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n° 21741Fiche technique51386 caractères51386
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Temps de lecture estimé : 36 mn
30/04/23
Présentation:  présentation d’un complexe futuriste à un(e) reporter de guerre
Résumé:  Seul depuis un an dans un complexe ultra sécurisé, Max rencontre un(e) reporter de guerre venu(e) pour un reportage.
Critères:  fh noculotte fellation fdanus -occasion
Auteur : lamenacemax47            Envoi mini-message
Le centre de commandement

Cela fait plus d’un an que je travaille ici, dans ce centre géant de robotique d’une industrie proche de l’armée. Quand je dis « géant », c’est vraiment géant, il faut une journée pour en faire le tour, le site n’est répertorié sur aucune carte, je ne sais pas moi-même où il se situe ni à combien de mètres de profondeur. Plus d’un an sous la surface à naviguer seul entre les différentes zones du complexe, des panneaux simulant le ciel dans les plus grands entrepôts permettant de garder le rythme jour/nuit. 380 jours exactement, si je ne les notais pas, il y a longtemps que j’aurais perdu le fil, et selon mon contrat j’en ai encore pour 350, si je décide de ne pas le renouveler. Le site étant presque entièrement automatisé, une seule personne est nécessaire pour traiter les urgences que l’IA ne saurait pas gérer. C’est un complexe secret qui permet à l’Europe de régler tous ses conflits grâce à une armée de robots incluant une IA particulièrement efficace. Il y avait entre dix et vingt personnes pendant le conflit en Europe de l’Est, mais maintenant que l’armée de l’Union européenne a réglé le problème, il y a moins de supervision et de choix à prendre, alors ils ont étendu les prérogatives à la Sécurité Intérieure, permettant de prévoir les attentats et les agressions. Cette prédictibilité a permis entre autres de réduire les viols presque à 0 – enfin, ceux en extérieur… Comment savoir ce qu’il se passe en intérieur ? – et les agressions et vols de moitié. Tout cela est géré dans la partie Datacenter de ce grand complexe vide d’humain, excepté moi. Alors quand il m’a été proposé une liste de journalistes que je devais accompagner pour visiter le site, et que je devais en choisir un ou une pour tout lui présenter, dans la limite des secrets industriels, j’ai hésité un peu, mais vraiment pas longtemps. Il y avait de beaux CV plusieurs fois récompensés, d’autres qui voyaient certainement cette opportunité de se faire connaître, mais moi j’en voulais surtout un qui parle français… cela me manque de parler à quelqu’un, mais encore plus dans ma langue maternelle. Coup de chance, un des prétendants est Français, ou Française, le doute est permis. J’ai donc renvoyé mon choix pour que Charlie vienne faire un reportage pendant une semaine. J’espère que je sais encore parler.


Mon choix a été accepté et le/la reporter arrive dans quelques jours, je prépare donc la présentation, avec le planning, le parcours, et fait relire le tout à ma hiérarchie. J’ai bien fait attention à dévoiler le moins de choses possible, il y a cependant de grandes chances que mon texte soit censuré et que je sois observé pendant la visite. De toute évidence, le reportage sera certainement aussi vérifié avant publication. Le but est certainement, via de belles photos, de montrer que la salle de contrôle, l’usine, les entrepôts et le datacenter sont magnifiques, autosuffisants en énergie, hors d’atteinte des erreurs humaines, mais supervisés par un expert en robotique. L’opinion publique sera rassurée, les résultats sont éloquents, les budgets ne seront pas baissés, et le journaliste aura ensuite des passe-droits pour d’autres sites secrets. Tout le monde est gagnant. Je fais une sacrée fleur au reporter retenu, cela va changer sa vie. Si peu de personnes ont pu avoir accès à ces bâtiments.


Le jour prévu, une alarme se déclenche, me prévenant qu’une arrivée est prévue par l’ascenseur. Je me dirige donc vers l’entrée du complexe pour accueillir mon nouvel ami pour une semaine. L’alarme se déclenchant quand l’ascenseur démarre, la descente étant longue, j’attends depuis quelques minutes dans le hall d’entrée quand je commence à entendre la musique d’ascenseur, que je connais bien, car elle annonce les livraisons par ascenseur, puis les portes s’ouvrent enfin. Lentement, Charlie et sa valise apparaissent, elle saisit la valise et vient me saluer. Oui, Elle, Charlie est une femme, je n’osais l’espérer, j’avais évité d’y penser, mais c’est une femme, et très mignonne, selon mes goûts évidemment. Elle me fait penser à quelqu’un, mais je n’arrive pas à remettre le nom sur le visage. Ceci dit, entre mon boulot précédent et cette année sans contact extérieur, j’ai pu oublier pas mal de choses. Ce n’est pas une de mes connaissances, plutôt une personnalité.


Une personne genre prof ou scientifique. Elle semble autour de la trentaine, des cheveux noirs épais attachés en arrière, des yeux marron vert, des pommettes hautes, une taille fine malgré de grosses joues et un très joli sourire avec ces lèvres bien dessinées et ces dents blanches. Elle porte un gros pull gris qui s’arrête aux hanches, soulignant sa fine taille, et un pantalon noir. Elle tient dans la gauche un bandeau et un casque qui ont dû servir à bloquer ses sens pour ne pas se repérer sur le trajet l’amenant ici. Dans sa main droite, un manteau semble peser lourd. Il doit faire froid dehors.



Nous nous sourions, je reste figé. Finalement, à me dire que le reporter était un homme, je suis maintenant tellement surpris que je suis bloqué. Je ne bouge pas pendant quelques secondes qui ressemblent à des minutes. Elle part d’un rire clair.



Ce rire m’a frappé, ça y est, je m’en souviens, je regardais des vidéos d’elle sur de la vulgarisation scientifique et autre debunk. Je ne savais pas qu’elle était devenue reporter de guerre, mais le monde avait changé depuis ses vidéos. J’adorais sa façon d’appréhender les différents sujets et d’expliquer calmement les faits. Les mises en forme étaient aussi très soignées. J’en balbutie encore. Juste le fait que ce soit une personne un peu connue du public français ne devrait pas m’impressionner, et pourtant…



Ça calme, mais c’est fair-play. Ça pose les bases et ce n’est pas plus mal. J’essaie de me rattraper.



Elle fait un grand sourire, elle n’est pas offusquée, ça aurait été un sacré mauvais départ. Heureusement, pas d’incidents. Elle a certainement dû être pas mal discutée et remise en question dans sa carrière, en mettant en avant qu’elle avait réussi sur son physique plutôt que sur son talent et ses qualités. J’aurais dû faire plus attention. Je lui montre de la main la direction pour aller vers les quartiers et prends sa valise.



Elle acquiesce et on se dirige vers la droite de l’entrée, prenant ensemble le long couloir.



Elle me remercie, je lui rends sa valise et la regarde se diriger vers la chambre 3.



Elle rit, j’en déduis que le monde n’est pas encore à feu et à sang. Avec un peu de chance, ce complexe sert à quelque chose. Je retourne dans ma chambre et attends qu’elle vienne taper à la porte.


Trente minutes plus tard, deux petits coups sur la porte résonnent. J’ouvre et lui souris. Elle s’est changée et porte maintenant un jean et un sweat avec marqué « presse » dessus, à la manière des reporters de guerre sur les champs de bataille. Ses cheveux sont toujours tirés en arrière avec une queue de cheval. Elle est prête pour sa mission. Son appareil photo est en bandoulière, un bloc-notes et un stylo à sa ceinture.




Pour atteindre la salle de contrôle, il suffit de revenir vers l’entrée où se situe l’ascenseur, et continuer vers la gauche. En face de l’ascenseur se trouve le tram, qui permet d’aller d’une zone à une autre, nécessaire par la taille du complexe, et utilisé surtout quand on atteint la fin d’une zone et que l’on souhaite rentrer aux quartiers. L’entrée est tristement vide, juste des murs blancs, avec des panneaux indiquant les directions des différents espaces. En me dirigeant vers la salle de contrôle, je lui fais remarquer que la décoration est minimaliste pour se libérer du superflu. Les photos sont autorisées, mais pas forcément utiles. Elle sourit. Nous entrons dans la pièce permettant de superviser toutes les unités de robots de l’ANE. Il y a des centaines d’écrans, de boutons, certains lumineux, certains clignotent, des molettes, des manettes, des leviers, comme si quelqu’un s’était amusé à mettre le plus de choses possible. De confortables chaises devant des groupes d’écrans font penser que certains ont pu faire des petites siestes en attendant que des alarmes sonnent. Tout au fond, on peut apercevoir une vingtaine d’exosquelettes sur des tapis pouvant aller dans toutes les directions. Je lève mon bras en montrant le smartphone dans ma main.



Nous passons la journée dans la salle de contrôle à regarder les images des robots en action, modifier quelques paramètres, zone d’intervention, et elle teste même un exosquelette pour s’amuser de sa maniabilité. Le reste de la semaine se déroule selon le même schéma avec sport le matin, suivi du petit déjeuner, on enchaîne avec visite d’une zone, repas sur place, retour aux quartiers, douche, repas, et détente avec un film dans la salle de ciné/télé. Plus mes jours passent, plus nous apprenons à nous connaître, discuter d’autres sujets que ce reportage, blaguons, jouons sur les mots. Je me sens de plus proche, mais c’est normal, nous ne sommes que deux, enfermés ensemble, c’est comme un incubateur. Je me mets à aimer chaque contact, une tape sur la cuisse, une main sur l’épaule, tout m’électrise. Son parfum m’enivre, son sourire me fait sourire, son regard accélère mon cœur, mais savoir qu’elle est en couple me ramène chaque fois rapidement sur Terre. Et plus le temps passe, plus je redoute son départ. Il ne reste d’ailleurs plus que deux jours ce soir-là. Un dernier jour de visite, puis le jour de départ dans la matinée.



Nous regardons après le repas un film comique, puis allons nous coucher. J’attends avec impatience toute la semaine le jour qui vient, et ceci chaque semaine, car cette zone est un coin de félicité. Une zone de bonheur. Et avec elle, cela le sera encore plus.


Le matin, en allant faire du rameur, elle est déjà dans la salle de sport en train de courir sur un tapis. La salle est éclairée comme si le soleil était en train de se lever. Son legging moule parfaitement ses jambes fines et ses fesses qui rebondissent sur chaque foulée. Elle porte un top qui compresse sa poitrine et souligne son ventre plat. Je mets mon casque sur les oreilles, me mets en place sur le rameur, et rame comme un damné pour éviter de la mater. Ce que je n’arrive évidemment pas à faire, c’est comme si ses fesses étaient en train de s’agiter devant mon visage. Heureusement qu’elle était en fin de séance, je peux enfin me concentrer une fois qu’elle part se préparer pour la journée, mais impossible de ne pas l’imaginer en train de prendre sa douche, de se frotter tout le corps avec du savon, passer ses mains sous ses seins pour retirer toute transpiration, l’eau qui coule jusqu’au début de ses fesses et passe entre ses deux globes, je me demande si son sexe est épilé et… mais faut se calmer !


J’arrête ma séance et me dirige vers ma chambre pour prendre une douche bien froide et me remettre les idées en place. Je m’habille rapidement, car elle avait de l’avance sur moi et je ne veux pas la faire attendre, surtout que cette journée sera plus calme que les précédentes où on devait visiter le Centre et ses différents pôles, là on va pouvoir faire la zone de détente.


Je la retrouve dans la cuisine, habillée en short beige et top blanc, des chaussures de marche, une longue natte, ce qui lui fait énormément ressembler à Lara Croft, il ne lui manque que deux flingues. J’avais seulement prévenu dans le planning envoyé avant sa venue qu’elle devait prendre des vêtements plus légers pour un climat tempéré, mais je ne m’attendais pas à ce style, et je ne me plains pas. Nous allons pouvoir partir en expédition, je doute que l’on trouve des trésors, mais elle va être dépaysée.


Nous empruntons le tram pour le trajet le plus long qui existe dans ce complexe. Pendant tout le trajet, elle insiste pour que je lui donne des informations sur le lieu, des indices, et je ne dévoile rien. Cela la vexe un peu que je ne craque pas et ne lui dise rien de précis, mais de toute façon, nous serons bientôt arrivés. Elle fait une petite moue toute mignonne pour faire comme si elle boudait, croise les bras sur son top, ce qui la rend encore plus mignonne. Je ne craque cependant pas, et tiens jusqu’à ce qu’on arrive enfin à notre arrêt. Nous sortons et arrivons devant la porte juste avant 10 heures selon l’horloge, l’ouverture des portes se déclenchant presque au moment où nous débarquons du tram.


Une surprise passe sur son visage, elle est bouche bée, paysage immense avec une grande plaine, une forêt, et une rivière apparaissent devant elle. On n’en voit pas le bout. Le ciel est bleu, un semblant de soleil peut être aperçu au loin. Quelques nuages flottent, un vent fait bruisser les feuilles sur les branches des grands arbres, des oiseaux chantent au loin, enfin c’est l’impression qui est donnée.



Je l’amène d’abord dans la forêt de gauche, dans laquelle il y a une petite cascade, avec un mini lac. L’eau qui tombe du haut de la cascade fait un bruit assourdissant quand on est à côté. De grandes fleurs sont réparties tout autour du lac, des abeilles bourdonnent autour, l’eau est claire, presque transparente, on voit le fond du lac, dans lequel quelques poissons-robots nagent. De temps en temps, ils sautent hors de l’eau. Des oiseaux passent de manière récurrente, toujours avec le même trajet, en gazouillant. Un Rocher trône en plein milieu du lac. Je lui montre du doigt.



Intérieurement, j’espère qu’elle propose qu’on aille se baigner, puis j’oublie rapidement cette idée, ce serait génial, même si elle se baignait avec son top blanc, je pourrais deviner ses formes, qui sont déjà bien moulées dans son short et son top. Mais je ne vais pas insister, pas mon style, même pas de blague sur le sujet. Et elle ne semble pas avoir cette idée non plus. Nous continuons à nous balader, différents espaces cohabitent, après la forêt, une zone de sable qui ressemble à un désert. Malgré la température de 23°, en marchant sur le sable, on ressent la soif. Je lui passe la gourde. Puis nous arrivons dans une zone urbaine, on se croirait dans un film apocalyptique, des maisons vides, mais des jardins bien entretenus, grâce aux tondeuses automatiques. Après une bonne heure de balade, on arrive à la fin de la zone qui correspond à une plage et la mer au bout. Des vagues sont simulées, certaines font plusieurs mètres.



On fait le chemin inverse, mais en passant de l’autre côté, on passe par une zone de toundra, une grande plaine, des montagnes au loin avec de la neige, puis sur la gauche une grande forêt apparaît. On entend l’eau qui coule, elle attrape ma main et se met à courir. Sa main est chaude, je la suis. Elle lâche ma main en rentrant dans une clairière proche d’un lac.



Nous mangeons en nous racontant des blagues, c’est tellement agréable de bien s’entendre avec quelqu’un, en si peu de temps je peux la considérer comme une amie, alors j’aimerais évidemment plus, mais c’est déjà tellement mieux que ce que j’ai pu connaître sur l’année précédente. Les amitiés homme/femme peuvent-elles vraiment exister ? Ou il y en a toujours un des deux qui est secrètement attiré ? À chaque respiration, sa poitrine se gonfle sous son top, et je n’arrive pas à ne pas regarder, ses seins ont l’air tellement beaux, j’aimerais tant les caresser, les soupeser, jouer avec les tétons et… oh m****, je vais avoir une érection, faut se concentrer. Je crois qu’une femme sur place a réveillé mes envies de voir des seins, de belles rondeurs, alors que j’avais bien pensé à tout laisser de côté en commençant cette mission. On dirait que le kraken s’est réveillé. Vite, une diversion.



Je sors de ma poche une télécommande.



Avec la télécommande, je modifie pour que plus de nuages apparaissent… le soleil disparaît et une impression de froid nous enveloppe. J’ajoute un peu de vent qui souffle et son visage est battu par ses mèches de cheveux qui volent. Elle attrape la télécommande dans ma main et appuie sur les boutons au hasard pour s’amuser. Le soleil éclaire fortement la zone, mais de la pluie commence à tomber. Un arc-en-ciel apparaît près de nous, elle ne fait pas attention à l’intensité de la pluie qui devient de plus en plus forte, elle a gardé le doigt appuyé sur le bouton qui augmente le niveau. Une énorme ondée nous tombe dessus le temps qu’elle retrouve ses marques et arrive à stopper l’averse. On est totalement mouillés, avec une impression de froid qui la fait pointer sur son tee-shirt, je suis hypnotisé. De grosses gouttes coulent sur son visage, ses cheveux sont collés, son short a changé de couleur, son tee-shirt est totalement trempé et transparent. Elle croise ses bras sur elle pour se réchauffer ce qui donne pour effet de serrer ses seins l’un contre l’autre et de les faire encore plus ressortir. Elle croise mon regard qui n’a pas réussi à lever les yeux assez tôt, fait un large sourire puis part d’un rire clair.



Je reprends la télécommande et augmente la température pour qu’on se réchauffe, même si avec son pull, elle est au sec, tout du moins sur le haut du corps. Je ne peux plus deviner ses formes, et c’est bien mieux comme ça, je reprends mes esprits. On finit par un peu de randonnée pour sécher sous un beau soleil, puis nous décidons de rentrer vers 17 heures, après avoir fini le tour de la zone. Comme nous nous sommes baladés toute la journée, on revient en silence et un peu crevés dans le tram. Arrivé aux quartiers, je propose une petite sieste avant le repas du soir. À 19 h 30, je pars préparer le repas. Nous mangeons vers 20 h 30, puis nous dirigeons comme tous les soirs vers la salle de télé/ciné.



Je résume ma carrière, mes formations, connaissances, puis l’opportunité de travailler sur un projet d’envergure mondiale qui œuvre, enfin selon ce que je sais, pour le bien de tous, la fin de la guerre, pour les égalités, la protection des plus faibles, et tout ce qui m’a fait adhérer à cette aventure. Il y a bien sûr les difficultés d’être seul, l’aspect psychologique, mais comparé à mes idéaux, c’est une petite contrainte. J’ai cependant peur qu’on arrive au sujet de la solitude, du manque de contact. Passer une semaine avec elle a fait ressurgir des envies, du désir, que je m’efforce de retenir. Peut-on tomber amoureux en si peu de temps, et doit-on tomber amoureux en si peu de temps quand on sait qu’elle partira demain ? Et finalement, est-ce de l’amour, ou seulement de la frustration, voire même de répondre des besoins physiques sans contrôle ? J’essaie donc d’orienter la discussion pour éviter que ce pan soit discuté. Je parle surtout de l’envie de contribuer au bien de l’humanité, que cela génère une excitation de travailler à un meilleur avenir pour tous, un respect de chaque vie, et potentiellement un futur mieux maîtrisé aux niveaux énergie, alimentaire, climatique si d’autres cas d’usage arrivent à maturité.



Elle éclate de rire, finalement, ce n’était pas si difficile de parler de la solitude, celle qui m’était tombée dessus avant, et celle actuelle. Et savoir qu’elle me considère comme un ami me réchauffe le cœur. J’aurais gagné une amitié dans cette visite, et c’est beaucoup.



On est amis, OK, mais pas amis comme ça. C’est quand même super intime de se parler de nos fantasmes, de nos désirs les plus fous. Déjà que je n’ai jamais dit tout ce que je désirais à mes copines. Mais bon, après tout, c’est une discussion de soirée, on ne se reverra plus après, enfin il y a peu de chance, dans un an, le temps aura passé, moi je me souviendrais d’elle, car je ne croiserai personne d’autre, elle sera dans mon esprit, mais elle, elle aura vécu un an d’évènements, de moments, de rencontres. Alors dans la peur d’être oublié, ça sort d’un coup.



Je crois que ma mâchoire vient de se décrocher, autant c’était déjà osé de parler de ses fantasmes, mais imaginer de le réaliser avec elle, c’est autrement plus tendu. Et pourtant, immédiatement, ça sort.



Un silence s’installe, elle a toujours le sourire aux lèvres, et me regarde avec insistance. Il faut que je change le sujet, elle m’a coincé, je suis un peu mal à l’aise. d’une voix un peu suave, elle reprend la parole :




Elle est ultra-convaincante dans son récit, je m’y croyais, j’ai même cru la voir bouger son bassin pendant son récit. Avec le plaid sur elle, et ses jambes relevées, elle aurait pu se masturber que je n’aurais rien vu. Son souffle est encore rapide, ses mains sont toujours sous la couverture. Non, je me fais des idées, ce n’est qu’une histoire, un partage entre amis, on est quand même allés très loin dans le partage. D’un coup, le ton de sa voix change et reprend son ton badin et joyeux.



Elle se lève et me sourit tendrement, d’un geste de la main me fait au revoir et me plante là, après toutes ces révélations que l’on vient de se faire. Sa voix est claire, chantante et riante en se dirigeant vers le couloir :



Je reste interdit sur mon siège. Il fallait de toute façon que je la laisse se lever en première, sinon elle aurait vu que son récit m’avait chauffé, je suis tout tendu. J’attends d’entendre que sa porte se ferme pour me lever à mon tour et aller me coucher sur ces idées excitantes.


Le lendemain, jour de départ, je ne change pas mon planning habituel. Quand j’arrive dans la salle de sport, elle y est déjà, et a bientôt terminé sa séance de rameur vu son état. Son corps est ruisselant de sueur, son top semble trempé, sa poitrine compressée est assaillie de gouttelettes coulant dans le sillon. Nous nous saluons et j’entame ma séance de vélo. Quand elle se lève, elle me propose de me préparer un chocolat à la cuisine après sa douche, j’accepte évidemment, j’avais fait le petit déjeuner toute la semaine. J’aurais préféré qu’elle me l’amène au lit et que… Il faut que je retire cette pensée de ma tête, ce n’était qu’une discussion entre amis hier. Je mets des écouteurs et enchaîne ma séance. Une fois terminée, je file à la douche pour pouvoir prendre le petit déjeuner avec elle. Elle n’est pas encore sortie de sa chambre, donc je dois avoir cinq minutes, pas plus. Je me hâte donc de me laver, mais ne peux m’empêcher de penser au début de son décolleté dans son top et de ses seins pleins de sueur. Je n’ai pas le temps de me toucher, il faut que je me presse, sinon je vais rater notre dernier tête-à-tête. Cependant, en sortant de ma douche, j’ai un sursaut. Collée à la porte, Charlie se tient bien droit, des baskets blanches aux pieds, une jupette bleue à pois blancs, et un top blanc, duquel sa poitrine trône en pointant fièrement. Ses cheveux sont lâchés sur ses épaules, descendent le long de ses bras. Elle me toise avec un sourire éclatant.



Elle marche lentement vers moi, son visage s’approche du mien, et elle colle doucement ses lèvres sur les miennes. Elle se retire, me regarde, sourit, puis fougueusement vient fourrer sa langue dans ma bouche. Elle virevolte autour de ma langue, elle me dévore, plaque ses mains dans ma nuque pour m’empêcher de me retirer. Quand elle se recule, je suis hébété.



Elle éclate de rire en sautillant, ses seins rebondissent, sa jupe se soulève puis retombe avec un effet parachute.



Elle revient se coller à moi, pose ses mains sur mes hanches, retire doucement la serviette autour de ma taille et la fait tomber à mes pieds. En me regardant dans les yeux, sans détourner son regard, elle remonte ses mains pour les poser sur mon torse, les descend doucement vers mon bas ventre, pour attraper mon sexe qui a déjà commencé à grandir. Je n’ose bouger de peur que tout s’arrête. Ses mains parcourent mon membre l’une après l’autre pour le faire grandir, en tirant doucement dessus. Avant que je sois totalement levé, à moins de 90 degrés, elle me pousse jusqu’au lit et me fait asseoir dessus, prend l’oreiller, le dépose devant moi, et s’agenouille.



Elle se penche, sa langue vient se placer sous mon gland, s’enroule autour et l’attire dans sa bouche. Je suis exactement là où je souhaitais être. Mon sexe vient de rentrer dans une grotte humide et une langue virevolte autour. Sa main se pose sur la base de mon sexe pour le masturber. Ses yeux sourient, ils me regardent sans ciller, et rient, elle sait parfaitement ce qu’elle fait, elle prend le contrôle, c’est elle qui me domine, elle a conscience que je suis à sa merci, que je ne peux pas bouger sous peine que tout s’arrête, et elle me le fait savoir. Elle lève les mains pour montrer que juste sa bouche autour de mon sexe a suffisamment de pouvoir pour me tenir sur place. Elle tète mon gland brusquement, et mon sexe se tend à son maximum. Je me sens comme aspiré, comme si mon âme sortait de mon corps, et que tout allait s’échapper, que je ne contrôle plus rien. Elle pose ses mains sur ma tige pour la branler rapidement. Elle choisit le rythme, pour choisir le moment où je vais tout lâcher. Mais il faut que je la prévienne, ça fait tellement longtemps, je vais en lâcher trop, je ne peux pas lui faire ça, elle va s’étouffer.


Je tente de dire quelque chose, mais ses yeux dans mes yeux, aucun son ne sort, car elle a tout prévu, elle est au courant, elle a bien sûr anticipé, et elle sait ce qu’elle fait, car elle accélère. Ses mains sont maintenant sur ses seins, elle les soulève pour me les présenter. Sa poitrine pointe, elle titille les tétons, les pince et gémit de plaisir tout en suçant mon sexe. Le rythme de sa bouche sur ma tige s’accélère encore. Je ne tiens plus, Charlie aspire avec ardeur mon gland, je ne peux retenir le flot de liquide qui envahit sa bouche. Les bruits de succion sont remplacés par les bruits de sa gorge qui avale mon fluide. Les jets ne s’arrêtent pas et déposent leur livraison sur son palais avant de couler vers le fond de sa bouche. Elle continue d’aspirer, jusqu’à la dernière goutte du dernier jet. Mon sexe s’assouplit sur sa langue, elle le lèche tout doucement, puis ouvre la bouche, sort sa langue, et dépose délicatement mon gland sur les draps une fois assurée qu’aucune goutte ne ressorte. Elle me dévisage de ses yeux rieurs, ses seins encore dans ses mains.



Elle se relève, et remonte doucement sa jupe. Doucement, elle me dévoile qu’elle ne porte rien dessous, et son sexe apparaît, une petite toison noire juste au-dessus. Elle a un sourire mutin, relâche sa jupe, et soulève son top. Elle libère ses seins, qui rebondissent en sortant du top. Ils sont magnifiques, encore plus beaux que ce que j’avais imaginé en essayant de les deviner. Charlie les empoigne et les presse l’un contre l’autre, en jouant avec son pouce sur les tétons. Elle se rapproche, les pose sur ma bouche pour que je les lèche. Elle gémit dès que ma langue passe sur un téton. D’un coup, elle me pousse en arrière, et vient chevaucher mon visage.



Super, facile à dire, elle n’imagine pas à quel point j’ai eu un orgasme extraordinaire. Son sexe est positionné sur ma bouche, elle sait exactement ce qu’elle souhaite, alors je lui donne. Ma langue lèche tout le long de ses lèvres déjà trempées. J’attrape ses fesses à pleine main pour plaquer encore plus ma bouche sur elle. Je remonte lentement ma langue vers son petit bouton, et je commence à l’aspirer. Elle hulule brusquement. À première vue, j’ai trouvé le bon endroit. Je caresse son magnifique fessier pendant que je lèche son sexe, puis j’aspire à nouveau son clitoris, puis je le lape de petits coups. Son bassin bouge et elle se frotte littéralement sur moi. Pendant que ma main gauche continue de caresser ses fesses, ses reins, et son dos, je repositionne ma main droite pour caresser l’intérieur de ses cuisses, et rapprocher mon pouce de son sexe. Pas besoin de pousser, il est aspiré à peine arrivé devant. Finalement, je le retire, et rentre mon majeur et mon index, qui disparaissent aussi rapidement, pendant que des gémissements mêlés de petits cris s’échappent de sa bouche. Ma main gauche vient attraper un sein, il est d’une douceur incroyable, d’un galbe parfait, je le caresse par-dessous, puis viens pincer un téton. Elle geint de plaisir, mais pose sa main sur mon visage.



Trop pris par mes actions, je suis en effet de nouveau au garde-à-vous. Elle se retourne, toujours son sexe sur ma bouche, et se penche. Elle enfourne mon sexe dur dans sa bouche. J’ai une magnifique vue sur ses fesses si douce, parfaite, galbées, et mes yeux aperçoivent un petit trou. J’attrape ses fesses et écarte un p’tit peu pendant que ma langue effleure son petit bout de chair. Sa main gauche saisit son sein et le presse. Elle aspire mon gland et me branle avec vigueur. Je ne pensais pas ça possible, mais elle va me faire venir une seconde fois. Je rentre mes doigts dans son sexe mouillé, les retire, et pose mon index sur son anus. Elle retire ma tige de sa bouche, tourne son visage vers moi, tout en continuant à me masturber.



Elle se rue de nouveau vers mon sexe, le remet en bouche, et le suce de plus belle. Je dépose du liquide doucement sur son petit trou, fais doucement de petits ronds, pose mon empreinte dessus et pousse tout doucement. Puis je refais de petits ronds et réitère, tout doucement, jusqu’à ce que le trou se fasse petit à petit. Je plonge de nouveau mon index et mon majeur dans son sexe trempé, récupère encore du liquide, retire seulement mon majeur, qui vient pousser sur son petit trou. Mettre un doigt dans son cul, comme elle a dit, dans son cul, j’adore cette suite de mots. La phalange de mon majeur s’enfonce. J’ai un doigt dans son sexe, un doigt dans son cul, et je crois que je vais de nouveau venir. La situation m’échappe, je ne résiste pas et déverse un jet dans sa bouche. Elle soupire bruyamment, son corps frémit, mes doigts n’ont même plus besoin de bouger, ils rentrent et sortent de son corps au rythme de ses tremblements.


Elle se relève d’un coup, se cambre, mes doigts plantés en elle et un feulement s’échappe d’elle. Mon sexe continue d’exploser, un jet puissant atteint son visage, un autre moins fort, ses seins, et perd de sa vigueur. Elle redescend le prendre en bouche pour un dernier jet, qu’elle avale encore. Elle embrasse mon gland, se relève, et me branle tout doucement, pour faire sortir ce qui reste, qui s’écoule sur sa main, tout en se caressant les seins, un peu englués. Je sors mes doigts tout doucement, et caresse son postérieur. De petits frissons s’emparent encore de son corps. Après quelques minutes, elle se lève. Elle se dirige vers mon pantalon, sa jupe est redescendue sur ses fesses. Ses seins sautillent à chaque pas. Elle attrape mon téléphone dans ma poche, vient placer son visage près de mon sexe retombé sur ma cuisse. Elle le prend en bouche, et prend un selfie. Sa bouche est remplie d’un sexe gluant, moyennement mou, vide, ses yeux sourient. Elle se relève, prend un second selfie topless, sa bouche a encore un peu de liquide qui coule sur la commissure de ses lèvres, sa poitrine est magnifique et fière, du sperme collant sur son buste. Elle se retourne, et me sourit.



Elle remet son top sur elle, dépose mon smartphone dans mon pantalon et sort de la chambre d’un pas aérien. Je suis échoué sur le lit, je ne comprends pas ce qui s’est passé. Maintenant que je suis seul dans la pièce, je ne sais même pas si je viens de rêver ce moment, ou s’il s’est vraiment passé. Potentiellement, une preuve existe peut-être dans mon téléphone. Ma tête tourne, je ferme les yeux quelques instants pour me remettre. L’instant d’après, j’entends l’ascenseur, combien de temps j’ai fermé les yeux, aucune idée, mais c’est l’ascenseur de départ. Je lève le buste, une enveloppe est collée sur ma porte. Si ce n’était pas un rêve, j’espère que c’est son numéro et son adresse. Si c’était un rêve, et qu’elle m’a vu dans cet état nu sur le lit, le sexe encore englué, elle ne voudra certainement plus me revoir. Je me lève et me dirige vers mon pantalon. Il faut que je sache.