n° 21821 | Fiche technique | 37010 caractères | 37010 6406 Temps de lecture estimé : 26 mn |
06/06/23 |
Résumé: Exciter leur voyeuse [et leurs voyeuses] rapproche plus encore l’auteure et sa lectrice. Chacune rivalise dans l’impudeur, mais l’auteure, prise à son propre jeu, entraîne son amie d’enfance dans les délices de l’exhibition. | ||||
Critères: ff fplusag jeunes cérébral revede voir exhib odeurs fmast caresses cunnilingu anulingus fist fdanus uro fouetfesse piquepince | ||||
Auteur : Dyonisia (Souvenirs et confidences…) Envoi mini-message |
Collection : Marie-Chantal |
Note de l’auteure :
Cette collection est née d’une gageure : étaler au grand jour les confidences échangées entre deux complices, sans s’encombrer de retenue ou de pudeur. Une exhibition virtuelle en quelque sorte, qui satisfait les penchants de chacune.
Le matériau est abondant. Leurs auteures se promettent d’en livrer des extraits au gré de leurs envies.
Au printemps, les boutons de roses fleurissent. C’est la Loi de la Nature. Et la nature humaine est ainsi faite qu’elle se plie à cette même Loi. L’avantage de la partie féminine de l’espèce humaine est de ne pas devoir attendre spécialement le printemps pour que son bouton bourgeonne. Mais cette saison peut y aider, n’est-ce pas ? Bon, je vous concède deux remarques : il y a parfois des boutons dont nous ne sommes pas particulièrement heureuses ; il faut bien admettre aussi qu’en toute logique deux autres bourgeons se gonflent concomitamment au susdit.
Or donc, un début de printemps, l’auteure se vit invitée, et quasiment kidnappée, pour un séjour d’agrément en émouvante compagnie. Soucieuse de ses devoirs de Marraine, elle s’empressa d’avertir sa Filleule et plus proche lectrice que leur traditionnel échange du soir ne se déroulerait pas selon leurs habitudes. Le temps manquant, la Filleule étant prise par ses cours, elle lui adressa un rapide message.
Changement de programme, ma Puce !
Je pars tout à l’heure avec Andréa passer un week-end prolongé avec elle. Mais Il faut que je vous demande : est-ce que vous l’autoriserez à nouveau à lire TOUS nos récents échanges, y compris ceux qui sont les plus extrêmement intimes ?
Vous me le direz ce soir au téléphone. Je ne ferai rien avant. Bises tendres, ma Puce
Les péripéties et les anecdotes qui égaillèrent le voyage des deux commères – Andréa s’était découvert aussi une tendre affection pour la filleule de son amie – et l’installation dans leur retraite campagnarde, mériteraient d’être contées dans le détail. Pour ne pas nous disperser, disons seulement qu’elles s’appliquèrent plusieurs fois à comparer et à apprécier les turgescences sensibles de leurs bourgeons. Une saine occupation sensuelle qui les mena agréablement jusqu’à la délivrance pour l’auteure de ses craintes.
Le soir même, la nuit plutôt, l’exhibée volontaire ne put se tenir d’envoyer un message dès qu’elle eut refermé ses livres d’étude.
Est-ce qu’Andréa pose toujours ? Enfin, non, vous devez dormir toutes les deux à cette heure-ci. Bisous sur vos craquettes poisseuses et bonne nuit
Le pli fut vite prit de ces échanges épistolaires nocturnes. Il faut admettre en effet que les journées étaient très occupées à des activités studieuses pour l’une, et licencieuses pour les autres. Les écrits, eux, entraient régulièrement dans la seconde catégorie.
Exemple :
Ma petite chérie, il est bien tard, mais je viens t’embrasser pour que tu ne crois pas que je t’oublie à cause de Andréa. Au contraire, c’est elle qui me parle de toi. Elle est très excitée à l’idée que je l’exhibe pour toi. Mais d’abord, je te raconte notre journée. Ne sois pas jalouse, toi qui passe tes jours à réviser, ma pauvre Puce adorée : c’est pour te distraire et te faire partager ma vie.
(…)
Andréa est ravie d’avoir su tout ce que nous nous sommes dit et écrit, et de connaître tes secrets. Elle m’a dit qu’elle aurait aimé avoir une jeune fille comme toi pour lui faire minette en rentrant chez elle, et elle t’embrasse autant que moi, là où je t’embrasse…
Je te donne déjà un petit aperçu de ta voyeuse : elle a mon âge, elle est rousse comme tu sais, des cheveux longs jusqu’aux épaules, une peau très claire, des yeux verts foncés, des seins plus lourds que moi avec des taches de rousseur, des aréoles roses larges, des tétons courts, petits et rose soutenu. Je te décrirai sa partie pile plus tard.
Bises douces et tendres ma petite Puce chérie adorée
Une simple mise en bouche qui appela une brève réponse intéressée :
Bonsoir, ou plutôt bonjour, ma Chérie ! Et bonjour aussi à Andréa !
Je suppose que tu travailles sur une description du derrière d’Andréa ??
Bonne nuit mes chéries, je reviens demain
La moindre gentillesse commandait de rassurer la curieuse :
Je te décrirai TOUT d’Andréa, pas que son cul ! Elle est d’accord d’ailleurs et ravie que je te l’exhibe. Mais ça prendra plusieurs messages. Hi, hi, hi !
Bises tendres ma puce, je vais lécher Andréa pour toi. Elle te lèche aussi, en pensée regrette t’elle ! Et pour moi, quel bonheur qu’on se tutoie !
De telles attentions ne pouvaient souffrir d’être ignorées :
J’en suis très heureuse aussi, tu le sais, ma Chérie. Fais-moi plaisir s’il te plaît : fouille avec tes doigts la craquette d’Andréa de ma part.
La mienne, de craquette, voudrait bien le même traitement ! Je nous imagine, toi et moi, les doigts dans la craquette l’une de l’autre, et les lèvres du haut collées. Comme j’aimerais te sentir jouir sur mes doigts, Marraine chérie. Après ça, je caresserais ton ventre tremblant pendant que tu t’endormirais dans mes bras.
Bon… je crois que je n’ai plus trop envie de dormir avec ce que je te raconte !
Une imagination aussi délicate méritait qu’on lui emboîtât le pas :
Oui ma filleule chérie, moi aussi j’aimerais bien sucer ta langue avec tes doigts fichés dans ma mounine, et te rendre la pareille, l’index et le majeur dans ton conin et le pouce sur ton bouton.
Andréa rit parce qu’elle me rappelle que nos premiers baisers d’amour entre elle et moi étaient accompagnés de la même façon. Mais nous avons très vite élargi l’exploration de nos trous…
Ah, Andréa aussi veut te dire bonsoir. Bisous, ma Puce.
Bonsoir Marie. Chantal m’autorise à être coquine avec vous. Je vous offre mon œillet rose si vous m’offrez votre petit trou
Le souvenir évoqué et la proposition osée étaient alléchants pour Marie :
Des baisers d’amours ? Parce que vous aviez échangé des baisers différents, avant ? Oui, je suis un peu curieuse. Je fais comme Chantal avec Colette !
Et je suis aussi un peu curieuse d’une autre chose. Pour Andréa : c’est d’accord, si j’ai le droit de sortir ma langue !
Et j’ai une dernière question si tu est d’accord : quand est-ce que vos baisers d’amours ont commencés avec Andréa, puisque tu la connais depuis longtemps, je crois ?
Il convenait de satisfaire des interrogations légitimes :
Je connais Andréa depuis l’école primaire, donc oui, nous avons échangé des bisous innocents avant des baisers d’amour. Pour contenter ta curiosité, nos premiers baisers d’amour ont commencé quand nous étions ados. Je te raconterai.
Pour le cul d'Andréa, oui, tu peux sortir ta langue. Je le lui ai dit et elle en a été ravie," parce qu’elle comptait bien en faire autant avec le tien ! Elle est contente de ton initiative car, d’après elle, tu as une vraie disposition pour devenir une bonne petite "gouinette". Mais elle est triste de partir avant de savoir ce que tu penseras du portrait d’elle que je t’enverrai.
Voilà, ma petite Puce chérie, je te laisse réviser et je vais dire au revoir comme tu l’imagines à Andréa
Revenue dans ses pénates, l’auteure prit le temps de mettre de l’ordre dans ses écrits, dans ses affaires, et dans son esprit, – Amen ! – pour distraire son impatience avant le retour de la traditionnelle conversation vespérale.
Et clic !
Andréa, ma Puce, je la connais depuis que nous étions petites filles. À l’école primaire, elle était souvent moquée par les autres fillettes à cause de ses cheveux roux, de sa peau trop blanche, et de sa pudeur. Oui, tu as bien lu : Andréa était très pudique, et moi aussi ! C’est peut-être pour ça que je la trouvais sympathique et que je prenais sa défense. Elle m’a dit plus tard que j’étais devenue sa meilleure amie parce que j’étais alors sa seule vraie amie. Moi, ce fut quand elle m’a consolée après l’humiliation dont je t’ai parlé.
Bref, une amitié de gamines qui avait créé de vrais liens, innocents, entre elle et moi.
Nous ne sommes pas allées dans le même collège mais nous avons continué à nous voir, les week-ends et pendant les vacances. Nous avons eu nos premières règles à un ou deux mois d’intervalle. Nous étions, pour elle comme pour moi, la seule avec qui être suffisamment proche pour en parler. Toujours aussi pudiques, donc !
Mais à échanger des considérations très intimes sur nos corps, nous en sommes venues à nous dire que nous pouvions satisfaire notre curiosité l’une sur l’autre sans que ce soit trop gênant pour chacune. Tu sais, on voit ses seins pousser et on se demande si pour les autres filles ça fait le même effet. On se les est montrés, on a même osé se les toucher, juste pour savoir si la sensation était pareille quand on touche ceux d’une autre ou les siens. Ça nous a fait de drôles d’impressions, mais nous avons mis ça sur le compte de la bonne amitié entre nous.
Après, il y a eu la curiosité des poils, pour moi surtout, je l’avoue. J’avais remarqué que sous les aisselles mes petits poils étaient plus foncés que les petits poils sur mon pubis. Mes cheveux sont châtain clair, pas blond, mais sous les bras ils étaient presque bruns et en bas presque blonds. J’avais vu que chez Andréa, les poils des aisselles étaient du même roux que ses cheveux. J’ai fini par lui demander si c’était pareil pour sa minette. Évidemment, étant chacune aussi tentée et embarrassée, la conclusion a été : je te montre si tu me montres.
Un samedi où nous étions seules chez mes parents, nous avons baissé ensemble nos culottes. Nous en avions beaucoup parlé avant de nous décider à le faire. La petite auréole sur mon gousset m’a beaucoup gênée, comme elle était honteuse de la sienne sur le sien. Nous en avons beaucoup ri, beaucoup plus tard, en essayant de nous rappeler laquelle avait fait la plus grosse tache de mouille. Mais, ce jour là, nous ne sommes pas allées plus loin que nous montrer notre touffe naissante. Celle de Andréa était bien de la même couleur que ses cheveux, ce que j’admirais, alors que elle trouvait plus jolie la blondeur tendre de la mienne.
Aux vacances suivantes, nous avions chacune constaté que notre pilosité pubienne s’était développée. Vérification faite en descendant un peu le devant du slip, la sienne était restée bien rousse alors que la mienne avait un peu foncé. Nos seins aussi avaient changé, on voyait mieux la forme des mamelons, les globes étaient plus pleins, les tétons plus marqués. Moi, je trouvais que l’un de mes seins était plus gros que l’autre, j’en étais préoccupée sans oser en parler à ma mère. Andréa était la seule à qui le dire.
Le mieux était de nous mettre toutes nues pour voir. De voir à comparer, le pas a été vite fait. Et pour bien comparer, il nous a paru normal de toucher. Bien sûr, quand on touche, ça fait frissonner, mais quand on est touchée, on frissonne encore plus. Bref, nos premières masturbations l’une devant l’autre, puis réciproques, datent de notre passage au lycée où nous nous sommes enfin retrouvées. Tu peux imaginer que nous étions le plus souvent possible chez l’une ou chez l’autre pour travailler dans le secret de nos chambres pendant les années suivantes et que les révisions pour le Bac étaient plutôt joyeuses.
Une chose amusante s’est passée durant cette période d’adolescence. Gamine, j’étais du genre mistoulinette, maigrichonne si tu préfères, et Andréa du genre rondouillette, ce qui ajoutait aux moqueries des petites camarades. Vers quatorze ou quinze ans, j’étais devenue plus gironde, avec de belles fesses et des hanches pleines, tandis que Andréa s’était affinée, toujours pulpeuse mais plus élancée. Nos poitrines s’étaient affirmées presque comme celle d’une adulte et nos sexes avaient pris les formes qu’ils ont toujours. Dans nos entourages familiaux respectifs, on a mis ce changement d’apparence – je ne parle pas des chattes qui n’étaient réservées qu’à nos yeux – sur le compte de la puberté. Mais pour nous, nous sommes sûres que c’est notre activité sexuelle précoce qui en est la cause.
Nous avions notre petit succès chez les garçons de la place. Je ne détestais pas d’être recherchée, susciter le désir me flattait, alors que Andréa repoussait toutes les avances. Du coup, de rouquemoute, poil de carotte, voire renarde, son surnom a viré à la lionne. J’ai eu quelques flirts à cette époque, Andréa ne me les a jamais reprochés mais elle s’est abstenue d’en avoir. Rien de bien concluant dans ces amourettes, d’ailleurs. Tu connais la définition du flirt, c’était exactement ça : le machin dans la main, la main dans le machin, mais jamais le machin dans le machin. De toute façon, notre défloration avait été notre affaire intime et mutuelle.
La fac nous a séparées à nouveau. Des études différentes dans des villes différentes nous ont éloignées de nos plaisirs en commun. Nous avons gardé le contact, échangé avec nostalgie les souvenirs de notre folle jeunesse, mais chacune a fait sa vie de son côté. J’ai vécu une année en résidence universitaire puis j’ai eu une chambre en ville dans un appartement. La colocation n’était pas courante en ces temps là et le propriétaire louait chaque chambre séparément, les pièces communes étant… communes ! Cuisine, salle de bain, toilettes, partagées, un peu rude pour moi au début, mais c’était aussi le début de la liberté.
Sur les trois chambres, une était occupée par un couple, une autre par un garçon. Je suis devenue copine avec la femme du couple et le garçon célibataire était devenu mon mari à la fin des études. Notre mariage a duré une douzaine d’années, mais nos professions, nos centres d’intérêt, nos aspirations, étaient trop différentes malgré une bonne relation sexuelle. Lorsque je me suis retrouvée seule avec ma fille, j’ai renoué plus étroitement avec Andréa.
Comme tu vois, j’ai été bi à tendance majoritairement saphique dans mes premiers amours, puis exclusivement hétéro pendant une bonne quinzaine d’années. Andréa s’est affirmée lesbienne dès l’adolescence avant de connaître plusieurs filles à la fac, puis un certain nombre d’amantes ensuite. Elle ne me cachait pas ses aventures plus ou moins durables et j’étais sincèrement heureuse pour elle. Quand elle me les racontait avec force détails sans pudeur, je n’étais pas jalouse mais gentiment excitée. Je le lui disais, comme il m’arrivait de me masturber en lui parlant au téléphone ou de vive voix, sans pour autant tromper mon mari avec elle, ni avec personne d’autre non plus.
Peu après mon divorce, j’ai eu un petit accident, pas très grave quoique invalidant. Ma fille était encore jeune, trop pour assurer les divers petits soins du quotidien. Sur le plan financier, sans être dans la dèche, prendre une aide à demeure aurait été une très lourde charge. Andréa s’est mise en disponibilité dès qu’elle a su. Elle s’est occupée de ma fille pendant mon hospitalisation et de moi pendant ma convalescence. Quand je te disais qu’elle avait mis et changé mes tampons périodiques et qu’elle m’avait lavé le cul, c’est à cette période que je faisais allusion.
J’avais les bras plâtrés, je ne pouvais rien faire par moi-même ! Avec la plus douce et la plus discrète aide-soignante, j’aurais été terriblement humiliée, je n’aurais retenu que ça. Avec Andréa, l’humiliation n’existait pas, je ne ressentais que sa tendresse et son amour. Où qu’elle me touche, où qu’elle me lave, mon corps frémissait de plaisir. Et ce plaisir, même si elle ne cherchait pas à m’exciter, était d’une évidence dont je n’avais pas honte. J’étais seulement frustrée de ne pas pouvoir me caresser. Je le lui ai dit, simplement, en toute confiance, sans réfléchir que j’avais encore mes règles. Elle m’a masturbée.
Elle m’a fait jouir, et j’ai compris que je n’avais jamais cessé de l’aimer depuis vingt ans. Elle non plus, bien qu’elle ne me l’ait jamais avoué pour ne pas troubler ce que nous croyions être mon bonheur. Même ma séparation ne l’avait pas incitée à le dire : elle ne voulait pas profiter de mon désarroi pour raviver ce qui avait pu n’être qu’une passade de jeunesse sans conséquence sur la réalité d’une orientation hétérosexuelle. Eh bien, nous avions tout faux ! Moi, de me croire hétéro, comme elle, de ne pas oser se déclarer.
Que se serait-t-il passé, sinon ? Nous n’en savions rien et nous avons jugé qu’échafauder des hypothèses serait vain. Nous n’allions pas non plus bousculer nos vies comme deux gamines en nous mettant ensemble. L’une ou l’autre aurait dû risquer sa carrière, et les retombées sur notre union auraient pu en être néfastes. Nous nous aimons et chacune poursuit sa propre existence avec cette certitude qui nous laisse libres dans nos plaisirs et sereines dans nos sentiments. Peut-être que plus tard, quand nous serons bien vieilles et décrépites, nous ferons ménage commun…
Voila. Comme je te l’ai dit, je t’ai raconté ma vie en t’expliquant d’où je connais Andréa et comment s’est développée notre relation. Tu sais déjà qu’elle a mon âge, qu’elle est rousse avec des cheveux longs jusqu’aux épaules, une peau très claire, des yeux verts foncés, des seins plus lourds que moi parsemés de taches de rousseur, des aréoles roses larges, des tétons courts, petits et rose soutenu. Imagine une femme dans sa pleine maturité, assez grande et pulpeuse à souhait. Elle n’a rien d’un mannequin de mode, mais son corps est si tiède et si doux qu’on oublie que son ventre pourrait être moins rond et ses cuisses moins épaisses.
J’aime caresser ses hanches et quand je me colle contre elle j’aime confondre mon corps avec le sien. Sa poitrine écrase la mienne et nos tétons se pressent dans nos seins. Je sens le sang battre dans ses mamelons comme elle le sent pulser dans les miens. Je prends dans mes mains ses grosses fesses, pas plus grosses que les miennes en réalité, mais j’aime lui dire qu’elles le sont, et j’aime qu’elle me dise que j’ai un gros cul en le serrant très fort elle aussi. Nos ventres s’épousent si étroitement, nos épaules sont si proches, que nous ne pouvons plus nous embrasser bouche à bouche. Nous restons la tête de l’une sur le cou de l’autre, seulement attentives aux frissons qui nous parcourent de la gorge au bas-ventre.
J’aime aussi détailler sa chatte, et l’idée de te la décrire dans ses plus petits replis me fait mouiller. C’est une belle vulve bien charnue, toute en nuances de rose au-dessous d’une courte toison toujours aussi rousse. Elle a la chance d’avoir une pilosité peu développée qui laisse ses lèvres naturellement lisses. À son grand regret, d’ailleurs, autant qu’à celui de son esthéticienne, car les séances d’épilation de la chatte se résument à un rapide entretien de la touffe et ne leur permettent pas de se rassasier, l’une de la vision offerte, l’autre de la vue qu’elle offre.
Et dire qu’elles ne se sont jamais laissées aller à plus que le plaisir du voyeurisme et de l’exhibition, l’une par retenue professionnelle, l’autre par délicatesse la sachant hétéro et mariée. Remarque, je ne reproche pas à Andréa une réserve qui l’honore. Après tout, elle s’est abstenue d’intervenir dans ma vie sentimentale pour la même raison tant que j’étais en couple. Je suis seulement un peu chagrinée que les deux se privent d’un plaisir potentiel. J’ai déjà pensé à l’accompagner un jour chez son esthéticienne pour nous faire entretenir ensemble la chatte et le cul. Je prétexterais le souhait de m’améliorer dans l’épilation pour m’exercer avec son aide sur Andréa et la tripoter devant elle. Ce pourrait peut-être la désinhiber de voir comment faire jouir une autre femme. Si nous n’habitions pas si loin l’une de l’autre, j’aurais sans doute mis ce projet en pratique. Plus tard, qui sait ?
Mais je m’égare, ma Puce ! Tu dois être impatiente de voir enfin la craquette – cramouille serait plus juste ! – d'Andréa. Je peux te la décrire, pas te la faire sentir, hélas.
Donc, une vulve épaisse, dans toutes ses formes. Elle ressort bien au bas du pubis et cette proéminence serait gênante, ou presque, pour les cuisses si le plateau pelvien était moins écarté. Les grandes lèvres se séparent du mont de Vénus en deux gros bourrelets et se rejoignent sur un périnée très court et très large. Madame a la fente longue sous un beau capuchon. Un capuchon très visible même sous la culotte, qui couvre un joli bouton d’un bon petit centimètre si rien ne le taquine. Les petites lèvres prennent haut sur la capuche et se distinguent parfaitement des grandes qu’elles accompagnent jusqu’à la commissure inférieure et dont les séparent chacune un pli profond. Lorsque Madame est excitée, l’ensemble est turgescent à mouiller !
Un mot sur la carnation : les grandes lèvres sont d’un rose à peine plus marqué que la peau des aines et du pubis, les nymphes comme le capuchon sont d’un ton plus soutenu, et bien sûr, les couleurs s’accentuent quand le sang gonfle ce petit monde. Le gland du clito mis à nu est alors presque rouge. Madame est flamboyante de toison et de moule !
Lorsque j’ouvre l’entaille, ou quand Madame s’écartèle elle-même – elle aime ça devant des copines initiées, voire profanes jeunes ou vieilles, et surtout les trop rares fois où elle profite de notre plage naturiste, et encore seule devant son miroir – bref, quand la moule est béante, la muqueuse intime se révèle d’un rose saumon, accentué sur les festons de l’orée du vagin, plus tendre à l’intérieur dudit conduit, qui désigne d’autant mieux le trou de l’urètre d’une teinte opaline et d’un diamètre supérieur à la moyenne, tu devines pourquoi. La mouille, quant à elle, est grasse, blanche, profuse, et vite arrivée.
Quelques autres mots sur les fragrances : le pipi est salé, sans autre saveur particulière si le menu précédent n’incluait pas d’asperges ou autre met à effets odorants, mais peut par contre s’avérer d’un débit puissant et abondant, car la dame dispose apparemment d’une vessie de forte contenance – pas comme une certaine Puce de ma connaissance ; pour la cyprine, je dirais que le goût et le parfum rappellent le cumin avec des notes épicées, sauvages et capiteuses, croissant avec l’excitation, et que sa viscosité emplit agréablement la bouche tel un cru bien doté en jambe et en nez ; l’hygiène négligée renforce les odeurs et l’on déguste alors des senteurs de marée qui renforcent à leur tour l’envie de gougnotter.
Pour finir sur la mounine, il me faut te noter l’amplitude du con. Andréa n’a pas eu d’enfant, mais j’entre sans trop forcer mon poing dans le fourreau ! Certes, j’ai des mains fines, le poignet délié, et le lieu est lubrifié à souhait. Mais tout de même, moi, malgré un accouchement par le siège – ma fille m’a valu une épisiotomie – je suis incapable, sans préparation longue et assistée de gel, d’accepter les cinq doigts en pointe d’une amie. Par sa morphologie favorable et curieuse, Andréa aurait pu être bonne pondeuse…
Voyons son cul, enfin. Il est rempli et ferme. Pas autant, soyons juste, que pour une sportive ou bien une danseuse, mais il se tient fort rond et contente les mains de toute femme honnête. Je veux dire, bien sûr, celles qui, comme nous, apprécient les faveurs d’une gouine bon teint. Quoique nous ayons toutes, quelles que soient nos tendances, le regard attiré volontiers par les rotondités de nos sœurs en Vénus. En Aphrodite aussi, car cela va de soi, en Artémis itou, et même, j’en connais que les fesses d’Héra ne laissent pas de glace.
Celles d'Andréa, ah mon dieu, je les aime ! Roses et douces, fendues d’un sillon bien profond qui, lorsque toute nue devant moi elle marche, sépare, en moitiés ondulantes et semées de beauté, sa lune séduisante. Sensibles au soleil, comme toute sa peau qu’il me faut bien huiler quand elle est découverte, elles se prêtent mieux au massage à la crème que le cul d’une brune, bronzé, dur et austère. Et lorsque je les masse, elles s’ouvrent sans honte, démasquant à loisir une raie tendre et lisse. Car ce sillon est glabre, sans un brin de duvet, et l’œillet qu’il abrite, proche du périnée, est un cratère pâle dépourvu de tout poil et à peine froncé.
Tout cela pour te dire qu’aucune épilation ici ne lui est nécessaire, et que seuls la malice et le vice conduisent Andréa à s’exposer toujours aux soins de l’esthétique. Pour moi, dès que je joue pour elle la masseuse perverse, j’enduis d’huile ou de crème l’index et le majeur, lentement les promène dedans la raie culière, et quand j’atteins l’anus les enfonce sans peine. Mais, de loin, je préfère dédaigner le Monoï, qui laisse comme un goût, et prendre ma salive, sa cyprine, ou la mienne, pour graisser le conduit. J’avoue que dans ce cas ma langue est le vecteur que je privilégie.
Eh oui, lécher son trou est mon péché mignon. Tout d’abord, je butine. J’alterne mes baisers de la fente au sillon. Ces légères caresses exaltent les parfums et stimulent la mouille. Et des notes poivrées s’ajoutent aux premières sous ma langue câline au bord du troufignon.
Allons bon ! Je digresse encore, mais tu auras compris, ma Puce, qu’entre Andréa et moi il n’y a point de pudeur. Nulle honte de rien et peu de différences dans le large éventail de nos concupiscences – j’aime ce mot, tout en évocations, et en plus ça rime – sinon que je suis plus maso et elle plus uro. Nous nous retrouvons à égalité dans la domination où chacune offre à l’autre le plaisir qu’elle attend. Et comme la soumise aime sa domina, elle s’empresse aussi de répondre à ses vœux. Dans cette affection partagée sans limite, il nous est arrivé d’aller très, ou trop, loin…
Je viens de me relire et de m’apercevoir que je t’ai dit ses yeux, mais pas du tout sa bouche. Le visage d'Andréa est plutôt rond, et en cela nous nous ressemblons un peu. Sa figure est souvent rieuse, ce qui accentue les ridules au coin des paupières et des fossettes de ses joues pleines. De légères taches de rousseur les parsèment en toute liberté : Andréa ne se tartine pas de fond de teint. Son maquillage se limite à quelques touches de fard ténues, voire aucune quand nous sommes seules ou entre amies. Elle ne concède aux artifices que le luxe, raisonnable, d’un parfum soigneusement sélectionné dans la gamme d’une production artisanale.
Elle a découvert son graal il y a longtemps, à l’occasion d’un voyage en Corse et d’une visite imprévue dans un petit laboratoire de distillations aromatiques. Elle y est retournée chaque matin de son séjour pour essayer l’une des essences disponibles et en apprécier à l’usage la combinaison avec son odeur corporelle. Elle s’est fixée sur une fragrance citronnée. Depuis, elle ne porte plus que celle-ci qu’elle fait venir par cartons. À raison d’une goutte quotidienne sous l’oreille, à la base du cou et entre les seins, une ou deux commandes annuelles lui suffisent amplement. Son choix ne me va pas, mais lorsqu’elle me rend visite j’ai droit à un petit vaporisateur d’un parfum aux effluves de mandarine qui s’accorde parfaitement avec les miennes, toutes les miennes…
Tu imagines les accords citron/mandarine rehaussés des exhalaisons de nos peaux et des aromes de notre excitation quand nous nous enlaçons. Une symphonie olfactive à quatre lèvres si ce n’est pas à huit ! Mais restons, par décence, sur celles du haut. Les siennes ont la couleur des fraises du printemps, à tel point que parfois je brûle de les mordre. De les mordre d’amour, pour Andréa bien sûr, en les suçant des miennes, en forçant de ma langue leur sourire mutin, et pour aller goûter, au bord d’elles, son âme… Bref, à ma façon, un peu lui respirer le cœur. Du mauvais Cyrano, c’est quand même mieux que le rustique « soupe de langues », non ?
Ah ! J’oubliais ses bras et ses chevilles. Par ses bras, je veux dire plutôt ses aisselles. Depuis quelques années, je les laisse comme elle, à l’état de nature. Foin de déodorant et de crème dépilatoire ! L’acidité de la sueur sur ses poils roux offre à mes narines les prémisses d’autres senteurs et ses baisers mouillés dans ces creux si sensibles me donnent des frissons tout le long de l’échine. Pour finir, donc, ses chevilles, et par force ses pieds. Ils sont grecs, paraît-il, ou égyptiens, peut-être. Je n’ai jamais trop su quel est le bon pays. Que les unes soient fines et les autres mignons, me suffit amplement pour les couvrir de caresses et de suçotements, surtout sur les orteils auxquels je rends un hommage régulier de la bouche et parfois de la chatte.
Que te dire de plus ? Peut-être quelques exemples de ce que l’amour nous commande pour satisfaire réciproquement nos désirs les plus troubles.
Se donner la fessée, n’est que banalité. J’aime claquer ses fesses nues qu’elle est ravie de m’offrir. Elle aime rougir mon cul que je lui donne nu. Nous aimons toutes deux la chaleur qu’on ressent et qui nous envahit. À nos mains trop communes se substituent souvent différents accessoires. L’utile martinet n’a rien que de classique. J’ai suggéré la règle, ce qui l’a fait tiquer. Pour me faire plaisir, elle l’a adoptée.
J’avais nourri longtemps une sourde attirance : le fantasme secret d’éprouver la souffrance. J’étais bien trop timide, ignorante et prudente, pour le réaliser avec n’importe qui en club spécialisé. Andréa avait plus d’expérience que moi, du moins en théorie glanée ici et là de ses fréquentations en milieux interlopes. Elle s’est proposée pour me faire essayer, car si je ne pouvais supporter la douleur je n’aurais pas de honte à le lui avouer. Nous nous sommes lancées, elle comme Maîtresse et moi comme Soumise. Nous avons tâtonné, recherché, consulté, reproduit. J’ai aimé ! J’ai aimé cet abandon total, ce plaisir sublimé, cet orgasme affolé, ce souhait ahuri d’aller toujours plus loin. Nous avons constaté que le plus difficile n’est pas de se donner, mais bien de dominer.
Nous avons inversé. Andréa le voulait. Était t’elle jalouse de mes ravissements ? En un sens oui, pour les ressentir elle-même. La contamination par l’exemple, en quelque sorte, mais aussi par l’amour. L’amour qui la poussait à partager les peines que je subissais autant que le surcroît d’affection qui l’emplissait en me les infligeant. Je sais : pour qui ne l’a pas expérimenté, ce n’est pas évident. Pourtant, c’est bien ce sentiment qui lie de façon absolue maîtresse et soumise. Sans lui, il n’y a que des rapports tarifés ou pervers. Avec lui, le seul risque est de ne pouvoir respecter ses limites.
Nous les avons quelques fois dépassées. Souvent avec bonheur, parfois avec terreur. Fouetter une chatte suscite de la crainte des deux côtés du manche. La peur surmontée, la douleur devient source de plaisir et celui de la masturbation qui suit s’en trouve décuplé, pour peu que l’on s’arrête avant que de blesser. Sur les seins, c’est pareil. Sur les fesses, le dos ou les cuisses, c’est un troublant hors-d’œuvre. Puis nous sommes passées aux pinces et aux aiguilles. Aux tétons et aux lèvres, les premières agressent durement à la pose. Ensuite on s’habitue, la souffrance s’endort. C’est lorsqu’on les enlève qu’elle revient plus vive et longuement, cependant que la mouille dégorge de ton sexe. Pour les secondes, c’est autre chose…
D’abord, le jeu est plus rare. Il faut se procurer des aiguilles pour seringues médicales – on ne peut pas en acheter tous les jours ! – et les garder stériles jusqu’à l’usage. Dedans ou à travers les bouts de sein et les lèvres de la vulve, la douleur est aigue au début, mais s’estompe vite tant qu’on ne maltraite pas la zone concernée. Le retrait est peu agréable bien que très supportable. Ce n’est pas une pratique habituelle entre Andréa et moi. Nous n’en tirons pas une immense excitation, plutôt une mise en bouche avant d’autres plats nous convenant mieux. Néanmoins, ce fut la cause de notre pire frayeur lorsqu’à l’occasion d’une séance d’aiguilles nous avons déliré au point d’essayer sur le clitoris. Il parait que ça se fait. Ce n’est plus notre envie pour l’instant.
Il reste qu’un autre fantasme nous titille. Il m’est venu en premier, bien qu’il sommeillât déjà chez Andréa. Que serait-ce d’être humiliées et endolories en public ? Multiplication de l’excitation ou totale répulsion ? Nous en discutons. Nous ne sommes pas prêtes à tenter l’expérience. Pas encore…
Pour l’urolagnie, le processus a été différent. Il m’était déjà arrivé de pisser en présence d’une autre fille, ensemble ou devant elle. Voir ou être vue m’avait amusée sans qu’il me semblât en retirer un plaisir sexuel. Andréa, au contraire, adorait ça. L’une de ses ex, de son état infirmière, lui avait montré comment poser une sonde urinaire. Elles s’étaient affrontées toutes les deux dans des exercices d’un genre tout à fait particulier. Ma chérie y avait acquis une dextérité qui s’avéra fort utile quand, immobilisée sur mon lit, j’étais affectée d’une rétention de la vessie. Ma délivrance par ses mains me fut une révélation. J’ai découvert ce jour là, sans le savoir vraiment, le summum du mélange d’humiliation, d’excitation et de douce souffrance.
Par la suite, Andréa m’a dit son plaisir à s’introduire une canule – je ne sais si c’est le terme usité – dans l’urètre et m’en a fait la démonstration. J’ai essayé sous sa direction. Je n’en raffole pas, mais par amour pour elle, je la laisse s’amuser avec mon trou à pipi et j’ai appris à m’amuser avec le sien. Nous n’en abusons pas, cependant. Nous préférons l’ondinisme, sous toutes ses formes. Nous regarder l’une l’autre la chatte en pissant est coutumier. Nous branler la moule pisseuse est devenu une habitude, et nous gougnotter après pipi, une plaisante alternative. Donner ou recevoir la douche dorée ne se refuse pas. Si j’ai été plus étonnée que choquée la première fois qu’elle a souhaité me boire, j’ai très vite désiré que nous échangions nos places. L’idée que l’on s’en fait est souvent plus stressante que la réalité.
Mais rassure-toi, ma Puce, tout ce que je viens de te confesser, je ne me le permets que dans l’intimité avec Andréa. Avec les autres, je suis plus réservée.
Voilà, tu la connais, l’histoire. Elle est revenue me voir, mais il ne pleuvait pas sur Nantes. D’ailleurs, nous n’y étions pas, son ciel n’a pas rendu nos cœurs chagrins. Séparées, nous étions amies, nous rêvions les souvenirs de nos amours d’adolescentes. Ensemble, nous les avons revécus, nous sommes devenues amantes. Amantes et complices, maîtresses et soumises, mais surtout confiantes et libres.