n° 21793 | Fiche technique | 7784 caractères | 7784 1304 Temps de lecture estimé : 6 mn |
21/05/23 corrigé 21/05/23 |
Présentation: Petit délire de mots... écrit à trois. La dernière partie, le petit mot sur mon pare brise, a été commise par Lestat le Vampire :) | ||||
Résumé: Découverte du patrimoine : visite d’un petit château qui tourne en jeu coquin... | ||||
Critères: fhh hplusag couplus vacances voir exhib strip délire -occasion -exhib | ||||
Auteur : LittleGabrielle Envoi mini-message |
Gabrielle et Antoine avaient décidé de consacrer cet après-midi de vacances à la découverte de la région et de son patrimoine architectural. Le couple concluait cette journée culturelle par la visite d’un château qui ne présentait malheureusement que peu d’intérêt hormis d’être un château. Après avoir fait une grande promenade dans le parc arboré, ils avaient fini par gravir les marches imposantes du perron d’entrée. Le lieu était quasiment vide en ce mois de mai, le temps estival avait dû drainer les touristes vers le sable fin des plages de la côte Atlantique. Les deux amoureux déambulaient nonchalamment et avec un ennui naissant, dans les couloirs et les pièces de la grande demeure. Comme souvent, tout cela commença par un petit jeu d’espièglerie entre eux. Gabrielle, comme pour célébrer les premières journées chaudes de la saison, n’était vêtue que d’une robe courte et légère qui se boutonnait par le devant, Antoine, un sourire coquin aux lèvres, lui proposa un défi :
Gabrielle, surprise et amusée, demanda en riant ce qu’elle gagnait en retour.
Antoine lui sourit :
Toute rouge et un peu gênée, Gabrielle minauda :
La première pièce était immense, meublée dans un style surchargé de dorures, de moulures et d’objets dont ni l’un ni l’autre n’auraient voulu chez eux. Le premier bouton de la robe de Gabrielle n’y résista pas.
Antoine entraîna sa petite amie vers la deuxième pièce avec une impatience non dissimulée.
C’était une chambre d’enfant, austère. Le couple se fit la réflexion que, à cette époque-là, les enfants ne devaient vraiment pas s’amuser tous les jours. Le deuxième bouton de la robe céda. On commençait à entrevoir la naissance de la poitrine de Gabrielle et la peau fine déjà hâlée de ses seins qu’honorait un léger renflement sous la braguette d’Antoine.
Une troisième chambre tout aussi sinistre que la première fit sauter un autre bouton. Cette fois Gabrielle défit celui du bas.
La petite robe laissait maintenant apprécier le haut des cuisses de la jeune femme à chaque pas qu’elle faisait. Antoine la dévora des yeux pendant la traversée du couloir jusqu’à la pièce suivante. Gabrielle se retourna en franchissant le seuil de la nouvelle chambre et regarda son petit ami dans les yeux. Elle défit un nouveau bouton en bas de sa robe. On était à la limite de son intimité, le blanc de la culotte laissait voir une petite tache d’humidité qui ponctuait la fente de son sexe sous le coton.
Gabrielle pénétra dans la pièce et devint toute rouge en s’apercevant qu’ils n’étaient plus seuls. Il y avait vraiment peu de visiteurs au château, ce jour-là, c’était la première personne qu’ils croisaient. Un homme. Grand. Cheveux grisonnants. Distingué. Il devait bien avoir la soixantaine et semblait ne faire qu’un avec le style rigide de la demeure. Délaissant la brochure du château, il se retourna vers le couple et sourit en découvrant la jeune femme dont la robe ne tenant plus fermée qu’à deux boutons soulignait les courbes fines du corps. Gabrielle rabattit le tissu sur sa peau pour tenter de se soustraire au regard de l’homme, mais Antoine lui glissa un « Tttt Tttt » réprobateur à l’oreille :
Antoine dégagea légèrement le col de la robe sur le haut des épaules de sa compagne dénudant la virgule de ses petites poires fermes. Le tissu glissa tout seul sur un des seins exhibant un mamelon dont la pointe gonflée et durcie laissait deviner sans équivoque l’émoi dont Gabrielle, toute rouge, commençait à être la proie. L’homme aux cheveux gris, souriant, ne perdait pas une miette du spectacle qui lui était offert, le patrimoine dix-Huitième avait décidément du bon.
Elle essaya de se concentrer sur le mobilier toujours aussi chargé de moulures inutiles. Un lit à baldaquin avec des grands rideaux de velours trônait au fond de la pièce. Un fauteuil en cuir occupait majestueusement le devant la fenêtre. Au-dessus de la cheminée était accroché un grand miroir dans lequel elle put s’apercevoir.
Les deux hommes acquiescèrent en chœur. La jeune femme s’approcha de la fenêtre d’où on pouvait admirer le parc fleuri et, au loin, la vallée verdoyante. Il restait encore deux boutons à sa robe, deux chambres à visiter.
Gabrielle se tourna vers Antoine et l’inconnu. Elle fit glisser sa petite culotte blanche le long de ses jambes et elle en fit offrande à son amoureux avant de déclarer d’une voix enjouée :
Puis elle quitta la pièce, abandonnant les deux hommes en émoi à leurs braguettes prêtes à exploser.
Ils lui emboîtèrent le pas. La chambre suivante se nommait la Chambre Rouge. Elle était pourtant tapissée de bleu, et aucun des deux hommes ne chercha vraiment à comprendre le pourquoi de cette bizarrerie. Gabrielle prit la pose au milieu de la pièce, les bretelles de sa robe avaient glissé un peu plus, elle était presque nue. L’avant-dernier bouton de sa robe sauta, celui du haut, dévoilant le bas de son ventre et la colline lisse de son pubis. Elle se mit à caresser ses petits seins d’une main décidée tout en se passant une langue provocatrice entre les lèvres. L’autre main glissa entre ses cuisses, écartant légèrement le tissu sous le dernier bouton, mais pas assez pour que les spectateurs puissent voir quoi que ce soit de l’intimité de plus en plus mouillée de son sexe gorgé des miels liquoreux de son excitation. Antoine la butinait des yeux, plein de désir. La culotte humide portée à son nez, il s’enivrait des parfums intimes de sa petite copine.
Gabrielle, la voix pleine d’aplomb, leur annonça :
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Glissée entre l’essuie-glace et le pare-brise de notre voiture, nous découvrîmes à notre retour sur le parking une enveloppe dans laquelle se trouvait une lettre manuscrite à notre attention :
Chère Madame, cher Monsieur,
Le temps m’est peut-être compté avant que vous ne quittiez ces hauts lieux chargés d’histoire, car je ne souhaiterais pas que mes yeux, comblés de ce qu’ils viennent de contempler, ne croisent à nouveau les vôtres au risque de briser un si précieux secret…
Il est à mon sens souvent préférable de savoir se contenter de ces instants fugaces, tels de délicieux présents que nous offrent la vie, plutôt que de chercher à tout prix à rejouer les choses, à influencer le destin, au risque de démystifier les doux effets magiques d’un moment unique et à jamais suspendu dans le temps.
Je dois vous avouer qu’en ces vieilles pierres, c’est en la technologie des images de vidéosurveillance, si belles et enivrantes de l’effeuillage progressif de madame, que j’ai su trouver l’audace de m’introduire subrepticement dans le champ de votre petit jeu coquin…
Mais je n’imaginais pas ensuite, même dans mes fantasmes les plus fous, que cette audace de ma part vous émoustillerait au point que vous eussiez de désir de partager avec moi un moment si intime dans ma si bien nommée « Chambre Nuptiale »…
Ne trouvant pas en votre présence les mots justes pour décrire l’émoi que j’ai pu ressentir, vous ne me tiendrez pas rigueur, je l’espère, d’avoir si prestement pris congé de vous afin de rédiger ces quelques phrases en témoignage de mon dévouement et de ma gratitude.
Mes plus chaleureuses pensées vous accompagnent ainsi que mes plus sincères vœux de bonheur.
A. de Montbrilland,
Propriétaire du Château