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n° 21778Fiche technique26502 caractères26502
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15/05/23
Présentation:  Quand un galet d’obsidienne peut tout changer dans une vie
Résumé:  Margot reçoit de sa soeur jumelle un petit galet noir. Celui-ci possède d’étranges propriétés qu’elle va découvrir et apprécier.
Critères:  f fh hagé profélève cérébral entreseins fellation cunnilingu préservati pénétratio fsodo fantastiqu -fantastiq -prememois
Auteur : ChrisM      Envoi mini-message
Mama Allpa

C’est un temps de merde ! De la pluie, des bourrasques de vent, ne nous plaignons pas, on est en février. Mais rien ne peut gâcher le plaisir de retrouver ma sœur, les rencontres étant rares depuis qu’elle a suivi son mari en Bretagne. Nous avons toujours eu une relation forte, c’est, paraît-il, habituel chez des jumelles. Et pourtant, on ne se ressemble guère, au physique comme au caractère. Elle, c’est une belle femme épanouie, portant bien ses quelques kilos excédentaires, toujours enthousiaste, volontaire, ouverte aux autres. Moi, je suis tout son contraire…


Je suis donc allée récupérer ma sœur et son mari, à l’aéroport de Roissy de retour de leur voyage en Amérique du Sud, je les déposerai demain en gare pour le train du retour à Nantes. L’avion est presque à l’heure, je n’ai pas trop à poireauter, ils sortent dans le hall d’arrivée, crevés, mais contents.


Ce voyage, ils en rêvaient depuis longtemps, et s’ils ont cassé leur tirelire, c’est qu’ils envisagent d’avoir un enfant et que les grands voyages, il faudra oublier pendant quelques années. À trente-deux ans, elle considère que c’est le bon moment pour fonder une famille. Moi, j’en suis loin, sans mari, ni même de copain.


Ils me donnent leurs premières impressions sur le Pérou, la Bolivie, les photos viendront plus tard. Ma sœur m’offre un magnifique pull en alpaga, super chaud, très léger à porter. Son mari me tend un petit paquet enveloppé dans un journal.



D’un noir profond, c’est un petit galet comme on en trouve sur les plages volcaniques, mais il n’est pas lisse, poli par la mer. On dirait qu’il a été sculpté. Une figurine, une statuette porte-bonheur ? Je la pose sur mon piano.


J’ai oublié de le dire, je suis prof de musique dans un collège et, en complément, je donne des cours de piano chez moi. Essentiellement à des enfants. Quand ils se rendent compte que le piano demande une pratique intensive et régulière, ils arrêtent assez vite. Les rares qui s’accrochent, je les vois partir pour le conservatoire. Je n’ai qu’un seul élève adulte : un jeune retraité, amateur passionné de musique, qui profite de son nouveau temps libre pour apprivoiser cet instrument.


Ma sœur et son mari tombent de sommeil, ils ont peu et mal dormi dans l’avion. Je leur laisse ma chambre, mon lit étant plus confortable pour un couple que le convertible du séjour. Il est encore tôt, je m’approche de mon piano, je jouerais bien, mais je ne veux pas réveiller tout le monde. Sur la laque noire, le galet paraît briller d’une lumière diffuse. Je le reprends pour mieux l’examiner, sa chaleur me surprend, il est presque brûlant. Je fais de la fièvre ? À cet instant, une violente contraction dans le ventre me coupe en deux, ce n’est pas l’appendicite, j’ai déjà été opérée, mais ça y ressemble. Presque indépendamment de ma volonté, ma main descend vers mon ventre, relève la chemise de nuit, mes doigts pénètrent mon vagin, s’agitent, libèrent le clitoris. Impossible de lâcher la statuette, je ne contrôle plus rien. Je m’affale sur le canapé, serre les dents pour ne pas crier, l’orgasme arrive et emporte tout.


Je crois que je suis tombée dans les pommes. Quand j’ouvre les yeux, heureusement que mon beau-frère n’est pas là, la chemise de nuit est complètement retroussée, je suis offerte, les jambes écartées, la chatte à l’air. Je tiens toujours la statuette, elle est froide. Je me suis fait un sacré film, mais difficile d’oublier que j’ai rarement joui comme ça.




oooOOOooo




Le mardi suivant, un appel d’Arthur, c’est mon retraité.



J’apprécie le concertiste, plutôt rare à Paris, il présente un programme sympa, un mélange de sonates connues et de pièces plus rares, alors j’accepte.


Lorsque nous sortons du concert, il n’est pas 20 heures et Arthur me propose de boire un verre. Je suis encore sur un petit nuage, la dernière sonate me trotte encore en tête, j’ai envie de la jouer chez moi. Cependant, pour remercier Arthur de son invitation, je l’invite à prendre le verre à la maison, j’avais acheté du champagne pour le passage de ma sœur, mais on n’y avait pas touché.


Dès qu’on arrive, je me mets au piano. Les notes coulent facilement, je me sens bien. D’autant plus qu’Arthur a ouvert la bouteille, posé un verre à côté de moi. Je bois rarement de l’alcool, mais ce champagne, glacé, est très plaisant.


Arthur est derrière moi, je ressens physiquement sa présence. Et monte cette envie, la rougeur qui monte aux joues, les seins qui durcissent, le ventre qui se contracte. C’est lui qui me fait ça ? Pourtant, ce n’est pas un canon de beauté, même pour un sexagénaire, plutôt petit, un peu rond, les traits marqués, de grosses poches sous les yeux, des cheveux gris clairsemés.



Sa voix est douce, caressante. À lui aussi, la statuette fait de l’effet ?


Ses mains se posent doucement sur mes épaules, massent délicatement la nuque, la chaleur de ses pouces se propage dans mon corps.



Ses massages s’élargissent, les épaules, les omoplates, descendent au bas du dos. Les mains contournent la taille, remontent vers les seins, les empaument. Ses doigts titillent mes tétons, ils sont tellement durs que j’en ai mal.



Il défait mon chemisier, bouton après bouton, l’ouvre. Me fait glisser un bras, puis l’autre, le vêtement tombe. Le soutien-gorge est dégrafé et viré sans que j’arrête la musique.


Je sens son haleine contre la nuque, ses mains continuent de caresser mes seins, les soupèsent, pincent les bouts.



Pourtant, ils ne sont pas bien gros.


Et de défaire ma ceinture, d’ouvrir le jean, je le laisse faire. Je me lève et continue à jouer debout. Il enlève délicatement mes chaussures, fait glisser le pantalon le long de mes jambes. Ma culotte suit le même chemin.



Il est gentil, mais je sais bien que je n’ai pas de fesses.


Il est repassé derrière moi. Une main descend vers le ventre, un doigt s’introduit dans ma chatte, commence à l’explorer. J’écarte les jambes pour lui faciliter le passage.


Je suis à poil devant mon piano, un homme, un senior, encore encravaté, est en train de me doigter. Je me fais honte, je devrais l’arrêter, mais j’en suis incapable. Car il me fait un bien fou. Ma musique devient du n’importe quoi, un mélange de fausses notes, de silences, de notes martelées…


Un deuxième doigt me pénètre, c’est trop, je m’effondre sur le clavier, juste sous mes yeux, la statuette rougeoie. Le pouce cherche le clitoris, le trouve. Sa main s’agite comme une folle, du liquide gicle bruyamment de mon vagin, c’est un volcan qui explose.



Mes jambes ne me portent plus, je retombe sur mon siège, heureusement qu’il m’a retenue.


Les yeux à demi clos, ma respiration se calme, mon ventre s’apaise. Je ne me suis pas monté un film, c’est cette statuette qui déclenche tout ça et l’effet est beaucoup plus violent que d’habitude, quand c’est moi qui me caresse. Je vois Arthur se déshabiller, poser soigneusement ses affaires. Les muscles sont flasques, des poils blanchâtres parsèment la poitrine. Dessous son ventre rebondi, dans une forêt vierge émerge une queue dressée vers le ciel.



Eh bien, voilà, je vais me faire dépuceler à trente-deux ans par un homme qui en a trente de plus que moi.


Même à ma sœur, je n’ai jamais avoué que j’étais encore vierge. Elle savait bien que je vivais seule, que je n’avais pas de copain depuis des années, mais je lui avais laissé entendre que j’avais des relations amoureuses, mais qui ne duraient pas. C’était faux, ma seule expérience datait du lycée, un garçon m’avait embrassée, caressé la poitrine, je l’avais arrêté quand il avait glissé une main vers ma culotte. Il avait pété les plombs et voulu me sauter séance tenante. Pas moyen de l’arrêter, il devenait violent et j’ai eu du mal à me sauver. Cela m’a bloqué avec les garçons pendant des années, après je n’ai pas insisté.


Je me laisse entraîner dans ma chambre. J’ai les yeux fixés sur sa queue, c’est ça qu’il va me mettre dans le ventre. J’ai beau avoir vu des films, savoir que le vagin est élastique, cela me paraît énorme, boursouflé, tout en creux en bosses, en veines, en poils.


Il monte sur le lit, se glisse entre mes jambes, s’étale sur moi, qu’il est lourd ! Sa main farfouille entre nous, son sexe s’appuie contre le mien, ouvre mes grandes lèvres, c’est l’instant de vérité. J’appréhende la douleur, j’essaye de me détendre, son bassin recule, puis d’un grand coup de reins, me pénètre. En quelques aller et retour, il arrive en butée. Il n’a pas été freiné, il n’a même pas dû se rendre compte qu’il était le premier.



Je ne peux faire qu’un simple grognement. Mon vagin est complètement envahi, la sensation est intense, mais pas douloureuse. Je commence à m’habituer à la présence de ce sexe en moi quand il se retire presque complètement, c’est comme si je l’expulsais, mais quand il revient en force, de surprise, je ne peux retenir un cri. Il me regarde d’un air inquiet.



Je le rassure d’un signe de tête. Et lui de se reculer de nouveau. Mais je sais déjà qu’il va revenir. Et il revient plus vite, plus fort, son ventre claque contre le mien. Je suis incapable de parler. Mon ventre est une vraie fournaise, mon orgasme monte, à chaque coup de queue, je réponds par un cri. Ce qui ne l’arrête pas, au contraire.


Je m’abandonne complètement. Une nouvelle vague m’envahit, une douce chaleur irradie mon ventre. Lui se déchaîne, je comprends qu’il va jouir, j’ai juste le temps de murmurer :



Il se retire, il était temps. Son sperme m’arrose le ventre, les seins, une forte odeur se répand dans la pièce. Il débande, sa queue devient toute petite, presque cachée dans ses poils. D’une voix encore essoufflée, il me confie :



C’est fait, je suis devenue femme, il était temps. Lui n’est peut-être pas très beau, mais je lui suis reconnaissante : je n’ai pas eu mal et il a su me faire jouir. Et je sais maintenant que se faire baiser, c’est bien mieux qu’une masturbation solitaire.




oooOOOooo




Le jeudi suivant, il vient à son cours. Pendant le premier quart d’heure, rien ne se passe, aucun ne prend l’initiative. Nous travaillons ensemble une pièce, lui fait la mélodie de la main droite, moi l’accompagnement de la main gauche. Comme si une force avait pris le contrôle de moi, sans que je puisse résister, ma main droite vient chercher sa main gauche, la pose sur mon ventre. Le cours est fini.


Le temps de filer dans ma chambre, je suis déjà déshabillée. Il se couche à côté de moi, me prend la main, la pose sur sa queue à demi dressée, je commence à la branler doucement.



J’attendais la demande. Depuis une semaine, j’ai passé plusieurs soirées à explorer des sites pornos, à visionner des dizaines de films. Ça commence toujours par une fellation, et comme on trouve même des tutoriels…


Cependant, il y a une différence entre la théorie et la pratique. On ne voit jamais des sexes poilus comme celui-là, on ne parle jamais de l’odeur, on ne dit pas assez que faire coulisser un sexe dans une bouche sans le heurter avec les dents, c’est pas facile. Malgré tout, je ne débrouille pas trop mal, son sexe durcit.



Il est indulgent, je crois plutôt que c’est la statuette qui le fait bander.


La semaine passée, j’ai été prise au dépourvu, ce n’est pas mon habitude. En me baisant sans capote, il a failli jouir dans moi, j’aurais eu l’air maligne de tomber enceinte. Je sors un préservatif, il me demande de le lui enfiler. Heureusement, je me suis entraînée et j’arrive à l’encapuchonner sans trop batailler.



Je vais expérimenter la position de la levrette. Il se positionne derrière moi et m’enfile, encore une fois sans effort. Quand je relève la tête, je me vois dans la glace de mon armoire ! Mon visage en premier plan, mes petits seins pendants, lui accroché à mes hanches à me pilonner la chatte. À chaque coup, on voit mes soubresauts, mes grimaces. C’est assez bestial, je ne peux rien faire d’autre que d’absorber ses coups de queue, mais ça me fait de l’effet, je sens au fond de moi remonter cette excitation qui m’avait emporté la première fois. Lui ne se pose pas de question, bien calé entre mes cuisses, il se démène comme un fou, rouge pivoine, son ventre claque à grands coups sonores contre mes fesses. Dans un râle, il lâche :



Et je sens dans mon vagin les pulsations de sa queue, la chaleur de son foutre. Mon excitation monte d’un cran et, quand il s’arrête, épuisé, la queue complètement enfichée en moi, je prends la suite. En quelques coups de bassin, je me libère à grands cris.


Quelques instants plus tard, il est rhabillé, prêt à partir. D’un air pensif, il me lance :



Je montre mon piano, en direction de ma statuette, je veux lui dire que c’est elle qui me pousse. Mais lui ne voit rien d’autre que les trente euros du cours qu’il a posés sur le piano en arrivant.



Et il rajoute 20 euros sur le piano,



C’est un comble, le premier homme que je connais me prend pour une prostituée.




oooOOOooo




Les semaines suivantes, il est fidèle au rendez-vous, déposant d’emblée 50 euros sur le piano. Et il en a pour son argent, car je passe du temps à préparer notre séance. J’ai fait la liste de tout ce que je ne voulais pas : pas de baiser sur la bouche (son haleine n’est pas terrible), pas de sperme dans la bouche, pas de sodomie. Mais cela nous laisse encore beaucoup de possibilités !


Après toutes ces années perdues, je voudrais tout expérimenter. Nous faisons le tour des positions, sur le ventre ou sur le dos, de face ou de dos, ou même debout, appuyée à mon piano. Arthur se demande toujours ce que je vais inventer, s’il avait regardé Internet plus souvent, il n’en découvrirait pas tant à son âge. Quand je pense qu’il n’avait jamais fait de cunni à sa femme !


Arthur n’étant plus de première jeunesse, la vigueur dont il fait preuve me surprend chaque fois. Et lui aussi est étonné, il m’a glissé une fois :



Dès le premier mois, je constate que j’ai pris du poids. Il est vrai que j’ai plus d’appétit, que je ne boude plus les plats du self au collège. Je me promets de faire attention, mais semaine après semaine, ma balance est impitoyable. Jusqu’à ce que je réalise que je ne grossis pas de partout…


En quelques semaines, ma poitrine se développe, mes seins raplapla deviennent des obus, de magnifiques poires dont les tétons pointent vers le ciel. C’est Arthur qui est content, il a maintenant de quoi jouer, il adore se branler entre mes seins. Mais cela ne passe pas inaperçu au collège, d’autant plus que j’ai abandonné mes sweats informes pour des dessus décolletés. Une copine m’a même demandé dans quelle clinique j’étais allée pour les implants et combien j’avais payé.


J’ai toujours la taille aussi fine, mais je ne peux plus enfiler mes jeans, les fesses ne rentrent plus. Ce qui n’est pas gênant, j’ai pris l’habitude de me mettre en jupe. Qu’Arthur aime retrousser quand il arrive, histoire de voir si j’ai mis une culotte. La première fois que je l’ai oubliée, il a failli péter les plombs, il faut que je le ménage, il ne faudrait pas qu’il me fasse un infarctus.


En quelques semaines, le regard des autres a changé. Je le vois quand les pères viennent récupérer leur fille après le cours. Et au collège, les copines m’ont demandé si j’étais amoureuse. Pourtant, il n’y a qu’Arthur dans ma vie.



On aurait pu continuer longtemps comme ça. Jusqu’au jour où je reçois un appel, un adulte qui désire prendre des cours. Je lui donne rendez-vous à la maison pour évaluer son niveau. À son arrivée, il pose 50 euros sur la table,



J’en reste bouche bée.



Je l’ai foutu dehors, j’ai appelé Arthur pour annuler tous nos cours et je suis allée ranger la statuette dans ma cave, elle me laissera en paix.



Le cours de ma vie d’avant, paisible, mais chiante, est revenu. Cependant, chaque jeudi soir, mon ventre se serre au souvenir d’Arthur, mais je ne peux pas lui pardonner ce qu’il a raconté. Peut-être restera-t-il le seul homme dans ma vie ?




oooOOOooo




Tous les ans, à la fin du printemps, je fais accorder mon piano. J’ai mes habitudes avec un magasin de musique, le patron m’envoie toujours le même technicien, depuis le temps, il a bien compris ce que je veux. Seulement, il est en arrêt maladie et le patron me propose Fabien, un nouveau chez lui. Je fais un peu la tête, il me garantit que ce gars travaille super bien, qu’il n’en a eu que des compliments.


Quelques jours plus tard, Fabien arrive. Après lui avoir précisé le son que j’attends de mon piano, il se met au travail. Je réalise que c’est la première fois, depuis Arthur, qu’un homme seul rentre chez moi. Pendant qu’il opère, je l’observe à la dérobée, on doit être du même âge, grand, cheveux en bataille, visage souriant, de grandes et belles mains. C’est vrai, il fait du bon boulot, les marteaux sont redevenus souples, j’ai retrouvé une bonne clarté des graves et les aigus chantent bien. J’attaque une sonate, c’est du bonheur. Tout le temps que je joue, je sens sa présence attentive derrière moi, je devine ses regards sur moi, il me trouble. À peine terminé mon morceau, je lui fais part de ma satisfaction, il part.


Immédiatement, je ressens un grand vide. Peut-être que je suis passée à côté de quelque chose, mais je me fais des idées, lui est resté en retrait, dans une relation strictement professionnelle. Deux semaines se passent, j’ai toujours ce creux à l’estomac.


Alors je me décide à rappeler le patron de la boutique, lui demandant de faire revenir l’accordeur.



Le vendredi, en rentrant du collège, je vais chercher ma statuette à la cave. Elle ne m’en veut pas de l’avoir délaissée, elle est tiède.


Ensuite, c’est allé très vite. Dès que Fabien s’approche du piano, il repère la statuette. Sans me demander, il la saisit, la caresse.



Il est tout chose, moi aussi. Sans dire un mot, je m’avance, il me prend dans ses bras, me serrant à m’en étouffer, sa bouche cherche la mienne, nos langues s’entrecroisent. Je n’ai embrassé personne depuis le lycée, mais répondre à son baiser est une évidence. Ses mains me malaxent les fesses aussi fort que j’agrippe les siennes, son sexe grossit contre moi, je colle mon pubis contre son ventre. Sans nous détacher, nous nous déshabillons mutuellement, nos vêtements volent pendant que nous nous dirigeons vers la chambre. Avant même de tomber sur le lit, il me pénètre. La présence de son sexe en moi, c’est une évidence, une nécessité, mon vagin n’existe que pour le recevoir. Mon premier orgasme arrive en trombe, je sens à peine sa bite continuer d’aller et venir en moi. C’est une grande satisfaction de sentir ses longues giclées en moi, je voudrais que cela ne s’arrête pas. Et plus surprenant, sa queue reste raide.



Et il reprend à grands coups rapides. Parfois, sa queue sort complètement de mon vagin, blanche du sperme mousseux.



Je jouis de nouveau, et c’est dévastateur. Sans se soucier de moi, lui continue de me bourrer jusqu’à pousser un rugissement en finissant d’éjaculer. Il s’effondre sur moi, qu’il est lourd ! Je voudrais qu’il reste en moi, mais sa queue se dégonfle, elle est expulsée de mon vagin. Ce vide est insupportable, je bascule Fabien sur le dos, mes lèvres viennent cueillir son sexe. Les odeurs, le sperme, rien ne peut m’arrêter. Je le suce longuement, il n’est pas vraiment dur, mais sa présence en moi me comble, cela pourrait durer des heures. Il me laisse faire, me caressant doucement le dos, les fesses.



Je vais commencer à le croire.



Je le sais, son sexe s’est réveillé dans ma bouche, il grossit, il durcit. Je monte sur lui, le chevauche, je fais glisser ma chatte sur sa queue, mon clitoris frotte le gland découvert, me lançant des décharges électriques. Lui caresse mes seins, fait rouler les tétons.



Je remets sa queue à sa place, en moi. Elle coulisse doucement, je ne veux pas aller trop vite, en profiter le plus longtemps possible. Je sens l’orgasme venir, moins fort que les précédents, plus doux, plus long, c’est le bonheur absolu. Je m’allonge sur lui, son sexe toujours brûlant en moi.



Il se retire de moi, me fait mettre à genoux. Son sexe rentre doucement, ses mouvements sont lents, mon vagin est hypersensible, je ressens ses pénétrations au plus profond de moi. Dans mon miroir, je le vois très attentif à ne pas me brusquer. Il caresse mes fesses, ses doigts glissent le long de la raie, effleurent mon petit trou.



J’ai lancé ça sans réfléchir, je veux tout lui donner.



Il glisse un doigt, aucune résistance. C’est comme si mon anus avait été longuement préparé.



Je sens sa queue quitter ma chatte, remonter lentement, se poser sur ma corolle. Dans le miroir, je vois la surprise de Fabien. Sans avoir besoin de pousser, comme si elle était aspirée, sa bite s’enfonce doucement, sans à coups, franchit sans peine l’œillet, continue à progresser, à être absorbée par mon cul, jusqu’à ce que son ventre soit collé à mes fesses. Je n’ai pas mal, chaque millimètre de progression, je l’ai senti, toutes les terminaisons nerveuses m’envoient des signaux, mais ce n’est que du plaisir pur.



Il est attentif à commencer lentement, puis voyant que je supporte bien, accélère. Très vite, il ne retient plus, c’est une vraie cavalcade. Après je ne sais plus, je suis tombée dans les vapes, l’orgasme a été trop violent. Quand mes yeux se rouvrent, je le vois penché sur moi, inquiet.



À la façon dont il prononce Margot, je commence à aimer mon prénom.





OooOOOooo




Au téléphone avec ma sœur, je lui avoue :



À Nantes, ma sœur nous accueille sur le quai de la gare. Elle me regarde longuement.



Quelques mois plus tôt, elle avait quitté une fille liane, triste, mal fagotée, elle retrouve une femme qui rayonne de bonheur, respirant la sensualité.



J’espère quand même qu’elle ne me fera pas pousser une paire de seins supplémentaire…