesser, de la laisser tranquille.
Cette salope de demeurée n’avait pas parlé de ça ! Elle allait le lui payer !
Marie-Gabrielle lui lança un regard suppliant.
Marie-Gabrielle hurla de nouveau, son absorbé par le tissu. Elle sentait la langue léchant ses seins, la calmant, l’excitant. Elle aurait voulu lui demander de descendre plus bas, afin que le plaisir l’aide à supporter cette intrusion. Il ne devait pas être télépathe, car il se contenta de la poitrine rebondie et du ventre.
Une autre chose chaude et douce la caressa, choisissant ses fesses pour s’approcher de son petit trou. Marie-Gabrielle se crispa. Elle n’avait jamais rien fait par là. Elle savait cela possible, mais n’avait jamais eu la possibilité d’expérimenter avant d’entrer au temple.
La langue du dragon lécha consciencieusement son œillet sombre et Marie-Gabrielle sentit ses muscles se décontracter. Putain, mais il y avait quoi dans sa salive ?
La chose appuya et la barrière céda sans difficulté. La tête du monstre reparut près de la patte avant pour reprendre ses actions sur les seins. Marie-Gabrielle trembla de partout, mais ne pouvait pas bouger. Elle ne le voulait plus de toute façon.
La chose glissa dans ses entrailles et entreprit de les visiter, un peu, moyennement, beaucoup, à la folie. Mais quand cela s’arrêterait-il ? Marie-Gabrielle leva un regard terrifié à Bregnar tandis que ses intestins se contractaient pour rejeter cet intrus.
Marie-Gabrielle en frémit. Ça devait quand même faire mal.
Marie-Gabrielle frissonna. Courts ?
Marie-Gabrielle gémit.
Marie-Gabrielle secoua négativement la tête. Non, tout n’allait pas bien. Le dragon allait-il vraiment ?
Oui, il allait vraiment.
Il le fit.
Marie-Gabrielle ne s’était jamais sentie aussi possédée, aussi remplie et lorsque la langue darda son clitoris, le plaisir la submergea et le monde disparut. Plus de Bregnar. Plus d’Yisingr. Juste un plaisir fabuleux, indescriptible, incommensurable.
Marie-Gabrielle reprit conscience, hagarde, le regard vitreux. Devant elle, Bregnar se caressait doucement le sexe. Marie-Gabrielle gémit. Ni Yisingr ni Bregnar ne broncha. Marie-Gabrielle gémit de plus belle. Bregnar daigna tourner la tête vers elle. Son regard vitreux et son corps transpirant le désignaient comme étant dans un état second.
Marie-Gabrielle lança un regard suppliant.
Sa voix mourut dans un râle sourd. Marie-Gabrielle n’en revint pas. Yisingr allait rester en elle… jusqu’à quand, en fait ? Comment ça, le temps passait différemment pour les dragons ?
Ses intestins se contractèrent autour de l’appendice intrusif. Marie-Gabrielle gémit de douleur. Yisingr reprit ses attouchements, calmant la souffrance, et lorsque ses coups de langue sur les tétons ne suffirent plus, il fondit sur le clitoris.
Le monde disparut.
Lorsqu’elle revint en bas, Marie-Gabrielle avisa qu’elle avait très soif et très chaud. Bregnar contemplait toujours le plafond, le sexe gonflé. Il ne se caressait plus. Ses mains tombaient de chaque côté de son corps. Il semblait absent psychologiquement.
Yisingr tira délicatement sur la lanière retenant le bâillon et elle chut. Marie-Gabrielle recracha difficilement le tissu, mais, finalement, il tomba au sol. Un seau apparut devant la prêtresse qui plongea avidement la tête dedans, buvant goulûment. Le seau étroit et profond ne lui permettant pas de boire beaucoup, le dragon le remplit plusieurs fois.
Enfin, Marie-Gabrielle fut pleinement hydratée.
Yisingr lécha ses seins et descendit doucement vers son sexe.
Un ange passa.
Seul le silence répondit.
Bregnar tomba à moitié sur le côté, se releva et avança vers Marie-Gabrielle à quatre pattes, en vacillant. Le dragonnier attrapa le tissu et le monta vers la bouche de Marie-Gabrielle.
Marie-Gabrielle gémit, tenta de se tortiller, ce qui fut impossible, puis ouvrit grand la bouche. Dans un état second, le dragonnier eut du mal à placer le tissu, mais, finalement, il réussit. Yisingr fixa lui-même la lanière une fois que son ami l’eut enroulée autour du crâne de la belle prisonnière volontaire.
Le silence tomba.
Bregnar rejoignit son nid et retourna à sa contemplation du plafond. Marie-Gabrielle pissa puis jouit, encore, et encore, et encore. Elle cessa de compter. Elle profita de ce moment, consciente qu’il serait unique. La douleur et le plaisir se succédaient avec brio, équilibre précaire avec lequel le dragon jouait à merveille, funambule brillant.
Un simple filet de voix misérable.
Marie-Gabrielle sentit la chose dans ses entrailles grossir, grossir, grossir encore. Ses intestins se distendaient. Son ventre grossissait, comme si elle fut enceinte de triplés. Elle voulut hurler de douleur. La langue dardant sur son clitoris lui fit connaître le nirvana.
Elle s’éveilla allongée sur une surface molle, douce et chaude. Elle ouvrit les yeux pour se trouver sur l’aile du dragon posée au sol. Yisingr la regardait.
Le monstre s’ébroua.
Les naseaux du dragon frémirent.
Elle avisa que le dragonnier reposait, inconscient, dans son nid. Elle se releva avec prudence pour ne pas blesser le dragon et s’approcha, les jambes flageolantes, de l’homme allongé. Des traînées blanchâtres prouvaient qu’il avait pris beaucoup de plaisir, vraiment beaucoup…
Marie-Gabrielle avisa le seau d’eau et le porta aux lèvres du dragonnier qui avala goulûment avant de retomber dans le sommeil. Visiblement, la séance avait également été très éprouvante pour lui. Marie-Gabrielle le prit un peu en pitié… juste un peu.
Elle s’éloigna du dragonnier pour accorder son attention à son ami. La créature la suivait des yeux. Marie-Gabrielle ramassa sa robe, la remit puis lança :
Le dragon s’ébroua.
Il lui caressa la joue de son museau. Marie-Gabrielle ignorait si cela signifiait quelque chose d’autre qu’un simple geste tendre. Il la poussa doucement et l’accompagna galamment afin qu’elle retrouve la sortie dans le noir intense de la grotte. Elle s’éloigna sans un mot supplémentaire, totalement paumée.
Elle repensa à la demeurée. Elle n’avait probablement pas menti. Après tout, si Yisingr l’avait prise classiquement, mettant ses trois appendices dans son vagin et avait éjaculé, alors oui, la pauvre avait probablement été déchirée. Marie-Gabrielle l’admirait d’avoir survécu à ça.
Quoi qu’il en soit, la prêtresse n’y retournerait pas.
Marie-Gabrielle ne regrettait pas, mais à partir de maintenant :
Ses rêves lui suffiraient amplement.