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Temps de lecture estimé : 17 mn
11/06/23
Résumé:  Évidemment, si l’on reste trop longtemps dans l’expectative, tout le bénéfice de la forte sudation s’envole. Charlotte s’est donc vue prendre en mains à sa grande confusion…
Critères:  fff fplusag jeunes piscine sauna humilié(e) voir exhib massage caresses intermast rasage
Auteur : Dyonisia  (Rêves et autofictions… souvenirs et confidences…)      Envoi mini-message

Série : Charlotte au Hammam

Chapitre 02 / 03
Massages, et épilations si affinités

Résumé des épisodes précédents :

Deux mères et leurs filles décident une visite au hammam voisin. Elles en découvrent les charmes et les contraintes mais affrontent bravement bain et étuve.





Massages, et épilations si affinités


Note de l’auteur


Cette mini-série, tirée du journal – non intime – d’une protagoniste de la collection « Marraines et Filleules », relate des évènements antérieurs au « joyeux anniversaire » qui l’a inaugurée. Dans l’épisode précédent, deux mères et leurs filles ont décidé une visite au hammam voisin. Elles en ont découvert les charmes et les contraintes comme elles ont affronté bravement toilette, bain et étuve.


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(Journal de Chantal sur le Forum des Marraines - suite)



Évidemment, si l’on reste trop longtemps dans l’expectative, tout le bénéfice de la forte sudation s’envole. Charlotte s’est donc vue prendre en mains à sa grande confusion par la première employée libre et avant qu’elle ait esquissé un quelconque refus, je l’avais à mon côté, récurée avec une ardente application par une matrone de la silhouette et de l’âge d’Agnès et dont la blouse ouverte voletait comme un papillon autour de ses formes rondelettes, sans autre voile. Une raison supplémentaire de trouble pour ma Charlotte qui ne pouvait rien dissimuler des malices de son gros bouton tout heureux d’être mis en pleine lumière. Elle a pris ma main en s’exposant, le pied sur le tabouret, et l’a serrée comme si son équilibre en dépendait. Ce qui était vrai aussi.


Derrière la table voisine, les filles étaient dans la même situation que nous. Agnès entreprise d’entrée par notre dodue instructrice, Sandra peu après par une employée d’une quarantaine d’années venue à la rescousse, et, bien entendu, pas plus couverte que ses collègues. Ce n’était pas ce genre de détail qui pouvait risquer d’affoler ma puce, habituée depuis des lustres aux fantaisies de ses marraines, ni sa copine qui s’était mise au diapason depuis qu’elles se fréquentaient. Non, le petit moment de malaise est venu du fait que, malice ou hasard, nous avions été disposées face à face. Il a fallu surmonter l’impression d’impudeur que provoquait cet effet miroir, plus facilement pour Sandra et moi que pour Charlotte et Agnès, je dois dire.


Quoi qu’il en soit, que nous soyons un peu, beaucoup ou trop troublées, notre exhibition totale réciproque n’a duré que cinq à dix minutes. La suite s’est passée sur les tables de massage sur lesquelles, rajeunie, mais éprouvée, Charlotte a eu l’honneur de s’étendre la première en même temps que Sandra. Soulagement bienvenu pour elle que de s’allonger sur le ventre ! Agnès et moi avons eu tout loisir d’admirer l’application et la dextérité de nos futures masseuses ainsi que de constater l’assouplissement des muscles qui résultait de leur massage à quatre mains. Un vrai plaisir de voir courir sur le dos, les reins, les fesses, les cuisses, les mollets, et jusqu’à la plante des pieds, leurs paumes et leurs doigts agiles pour en chasser les contractions, et un vrai bonheur d’anticiper en pensée leurs effets sur son corps…


Et vint l’instant inévitable où les heureuses bénéficiaires de ces soins furent priées de se retourner. Aucun souci pour ma Sandra de se mettre sur le dos et d’abandonner toute sa personne aux palpations bienfaisantes, ni de disjoindre ses chevilles aussi largement que souhaité afin de permettre un total accès à l’intérieur de ses cuisses. Beaucoup plus dur pour ma Charlotte de répondre aux mêmes délicates sollicitations sous quatre paires d’yeux auxquels elle ne pourrait dissimuler aucun détail de sa poitrine et de son intimité. Mais elle a dû se contraindre à une nouvelle entière exposition. La pauvre choute, elle en tremblait et elle en mouillait !


Une parenthèse ici pour partager avec vous ce tableau : imaginez la grande salle et son bassin d’eau tiède au milieu. Autour de celui-ci, un espace dallé ponctué de fauteuils confortables et d’ottomanes profondes, propres à déguster un thé à la menthe, une pâtisserie au miel ou simplement à converser moelleusement entre copines. À gauche, les tentures et les portes communiquant avec le vestiaire et les offices. En face, le large accès à l’étuve, le sauna, et son ombre brûlante. À droite, une petite piscine froide, pour celles aimant s’y plonger toutes suantes – brrr ! – et là où nous nous tenions, les six tables dédiées aux soins corporels. Tout cela occupé, traversé, animé, par une foule de femmes et filles nues au corps brun, très jeunes ou très vieilles mêlées, et par la dizaine d’employées, de tous âges aussi, dévêtues dans leur blouse ocre ou vert pâle, affairées à servir et choyer leurs clientes, ou plutôt leurs patientes, qu’elles traitent en amies.


Et, au centre des tables de soins, nous quatre, aussi nues que les autres, blanches de peau ressortant encore mieux parmi nos compagnes, deux couchées alanguies, deux plantées toutes droites, vers qui, discrètement ou moins, convergeaient les regards de l’assemblée entière. Même pour une nudiste exhibitionniste aguerrie, comme moi, mes amours, ou pour une insouciante coquine délurée, comme nos filleules, mes commères, la situation était sournoisement gênante et terriblement excitante. Alors, pensez dans quel tourbillon d’impressions confuses et mélangées pouvait être emportée une novice livrée pour ses débuts au voyeurisme sans réserve de ses semblables, comme Charlotte, ou une récente initiée apprivoisant ses sens à voir et être vue, comme Agnès. Les deux se regardant en outre pour la première fois dans leur nudité crue.


Charlotte, étendue donc, à contre cœur se laissait observer. Ses émois palpitaient sur sa chatte. Ses joues avaient rosi et sa belle poitrine se tendait, malgré tous ses efforts pour conserver son calme. Ses yeux inquiets suivaient la lente progression des mains qui parcouraient son corps. Derrière elle, à genoux sur le haut tabouret, la plus jeune masseuse se penchait en avant en pétrissant son buste. Selon les mouvements, les bouts des seins pointus lui frôlaient les cheveux ou bien les cuisses fines lui ombrageaient la tête qu’elles emprisonnaient dans leur cage à parfums. Ses globes pleins et fermes, caressés, pressés, étirés, malaxés, de leur base au téton entre deux paumes vives, se gonflaient, et quand les doigts agiles en les abandonnant couraient le long des côtes jusqu’au bas du nombril, restaient durs et vibrants. Alors, alors enfin, Charlotte soupirait.


Devant elle, debout entre ses pieds, le visage impassible mais les yeux pétillants, un autre ange officiait. Un ange au regard noir et aux ailes d’opale, bronzage naturel sur son corps découvert par la blouse flottante, dont les mains remontaient des chevilles aux cuisses de sa blanche patiente, et puis redescendaient. À chaque aller-retour, les doigts se rapprochaient de l’aine et du pubis à la broussaille sombre. Charlotte haletait, car les pouces bientôt, elle en était consciente, frôleraient sur son sexe la douce peau des lèvres. Ses lèvres, chacune maintenant trop gonflée, que massait par à-coups un doigt tendre et précis. Ses lèvres qui s’ouvraient, rappelant la caresse. Ses lèvres dévoilant une entaille rosée. Ses lèvres turgescentes sans espoir d’égaler le bourgeon dépassant en excroissance ultime de la forte capuche inapte à contenir la poussée du désir.


Car dix doigts, en effet, massaient toute la vulve et dix autres, d’en haut, les y avaient rejoints. Et c’étaient quatre mains qui du pubis aux aines jouaient sur ma Charlotte, pesaient sur ses ovaires et comprimaient ses lèvres, lui lissaient les petites et lui pressaient les grandes, lui écartaient la fente et la lui refermaient, expulsant sa cyprine en blanchâtres coulées. Son clitoris, bien sûr, n’était pas épargné. Deux index le serraient, un pouce l’écrasait, et son énormité retenait l’attention, non seulement de celles qui le manipulaient mais aussi des voisines en train d’être massées, voire encore des consœurs délaissant leur office. Et ce petit démon, tout boursouflé d’orgueil, en se poussant du col se rengorgeait par vice.


Tout comme moi, Agnès, regardait, fascinée. Dans mon dos, j’entendais ma Sandra soupirer sous les palpations de ses propres masseuses. Vers quels attouchements me tourner… J’hésitais ! La plus jeune sans honte se livrait à l’orgasme, mon amie défendait un reste de pudeur. Elle luttait encore, mais elle était vaincue. Agnès l’avait compris et pour ne pas gêner de son regard sa mère, s’est jetée contre moi, enfouissant sa tête au creux de ma poitrine. Sa bouche était brûlante sur ma peau et sous ma main son sein rond frémissait quand je l’ai enlacée. Charlotte nous a vues si tendrement unies. Elle a réalisé que cette amitié de sa fille et la mienne n’était pas le seul lien qui incitait Agnès à distraire chez nous ses heures de loisir et qu’elle était assez proche de moi pour que nos nudités ne soient une découverte pour aucune. Ce fut la goutte d’eau dont son cœur déborda. – Enfin, je dis son cœur, vous devinez lequel. – Elle a fermé les yeux et s’est abandonnée. Ses doigts se sont crispés, son corps s’est détendu, et je l’ai vue jouir ! Je n’étais pas la seule.


Personne n’a rien dit. Les matrones l’ont épongée, buste, dos, membres et chatte, sans faire une remarque, sans hausser un sourcil. Elles l’ont relevée, l’ont aidée à marcher. Elles l’ont recouverte de l’une de leur blouse, obligeamment prêtée. Les autres, à côté, s’employaient à donner à Sandra les mêmes attentions sans parler autrement que par de tendres gestes. Charlotte était confuse, sur sa couche encore chaude je me suis allongée comme m’y invitait l’ange brun dénudée. Sandra était si gaie qu’elle a, d’autorité, attiré son amie au lit qu’elle quittait. Agnès s’y est couchée, frémissante et troublée, alors que, je le sais, nul parfum de ma fille ne lui est inconnu. À moins que ce ne soit justement pour cela…


Bon, inutile, mes chéries, de vous dire mes sentiments pendant que mon dos, mes fesses et mes cuisses étaient palpées, chaspées, pétries et caressées, par mes officiantes, n’est-ce pas ? Un délice ! Déjà, le massage en lui-même était un plaisir. Mais avoir encore en tête l’image de Charlotte énamourée et penser à la suite qui adviendrait pour moi… Eh bien, oui, je coulais ! Oh, je ne cherchais pas à tout prix à le cacher. D’ailleurs, l’aurais-je pu ? Mes cuisses écartées dévoilaient mon péché. J’avais près de mon nez les fragrances légères du corps de la jeunette qui massait mes épaules, je savais qu’à mes pieds son aînée était nue. J’ai eu peur de jouir pour ces seules raisons. J’ai détourné la tête, j’ai regardé Agnès et je l’ai vue perdue dans les mêmes pensées.


Nos yeux se sont liés, nous nous sommes souri. Elle aussi se laissait malaxer sans réserve, la seule différence était dans ses masseuses. La plus grosse était nue – Sandra avait sa blouse – et s’occupait du dos. L’autre avait pris le bas, des chevilles aux fesses. Leurs mains se retrouvaient sur la chute de reins. Parfois elles ouvraient le joli cul offert, sans aucune vergogne, comme chose banale, et le regard d’Agnès sur le coup se voilait. Les gestes étaient les mêmes, concernant ma personne, me donnant des frissons à me savoir visible d’inconnues qui, la mine paisible, scrutaient tous les détails de mon cratère intime. Mon exhibitionnisme me commandait l’orgasme. Je craignais pour Agnès le même phénomène. Je lui ai pris la main, au mépris des usages. Ensemble, nous avons résisté à l’orage, mais, en nous retournant, les masseuses ont compris à quelle extrémité était notre courage.


J’avais lâché Agnès, laissée seule à son sort. Je me suis concentrée pour retarder le terme du plaisir qui montait. Mais, que faire ? À portée de mes yeux, une minette imberbe se mouvait et dansait, et parfois s’entrouvrait. J’ai fermé les paupières pour n’être pas tentée d’aller coller ma bouche à la fente mutine. Mais je ne pouvais pas aussi fermer mon nez, ni ne sentir les gouttes qui une fois ou deux effleurèrent mes joues. Ma tête embaumée des effluves discrets de celle qui palpait subtilement mes seins, mes jambes écartées alternativement frôlées par la poitrine douce de l’ange dénudée qui massait à la fois mes cuisses et mon pubis, mon orchidée éclose délivrant son pistil, j’ai glissé hors de moi et me suis envolée dans une apothéose d’étoiles et de cyprine.


Ai-je crié ? Peut-être, on ne me l’a pas dit. Mais Agnès a gémi, cela je m’en souviens. En tout cas, le sourire ravi des matrones disait bien leur fierté du bon tour qu’elles avaient joué. Je n’allais pas me plaindre, n’est-ce pas ? Au contraire ! Mon seul ennui venait du fait que ma coulée de mouille, ajoutée à celle de Charlotte, avait trempé le drap. Elles m’ont rassurée, elles le changeraient aussitôt achevée l’épilation de ma chatte et la sienne. Bien sûr, j’étais partante pour une vulve lisse, les gamines aussi, mais Charlotte hésitait. Je lui ai expliqué qu’au moins elle pouvait me regarder subir pour s’en faire une idée avant de décider si elle se lançait. Sur ce, nos pestes ont sauté sur l’idée de bien m’observer avant que d’y passer. Gros problème : en lambinant ainsi nous allions dépasser le temps de vacation que l’on nous allouait. Il a fallu promettre d’acquitter la rallonge et tout s’est arrangé.


J’étais donc le cobaye, et j’en étais ravie ! En auriez-vous douté mes amours, vous qui me connaissez si bien que sur mon cul vous avez fait vos classes de fesseuses douées ? Alors donc, une épilation intégrale, pensez ! Par bravade, et espoir, j’avais tout demandé. Pubis, lèvres et sillon, je voulais être nette. Il y a quelques années, vous vous en souvenez, je m’étais exercée au ticket de métro. L’amie esthéticienne qui m’avait prise en mains, Marion et Babette en furent les témoins, avait fait de son mieux avec des bandelettes de cire. Mais ma touffe abondante, malgré être éclaircie, avait contrecarré ses efforts et ma peau en avait conservé un souvenir cuisant. Bref, vous l’avez deviné, j’étais prête à souffrir, là, devant ma Charlotte comme devant Agnès, même devant Sandra. Et au fond, tout le monde ! J’en étais excitée au point de remouiller.


Eh bien, non ! Pour votre épilation, mesdames, le hammam, recommande ! Dans mon orgasme fou, j’avais peu transpiré du corps, mais de la chatte… L’ange, nue et bronzée, m’a d’abord essuyé les lèvres et les nymphes, l’intérieur de la fente, clito et périnée, puis mon petit œillet. Ma foi, être écartée au vu de l’assistance était certes humiliant, mais aussi excitant. Très, très, très, excitant. Plus elle en enlevait, plus il en revenait. Elle a abandonné et m’a laissé ma mouille dans l’entaille. – Tant mieux, j’avais failli repartir ! – Elle a laissé la place à ma jeune masseuse, reconvertie cireuse. Mes poils enchevêtrés et humides lui ont posé question. Pour la matrone plus âgée, restée pour conseiller ses collègues moins averties, c’était plutôt sa blouse qui allait la gêner.


Elle s’en est privée, pour le profit d’Agnès et être plus à l’aise pour bien me tartiner d’une crème onctueuse, un mélange de miel liquide et de cire attiédie auquel sont ajoutés des huiles essentielles. Elle en a mis partout où il y avait un poil, et même à des endroits où je n’aurais pas cru, tandis que son aînée lui dépliait mes chairs. J’avais trois anges, nues, pour veiller sur ma chatte exposée à l’envi comme si j’accouchais. J’aurais craint la brûlure. Pas du tout, c’était doux. Un cataplasme mou recouvrait mon pubis et mes formes vulvaires d’une chaleur moyenne, et plutôt agréable, à l’effet astringent. C’est en refroidissant que la colle se prend dans les poils qu’elle englobe, pendant que les essences de plantes atténuent l’agression et endorment la peau. Je suis restée ainsi, je dirais dix minutes, en commentant mes sensations à mes trois spectatrices tout en les rassurant, au moins pour le moment.


Les matrones ont vaqué aux soins de leurs autres pratiques, dans la même tenue sans qu’on le leur reproche, alors que j’attendais que ma tartine sèche. Lorsqu’elle a été prête, elles sont revenues. La « Rubens » maghrébine a saisi mes chevilles, l’autre a plaqué les mains sur mon ventre pour en tendre la peau le temps que la troisième arrache d’un coup sec les poils avec la pâte. Et je n’ai rien senti, ou si peu : à peine l’impression d’un étirement bref. Mon pubis était lisse, légèrement rougi. Pour la vulve, bien sûr, ce fut une autre affaire, non pas plus douloureux mais plus long. L’une étirait les aines que l’autre dépiautait de leur gangue moelleuse, avant de conjuguer leurs actions sur mes lèvres, puis de se concentrer autour du clitoris pour un vague duvet en haut du capuchon, parait-il. Bon, là non plus pas de peine, mais beaucoup de plaisir. Sans doute agacé d’autant d’attouchements, mon bouton est sorti de sa tendre cachette. Je n’en ai pas eu honte. Je l’ai laissé pointer, rubicond, entre les doigts agiles qui le manipulaient.


Un très rapide orgasme, et j’étais délivrée de toute ma toison, y compris dans mes plus intimes plis. Mais non ! J’oubliais mon sillon. Avant de s’attaquer à lui, mes épilatrices ont bien voulu que mes trois spectatrices se rendent compte de près, voire au toucher, du résultat de leur travail et les ont convaincues de jeter aux orties elles aussi leur pelisse. Elles les ont aussitôt apprêtées, chose simple puisqu’il leur suffisait d’abandonner leur blouse. Pour ne pas encombrer une table de plus, ma joviale « Rubens » a trouvé la parade : m’expulser de la mienne et y coucher Charlotte, proposer à Sandra et Agnès de s’étendre à plat dos, sur l’autre, face à face, les genoux repliés et les cuisses ouvertes. L’une de ses collègues pourrait ainsi les traiter ensemble, elle-même s’occuperait de mes fesses et la troisième tartinerait Charlotte. Voilà comment une bonne employée a rentabilisé le temps et l’espace. Voilà aussi pourquoi je me suis retrouvée, à genoux sur le sol, le cul en l’air attendant son inspection.


Elle fut assez rapide. Deux mains brunes ont ouvert mon sillon et j’ai senti le souffle d’un examen rapproché. L’instinct m’a fait contracter la rosette et la conscience du ridicule de ma réaction m’a fait honte. J’avais souhaité ce soin, je venais de jouir au vu et su de la terre entière, j’avais exhibé à tout va ma mounine en folie, et je me comportais comme une pucelle à sa première visite gynécologique. Tout au plus pouvais-je m’inquiéter de la coulée de mouille descendue jusqu’à mon petit trou et de l’éventuel remugle qui aurait résulté de sa rencontre avec la sueur de l’endroit et mon arôme le plus secret. Mais ma matrone expérimentée n’allait pas s’attacher à un tel détail.


Et en effet, l’inspection visuelle s’est prolongée assez longtemps sans que je remarque la moindre suspension de la respiration qui me caressait le fondement. Elle a été remplacée par le contact direct d’un doigt parcourant la raie tout du long, s’attardant sur le point sensible comme s’il en éprouvait la souplesse, et finissant son exploration sur le périnée. Le diagnostic est tombé sans appel. Une épilation à la pâte chaude n’était pas nécessaire car mon anatomie culière supporterait la bande adhésive suffisant à éliminer les quelques duvets pour autant que j’accepte qu’on l’asséchât. J’ai donné mon accord, évidemment, bien que, en termes choisis, ce ne fût rien de moins que se faire torcher le popotin.


Au moins était-ce vite expédié : un essuyage soigneux des parties concernées, la pose d’une large lanière bien appliquée et particulièrement pressée sur le pourtour de l’œillet, un court instant de palpitations sexuelles saluées d’un rire discret, et le vif arrachage de l’adhésif emportant avec lui les ultimes vestiges d’un infime pelage. La même sensation que celle d’un sparadrap enlevé, plus vive et étendue néanmoins que sur un coude. Cela fait, ma matrone m’a donné à choisir, soit de me baigner à nouveau si je le désirais, soit de passer directement à l’onction d’huile adoucissante ce qui interdirait ensuite le bain. Les filles et Charlotte étant tout juste enduites et devant respecter le délai de séchage, j’ai opté pour la piscine.


Bien m’en a pris. Alors qu’à la première baignade, l’accueil des autres naïades avait été indifférent ou, au mieux, vaguement aimable, j’ai eu la surprise de sourires engageants sur les visages qui m’entouraient en revenant dans l’eau. Plusieurs baigneuses ont mis fin à leurs conversations pour s’informer de mes impressions, s’étonner discrètement de ce choix de visite, et me demander d’où nous venions, si nous étions satisfaites des soins, si nous pensions revenir, etc. J’étais le centre d’un cercle avenant de femmes et de filles, encore une fois de tous âges, dont les plus hardies ne se cachaient pas de jauger mes formes et la blancheur de mes seins, sans qu’aucune ne fisse allusion aux scènes qu’elles n’avaient pu manquer de voir. D’intruses tolérées, j’ai eu le sentiment que nous étions devenues, pour ma part du moins, de gentilles novices, dont la pâleur de peau ne faisait plus différence avec les habituées.


Les frôlements sous l’eau ou la rencontre de corps, inévitables dans un environnement réduit, n’avaient rien de provoquant ni de pudibond. Aussi, quand, constatant que mes compagnes d’épilation arrivaient à terme de leur attente, je pris congé de mes nouvelles amies en me hissant sur le rebord de la piscine, peu m’avait chaud qu’elles vissent tous les détails de mes intimités. Après un aimable et sincère échange d’au revoir, j’ai rejoint les matrones qui s’affairaient déjà auprès des filles et Charlotte.


Pour celle-ci, j’aurais préféré que ce soit ma « Rubens » qui s’en charge. J’avais aimé sa bonhomie et sa dextérité, mais elle avait choisi de s’occuper de Sandra et d’Agnès avec l’aide de sa collègue aguerrie et d’attribuer la plus jeune à la femme faite. Je ne sais pas s’il n’y avait pas là-dessous quelque malice en confiant les particularités sexuelles de Charlotte aux mains de la benjamine pour qu’elle en tire expérience. La débutante, qui m’avait pourtant si sensuellement massé les seins, semblait en effet intimidée devant la fourche tartinée d’une pâte dont la consistance n’effaçait pas le ressaut du fort clitoris. La patiente comme la praticienne affichaient un embarras identique qui m’a décidée à leur proposer mon assistance, à leur commun soulagement quoique pour raisons différentes.


Installée de manière à avoir aussi la table des filles dans mon champ de vision, je me suis mise en toute humilité au service de la jeune matrone. La confusion de la patiente à montrer ses bouts de sein pointés nous a amusées l’une et l’autre et créé une amorce de complicité. Charlotte était bien la seule à se préoccuper encore par moments de sa nudité et de réactions naturelles qu’il lui était difficile d’assumer, alors que ses tétons étaient durs dès le début de la toilette ! Son sourire contraint m’a attendrie quand j’ai posé mes doigts sur son pubis pendant que l’opératrice en décollait le mélange dépilatoire. Mais quand j’ai vu ses grosses lèvres se gonfler sous les mains qui les délivraient, une volée de papillons m’a envahi le ventre…


Le plus dur, du moins le croyait-elle, restait à venir. Quatre mains attentives et douces qui dégageaient lentement son bourgeon du moulage ne pouvaient que l’émouvoir et la faire rougir en révélant une excitation incontrôlable. Comme lors du massage, son clito sortait indécemment du capuchon et, malgré la pâte aromatique, ou à cause d’elle, le gland nu avait pris une taille insolente rehaussée d’une carnation soutenue. La crainte d’une irritation pour cause de sa vive couleur a incité la praticienne débutante à prendre l’avis de ses aînées. Nouvelle épreuve pour Charlotte que l’observation rapprochée de son – très – gros bouton par les trois matrones discutant à voix basse au-dessus de sa chatte : elle s’est caché la figure pour n’en rien voir, mais a été obligée d’entendre le conseil d’enduire son organe de crème grasse par précaution. J’ai dû lui confirmer la sagesse de cette décision pour qu’elle cesse ses dénégations muettes.


Les filles en avaient fini, elles. Je les voyais assises en tailleur face à face à se regarder et à toucher leur pubis nouvelle formule, mi étonnées mi excitées, et j’imaginais l’état du drap sous leurs fesses. Puis, tandis que je convainquais Charlotte de se laisser soigner le clito, je les ai entendues se demander si elles seraient chiches de se faire épiler derrière, et se défier de m’imiter. D’où la question cruciale qui m’est venue : étais-je un bon ou un mauvais exemple pour elles ? Qu’en pensez-vous, mes amours ?


Charlotte a capitulé finalement, sa soigneuse s’est dépêchée d’aller chercher le remède. Les filles continuaient de discutailler, jusqu’à ce que les matrones leur proposent de voir si elles avaient besoin d’une épilation du sillon. Il leur suffisait de se mettre à genoux dans la même position que moi et ce serait vite vérifié. Elles se sont exécutées en riant, un peu trop nerveusement, pour se retrouver joue contre joue, leurs jolies fesses en l’air. Je n’ai eu que le temps d’apercevoir la suite. La jeune employée est revenue au moment où ses collègues ouvraient chacune une raie. Elle a brandi le tube de crème qu’elle rapportait pour attirer mon attention, et l’espoir d’avoir mon aide était évident dans son regard.


À suivre