n° 21828 | Fiche technique | 26592 caractères | 26592 4341 Temps de lecture estimé : 18 mn |
08/06/23 |
Résumé: Fred profite de ses vacances impromptues à Deauville avec Madeleine, et celle-ci organise une rencontre avec la mystérieuse Célia. | ||||
Critères: fh ffh fbi hotel voir caresses intermast facial fellation cunnilingu pénétratio fdanus champagne -totalsexe | ||||
Auteur : FredN76 Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Madeleine Chapitre 03 | Fin provisoire |
Résumé des épisodes précédents :
Fred découvre la double vie de Madeleine, et il n'est pas au bout de ses surprises.
Encore haletant, l’esprit toujours brouillé par nos ébats, je fixais son téléphone, interdit, essayant de traiter l’information.
Ce disant, elle me fixait intensément, guettant ma réaction. Je ne répondis rien. Je ne savais vraiment pas quoi dire, pour être honnête, il s’était passé tant de choses ces dernières trente-six heures… Je me repassai en accéléré le film de notre rencontre, de nos étreintes, l’ascenseur émotionnel…
Je finis par ouvrir la bouche pour répondre quelque chose, mais avant que j’aie pu produire le moindre son, elle m’embrassa langoureusement. Puis elle se leva, et de sa démarche féline, s’approcha de la table, et saisit la bouteille de champagne qui trempait dans son seau à glace. Je l’observai, fasciné, ensorcelé par sa silhouette voluptueuse, ivre de son odeur corporelle.
Sans se départir de son éternel sourire énigmatique, elle remplit nos deux flûtes, et revint se lover contre moi. Je décidai finalement de ne rien dire. J’avais besoin de temps pour digérer la révélation de Madeleine, de toute manière. Et j’étais bien décidé à profiter de chaque seconde avec elle. Après tout, je ne savais rien ou presque d’elle, et tout cela ajoutait au mystère intrigant qui l’entourait comme un halo vaporeux. Elle était aussi belle qu’imprévisible, et elle m’avait tout entier en son pouvoir.
Nous bûmes doucement, dans le silence complice de notre amour naissant. Elle était blottie contre moi, je sentais son souffle redevenu régulier, sa main gentiment posée sur ma cuisse. Elle leva des yeux langoureux vers moi, et me sourit. Elle pianota rapidement sur son téléphone, et mit de la musique. Des hommes qui chantaient d’une voix rocailleuse des mélodies qui sentaient le bourbon et le tabac froid. Des guitares qui déclamaient des complaintes héroïques et tristes à la fois.
Je ne me souviens pas combien de temps nous sommes restés enlacés comme ça, à siroter notre Veuve Cliquot. Mais nous finîmes par aller nous coucher. Dehors, la pluie s’était arrêtée, et seul le léger sifflement du vent venait troubler le silence paisible qui enveloppait la nuit. Nous nous glissâmes dans les draps, et je m’endormis comme une masse. Au milieu de la nuit, un sixième sens m’indiquant que Madeleine n’était pas dans le lit me réveilla. Je me levai, enfilait un t-shirt, et sans allumer la lumière, je me mis en quête de ma compagne.
Elle était sur le balcon, presque nue malgré la température peu clémente de la nuit normande, le regard perdu dans un horizon insondable, le vent balayant faiblement ses mèches vénitiennes sur ses joues. Je saisis un peignoir dans la salle de bain, et vins le poser doucement sur ses épaules. Elle tressaillit, mais me sourit et m’embrassa. Nous ne dîmes pas un mot, nous nous contentâmes de rester là, à contempler la nuit, et à guetter le murmure nocturne des vagues.
Il était près de trois heures et demie du matin. Nous étions bien. Finalement, nous retournâmes nous coucher, vaincus par la fatigue.
Son téléphone sonna vers huit heures, mais elle ne répondit pas, et se contenta de rejeter malhabilement l’appel dans un grognement plaintif. Nous nous rendormîmes brièvement, mais fûmes réveillés par un autre appel une demi-heure plus tard, sur mon téléphone, cette fois. Je jetai un coup d’œil furtif sur l’écran, et décidai moi aussi d’ignorer l’appel.
Mais cette fois, nous ne retrouvâmes pas les bras de Morphée.
Et comment donc.
Elle se leva du lit, et se tint un instant debout devant la fenêtre. Elle me subjuguait, littéralement. J’avais peine à croire que cette femme partageait ma vie et ma couche. Je ne pouvais quitter sa silhouette des yeux. Mon regard la dévorait littéralement, admirant la chevelure vénitienne qu’elle avait attachée en un chignon sommaire à l’aide d’une pince, comme on admire un Modigliani. Je dégustais consciencieusement la vision de cette chute de rein, de ces fesses superbes et arrogantes.
Elle se retourna, m’adressa son éternel petit sourire énigmatique, et se dirigea vers la salle de bain. J’entendis l’eau commencer à couler dans la baignoire, et me levai à mon tour. Il faisait gris, mais il ne pleuvait pas. Des promeneurs bravaient hardiment le vent normand pour savourer le bord de mer. Contre vents et marées, littéralement. Je souris à cette pensée, et après quelques minutes perdues dans mes rêveries poétiques, je rejoins Madeleine dans la salle de bain.
Elle s’était déjà immergée dans la baignoire, et avait commencé sa toilette. Elle était sublime. Ses mèches collées à ses joues, son regard aguicheur se posa sur moi, et son sourire se fit large. J’étais hypnotisé par ses seins magnifiques, à moitié recouverts de la mousse créée par les sels de bain et le savon qu’elle utilisait.
Je ne me fis pas prier. Je fis tomber mon caleçon, enjambai la baignoire, et m’immergeai à mon tour. J’avais à peine eu le temps de m’asseoir avec elle, que son téléphone sonna.
Un peu déçu, je l’entendis décrocher.
« Oui ma belle. Ça va, oui, je suis à Deauville… Oui, au Normandy… J’allais prendre un bain… Non, je ne suis pas seule, tu sais bien… Oui… Je pense qu’il est temps que vous fassiez connaissance, d’ailleurs haha !… Oui, OK… On se rappelle vers midi ? OK ! Oui, moi aussi… Je t’embrasse ».
Elle revint, souriante, et me rejoignit dans la baignoire, plus aguicheuse que jamais.
Elle marqua une pause et me fixa intensément. Puis elle reprit :
Elle me sourit. Elle posa la savonnette sur le rebord de la baignoire, et se pencha vers moi. Elle saisit ma nuque, et m’embrassa langoureusement. Alors que sa langue ferraillait d’abondance avec la mienne, je sentis sa main saisir doucement mes bourses, et remonter lentement sur mon sexe. Elle savait y faire pour me mettre dans un état second en un claquement de doigts. Je sentis l’excitation monter d’un seul coup, et sans cesser de l’embrasser, je l’enlaçai passionnément. Ses seins lourds contre ma poitrine, sa main qui me masturbait lentement, je m’abandonnai une nouvelle fois à elle. J’étais ensorcelé, littéralement.
Elle se leva, et vint se positionner au-dessus de moi, s’offrant tout entière. Elle me saisit la tête, et dirigea mon visage vers sa toison d’or. M’agrippant à ses cuisses, j’insérai fougueusement ma langue dans la chair tendre de sa vulve palpitante de désir, et m’affairai à son plaisir. J’aimais beaucoup prodiguer cette caresse à mes partenaires, mais avec elle, c’était particulier. Intense. Fou. Ma langue tournoyait sur son clitoris, et je sentais qu’à chaque assaut, elle tressaillait et gémissait de plus en plus fort. Et plus ses gémissements montaient crescendo, plus mon excitation se faisait sauvage.
À la façon dont ses doigts se crispaient de plus en plus dans mes cheveux, je savais qu’elle était sur le chemin de la jouissance. Une petite dizaine de minutes à labourer son intimité eurent raison de ses dernières résistances, et elle jouit bruyamment dans ma bouche. Essoufflée, le visage rougi par l’intensité de son orgasme, elle redescendit m’embrasser goulûment, savourant dans ma bouche l’arôme suave de sa jouissance.
Mes baisers redoublèrent de fougue, attaquant sa bouche, son menton, son cou, alors que mes mains se lancèrent à l’assaut de ses « seins obusiers ». Je portai alors ma bouche à ses tétons, et les suçai avidement, passant de l’un à l’autre, incapable de les abandonner tant ils dopaient mon excitation. Haletante, elle me fit m’asseoir sur le rebord de la baignoire, et fondit sur ma verge tendue et déjà rouge de désir. Elle l’avala d’un coup, et la suça avec entrain, passant sa langue de mon gland à la base de ma hampe, tout en massant mes testicules. Je fermai les yeux, et me laissai porter par l’intense plaisir que ses caresses me procuraient.
Elle se releva, et s’appuyant contre le mur, elle me tourna le dos, cambrée. Je m’approchai fébrilement, taquinai sa chatte, puis son anus, puis sa chatte à nouveau avec mon gland, et finalement, je m’introduisis en elle sans coup férir. Mon épée s’engouffra dans son fourreau à la perfection, tel le katana du Samouraï. Je restai ainsi un instant sans bouger, mon sexe entièrement locataire de son vagin, et déposai quelques baisers dans son dos. Je voulais faire durer l’instant. Que cette extase soit infinie. Elle tourna la tête, et sa langue trouva la mienne. Je saisis ses seins, et commençai mes va-et-vient, doucement. Et dans le clapotis de l’eau de notre bain, je lui fis l’amour avec passion. Mon sexe allait et venait en elle, je rentrais et sortais, au rythme hypnotisant de son souffle et de ses gémissements de plaisir. Cette femme, grand Dieu, cette femme.
Je sentis le point de non-retour arriver, et ses seins toujours fermement enserrés dans mes mains fébriles, je laissai aller ma jouissance en elle dans un râle de victoire, à longs jets puissants. Nous restâmes ainsi quelques minutes, lovés l’un dans l’autre, reprenant notre souffle. Elle se dégagea doucement, m’embrassa à nouveau, et comme si de rien n’était, reprit sa toilette.
Lavés, séchés, habillés, nous décidâmes de descendre, nous aussi, profiter de la promenade de la plage. Main dans la main, nous bravâmes les embruns au bord de la mer, et marchâmes un long moment. La vie était magnifique, toute pensée extérieure au nouveau cocon de bonheur qu’elle avait tissé autour de moi ces dernières quarante-huit heures m’avait quitté. Il n’existait plus rien en dehors d’elle et de notre idylle. Je me rendis compte que j’avais une quarantaine de mails en retard, que j’avais des SMS non-répondus en pagaille, que j'avais oublié de rappeler une dizaine de personnes, et je m’en fichais complètement. J’étais ailleurs. Détaché.
Vers midi, nous rentrâmes à l’hôtel pour déjeuner. L’air du large nous avait donné grand faim, et nous fîmes honneur au menu gastronomique et à l’excellente bouteille de vin que Madeleine avait choisie. Peu avant qu’on nous amène les desserts, son téléphone sonna, et elle répondit aussitôt.
« Oui, ma belle. Alors, comment fait-on, pour ce soir ? Tu nous rejoins ?… Ah, OK, très bien ! Oui… Vers vingt heures au Normandy ? Parfait, oui !… Oui, d’accord… À ce soir, alors. Je t’embrasse ».
Elle reposa son téléphone sur la table en souriant malicieusement, et nous resservit du vin. J’allais donc rencontrer la fameuse Célia qui partageait sa vie. Je sentais Madeleine très amoureuse d’elle, et cela me troublait, et m’intriguait. Et, je l’admets, cela m’excitait aussi un peu de repenser à leurs ébats sur ce canapé dans le pied-à-terre de Madeleine. Je ne savais pas quels étaient ses plans pour la suite, mais je commençai à comprendre que quoi qu’il arrive, elle savait toujours où elle allait. Et qu’elle ne renoncerait à rien.
Nous passâmes ensuite une partie de l’après-midi à nous reposer. Je passai distraitement en revue mes mails en retard, et répondis à quelques messages urgents, et vers dix-sept heures, nous descendîmes flâner dans le centre-ville de Deauville. Madeleine voulait faire un peu de shopping, et manger un petit quelque chose avec un thé à la menthe. Après avoir imité Julia Roberts dans « Pretty Woman » pendant presque deux bonnes heures, nous regagnâmes notre hôtel. J’étais chargé comme un mulet, elle avait acheté dans presque tous les magasins où nous nous étions arrêtés.
Le temps de prendre une douche et de s’habiller, et nous étions prêts pour aller dîner. Madeleine était radieuse, elle avait attaché sa magnifique chevelure vénitienne en chignon,
portait une jupe-culotte noire et un pull à col roulé blanc très près du corps qui mettait son opulente poitrine en valeur. Et pour compléter le tableau, elle portait des escarpins assortis à son pull.
Le vent se levait à nouveau, et la pluie s’était remise à tomber lorsque nous descendîmes au restaurant, où nous fûmes accueillis par un serveur.
Nous suivîmes le serveur jusqu’à une table ronde où il installa trois menus, et tira la chaise de Madeleine pour l’inviter à s’asseoir.
Elle prit ma main, et m’embrassa.
J’allais répondre que moi aussi, que je n’avais jamais été aussi heureux de ma vie, et que je vivais quelque chose de fabuleux avec elle, mais je me ravisai finalement, et me contentai de lui rendre son baiser.
Après quelques minutes, le serveur revint avec nos apéritifs et les olives. Elle saisit son verre, le fit tinter contre le mien sans me quitter des yeux, et le porta à ses lèvres. À peine avait-elle eu le temps de boire une gorgée que son téléphone sonna. Elle reposa son verre et répondit prestement.
« Allo ?… Oui, nous t’attendons au restaurant. Nous sommes assis au fond, vers la droite, la table ronde… OK, à tout de suite ! »
Mon rythme cardiaque s’accéléra légèrement. J’allais dont découvrir celle qui faisait chavirer ma compagne. J’éprouvais une soudaine anxiété. J’imaginais que Madeleine lui avait peut-être raconté que j’avais surpris leurs ébats la veille. Me mordillant nerveusement les lèvres, je bus mon Martini presque d’un trait pour me donner du courage.
Une dizaine de minutes passèrent, et elle apparut. Elle était impressionnante, presque aussi belle que Madeleine, mais dans un genre différent. Elle était un rien plus ronde, sensiblement du même âge, je dirais, et avait la même prestance. Une chevelure blonde comme les blés, une poitrine généreuse, et un regard bleu-gris perçant. Et un sourire ravageur, franc et charmeur. Elle ne passait certainement pas inaperçue.
Madeleine se leva pour l’accueillir, et l’embrassa à pleine bouche. Après une longue minute, elle se tourna vers moi, et d’un geste de la main, me présenta à elle :
Elle avait perçu mon trouble, et elle allait en jouer.
Elles prirent place, et Célia héla un serveur.
Mon regard se promenait de l’une à l’autre avec curiosité. Il était évident qu’une grande complicité existait entre elles, et qu’elles se connaissaient par cœur. Le début du repas fut rythmé par leurs éclats de rire et leurs plaisanteries. Célia avait finalement demandé qu’une bouteille de champagne soit laissée sur notre table. Elles se faisaient goûter leurs entrées l’une à l’autre entre deux éclats de rire, et entre l'apéritif, le vin et le champagne, la température commençait à monter.
Le serveur s’éloigna, et les deux blondes reprirent leur conversation animée, où il était surtout question d’anecdotes récentes au travail, et de projets de vacances.
Le reste du repas fut agréable, les filles étaient enjouées et joyeuses, la nourriture excellente, et l’alcool de grande qualité. La main que Madeleine, désormais blottie contre moi, avait posée sur ma cuisse se faisait de plus en plus baladeuse. Et je me faisais peut-être des idées, mais j’avais l’impression que Célia me faisait du pied. L’alcool m’avait fait perdre un peu pied, et je n’avais plus les idées très claires.
Aucun de nous n’avait envie d’un dessert, aussi nous nous contentâmes de commander des cafés, et Célia en profita pour tendre sa carte de crédit au serveur, lui indiquant de lui amener l’addition.
Je déglutis avec difficulté.
Le repas payé, nous nous dirigeâmes vers l’ascenseur, direction notre suite. Dans l’ascenseur, je m’observai dans le miroir, encadré par ces deux blondes incroyables.
Nous gagnâmes notre suite, et j’entendis derrière moi Madeleine fermer la porte à clef. Célia se laissa choir sur le canapé, celui-là même où Madeleine et moi avions fait l’amour la nuit précédente, et se mit à l'aise.
J’avais suffisamment bu d’alcool pour la soirée, et j’avais déjà la tête qui tournait. Madeleine m’apporta une petite bouteille d’eau, et se servit un verre de whisky, qu’elle but d’un trait, sans me quitter des yeux.
Elle posa son verre sur la table, et se tourna vers moi.
Célia éclata de rire, et Madeleine l’imita. Elle ôta ses escarpins et les laissa tomber nonchalamment à terre. Sans jamais me quitter des yeux, elle me dirigea vers le canapé, où elle me poussa sans ménagement. Elle grimpa, à genoux à côté de moi. De son côté, Célia s’approcha alors de moi, et elles commencèrent à s’embrasser langoureusement devant moi. Célia déboutonna lentement son chemisier, sans jamais cesser d’embrasser Madeleine, qui elle, passa ses mains sous son pull, et entreprit de dégrafer son soutien-gorge. En peu de temps, elles étaient toutes les deux torses nus devant moi, se caressant mutuellement les seins, et s’embrassant à pleine bouche, laissant sporadiquement échapper des gémissements et des soupirs de plaisir.
Inutile de dire que mon excitation était terrible. Je transpirais abondamment, mon cœur s’emballait.
Sans arrêter d’embrasser Célia, Madeleine chercha mon entrejambe, et ouvrit lentement ma braguette. Elle engouffra sa main sous mon caleçon, et trouva mon sexe tendu, d’où perlait déjà une goutte de liquide séminal. Elle me dégagea les bourses de leur prison de tissu, et commença à me masturber doucement. Je respirais avec difficulté. Elle prit ma main, et la dirigea vers les seins majestueux de Célia, me guidant vers ces globes magnifiques, dont le contact doux et satiné m’électrisa. Je les possédai désormais des deux mains, et les portai à ma bouche pour les embrasser, les sucer. Madeleine se pencha alors, et goba lentement mon sexe, sa langue glissant délicieusement vers mes bourses, et entama d’envoûtants va-et-vient. Célia, de son côté approcha son visage du mien, et m’embrassa voluptueusement, sa langue cherchant vivement la mienne, alors que je continuais à caresser ses seins. Le plaisir que je ressentais était indescriptible. C’était complètement fou, digne des fantasmes les plus dingues.
Madeleine se releva, et chercha ma bouche déjà occupée par celle de Célia. Celle-ci m’abandonna alors à Madeleine, qui engouffra sa langue et m’embrassa à son tour, sans lâcher mon sexe. Célia se baissa, et passa sa langue doucement sur mon gland. Et alors que Madeleine me masturbait machinalement tout en m’embrassant, Célia enfourna ma queue dans sa bouche, et entama une avide fellation. Finalement, Madeleine la rejoignit, et les deux amantes se partagèrent ma hampe devenue douloureuse de plaisir, la suçant et la léchant à tour de rôle.
Célia se redressa alors, et vint se positionner au-dessus de ma bouche, sa vulve entièrement épilée totalement à ma merci. Alors que Madeleine me suçait toujours avec passion, j’insérai doucement ma langue dans cette nouvelle chatte sans défense. Un léger tressaillement m’informa que Célia était réceptive à ma caresse, et descendit un peu plus bas, afin de me donner toute latitude pour m’affairer sur sa caverne aux merveilles. Ma langue allait et venait sur son clitoris avec fougue, je lapais, je suçais, je l’attaquais de toutes parts. Elle respirait de plus en vite, et gémissait de plus en plus fort, elle ne tarderait pas à jouir.
Madeleine se redressa à son tour, et abandonnant mon sexe, elle se positionna derrière Célia. Pendant que ma langue lançait de plus belle ses assauts impérieux sur son clitoris, celle de Madeleine attaquait l’anus de Célia, qui commença à chanter sur tous les tons. Elle ne put étouffer le râle caractéristique annonciateur de l’hallali, et inonda ma bouche de sa jouissance dans un feulement puissant.
Alors que Célia reprenait son souffle et ses esprits, je me levai, et me tint debout derrière Madeleine, agrippant ses seins. Aiguillonné par l’excitation et une pulsion animale, je m’introduisis d’un seul coup en elle, la forçant à mettre un genou sur le canapé, et démarrai une série de va-et-vient saccadés. Célia reprenait doucement contenance, et s’assit à côté de nous sur le canapé. Elle s’approcha de Madeleine, l’embrassa longuement, puis s’allongea de manière à positionner son visage devant la chatte trempée de Madeleine, qu’elle commença à lécher consciencieusement tandis que je la pistonnai.
Célia arrêta mon mouvement, sortit ma queue de sa délicieuse gangue, et la suça doucement en caressant mes bourses. Puis, elle se redressa, et se positionna en levrette, à côté de Madeleine. Avec ma hampe, j’agaçai l’entrée de son anus, puis de sa vulve, et la pénétrai d’un coup. Pendant que je besognais Célia, je pénétrai Madeleine avec un doigt. Je me dégageai, et entrepris cette fois de pénétrer Madeleine, tout en sodomisant Célia avec mon doigt. Je changeai ainsi de partenaire plusieurs fois, et Madeleine atteint l’orgasme alors que j’allais et venais en elle, et je sentis que je n’en avais plus pour très longtemps non plus.
Je me dégageai doucement, Célia et Madeleine toutes deux à genoux devant moi, me suçant à nouveau à tour de rôle. Je haletai comme un bœuf, proche de l’évanouissement. Madeleine me masturba alors frénétiquement, dirigeant mon sexe rouge de plaisir et de douleur vers le visage de Célia. Je n’y tenais plus. Ma respiration saccadée et mes gémissements annoncèrent la fin. Dans un mouvement incontrôlé, presque réflexe, je saisis les cheveux de Célia, et déversais ma semence dans sa bouche et sur son visage, laissant finalement mon phallus mourir lentement entre ses lèvres.
Je titubai en reculant, terrassé par ce que je venais de vivre, vaincu par le plaisir d’une intensité inconnue jusqu’alors. Alors que je m’affalai sur le canapé, je vis Madeleine lécher, recueillir mon sperme sur le visage de Célia. Elles s’embrassèrent alors langoureusement, se partageant et s’échangeant mon sperme. J'étais fasciné, et terrassé.
Peu après, je les vis disparaître dans la salle de bain, et entendis le bruit caractéristique de la douche, et leurs éclats de rire.
D'où puisait-elle cette énergie ?
Elles sortirent de la salle de bain en peignoir, et Célia décrocha le téléphone de la chambre.
Reprenant mes esprits et mon souffle, j'entrai à mon tour dans la douche. Une bonne douche chaude, revigorante, dans laquelle je restai un bon quart d'heure, aussi bien pour me nettoyer que pour réfléchir.
Lorsque je sortis de la douche, elles étaient attablées et riaient en mangeant leurs lasagnes.
Appuyé contre l'encadrement de la porte de la salle de bain, je les observais, amusé.
Je partageai la salade de fruits avec elles, et nous finîmes par aller nous coucher. Je sombrai dans le sommeil en quelques minutes.
Était-ce une hallucination ? Avais-je vraiment vécu tout cela ?
En tout cas, lorsque j’ouvris un œil, tiraillé par la soif, vers deux heures du matin, Madeleine et Célia dormaient paisiblement dans notre lit, enlacées. Et mon sexe était légèrement douloureux.
J’ouvris une fenêtre, et laissai le froid nocturne pénétrer dans notre chambre et me mordre. Je me repassai le film des derniers jours et des dernières heures en buvant à grandes gorgées ma bouteille d’eau. Le silence de la nuit normande n’était troublé que par le léger murmure de la respiration des deux blondes magnifiques qui partageaient ma couche. Ces derniers jours avaient été réellement hors du commun.
Je refermai la fenêtre, éteignis la veilleuse, et rejoignis Madeleine et Célia au lit, me demandant si les jours à venir pouvaient me réserver des surprises encore plus dingues.