n° 21813 | Fiche technique | 13988 caractères | 13988 2327 Temps de lecture estimé : 10 mn |
31/05/23 |
Résumé: Un jeune couple de pâtissiers découvre qu’il peut rompre sa routine sexuelle en s’exhibant en train de faire l’amour. Un client d’âge mûr va lui permettre d’exprimer son fantasme. | ||||
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Auteur : Jacquou Envoi mini-message |
Cynthia et Jérémie s’étaient connus comme simples apprentis dans une pâtisserie industrielle, alors qu’ils sortaient à peine de l’adolescence. Ils s’étaient aimés, ils s’étaient mariés, ils avaient fait deux enfants, ils avaient économisé longtemps avant d’acheter leur propre pâtisserie dans une petite ville de province proche de la mer. Arrivés en milieu de trentaine, ils pouvaient considérer avoir réussi leur vie, car leur affaire fonctionnait bien avec une clientèle fidèle, en particulier depuis qu’ils avaient adjoint un salon de thé. Mais ce fut, forcément, au détriment de leur vie de couple, qui s’était peu à peu étiolée. Leur libido avait pris un sacré coup à cause du boulot, Jérémie aux fourneaux, Cynthia à la caisse et au service.
Et pourtant, au début, ils avaient adoré faire l’amour ensemble. Jérémie, grand brun aux yeux bleus et à peau mate et Cynthia, petite blonde à chignon, aux formes généreuses – en particulier une paire de seins à donner le vertige – avaient longtemps copulé avec ardeur. Ils « aimaient ça ». Mais avec le temps, leur lit était devenu beaucoup plus calme, sans doute en raison de la fatigue qui n’expliquait cependant pas tout.
Ces dernières années, la seule fois où ils avaient pris vraiment leur pied ensemble, ce fut sur une plage de l’Atlantique lors d’un jour de fermeture de la pâtisserie, durant lequel leurs enfants se trouvaient avec leurs grands-parents. Ils aimaient bronzer nus et avaient jeté leur dévolu sur une plage naturiste. Un couple d’âge mûr, voisin de leur serviette, leur avait demandé de surveiller ses affaires pendant qu’il s’éloignait dans une dune à l’arrière. Mû par la curiosité, Jérémie s’était approché de cette retraite cachée et avait découvert le couple en train de faire l’amour, observé par deux autres voyeurs. Il s’était paluché en les regardant et avait rapporté sa découverte à Cynthia avec une telle excitation que celle-ci comprit qu’il désirait imiter le couple.
Quand le couple mûr revint visiblement ravi, remerciant chaleureusement les deux pâtissiers, quand Jérémie leur demanda la réciprocité, Cynthia chassa sa timidité et sa réticence en voulant complaire à son mari. Elle le suivit, sa croupe plantureuse déjà frétillante, sa serviette à la main, finalement curieuse de cette expérience.
Ce fut alors, pour le jeune couple, une véritable révolution sexuelle. Cet accouplement en plein soleil, dans le bruit des vagues et l’odeur de plantes sauvages, leur procura une jouissance que l’un et l’autre avaient enfouie dans leur mémoire. Elle s’accrut même quand trois voyeurs vinrent les observer un peu en retrait, fascinés par les gros seins pendants de Cynthia qui balançaient en cadence lorsque Jérémie la prenait en levrette et excités par ses couinements de plaisir. Le pénis plantureux du pâtissier se révélait d’une telle rigidité que Cynthia n’eut aucun mal à connaître un orgasme ravageur dont l’expression dut s’entendre jusqu’à la plage. Lorsqu’à la suite, ils se lavèrent dans la mer, l’un et l’autre comprirent que seule la sortie de la routine pouvait leur permettre d’atteindre l’extase. C’est à dire s’exhiber en train de faire l’amour.
Leur été fut donc chaud. Ils confièrent à nouveau leurs enfants aux grands-parents pour pouvoir donner libre cours à leurs fantasmes, parfois en compagnie d’un autre couple, ce qui accroissait encore leur plaisir. Mais sans tomber dans l’échangisme malgré les sollicitations. Puis l’automne arriva, et avec lui la fin des séances érotiques dans les dunes.
Retour au salon de thé. Un homme d’âge mûr y avait ses habitudes pendant ses jours de congé. Il y buvait son thé en lisant le journal et en grignotant un biscuit tout en regardant la blonde Cynthia évoluer avec grâce. Il admirait l’équilibre parfait entre le volume de ses seins et celui de sa croupe et la pâtissière aimait qu’il la suive des yeux. Il s’appelait Albert, était divorcé, occupait un poste haut placé dans la fonction publique territoriale, et Cynthia, quand elle connaissait un moment de calme, avait pris l’habitude de boire un café avec lui tout en mangeant un croissant, peu concernée par sa ligne, car elle considérait qu’une bonne pâtissière ne doit pas être maigre, estimant que « ça fait du tort aux produits maison ». Ils avaient longuement évoqué leurs vies respectives, elle lui demandait parfois conseil pour leur affaire, bref une intimité s’était nouée entre la commerçante et le client sous l’œil bienveillant du commerçant, qui ne voyait guère un rival en « monsieur Albert », trop âgé pour l’être, même s’il n’avait pas dépassé la cinquantaine.
Ce fut lors d’un de ces fréquents échanges à table que Cynthia livra un peu de l’intimité de son couple à son commensal. Celui-ci venait d’avouer que la solitude sexuelle lui pesait un peu depuis son divorce quand son interlocutrice enchaîna avec la situation de son propre couple, « tombé dans la routine ». Albert s’en étonna. Une aussi jolie femme ne pouvait pas rendre son mari indifférent.
Alors, Cynthia se lança. Elle en avait parlé avec Jérémie depuis plusieurs jours. Puisqu’il n’était plus possible de faire l’amour en plein air, et donc d’être vus, sauf à prendre un rhume de fesses, il leur fallait un témoin pour leurs ébats à domicile.
Jérémie convint que c’était l’homme idoine. Plutôt libéral de tempérament, comme Cynthia avait pu le constater, et pas trop jeune pour ne pas se laisser emballer. C’est ce qu’elle résuma mezza voce à son client en grignotant son croissant.
Il la regarda, interdit. Sacrée demande ! Elle n’avait décidément pas froid aux yeux ni au reste, la pâtissière. Il s’informa aussitôt de l’accord du mari, ce dont Cynthia l’assura avec véhémence. Dès lors, pourquoi refuserait-il ? Si c’était un service, celui-là ne lui coûterait rien, bien au contraire. Voir cette belle blonde à poil en train de copuler, il y avait pire comme servitude. Il accepta, au soulagement de la jeune femme, qui s’empressa d’aller annoncer la nouvelle à son conjoint.
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Le rendez-vous fut pris quelques jours plus tard à l’occasion d’une fermeture du commerce. Albert se présenta au domicile du couple en se demandant s’il n’allait pas être éconduit après mûre réflexion. Que nenni !
Elle l’accueillit dans un déshabillé qui ne cachait rien de sa nudité par transparence, avec ses larges mamelons saillants sous l’étoffe. Son mari ne portait qu’un simple boxer, déjà barré d’une érection, comme si le couple s’était déjà échauffé. Elle s’efforça de le mettre à l’aise en lui proposant à boire, mais il comprit qu’ils avaient hâte d’entrer dans le vif du sujet.
Elle lui sourit, lui fit la bise et l’invita à les suivre dans la chambre conjugale.
Il s’assit sur une chaise dans un coin de la pièce, comme pour se faire oublier. Il la découvrit nue et rien que pour ça, il ne regretta pas le déplacement. Son corps pulpeux évoquait pour lui ces jeunes naïades peintes au XVIIIe siècle avec cependant beaucoup plus de seins, et quels seins ! Deux beaux obus bien fermes étalés sur son torse, mais aux pointes rebiquant vers le haut comme un défi, appelaient la main de l’homme pour les soupeser et les caresser. Sa croupe charnue, à raie longue, supposait une intervention prolongée pour en écarter les globes et titiller de la langue un anus tout rose. Albert banda instantanément, mais son érection n’avait pas grand-chose à voir avec celle du pâtissier, horizontale, décalottée, tenant plus de la matraque que du barreau de chaise.
Assis sur le lit, ils se masturbèrent mutuellement, se sucèrent, se léchèrent, retardant la pénétration pour augmenter leur excitation avec quelques mots crus :
Albert ne put s’empêcher de sourire à cette remarque. C’était un véritable braquemart que Jérémie proposait à son épouse, à filer des complexes.
Elle le prit par la queue et la conduisit vers sa cible béante dans laquelle il s’enfonça entièrement, d’une seule poussée. Elle poussa un cri de ventre en croisant ses chevilles sur son dos et la sarabande commença. Albert n’avait évidemment jamais vu un couple faire l’amour en réel, à quelques centimètres.
Ils semblaient l’avoir oublié, mais il savait qu’il n’en était rien. Le regard de Cynthia croisa le sien lorsqu’elle chevaucha son mari à grands coups de fesses, mais c’était un regard presque absent, totalement concentré sur ce qui se passait dans son bas-ventre. Elle se retourna, offrit aux yeux d’Albert les mouvements de sa croupe somptueuse, encouragée par le pouce de Jérémie entré dans son anus. Il vit encore son visage lorsque son mari la prit par derrière en travers du lit, secouant ses gros seins par ses coups de boutoir et il lut dans les traits de la jeune femme un plaisir intense.
Et Cynthia de s’exécuter en glissant une main entre ses cuisses. Albert était épaté par l’endurance du pâtissier. À sa place, il y a longtemps qu’il aurait giclé.
De fait, leurs ébats duraient, interrompus par de petites pauses durant lesquelles ils commentaient leur coït, envisageant de nouvelles positions comme si leur voyeur n’était pas là. C’est ainsi que le trio gagna la cuisine. Cynthia s’assit sur la table et Jérémie la pénétra debout pour un envahissement tellement profond, tellement catégorique, qu’elle poussa un véritable rugissement de plaisir. Albert, placé au ras du couple, n’en pouvait plus et il sortit son membre de sa braguette pour se palucher. Cynthia avança une main et s’en saisit pour le branler tout en étant copieusement secouée par Jérémie. Le voyeur était devenu acteur et ce fut le prélude d’une nouvelle phase totalement imprévue.
Après avoir joui, Cynthia considéra l’érection intacte de son mari et lui dit :
Albert les suivit comme un automate, la queue en avant, fasciné par le prometteur louvoiement de la croupe de la jeune femme qui allait être honorée de la plus virile des manières. Lorsqu’elle fut sodomisée après préparation de la langue, Cynthia attrapa à nouveau le pénis du voyeur, mais le porta cette fois à sa bouche en regardant Albert droit dans les yeux. Elle était tellement secouée par son mari qu’elle eut du mal à maintenir sa succion, mais ce fut suffisant pour qu’Albert, au bout du bout, libère un baquet de sperme concentré qu’elle avala en grande partie tandis que Jérémie faisait claquer la peau de son bas-ventre sur ses fesses joufflues en éjaculant lui aussi, le museau sur la nuque de son épouse. Et la tension retomba dans la chambre surchauffée…
Ils remercièrent chaleureusement leur voyeur comme s’il leur avait rendu un service inestimable et il répondit que tout le plaisir avait été pour lui. Il fut convenu qu’il y aurait des suites.
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Cependant, durant les semaines qui suivirent cet épisode aussi torride qu’inattendu, les relations entre Albert et les deux pâtissiers s’espacèrent. L’arrivée des fêtes de fin d’année, puis la Chandeleur, Pâques et autres manifestations destinées à stimuler la consommation des gâteaux en tous genres ne laissaient plus beaucoup de place aux loisirs sexuels. Ils trouvèrent juste deux petits créneaux pour se livrer à leurs jeux avec, pour Albert, un rapport entre lui et Cynthia strictement buccal, mais le couple était trop occupé par son commerce pour approfondir le sujet.
C’est du moins ce que supposa Albert, se demandant quand même s’il n’avait pas un ou plusieurs remplaçants. Puis l’été arriva, la pâtisserie ferma ses portes pour congés annuels et Albert partit en vacances seul, comme d’habitude, s’octroyant juste une petite échappée sexuelle avec une femme d’âge mûr, esseulée comme lui et assez salope, lors d’un voyage organisé en Grèce.
C’est à son retour qu’il tomba sur un titre à la une du journal local : « un couple de commerçants de X, accusé d’outrage public à la pudeur ». Il se rua sur le texte à l’intérieur et comprit. Le couple avait été surpris en pleins ébats à l’arrière d’une plage, entouré de voyeurs, par deux policiers municipaux zélés. Au lieu de regarder ailleurs, les flics avaient dressé un procès-verbal qui était venu aux oreilles du correspondant local. La rumeur enfla et comme la pâtisserie restait fermée, tout le monde comprit que les deux pâtissiers étaient les exhibitionnistes pénalisés. Fâcheux pour le commerce. En tout cas dans une petite ville où certains habitants étaient à cheval sur la morale.
Albert essaya de joindre Cynthia, mais en vain. Et la pâtisserie afficha un jour « bail à céder ». Il ne sut jamais ce qu’était devenu le couple, sans doute parti fonder un commerce sous d’autres cieux, ou peut-être même revenu au salariat.
Il ne resta donc à Albert que le souvenir ému du corps pulpeux de la pâtissière en pleine exaltation érotique sous son regard complice. Au moins, il aurait vécu ça…