n° 21742 | Fiche technique | 26498 caractères | 26498 4643 Temps de lecture estimé : 19 mn |
30/04/23 |
Résumé: Si un copain vous demande de vous occuper de la location de son ancien appart’, un conseil, acceptez. | ||||
Critères: fh complexe caresses cunnilingu pénétratio portrait -rencontre | ||||
Auteur : Roy Suffer (Vieil épicurien) Envoi mini-message |
Ben oui, ce vieux Seb, je ne peux pas le laisser tomber, on en a trop fait ensemble. Et son appartement, je le connais par cœur pour y avoir bu beaucoup, dormi un peu, vomi parfois. J’ai donc toute qualification pour le faire visiter.
Le défilé commence. Évidemment, il manque une gourde à l’heure dite, qui est sur la liste envoyée par Seb et qui n’est pas là. Tant pis, je commence sans elle, pas envie d’y passer la soirée. On fait la visite, et gna-gna-gna ceci, et gna-gna-gna cela, et la vue, et le chauffage, et la cuisine équipée. Tiens, la sonnette. Interphone :
Et je raccroche. Entre la pétasse blonde qui n’a pas de lumière à tous les étages, la vieille fille amoureuse de la cuisine, le type qui s’en fout un peu vu que c’est le cinquième qu’il visite, et le sportif coiffé avec une crête vert et rouge qui demande :
Je fais sortir tout ce petit monde, je referme et je descends. Dans le hall, je trouve un petit tas de vêtements posé sur une marche qui émet des bruits de sanglots. Une petite nana qui chouine à chaudes larmes.
Elle a un vague sourire et se décide à me suivre. Elle a dû embêter Seb par téléphone pour savoir sur quelle sonnette appuyer. Ben oui, le nom du locataire n’est pas celui du propriétaire. Et puis elle me raconte s’être frittée avec ses parents, et son père la met dehors à partir du premier du mois suivant. Sinon, il met toutes ses affaires dans la rue.
Nous faisons la visite, tranquillement tous les deux. Elle commence à se détendre et à ressembler à quelque chose d’autre qu’un visage rouge et chiffonné. Elle est petite, un peu ronde peut-être, mais assez jolie. Des traits réguliers, les yeux un peu cernés par sa journée de travail, ce ne doit pas être évident tous les jours. Je me lâche un peu plus, lui contant quelques souvenirs vécus dans cet appartement. Elle reprend peu à peu de l’assurance :
Elle rit, elle semble détendue maintenant. L’appartement vu, nous faisons un tour dans les parties communes, le sous-sol et le local à poubelles, la petite cave et enfin la cour arrière et le garage.
Nous remontons la petite rue vers le chinois. Ses bottines résonnent sur le macadam et je m’aperçois qu’elle fait deux pas quand j’en fais un. Elle doit avoir de bien petites jambes sous son imperméable, ou alors c’est une pratique d’infirmière que j’ignorais. Le resto sent un peu le graillon, comme tous les chinois. Madame Cheng nous installe. Elle pose son imper et va aux lavabos tenter d’ôter son parfum d’hosto, je nous commande un apéro. Je la regarde revenir, c’est vrai qu’elle n’est pas grande, c’est vrai que ses jambes paraissent très courtes, gainées de collants sombres, jupette droite et grise, fin tricot blanc cassé échancré en V. Curieux, quand elle est assise elle est à la bonne taille, signe que le buste est normal, mais ses pieds ne doivent pas toucher le sol.
Nous sirotons, nous rions de ces chips aux crevettes qui aspirent la langue. Elle s’accoude comme n’importe qui sans souci de hauteur, elle se penche vers moi pour bavarder sans en faire profiter toute la salle. Ma vue plonge dans l’échancrure où deux grosses colombes bien blanches et dodues dorment côte à côte. Très joli spectacle, et je me surprends à palpiter de l’entrejambe. Pourtant, je l’ai invitée sans la moindre arrière-pensée, juste histoire de ne pas passer deux heures tout seul.
Les nems et les beignets sont délicieux, quoiqu’un peu gras, le riz cantonais est à se rouler par terre, la bouteille de rosé descend vite. Ses joues rosissent, ses yeux se mouillent et brillent. Elle est d’un commerce très agréable et se raconte un peu. Le boulot, le moral qui suit les réussites et les échecs, la fatigue des nuits de garde enchaînées après une journée de travail, l’avantage des compensations. Puis elle parle un peu d’elle, de ce qu’elle appelle « son infirmité ».
Le repas se termine par la traditionnelle petite tasse d’alcool avec une image coquine dans le fond, on se les montre, on rigole.
C’est parti pour le ciné. De fait, bien assise au fond du fauteuil, ses pieds ne touchent tellement pas par terre qu’ils sont quasi à l’horizontale. Ce qui me permet d’observer ses jambes, de diamètre normal, mais sur une distance trop courte. Du coup, elles paraissent très grosses alors qu’elles ne le sont pas. Tout est histoire de proportion. Et ce galbe de femme sur une dimension de fillette a quelque chose de troublant, d’extrêmement érotique. D’autant que, au fil du film, elle glisse doucement vers l’avant du siège, ne serait-ce que pour laisser ses jambes pendre dans le vide, et sa jupe remonte d’autant. Elle s’agite, rit beaucoup, m’attrape le bras pour chuchoter des commentaires à mon oreille. Alors ma vue plonge sur ses deux colombes qu’éclairent vaguement les reflets de l’écran, et plus loin sur ses cuisses presque totalement découvertes. Je finis par bander pour de bon.
Elle ouvre grand ses bras, comme une petite fille qui veut venir au cou. Je me penche, elle me plaque deux gros baisers sur les joues.
Et des problèmes, il y en a. Pas tout de suite, mais quelques semaines plus tard, le temps pour elle de bien s’installer. C’est Seb tout d’abord qui m’appelle :
Je sonne, elle m’accueille avec un grand sourire. Elle est en chaussons et paraît encore plus petite. Elle me tend la main.
J’examine la chaudière, la « panne » est simple.
Une douce chaleur commence à se faire sentir avec quelques glouglous, je purge les radiateurs qui n’ont pas chauffé depuis l’hiver dernier. Ça me permet de visiter l’appartement, rempli d’objets féminins, ça fait drôle ici. Et puis les plantes vertes abondent, sur le balcon, mais aussi dans le séjour, groupées en un élégant coin de verdure à différentes hauteurs, quelques-unes sont fleuries.
Oui, d’ailleurs je tombe la veste et la cravate. Nous dînons, c’est simple, mais délicieux. Café au salon, elle ramène ses petites jambes sous elle comme le font souvent les femmes, ainsi elle paraît « normale ». Discussion agréable, musique douce, bonne soirée.
Et puis les petits tracas s’enchaînent : fuite au robinet de la cuisine, juste un joint à changer ; autre fuite à la cabine de douche, un peu de mastic silicone et deux tours de tournevis… À chaque fois, c’est un dîner différent et un moment agréable qu’elle a l’air d’apprécier qui ne me déplaît pas, au contraire. Ce jour-là, pendant le café, elle met une compil des slows célèbres. Je ne sais pas ce qui me prend, moi qui n’aime pas danser, je lui demande :
Je la soulève à ma hauteur, croisant mes mains sous ses fesses. Elle rit d’abord, puis se laisse aller la tête sur mon épaule, serrée contre moi de tout son buste. Soudain :
Je la pose debout au bout du lit, cette fois elle est plus grande que moi. Long baiser. Je l’effeuille petit à petit, un baiser, un vêtement, puis quand elle est nue, c’est à son tour. Dès que je suis nu, elle se pelotonne dans mes bras en soupirant très fort.
Je l’embrasse encore et la dépose avec précaution sur le lit. La belle paire de seins aux tétons bien érigés ! J’embrasse, je suce, j’aspire, elle adore. Je lui caresse le ventre, je plonge dans sa toison en friche, ça l’agite :
Bonheur de fourrer mon museau dans ce buisson sauvage retenant ses fragrances de femme, douceur de ces cuisses courtes et charnues, si douces autour de mes oreilles. Ça y est, je les ai sous les yeux pour la première fois, ses petites papattes. On dirait vraiment, en plus grand, des jambes de bébé : blanches, ultra-douces, potelées à souhait, avec des pieds tout petits et tout ronds. C’est trop mignon, inapproprié pour une femme, mais vraiment craquant. Je m’en repais, sans oublier de bien préparer sa grotte à ma visite prochaine.
La belle réagit bien, mouille abondamment et ronronne comme une chatte. Quand mon gland dilaté fraye son chemin dans ses muqueuses secrètes, je lis dans ses yeux ébahis autant de crainte que d’étonnement, de désir volontaire que d’aboutissement à un but inespéré. Je pénètre en douceur et persévérance jusqu’à la garde, me calant là, tout au fond de son vagin légèrement repoussé, percevant le bourrelet plus dur de son col utérin. Je ne bouge plus. Un instant interdite, elle respecte aussi une pause de solennité, puis croise ses bras et ses petites jambes derrière mon dos. C’est le signal de l’acceptation de l’intrus au fond de ses entrailles. Je bouge doucement de droite à gauche et de haut en bas, étirant en douceur ses chairs élastiques. Elle respire plus fort. Je commence mon va-et-vient, elle gémit doucement. Quelques instants plus tard, son étroit conduit se crispe en cadence autour des assauts de mon membre. Elle est délicieuse et me fait vraiment bander comme jamais.
Je vais devoir faire très attention pour sortir à temps. Je me redresse sur mes bras tendus, l’obligeant à me lâcher, je place ses mains sur ses seins pour qu’elle s’en occupe, tandis que, toujours activement embroché, je me redresse complètement et saisis ses petits petons, les embrasse, les frotte sur mes joues râpeuses de barbe, suce ses minuscules orteils. Ça la rend folle, elle doit être très chatouilleuse. J’aurais envie que ces petits pieds enfantins me branlent, gardons-en pour la prochaine fois. Je les range de chaque côté de mon cou et reviens au-dessus de leur propriétaire, ce qui a pour effet de lui basculer le bassin en avant et de resserrer ses cuisses autour de sa vulve. Encore plus étroite ainsi, je pilonne en me laissant retomber lourdement, mes couilles s’écrasant sur sa rondelle dans une abondante humidité. Amélie est écarlate, veines du cou et des tempes dilatées, bouche ouverte pour gober plus d’air. Je sens que je ne vais plus tarder et je le dis. Elle éclate alors en une prodigieuse tétanie qui d’un coup rabat ses jambes et soulève son corps, tendu, arqué, vibrant.
Je sors promptement et les jets nacrés fusent sur sa poitrine, jusque sur son cou, sur son ventre et s’achèvent dans son astrakan. Je retombe lourdement sur elle, la privant de ma bouche de l’air qui lui manque encore. Nos sueurs et mon sperme collent nos deux bustes dans un contact total. Pas de commentaires inutiles, juste une couette à rabattre sur nous avant de glisser dans le sommeil, enlacés.
Réveil tendre, toujours enlacés, incroyable comme nous avons les bonnes proportions à l’horizontale, son pubis contre mon sexe. Une odeur d’amour et de sperme rance flotte dans la chambre, nous décidons d’une douche commune qui se termine par ses bras autour de mon cou, ses courtes cuisses autour de mes hanches, son sexe embroché sur le mien. Tout ça parce qu’elle m’a dit, en contemplant mon pénis de nouveau érigé :
En fonction de nos libertés, plutôt faibles et peu accordées, la période d’initiation dure plus de deux mois. Mais à l’issue, Amélie a tout le savoir-faire d’une maîtresse accomplie, malgré mes reproches sarcastiques :
Un week-end, elle veut profiter de ma présence pour nettoyer le haut des placards de cuisine, endroit qu’elle ne peut pas atteindre habituellement. Je la hisse donc debout sur les placards du bas, plus profonds, mais bien vite sa culotte descend et je lui bouffe l’entre-fesses goulûment. L’histoire se termine sur la table de cuisine, où nous avons déjà quelques habitudes. Je constate encore une fois que, depuis qu’elle prend la pilule et que je peux me lâcher en elle, cette femme est extrêmement sensible du fond du vagin, prenant un second orgasme à chaque fois que mes jets de semence fouettent ses parois. Agréable particularité.
Elle est heureuse, me dit-elle, de se sentir enfin femme, d’avoir accédé aux plaisirs du sexe, chose qui lui semblait définitivement interdite. Mais le complexe est toujours bien là, solidement ancré dans sa tête et indélébile. Et ce n’est pas la rencontre d’un copain, un jour que nous sortons au restaurant, qui arrange les choses. Ce crétin nous salue avec un sourire goguenard et trouve le moyen de me glisser à l’oreille :
Il esquive mon coup de poing de justesse, mais elle comprend bien qu’elle est en cause dans cette brève altercation.
J’ai beau dire que ce n’est qu’un connard, que je n’en ai rien à foutre, aucun argument ne peut la convaincre. À partir de ce jour, notre relation tourne au huis clos, et ce n’est pas bon. Je viens la voir un peu moins souvent, car curieusement nos agendas s’accordent de moins en moins. Un dimanche soir, au moment où je vais la quitter après un week-end malgré tout heureux de folie amoureuse, elle se met à pleurer.
Je lui dis encore une fois que le problème est uniquement dans sa tête, elle trouve mille exemples pour me prouver le contraire, passant même par les métiers et les sports qui lui sont interdits.
Là, je lui dis qu’elle exagère, que de nombreux sports sont à sa portée. Bien entendu, pas le basket ou le volley, mais le judo par exemple.
Ça lui a fait tilt. Surtout parce que c’est un sport de combat et qu’elle a souvent peur en rentrant chez elle le soir. Alors elle s’inscrit dans un club, une occasion de plus pour se voir moins souvent. Elle ne s’y sent pas mal, le respect de l’adversaire est enseigné, elle n’a pas de moqueries à subir. Comme je l’avais imaginé, elle progresse très vite et égrène les ceintures, blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron… Puis arrivent les compétitions, qui nous privent de quelques week-ends. Je suis plus sa progression dans le journal local du lundi que lors de nos rencontres devenues trop rares.
En un an, elle devient une compétitrice brillante, ceinture noire, et semble bien plus épanouie. L’année suivante, entre boulot, entraînements et compétitions, je ne la vois plus du tout. Elle m’invite cependant un jour à prendre un verre… dans un bar ! Je la trouve rayonnante, radieuse, avec quelque chose de transformé. La chouineuse effondrée sur les marches est bien loin, elle semble s’assumer pleinement maintenant, ou du moins paraît plus sûre d’elle. Elle voulait m’annoncer qu’elle avait rencontré « quelqu’un » sur le tatami, un jeune homme d’origine vietnamienne qui a l’immense avantage d’être… à sa taille. Je ne peux que lui souhaiter beaucoup de bonheur. Elle me remercie de lui avoir fait découvrir plein de choses, et notamment le judo.