n° 21860 | Fiche technique | 33135 caractères | 33135 5716 Temps de lecture estimé : 23 mn |
22/06/23 |
Résumé: Charlotte s’était laissée convaincre d’une séance au hammam par son amie Chantal. Elle l’accompagne aujourd’hui pour une expertise immobilière dans une ville éloignée. | ||||
Critères: ff caférestau voyage toilettes douche voir noculotte lingerie odeurs caresses intermast cunnilingu 69 init journal | ||||
Auteur : Dyonisia (Rêves et autofictions… souvenirs et confidences…) Envoi mini-message |
Collection : Marraines et Filleules |
Avertissement de l’auteure
Les textes réunis dans cette Collection collationnent diverses anecdotes ou confidences sur les relations entre les héroïnes évoquées dans la Série Les Marraines, ainsi qu’éventuellement leurs amies ou rencontres respectives.
Les histoires se succèdent sans lien chronologique avéré, au fil de la remontée des souvenirs et de la fantaisie des réminiscences. Celle-ci prend la forme d’un extrait de journal, très peu intime, de l’une des trois principales protagonistes contant à ses commères la suite de Charlotte au hammam.
Les années ont passé depuis que Julia, Chantal et Christine se sont rencontrées. Elles ont pris de l’âge, leurs filles sont majeures, mais les passions sont toujours vivaces et le cercle des amitiés amoureuses s’agrandit.
Bisous tous doux à vous mes amours. J’étais impatiente de vous retrouver, autant que vous de savoir jusqu’où j’ai été avec Charlotte, n’est-ce pas ? Rassurez-vous, je vais tout vous dire, de mes désirs et mes incertitudes du matin à notre rapprochement de plus en plus affectueux au fil des heures.
Contrairement à ce que vous imaginez sans doute, j’avais choisi une tenue très correcte pour cette journée décisive. Un coordonné noir et rose, avec juste assez de dentelles pour évoquer sans indécence, une jupe mi longue noire, un chemisier rose, un gilet de laine gris, et… un imper ! J’ai même failli mettre un pantalon, vu le ciel couvert, mais j’espérais encore que le temps se lèverait. De son côté, Charlotte avait joué l’experte immobilière bon chic bon genre : un tailleur beige sur un chemisier taupe, mais elle avait oublié imper et parapluie… Déjà la tête ailleurs, peut-être, ou bien était-t-elle aussi incertaine que moi. Sur le temps, je veux dire.
Ah, oui, vous attendez une description de ses dessous, hein, coquines ? Eh bien, un ensemble dans les couleurs à la mode – je n’aime pas trop, mais bon ! – en deux tons de marron rouille, soutien-gorge enveloppant et shorty, avec petites dentelles sur les bords quand même. Plutôt mimi dans l’absolu, mais à mon avis, sur sa peau assez mate, les camaïeux de marron faisaient un peu tristounets.
Nous sommes parties vers neuf heures, car il faut plus de deux heures pour le voyage. Nous avons donc déjà eu le temps de parler en route avant d’arriver en fin de matinée. J’ai pris quatre bricoles à la supérette près de l’appart, et on a fait la dînette sans chichi, comme deux vieilles copines, en continuant notre conversation.
En fait, nous nous posions autant de questions elle que moi. J’avais peur que, à la réflexion, certaines choses l’aient choquée au hammam, alors qu’elle se demandait si elle n’avait pas été trop coincée… C’est fou ! Mais son aide pour l’estimation foncière était un bon prétexte pour me permettre d’engager le dialogue en commençant par la remercier, et lui dire aussi combien son appel m’avait fait plaisir. J’ai évoqué en passant la soirée après la visite au hammam, avec Sandra et Agnès qui ne nous cachaient pas leurs caresses. Je lui ai dit que je me demandais si elle aurait ensuite le temps de me contacter, et elle a répondu qu’elle avait saisi la première occasion d’un jour libre.
Elle m’a donné des nouvelles d’Agnès qui est en voyage d’étude. Une façon de préciser, sans doute, que nous pouvions en parler. De petit fil en petite aiguille, nous avons échangé nos impressions. Elle m’a avoué qu’elle avait senti sa fille plus affectueuse que d’habitude au moment de son départ. Je lui ai confié que je pensais depuis le début que Agnès avait envie de plus de complicité avec elle. Elle a reconnu que oui, mais qu’elle n’aurait jamais pensé que c’était à ce point, et que quand Agnès lui parlait de complicité entre les puces et moi, elle ne réalisait pas ce qu’elle voulait dire.
Bref, il y a eu quelques câlins entre elles, mais pas au sens où vous le pensez, coquines ! Disons qu’elles ont été plus libres dans leurs embrassades, moins de retenue, moins de peur de se toucher, moins de pudibonderie. Par exemple, voir Agnès et moi enlacées nues, elle l’a imaginé d’abord comme impossible entre Sandra et elle, puis à la réflexion, pas si terrible ! Ni trop troublant, non plus ; très touchant serait plus juste dans sa pensée. Restait la question de l’homosexualité de sa fille. Cela, oui, l’inquiétait et elle voulait justement en parler avec moi.
Elle était troublée en me demandant si Sandra était lesbienne. Elle a ajouté « et Brigitte ? » Je ne savais trop que penser, mais je me suis souvenu d’un livre de Laurence PERNOUD qui soutient que toutes les femmes ont une tendance homo, à cause de l’identification fille/mère d’après elle, au sens analytique, bien sûr. Pour moi ce n’est pas gênant, mais pour Charlotte ça posait question ! Je pense l’avoir rassurée en le lui faisant remarquer que l’homosexualité n’est parfois qu’un passage et que la bisexualité n’est pas un crime. Après tout, on peut très bien vivre sa vie sexuelle sans fausse honte et avoir des enfants, et même un mari si on le souhaite.
J’ai ajouté que je savais qu’Agnès sortait aussi avec des garçons comme Sandra, même si je n’en suis pas absolument certaine, quoiqu’elles aient des copains. Ça ne prouve rien, d’accord : nous aussi, à leur âge, nous avions des copains, voire un compagnon ensuite ! En tout cas, avant d’arriver, Charlotte était déjà bien rassérénée, et pendant le repas nous avons digressé sur l’éducation en général, les études, etc. mais aussi sur nos vies personnelles.
Elle s’étonnait que je n’aie pas « refait ma vie » après mon divorce, ni même eu des « aventures », selon son expression. J’ai expliqué que je ne m’en sentais plus l’envie et qu’il y avait d’autres manières d’avoir du plaisir… Et savez-vous quoi ? J’ai appris que pour elle, finalement, le mariage n’est pas forcément l’idéal du plaisir sexuel… Nous nous sommes « avouées » que nous nous masturbions, mais elle ne s’y consacre pas avec une grande assiduité ! Je n’ai pas affirmé tout de go que se faire masturber était encore plus agréable, surtout par une fille, mais je lui ai resservi le classique « seule une femme peut connaître les secrets du plaisir féminin », et j’ai suggéré en plaisantant qu’après tout, entre se masturber et être masturbée, il n’y avait que les doigts qui changeaient !
Elle a rougi, un tout petit peu, a réfléchi trois secondes et m’a répondu un étonnant « oui, c’est vrai ». De quoi jubiler, pour moi, hein ? Je me suis permis de lui caresser le bras comme par complicité amicale, au pli sensible du coude pour provoquer quelques frissons. Ce simple geste a aussi déclenché ses confidences sur son vécu de l’épilation au hammam qui l’avait un peu déboussolée. Elle avait découvert qu’elle avait ressenti du plaisir, et très vif, dès que l’employée avait examiné sa chatte devant nous. Elle avait été extrêmement gênée que l’on voie ensuite qu’elle mouillait !
Et c’est vrai que sa belle grosse fente avait été largement écartée, à cause des poils à éradiquer sur la face interne des grandes lèvres. Résultat garanti, vous le savez aussi bien que moi. D’ailleurs, les matrones m’avaient dit que toutes les femmes mouillaient, même les hétéros pures et dures. J’ai donc affirmé que c’était normal et naturel, que c’était le contraire qui aurait été grave… Elle a confessé avoir déjà connu cet effet, sans toutefois qu’on lui ouvre la tirelire en public et de façon plus discrète quant à la coulée de miel. Mais ce qui l’inquiétait, c’était d’avoir pris autant de plaisir à cette séance un peu extraordinaire.
En outre, comprendre que toutes les spectatrices avaient pu s’en rendre compte avait bien sûr augmenté son sentiment de culpabilité. Je cite :
Elle en a même un peu rougi en se souvenant, la pauvre chérie. J’ai affiché un sourire de connivence pour essayer de la rassurer par ma réponse.
Une manière de lui dire aussi que j’avais été exposée comme elle devant Sandra, Agnès, et les autres femmes, avant de lui demander si elle aimait se sentir la craquette toute lisse. Elle m’a dit spontanément qu’elle ne le regrettait pas, et que son mari avait trouvé ça très bien lui aussi. Du coup nous avons parlé de son complexe par rapport à sa vulve et à sa rosette. Tout cela pendant que nous déjeunions en vitesse toutes les deux.
Au début de l’après-midi nous étions devenues encore plus proches. D’ailleurs, je lui ai dit que, moi, je la trouvais très mimi, sa craquette. Mais c’est que ça lui a fait plaisir, figurez-vous ! Elle m’a dit merci, et remercier aussi de lui avoir fait connaître cette expérience, osant même ajouter que ma chatte aussi était jolie. Je vous l’avais dit : Charlotte n’avait sans doute jamais vu autant de minettes avant le hammam, et jamais d’aussi près !
Nous sommes redevenues sérieuses le temps qu’elle fasse l’expertise de l’appartement. Son avis m’est utile. Elle m’a confirmé qu’il valait mieux le vendre plutôt que d’engager beaucoup de travaux pour le louer à nouveau. Si le capital que j’en retirerai ne sera pas énorme, il me permettra d’aider financièrement mes filles ou de faire des améliorations chez moi, ou même un petit placement. Si tout va bien, je demanderai à Charlotte de m’aider à faire mes comptes. Elle semble se débrouiller bien dans ces questions de sous.
Après l’expertise, qui nous a pris environ une heure, je lui aurais proposé d’aller en ville faire les boutiques si le temps s’y était prêté. Pourtant, vu le match du soir, nous n’étions pas pressées et j’avais réservé le dîner dans un restaurant. J’avais bien une petite idée pour nous occuper le reste de l’après-midi, mais je crois qu’il aurait été prématuré de la mettre en pratique… Par contre, Charlotte m’a rappelé qu’il faudrait que l’appartement soit vide pour la vente, notamment le placard inutilisé où j’avais entassé un tas d’affaires qui me venaient de ma pauvre maman. Elle m’a proposé d’en faire le tri au lieu de courir les boutiques sous la pluie ou de s’enfermer dans un cinéma.
Pourquoi pas ? Tant qu’à s’y mettre, c’était en effet plus amusant à deux, et il n’y avait pas chez elle la pression affective qui m’aurait fait hésiter entre chiffons à jeter et trésors à conserver. On a sorti deux ou trois chemises anciennes tout à fait adorables. Je lui en ai donné une qui lui plaisait. Mais nous n’étions pas en tenue pour trifouiller et faire des recherches salissantes. En ville, il y a vite beaucoup de poussière, noire et grasse en plus. J’ai dégotté deux tabliers bien pratiques, plus longs que ceux qu’on fait maintenant, et plus couvrant sur le haut. Évidemment, pas possible de mettre ça sur les vêtements sans être engoncées. Donc, les deux nanas en culotte et soutif, riant comme deux gamines en s’apprêtant pour attaquer le vidage des cartons.
Avant de passer les tabliers, nous avons pris le temps d’échanger les compliments d’usage sur nos dessous. Son soutien-gorge était trop épais pour laisser voir les tétons, mais la culotte se montrait bien remplie. De façon tout à fait naturelle nous avons réciproquement éprouvé le toucher des tissus, la finesse des dentelles, le confort des élastiques…. Sans malice, bien sûr. À peine une petite lueur au fond des yeux et un sourire indulgent quand les doigts passaient sur une forme féminine ou s’ils pressaient, par inadvertance, une rondeur sensible. Mais nous avons quand même bien travaillé ! Entre tri, rangement, thé, mise au rebus, essayages, etc. l’après-midi est vite passée, laissant le ventre de votre Chantal plein de papillons, et peut-être pas seulement le sien.
Parce que les chemises anciennes à jours et dentelles, c’était mignon de les porter sans soutif. Elles mettaient en valeur les deux belles médailles brunes de Charlotte avec de jolies protubérances dures et vibrantes au milieu. D’autant que le tissu de lin, un peu rêche, agace vite les tétons. Et quand les tétons sont agacés, les valves du coquillage ont tendance à gonfler et à s’ouvrir sous la culotte. Ça se devinait sur chacune – surtout quand on a omis de mettre un protège-slip ; pourquoi faire d’ailleurs ? – mais avec son joli shorty moulant, aucun doute n’était possible. Une occasion de plus pour elle de me dire combien ça la gênait d’avoir un si gros clitoris et une opportunité pour moi de la rassurer en effleurant le coupable, pour rire, à travers le tissu, histoire de l’agacer un peu plus mine de rien.
Bref, entre travail et amusements innocents nous avions bien transpiré, sans compter la poussière inévitable sur les bras, les jambes, la figure et le reste. Douche obligatoire ! Eh oui, nous n’allions pas sortir comme ça, tout de même. Donc, striptease intégral des deux dames amusées, excitées, mouillées, et finalement sans pudeur. Moi ouvrant ma foune pour qu’elle y dirige le jet, et elle osant faire pareil, avec son gros bouton tout tendu, si tentant. J’ai dû me retenir pour ne pas le toucher, c’est vrai. Savonnage mutuel aussi – il faut savoir s’entraider ! – mais sans aller jusqu’à savonner la minette ou le petit trou. Juste le dos, les fesses, et par contagion un peu les seins et le pubis. Je brûlais de coincer furtivement son clito entre deux doigts, mais je ne voulais pas la brusquer.
Déjà, me laver la chatte devant elle a entraîné un petit mouvement de recul et le détournement instinctif de son regard. Mais elle s’est vite reprise, sans rougir de voir mes lèvres gonflées ni de me voir tirailler mes nymphes et retrousser mon capuchon pour une toilette soigneuse. Elle s’est livrée à la même auto inspection attentive tandis que j’accentuais le mouvement pour une petite branlette anodine. Elle m’a observée sans ciller, avant de se sentir obligée de faire pareil pour ne pas passer pour une idiote. J’ai trouvé que c’était déjà un grand pas de sa part et une belle preuve qu’elle se sentait bien avec moi. Nous ne sommes pas allées jusqu’à jouir, non. Le rinçage a simplement été un peu plus long et plus appliqué.
Mais une fois proprettes, et redevenues correctes, nous nous sommes trouvées devant un problème : les soutiens gorges avaient souffert de la transpiration, et les culottes d’une autre sorte de sueur. Impossible de les laver et les sécher avant de sortir. Heureusement, j’ai retrouvé un de mes ensembles qui traînait par-là, mais un soutif et un slip, pas deux. Non, coquines, nous n’avons pas tiré au sort celle qui les porterait, nous avons partagé. Elle a pris le bas, qui lui allait à peu près, et moi le haut. Elle n’a pas vraiment besoin de soutien-gorge, moins que moi en tout cas ! Par contre, la culotte la serrait un peu par devant, côté clicli et babines. Nous sommes parties, bras dessus bras dessous, serrées sous le parapluie, moi la chatte libre et la sienne comprimée, vers le restaurant.
On nous a installées autour d’une minuscule table, dite pour deux. Tout le reste était plein, comme il se doit, un samedi, dans un resto réputé. Assises face à face, les jambes entremêlées par force, nos genoux entre nos cuisses, au moins pouvions-nous nous entendre parler, seul le plateau de coquillages nous séparait ! Très agréable repas, vraiment, que nous avons dégusté un peu embarrassées au début du contact de nos cuisses, mais nous en inquiétant de moins en moins au fil des verres de Picpoul…
Elle sentait que son genou frôlait ma chatte nue, sous ma jupe. Je savais le mien tout près de son clicli voilé. Inévitablement, nous nous sommes serrés mutuellement les cuisses lorsqu’un mot nous faisait rire en devisant de choses et d’autres, et nos pieds se caressaient à chaque mouvement des jambes. Obligée d’avancer les fesses pour ne pas trop imprégner la chaise, j’ai laissé plusieurs fois une jolie trace mouillée sur son genou.
De toute façon, les fruits de mer offraient assez d’odeur et d’humidité pour tout couvrir. Délicieux coquillages, moules, crevettes et oursins, aux chairs fragiles, couleurs corail aux goûts forts et iodés. J’adore ces parfums, comme je le lui ai dit, et aussi la charmante forme des moules juste avant qu’on les aspire dans sa bouche. Bon entraînement pour Charlotte, n’est-ce pas ? Deux bouteilles de délicieux vin blanc par-dessus m’ont rappelé l’expérience d’un vin très doux dans la foufoune. On fait couler un peu de vin dans la conque de son amie, il se mélange à sa cyprine et on boit entre ses lèvres. Hum ! Chaque mélange est différent.
À la fin des plateaux, nous nous faisions goûter réciproquement les derniers fruits de mer. Un peu pompettes et absolument inconnues dans ces lieux l’une et l’autre, il nous était facile d’échanger des mots équivoques, et de nous lécher le bout des doigts afin de ne rien perdre du jus de la moule… Bref, le resto n’est pas donné, mais ce fut une vraie fête pour chacune et je lui devais bien ça en remerciement.
Bien sûr, après ça impossible pour elle ou moi de faire plus de deux heures de route pour rentrer dans la nuit, avec le risque de contravention en plus, vu notre état. Donc, coup de fil au mari pour avertir qu’elle restait jusqu’au lendemain. C’est bien passé : monsieur se consolait de la défaite de son favori dans ce match si important. Il était avec ses copains, pas fâché je crois de prolonger cette « consolation ». Nous avions toute latitude de nous organiser jusqu’au lendemain.
Imaginez deux femmes, qui ne sont plus des gamines, devant leurs verres vides, pompettes et énervées, se levant en équilibre précaire pour satisfaire le besoin pressant d’évacuer un trop plein de liquide. La traversée de la salle a été maîtrisée, non sans quelques pas incertains.
La loge « toilettes dame » était libre. Nous nous y sommes succédées pour un gros pissou libératoire. Sans culotte, j’avais un avantage. En sortant, je lui ai dit que je lui laissais la place toute chaude et je lui ai fait un gros bisou. Un bisou au coin des lèvres, l’air de rien, en la serrant contre moi, un bras autour de la taille, avec la main qui glisse un peu… La pauvre, elle se tenait le ventre de peur de faire trois gouttes dans sa culotte, mais elle m’a imitée, d’un petit geste retenu au souvenir de ma peau nue sous la jupe, puis elle m’a tapotée les fesses en pouffant : « coquine ! ».
Je l’ai attendue en me recoiffant. J’entendais sa cascade… Elle a été un peu surprise et vaguement gênée en sortant, puis nous avons échangé un rire complice. Je l’ai remerciée pour cette soirée avec elle, elle en a fait autant. Je lui ai dit que me sentais heureuse en sa compagnie. On s’est encore embrassées. Et cette fois j’ai effleuré sa bouche alors qu’elle me répondait qu’elle aussi se sentait à l’aise avec moi.
Il était relativement tard et il pleuviotait. J’ai demandé un taxi pour rentrer plus vite. Dans la voiture nous avons repris un peu de distance, assises côte à côte à l’arrière. Mais peu à peu, les coudes et les genoux se sont retrouvés. Nous nous sommes pris la main en parlant de très près, sans nous coller joue à joue pour ne pas jouer les provocatrices vis à vis du chauffeur. Laquelle se voulait le plus au contact de l’autre ? J’ai cru un instant que c’était moi, mais, au fond, on s’est rapproché en même temps. Caresses légères, petites pressions, entrecroisement des doigts, c’était doux et excitant
Nous sommes rentrées en chuchotant dans l’immeuble, main dans la main, enlacées parfois en passant une porte. Bref, une fois dans l’appartement, il ne restait qu’à régler le problème du couchage. Certes, j’étais bien sûr très pressée de l’aborder. En même temps, je sentais l’instant délicat et le risque de rompre le charme. Je n’ai donc pas évoqué cette question : le lit est un cent vingt, plutôt confortable pour une personne mais un peu étroit pour deux. D’ailleurs, nous étions fatiguées après les agapes, la tension, l’excitation, et il paraissait normal de se reposer en s’étendant tout bonnement dessus.
Au moins pouvions-nous nous délasser les jambes, faire sauter les chaussures, défaire le zip de la jupe, jouer à se masser la cheville de l’une avec le pied de l’autre, agiter les orteils sur la peau pour taquiner, se passer réciproquement le bras autour des épaules, laisser aller sa tête contre le cou de l’autre, se rapprocher de plus en plus, se murmurer encore qu’on est bien, laisser les joues se caresser, tourner juste assez la tête pour que les lèvres se trouvent, s’embrasser par inadvertance, rire… Et puis recommencer.
C’était vrai, nous nous sentions heureuses d’être l’une contre l’autre. Nous respirions nos peaux mieux qu’au hammam. Je veux dire que nos corps exhalaient nos vraies odeurs, sans fard. C’est important pour savoir si l’on s’accorde avec l’autre. Nous nous bécotions par instants, bouche sur bouche, lèvres entrouvertes sans se toucher de la langue, mais chacune respirant le souffle de l’autre (un peu alcoolisés, les souffles). J’ai défait son chemisier pour lui permettre de mieux respirer, moitié rieuse, moitié exigeante. Elle m’a rendu le même service, en réclamant que j’enlève mon soutien-gorge puisqu’elle n’en avait pas. Bref, de jeux en jeux, de bisous en bisous, de gestes en gestes, les jupes ont suivi les chemisiers sur le tapis. Il ne restait plus que sa culotte, et là, c’était à mon tour de réclamer !
Elle n’a pas accepté, plus par taquinerie que pudeur, je pense. Ça a été le prétexte d’un nouveau jeu, moitié lutte, moitié strip-tease. Mais je me suis mise à genoux au-dessus d’elle pour la bloquer, tout en cherchant à faire glisser sa culotte d’une main. Elle s’est laissée faire, en protestant, mais en soulevant ses fesses, l’hypocrite ! Je crois que nous avions retrouvé une âme de gamine toutes les deux ! J’étais assise sur ses cuisses face à elle, mes tétons sur ses seins.
Nous sommes restées un petit moment ainsi, le temps que sa poitrine se soulève, se gonfle, et que je m’amuse à faire vibrer ses tétons du bout du doigt, en lui demandant si elle avait froid ou si c’était à cause de moi. Elle a répondu que je pouvais parler, moi, que c’était l’hôpital qui se moquait de la charité ! Deux gamines, quoi ! Quelques petites agaceries comme ça, puis je me suis remise à côté d’elle, allongée, fesses au bord du matelas, jambes tendues écartées, en soufflant que ça faisait du bien de ne plus rien avoir sur la peau.
Elle était d’accord, d’ailleurs. Elle aussi était tout échauffée, et elle l’a montré en prenant la même position jambes ouvertes, ce qui nous a obligées à croiser nos cuisses, vu notre proximité. Je vous laisse imaginer le doux parfum qui s’exhalait de nos moules ainsi libérées de la prison de nos fourches. J’en ai profité pour chatouiller son pubis nu, en remarquant qu’en effet elle transpirait bien. Elle ne m’a pas imitée, un reste de retenue, mais j’ai passé moi-même ma main sur ma chatte, en disant que moi aussi j’étais bien en sueur et en lui montrant ma paume pour la prendre à témoin, tout en lorgnant son bouton qui saillait.
Mais elle a souri franchement, me donnant le prétexte d’un nouveau petit bisou.
Et hop, un petit coup de langue pour nettoyer la trace de ma « sueur ». Elle m’a regardée avec de grands yeux, surprise et vaguement choquée que j’ai léché cette humidité-là.
La subite rougeur de ses pommettes était plus éloquente que le murmure de sa réponse, et son embarras a provoqué mon rire auquel, l’alcool aidant, elle s’est vite jointe. J’ai fait mine de tester la saveur en fermant les yeux, pour remarquer que ça me rappelait les fruits de mer, avant d’enchaîner toujours en riant :
Encore des rires. J’ai avancé la main. Elle l’a repoussée et m’a devancée pour un rapide passage dans sa fente avant de se sentir le doigt.
J’ai pris sa main en l’empêchant de la retirer pendant que je reniflais.
Du coup, j’ai mis son doigt dans ma bouche. Au début, je retenais son poignet, mais elle m’a simplement regardé faire, un peu étonnée, un peu choquée, un peu flattée.
J’ai dit oui avec les yeux, avant de lui rendre sa main.
Sidérée, ma douce Charlotte ! Sa bouche a fait un « O », sans qu’un son en sorte. Elle s’est couvert le visage avec ses mains, que j’ai enlevées en lui chuchotant que si je ne me sentais pas si proche d’elle, jamais je n’aurais osé ça, mais que c’était vrai, elle avait un parfum très agréable… Elle a fini par retrouver le sourire avec un petit « merci » confus et ravi. Ensuite c’est venu tout seul. Elle a écarté ses mains, j’ai ouvert mes bras. Elle a fait pareil, je l’ai enlacée par le cou. Elle aussi, et nous avons échangé un vrai baiser…
Cette fois, il n’y avait plus de tissu, si fin fut-il, qui fit obstacle. J’avais vraiment sa peau contre la mienne, nos corps se serraient et le sien épousait le mien. Nous sommes restées unies ainsi longuement, sans plus savoir où était la limite d’une peau et de l’autre, en nous faisant des baisers sur le visage. Nos poitrines se sont écrasées, nos genoux se sont entremêlés, mon pied s’est glissé entre les siens, ma cuisse est venue entre ses cuisses, puis enfin nos pubis se sont trouvés. J’ai posé ma cuisse contre sa chatte, et collé ma chatte sur sa cuisse.
Nous nous sommes repris la bouche, et en l’embrassant j’ai fait bouger doucement ma cuisse contre son clito tout gonflé. Ses tétons se frottaient sur mes seins. Je l’ai sentie frémir et laisser échapper un soupir. J’ai écrasé ma vulve sur elle en gémissant doucement… Un premier orgasme, un petit, tout petit, mais partagé. Puis nous nous sommes dénouées et remises côte à côte. Je lui ai souri.
Elle a souri aussi et hoché la tête. Je me suis levée, je l’ai prise par la main, debout toutes les deux, pour un nouveau baiser en se caressant les reins et les fesses.
Elle était aussi vannée que moi. On a décidé que non et j’ai retiré le couvre-lit. Elle a ri en comprenant que ce matelas étriqué serait notre couche.
Nous nous sommes étendues sur le côté, face à face. Nouvelles embrassades, nouveaux baisers, et j’ai commencé à la caresser sur la poitrine, le ventre, les hanches, jouant à passer d’un genou à l’autre, le sien, le mien, sa cuisse, un peu plus haut… Elle y répondait timidement au début, puis elle m’a rendu toutes mes caresses, étonnée de ses propres gestes.
J’ai fait glisser mon doigt jusqu’à sa vulve. J’ai posé ma main en conque sur ses lèvres. J’ai appuyé doucement, pour un petit massage tendre. J’ai insisté, appuyé plus fort en prenant un téton en bouche. Elle ne bougeait plus, mains sur le lit, immobiles, les doigts se crispant par intervalles.
J’ai mouillé les miens de salive pour caresser son bouton, et j’ai continué à la masturber ainsi jusqu’à une nouvelle montée du plaisir. Une masturbation sans pénétration, à peine un doigt entre ses lèvres, mais en les pressant de plus en plus, peut-être en chatouillant le trou à pipi, si sensible, mais sans insister, frottant son gros bouton que je sentais rouler sous ma paume, et s’y heurter parfois, quand elle se cambrait…
Elle s’est arquée dans un orgasme soudain. J’ai senti couler contre mes doigts une mouille très grasse. Je m’en suis rapidement barbouillé le nez et la bouche pour enfin connaître vraiment son odeur intime. C’était fort et excitant, un mélange saturé de cyprine marine et de sueur âcre, pimenté de la fragrance acidulée de son dernier pipi. J’ai passé ma langue sur mes lèvres pour apprécier ce miel onctueux, amer et iodé, tout en continuant à pétrir sa chatte charnue pour accompagner la dernière houle de jouissance. Je n’ai pas pu résister à me masturber en même temps.
Je ne lui ai pas laissé le temps de se reprendre, et j’ai fait descendre ma bouche de ses seins sur son ventre, petits bisous, petits suçons, de plus en plus bas… Elle avait trop envie de jouir encore pour refuser ma bouche sur sa vulve. J’ai changé de position. J’ai glissé mes hanches vers ses épaules, les cuisses écartées pour lui exposer mon intimité, simplement pour qu’elle me voit, me respire si elle voulait, mais sans l’obliger à plus. Je savais que ma cramouille était au moins aussi trempée et odorante que la sienne, sinon plus…
Elle s’est bloquée un instant, avant de se détendre. J’ai léché ses grosses lèvres, parcouru ses festons intimes, aplati et étiré ses longues nymphes, enroulé ma langue autour de son gros bourgeon turgescent avant de le gober doucement. Je l’ai laissée s’habituer à ce contact nouveau. Puis j’ai tété son clitoris dressé, très tendrement, sans aspirer trop fort, en mettant un doigt, puis deux dans sa grotte. Je l’ai doigtée lentement, de plus en plus loin, attentive à ses soupirs, ses gémissements. J’ai senti sa joue se poser sur ma cuisse, tout près de mon entaille parfumée.
J’ai caressé son vagin du bout de mes doigts, cherchant l’endroit le plus sensible, le plus ondulé. Quand j’ai senti que j’y étais, j’ai frotté plus vite, pressé plus fort… Je me suis appliquée à trouver le geste qui ferait le plus entendre le clapotis de sa mouille dont ses nymphes étaient baignées, qui dégagerait le plus ouvertement les odeurs de son sexe dont je m’emplissais les narines, qui offrirait le plus de cette crème nacrée dont un filet suintait sur son périnée.
Elle a commencé à gémir plus fort, de façon plus saccadée. Enfin j’ai senti son souffle sur mes lèvres vaginales, puis même la caresse de sa bouche. J’ai alterné mon mouvement, vite et doucement, essayant de la faire monter en tension le plus possible. Il aurait fallu d’autres mains pour s’occuper de ses tétons. Les vôtres, mes chéries. Vous, au moins, vous auriez mangé mon minou et mon petit trou !
Ça a duré un bon moment, un peu grâce à moi, beaucoup parce qu’elle était encore un peu réticente malgré son désir de jouir. J’en étais sûre, je suis passée par là, et j’ai su plus tard que c’était vrai. Mais c’était mieux. En se retenant, même inconsciemment, elle a retardé son orgasme, et quand elle a explosé, elle a eu la plus intense jouissance qu’elle ait connue. Et nous avons découvert qu’elle avait une petite disposition de femme fontaine ! Quelques gouttes à peine, mais cela ne lui était jamais arrivé.
Elle ne s’en était pas rendu compte d’ailleurs, tant sa jouissance l’avait emportée. C’est moi qui le lui ai dit, et le lui ai montré, après. Quand la petite éruption liquide a jailli, j’ai été surprise et submergée de bonheur. Quel joli cadeau que ce petit jet, pour moi, mais pour elle aussi. Je l’ai reçu avec reconnaissance, bouche collée à son corail pour absorber pleinement cette douche ténue et tiède. Son eau avait un petit goût de pêche verte que je lui ai fait goûter par un baiser.
Son premier orgasme aussi fort… Elle a mis un certain temps à revenir sur terre, mais moi j’étais trop excitée, j’en avais mal au ventre. Je suis revenue poser ma joue contre sa moule trempée et je me suis masturbée comme une folle. Je la voyais me regarder, je sentais sa respiration entre mes cuisses, et ça, vous savez combien ça m’excite ! J’ai joui merveilleusement devant ses yeux. En a-t-elle été touchée, ou s’est-elle sentie un peu coupable de m’avoir laissée me caresser seule ? Elle a fait un bisou sur ma fente, puis un autre…
J’ai profité de cette bonne disposition pour basculer à moitié sur elle en reprenant le gougnottage de son matou, et je l’ai initiée au 69 entre filles. Elle m’a rendu mes léchouilles, machouillages, suçotages et doigtages… Tout, mais elle a refusé de venir sur moi, elle voulait que je reste sur elle. Pas grave, bien sûr, j’en avais deviné la raison. Elle avait encore honte de sa rosette, elle était gênée de l’exposer comme elle voyait la mienne ! Sur le moment je n’ai rien dit, mais nous en avons parlé et reparlé ensuite.
Après un nouvel orgasme, moins fort, mais presque ensemble, nous nous sommes reposées, toujours allongées tête bêche en travers du lit. J’en ai profité pour imbriquer nos entrecuisses apaisés, nos vulves se massant, échangeant leur chaleur et leur mouille dans leurs baisers de chattes, et ma tête contre son pied. Un délice de plénitude et de douceur !
Nous avons sommeillé comme ça quelque temps. C’est là que j’ai senti comme une vague qui me prenait. En embrassant son pied, ses orteils, j’étais aux anges ! Si ravie que je me suis demandée si je n’étais pas tombée amoureuse… Et, qui sait, elle aussi ?
Dans ce cas, mes amours, je partagerai avec vous mon bonheur !
Fin