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n° 21773Fiche technique7141 caractères7141
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Temps de lecture estimé : 6 mn
13/05/23
corrigé 14/05/23
Résumé:  Un récit introspectif et interrogatif.
Critères:  complexe nonéro confession -articles
Auteur : Chromwear      Envoi mini-message
Et si...

Et si…

Deux mots, qui mis ensemble, peuvent nous forcer à nous poser des questions.



« Mais pourquoi ? » diront certains, et bah… pourquoi pas !


Mais je tiens à vous prévenir, ce qui va suivre, et tout ce que vous allez lire, est une partie de moi, une partie pleine de doutes, qui doute encore maintenant… oui, le doute ma bite, voilà, le jeu de mots est fait, certainement la partie la plus dure et intime que je possède : mon cœur, je sais que vous y avez pensé bande d’obsédés ; et plus que tout, tout est vrai.


Et pourtant, cela reste contradictoire, car je fais tout pour rester discret, me fondre dans la masse et ne pas attirer l’attention, surtout que cela fait partie de ma nature, donc je ne me force pas… sauf pour sortir de ma coquille, mais cela n’est pas toujours facile.


Je suis parti d’une simple pensée pour moi-même, car oui, ça arrive : parfois c’est intelligent, parfois très con, parfois sans réponse, une simple question :



Aurais-je gagné en maturité et en autonomie aussi rapidement ? Aurais-je pu gérer plus simplement la perte d’un proche ? Quelle serait ma vie avec toi que j’ai Aimée sans même avoir pu te connaître ?


Je pourrais très bien vous dire quel était mon âge pour chacun de ces événements, mais serait-ce vraiment utile ? Non, je ne pense pas !


Je n’ai malheureusement pas trouvé de réponses précises, mais je suis pourtant sûr d’une chose, c’est que je ne serais certainement pas la personne que je suis aujourd’hui et que je ne réagirais pas de la même façon face à telle ou telle situation, que ces événements m’ont construit psychologiquement, et mon entourage, familial comme amical, m’ont aidé à remonter la pente, et surtout à ne jamais avoir d’idée noire… ou pire, surtout au moment où l’expression « le sol s’écroule sous nos pieds » devient, au sens métaphorique, réalité…



C’est aussi une question que je me suis posée : pourquoi ne pas rester dans mon coin, invisible, à profiter des différentes histoires présentes ici ? Eh bien tout simplement pour faire des retours aux différents auteurs et autrices présents, qu’ils soient nouveaux ou anciens, leur dire ce que leurs textes m’inspirent ou exprimer mon ressenti, tout simplement.


C’est ici, et ailleurs aussi, que j’ai pu rencontrer des personnes très différentes, autant dans le sérieux que dans l’humour, même douteux de temps en temps ; bref, des gens différents, avec qui échanger intelligemment devient un plaisir, même si c’est pour dire des conneries.


Certains et certaines ont, à force, réussi à m’inspirer ce texte, chose qui me semblait impossible au moment de mon arrivée, comme quoi, il ne faut jamais dire jamais, et ces personnes, qu’elles soient d’ici ou d’ailleurs, toutes très sympa, qu’elles me trouvent touchant, mignon, gentil ou qu’elles disent que je suis un amour, que je suis chou, voire que je suis con… quand je suis con ; que des compliments qui me vont droit au cœur, même si j’ai parfois, même encore aujourd’hui, du mal à les accepter ou arriver à déterminer si c’est du premier ou du second degré.


À ces gens, j’aimerais leur dire que je les aime, amicalement parlant, quel que soit leur genre, leur attirance sexuelle, leur couleur de peau, leur religion ou que sais-je encore… car l’amour fait fi de cela, alors MERCI à vous. Restez tels que vous êtes, avec vos qualités et vos défauts.



En partant du principe que « pour aimer les autres, il faut s’aimer soi-même », mais comment faire si l’on ne s’aime pas ? Personnellement, je ne me suis jamais aimé, physiquement parlant, même s’il semble que je sois loin d’être repoussant, et bien que je me fiche du regard des autres, c’est le mien qui se trouve être le plus critique, pourtant j’ai appris à m’accepter, mais m’aimer, non ; et pourtant, d’une manière paradoxale, je sais aimer les gens qui m’entourent, et encore plus l’Aimer, elle que je considère comme la femme de ma vie, la mère de mes enfants, ce que j’ai de plus cher au monde.


Vous pensez peut-être que je dis ça pour flatter mon ego, ou par excès de confiance, mais il n’en est rien. Car mon ego se porte bien et qu’un regard sur ce que j’ai de plus cher au monde me suffit, et que ma confiance en moi n’a jamais été mon fort, ce qui pourrait être un début de réponse à « pourquoi je ne m’aime pas ? ». Non, il faut plutôt voir cela comme un témoignage, une montagne russe faite de hauts et de bas.


Et si, le but de ce texte était tout simplement, à travers ces réflexions et ces réponses très personnelles, de mieux se connaître ?


C’est en se connaissant soi-même que l’on peut avancer dans la vie, se relever de certaines chutes qui nous rendront plus fort et, grâce à ces faiblesses, d’accepter celles des autres et de pouvoir faire preuve d’empathie à leur encontre, une sorte de leçon de vie.


Et si, j’étais un peu plus positif, car oui, on ne pourra pas dire que ce qui a été lu jusqu’ici est une grande fête remplie de joie, je sais que j’aime être tranquille dans mon coin, alors que je suis tout à fait capable de vivre en société, que je manque de confiance en moi, mais rester en retrait permet aussi de mieux regarder le monde et les personnes qui m’entourent, voire de réussir à les cerner, voir ce petit cœur tout mou caché derrière cette carapace, je n’ai certes pas encore réussi à faire de tous mes défauts une force, mais j’ai réussi pour une partie d’entre eux.


Et si, pour finir, je vais résumer ce texte en quelques mots, ou plutôt une partie de ma vie, avec les paroles d’une chanson :


Ce plafond me paraissait toujours aussi clair que le ciel.

Ma frustration ne faisait que grandir à cause de mon impuissance.

Peu importe ce que je faisais, on me prenait pour un lâche.

J’étais le centre de ces milliers de regards.

Nombre de fois mon cœur s’en est retrouvé brisé, mais j’ai toujours caché cette facette.

Jusqu’au jour où je pourrai m’aimer.

Toutes ces peines et tristesses que j’ai prises au fond de moi, me deviennent précieuses et prennent forme pour que j’avance.

Au même rythme que l’on respire, peu à peu, toutes mes innombrables cicatrices s’ancrent profondément dans mon corps.

Elles sont une preuve que j’ai avancé et lutté, aujourd’hui encore, ces cicatrices continuent d’avancer avec moi.


SCAR Interprété par Tatsuya Kitani (Texte japonais traduit en français)


Alors oui, j’aurais pu en choisir d’autres, comme Numb de Linkin Park, mais celle-ci reste la plus parlante, bien je la compléterais avec un autre morceau :


Inside my heart is breaking,

My make-up may be flaking,

But my smile, still, stays on !


Et si… vous vous posiez une partie de ces questions ?



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Note :

Le titre The Show Must Go On de Queen, est une chanson qui reste libre à l’interprétation de chacun quant au message qu’elle délivre.


Si certains lecteurs et/ou lectrices veulent discuter de ce texte avec moi, de manière privée, pour je ne sais quelles raisons, ma messagerie reste à votre disposition.