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Temps de lecture estimé : 12 mn
23/06/23
Résumé:  Au cœur de l’été, Noah, homme d’affaires ayant réussi, rencontre Manon, comptable dans l’entreprise du partenaire de travail de Noah, lors d’une soirée dans un pub. L’attraction entre eux deux est immédiate, irrépressible.
Critères:  fh collègues caférestau revede voir portrait -rencontre
Auteur : Pascal L'Arc  (Pascal L’Arc)      

Série : Torride rencontre un soir d'été avec Manon

Chapitre 01 / 02
La rencontre

J’ai rencontré Manon dans un pub un jeudi après le travail. J’avais passé la journée à négocier des contrats dans les bureaux de mon partenaire d’affaires. Sur les coups de 19 h 30 et après l’effort, aller boire un verre était une idée qui avait plu à tout le monde. Nous étions un soir de match et le pub, situé non loin des locaux, était bondé. Les cadres en costumes restaient debout, au coude-à-coude, de la terrasse jusqu’au fond de l’établissement, laissant galamment les rares chaises disponibles aux femmes présentes. On parlait fort pour se faire entendre, les rires fusaient. Les pintes de bière s’entrechoquaient, le brouhaha était incessant.


Nous sommes arrivés tard, j’étais fatigué. Je souhaitais ne boire qu’une bière puis rentrer. Les membres de l’équipe de direction que j’accompagnais m’ont présenté aux filles de la comptabilité, groupées près du bar. Manon, assise parmi elles, m’a serré la main en baissant les yeux, le regard fuyant. Elle m’est immédiatement apparue aussi timide que ravissante. En sirotant ma bière, j’ai remarqué deux choses : qu’elle restait en retrait de ses collègues et qu’elle m’observait à la dérobée, de ses beaux yeux gris cachés derrière de grandes lunettes.


Après une dizaine de regards croisés, j’avais vidé ma première bière et sous prétexte d’en commander une deuxième, je m’approchai du bar où elle était restée assise, au bout de la rangée de sièges occupés par les autres filles de son groupe, qu’une nuée d’hommes entourait. J’engageai la conversation avec Manon, enchaînant les banalités pour rompre la glace, et je lui proposai de remplacer le cocktail qu’elle venait de finir, ce qu’elle accepta du bout des lèvres en rougissant légèrement. Deux de ses collègues assises à ses côtés me surveillaient d’un œil. Je restais debout à côté de la jeune femme pour discuter, abandonnant la table où les types avec qui j’étais venu se goinfraient des frites-mayonnaise et de chips au guacamole.


Manon était petite, menue, brun foncé, les cheveux très courts et un côté garçonne. Semblant craintive, elle était néanmoins capable d’une détermination certaine quand elle parlait de son travail. Pour le reste, elle se renfermait et demeurait peu loquace. Malgré cela, elle m’a tout de suite beaucoup plu. J’étais comme tombé sous son charme discret. La finesse de son visage était exquise. Ses mains en particulier m’attiraient, irrésistibles, sensuelles, à la peau blanche et aux doigts fins. Prétextant la chaleur, je lui proposai d’aller continuer à boire en terrasse. En effet la clameur du match en cours et le tapage ambiant couvraient le plus souvent sa voix fluette. Ses collègues de travail encore assises au bar lui lancèrent des clins d’œil complices quand elle se leva pour m’accompagner.


Pendant qu’elle se faufilait devant moi à travers la foule, son jean ajusté laissait deviner un petit cul charmant. Une fois à l’extérieur, je bavardais beaucoup, pour compenser le silence créé par sa timidité, l’invitant à me parler d’elle et lui posais de nombreuses questions, auxquelles elle répondait par contre avec empressement. Au cours de l’heure suivante, je l’abandonnai deux fois au prétexte d’aller saluer des connaissances, la véritable raison étant plutôt d’étudier ses réactions à chacun de mes départs. J’aurais battu en retraite si j’avais vu des signes de lassitude de sa part, mais je pensais vraiment l’intéresser, car je surpris plusieurs regards gênés et anxieux lorsque je m’éloignai.


La chaleur était étouffante, oppressante, l’une de ces soirées où le cadre des quartiers d’affaires habillé en costume de laine transpire et fait tomber la veste dès qu’il peut. Habillé pour ma part d’un deux-pièces en lin, je restais fringant. De la sueur perlait sur le front de Manon, à la racine de ses cheveux. Ses petits seins que je devinais mignons se dessinaient, affriolants, sous sa chemise blanche. Je ne connaissais la jeune femme que depuis quelques heures, mais j’avais indubitablement envie de la découvrir davantage. Ma deuxième pinte avalée, je souhaitai tenter ma chance tant la jeune femme semblait intéressée. Elle m’avait demandé de lui tenir sa boisson pendant qu’elle était allée se rafraîchir et, à son retour, au moment de saisir son verre, nos doigts s’étaient touchés, sans qu’elle semble incommodée. J’avais ressenti pour ma part à ce contact un fourmillement malicieux remonter de mes doigts jusqu’à ma poitrine. Nos deux bières presque vides, j’annonçai à la belle que j’allais partir et lui demandai si elle comptait rester toute la soirée. Elle répondit que non, rassembla ses affaires, à savoir une veste de tailleur et la sacoche de son ordinateur portable, souhaita au revoir à sa collègue la plus proche et me suivit.


En quittant le bar, je continuais à faire la conversation. Manon était attentive, mais parlait toujours peu. Je décelais par contre qu’elle soutenait davantage les regards appuyés que je lui adressais. La jeune femme finissait néanmoins par détourner la tête au bout de quelques secondes, en rougissant. J’étais déjà fou de ses grands yeux clairs et de la finesse de ses traits. En arrivant au bout de la rue, mon chauffeur attendait, comme convenu. Manon marqua un temps d’arrêt pour comprendre. Elle écarquilla grand les yeux, en particulier en direction de l’imposant véhicule stationné, une Rolls Royce Ghost Extended. Le chauffeur était au garde-à-vous, prêt à nous ouvrir. Je lus dans les yeux de la jeune femme une déception évidente. Elle venait de comprendre que je ne prendrai pas le métro avec elle et que nous allions donc nous séparer. Pendant que j’expliquais la situation, la belle continuait à sourire, mais baissait les épaules et la tête, d’un air abattu.


Devant son désarroi, je pris les devants et proposai de boire un dernier verre, dans un bar à vin tranquille du quartier que je connaissais non loin, ou… chez moi. Je l’assurai du côté pratique de la démarche, j’habitais à quinze minutes en voiture. Si elle était intéressée, je l’invitai à écrire un texto à sa meilleure amie avec mon nom et mon adresse, afin qu’elle se sente en parfaite sécurité. Je lui précisai qu’elle pourrait rentrer à n’importe quelle heure, avec le même chauffeur qui la raccompagnera. À ma grande surprise, elle accepta presque sans hésitation. J’avais sous-estimé sa détermination, et je ne pouvais que m’en réjouir.


Le chauffeur ouvrit la porte arrière droite, invitant la jeune femme à entrer, pendant que je faisais le tour du véhicule pour m’asseoir à ses côtés. Une fois assise et tentant de contenir une gêne grandissante face à cette situation inattendue, Manon baissait les yeux, intimidée, ne regardant qu’à la dérobée les souples cuirs blancs et anthracite, les bois précieux vernis sombres et les instruments chromés du luxueux habitacle. La jeune femme ne posait toutefois aucune question. Sa timidité, mâtinée de bonne éducation, m’amusait. Je continuais mon bavardage tout au long du court trajet en voiture, la questionnai sur ses goûts, ses habitudes, le sport qu’elle pratiquait, les restaurants qu’elle aimait fréquenter. La jeune femme répondait par des phrases courtes, d’une voix discrète et douce, sa sacoche posée sur ses genoux, soulagée que je dirige l’échange.


Elle était divine, assise sagement sur le cuir immaculé, la ceinture de sécurité glissée en travers de son adorable poitrine. J’aimais déjà ses discrets sourcils, son court nez relevé. Ses lèvres fines pincées, très sensuelles et sa timidité me donnaient envie de prendre l’initiative, ce qui n’était pas pour me déplaire. Inutile de dire que sa présence dans l’habitacle et l’odeur ensorcelante de son corps m’excitaient. Je l’imaginais se glisser entre mes jambes et, à même le sol, après avoir saisi mon sexe lourd à travers la fermeture éclair de mon pantalon, me sucer lentement, avec application, pour que j’explose dans sa bouche, mes yeux hagards plongés dans les siens. Perdu dans ces délicieuses pensées, j’arrêtai de converser et le silence se fit un instant. Levant des yeux interrogateurs, elle surprit mon regard où sans nul doute transparaissait le désir, une envie charnelle brûlante. Elle le soutint cette fois courageusement.



La voiture s’arrêta enfin, juste en face de l’entrée de l’immeuble, une large bâtisse dont la façade datait du XIXᵉ siècle en pierre de taille, complètement réaménagée. À peine arrêté, le chauffeur se pressa de faire le tour du véhicule afin d’ouvrir la porte à la jeune femme puis, sa mission accomplie, nous abandonna afin d’aller garer la voiture. Scrutant l’impressionnante et majestueuse entrée de l’immeuble, l’adorable bouche de Manon dessina bientôt un petit « o » charmant. Suite au départ de la voiture et de son chauffeur, la jeune femme apparut visiblement soulagée d’être de nouveau seule avec moi, me décochant un sourire timide, auquel je répondis avec chaleur pour lui faire comprendre la joie que j’éprouvais qu’elle se joignit à moi ce soir.


À mon invitation, nous pénétrâmes dans le spacieux hall de l’accueil du rez-de-chaussée, dont les murs sont habillés d’un luxueux marbre italien blanc-gris. L’humidité produite par la fontaine au centre de la salle nous procura un réel soulagement, en contraste à la chaleur étouffante du dehors. Après avoir contourné le bassin par la droite, passant devant une statue néo-classique de baigneuse agenouillée, nous nous engouffrâmes dans l’ascenseur. Une fois la porte refermée, j’insérai ma clé pour déclencher l’accès direct à l’étage privé. Manon sembla troublée, me jetant des regards inquiets. Souhaitant la rassurer, je m’empressai de préciser que j’habitais simplement le penthouse de l’immeuble et qu’elle pourrait repartir en sens inverse à tout moment, sans nécessiter de clé pour redescendre. La jeune femme portait toujours son sac d’une main, tenant sa veste de costume de l’autre. La courbe de ses fines épaules sous sa chemise blanche était un ravissement pour mes yeux. Pour alléger les quelques instants toujours embarrassants de la montée en ascenseur, je prodiguais quelques détails sur l’histoire de l’immeuble, sa modernisation et l’organisation du penthouse où nous nous rendions. La voiture puis l’immeuble… Confrontée à ce luxe imprévu, la belle m’écoute tête baissée, perturbée par la tournure inattendue des événements.


La porte de l’ascenseur s’ouvrit enfin et nous pénétrâmes dans l’entrée privative de mon appartement, aux lumières murales discrètes et tamisées. Je composai rapidement un code à huit chiffres sur le clavier d’un boîtier situé sur le mur de droite pour déverrouiller la porte suivante. Une fois le second palier franchi, la jeune femme s’arrêta brusquement, stupéfaite. Digne d’un musée, se détachant dans la pénombre du couloir, six larges tablettes chinoises gravées dans le jade, vert clair tâché d’orange par endroits, montées sur pied et disposées en enfilade en deux rangées, chaque œuvre éclairée par un spot, laissèrent Manon un instant interdite, bouche bée. Je mis à profit son étonnement pour lui prendre la main, contact exquis que je brûlais de connaître. Comme je l’imaginais, elle est d’une douceur et d’une délicatesse incomparables. La jeune femme me l’abandonna et se laissa guider le long du couloir jusqu’au salon tout en écoutant les explications que je lui fournissais sur ma passion pour les jades et l’art en général. Une élégante bague en ivoire que la belle portait à l’annulaire roulait sous mes doigts mêlés aux siens, un bijou discret qui lui seyait parfaitement. Je bouillais, le contact de sa main qu’elle ne m’a pas refusé m’affolait et je perçus une rougeur grandissante dans les pommettes de Manon. Le sang me battit un instant aux tempes, violemment. Nous arrivons quelques mètres plus loin au salon et je l’invitai à s’asseoir dans le canapé avant de lui proposer un rafraîchissement :



La jeune femme s’étant assise, bredouille un « oui, merci » avant de scruter à nouveau de ses grands yeux étonnés l’immense espace qui l’entoure. Alors que je m’éloignais, la belle semblait recroquevillée, minuscule dans cet imposant canapé cuir pleine fleur blanc, en un long demi-arc de cercle, au centre de cette pièce immense qui s’étendait sur la hauteur de deux étages. Et pourtant, je ne voyais qu’elle, qui m’observait m’éloigner, anxieuse. Je disparus un instant dans le cellier, séparé du salon par une vitre opaque massive allant du sol au plafond, laissant deviner le large choix de vins que j’entretenais.


Je me saisis d’une bouteille d’un Chablis grand cru de Dauvissat, producteur que j’apprécie, ainsi que de deux élégants verres en cristal autrichien, puis revins calmement, à pas contrôlés, au côté de Manon. Bien qu’embarrassée par le contexte qui s’imposait à elle et la perturbait encore davantage, la belle sourit franchement en me voyant réapparaître. À la vue de son magnifique sourire, un frisson remonta à travers ma nuque. Sa timidité qu’elle combattait pour s’ouvrir à moi constituait un aphrodisiaque puissant. Je mourais d’envie de la découvrir, de la posséder charnellement et dus contrôler à tout moment mon excitation. Après avoir déposé la bouteille sur la table basse face au canapé, je me rassis à ses côtés. La jeune femme avait relâché sa tenue stricte par l’ouverture d’un bouton supplémentaire de sa chemise, entre sa poitrine et son cou.


Je n’eus pas le temps de relancer notre conversation que, quelques secondes plus tard, à l’autre bout du salon, une porte s’entrouvrit et une silhouette se dirigea vers nous à grands pas. J’expliquai à Manon – qui a ouvert de grands yeux inquiets – qu’il s’agit seulement de ma gouvernante. Approchant rapidement, vêtue de son uniforme de service, elle apportait une carafe et des verres à eau. Elle nous proposa également des serviettes humides chaudes, adressant au passage un sourire rassurant à l’adresse de mon invitée. Manon, bien qu’impressionnée par cette apparition subite, accepta avec joie les linges brûlants que la gouvernante, à l’aide de pinces en bois, nous déposa dépliées directement dans les mains. Aussitôt cette tâche effectuée, Thérèse s’éclipsa, repartant en sens inverse. Pendant que la belle se rafraîchissait, j’épiais chacun de ses gestes, les traits de son visage magnifique, dont la tension a été dissipée par la chaleur bienvenue de la serviette. Je ne perdis rien du jeu de ses mains, les mouvements de ses bras, jusqu’aux courbes de la chemise qu’elle portait et que je me verrais bien lui enlever. Les pensées les plus alléchantes se succédèrent dans mon esprit, attisées par la proximité de la timide jeune femme.


Un instant plus tard, Manon sembla rassérénée par son brin de toilette. Je nous débarrassais de nos serviettes puis m’occupai du vin. À l’ouverture de la bouteille, le bouquet est annonciateur de délices. Dans les larges verres en cristal à fond plat, parfaits pour laisser s’exprimer le chardonnay, je versai lentement le liquide couleur jaune pâle, d’un millésime récent. Puis nous trinquâmes. Même si Manon m’adressait des sourires délicieux, elle resta néanmoins le plus souvent silencieuse, ne posant que très peu de questions. Je l’encourageai alors à s’exprimer, l’interrogeai sur sa journée, sa vie, ses centres d’intérêt et ses passions. Peu à peu sous l’effet de la fraîcheur du vin, encore à température de cave, et – je l’espère – de ma conversation, Manon sembla se détendre. Jusque-là crispée au fond du canapé, elle s’étendit davantage, relâchant la raideur de son dos et la ligne de ses épaules pour profiter davantage du confort qui l’entourait. Ses regards sur la pièce qui l’entourent étaient plus francs, moins gênés.


Même si je faisais tout pour la mettre à l’aise, son incroyable timidité m’amusait. Je savais que la jeune femme était heureuse d’être ici, elle l’avait accepté. Et je n’avait aucun doute qu’elle avait sûrement envie de moi. Au grand jeu de la séduction, le chasseur n’est pas toujours celui qu’on croit. Assis à côté de la belle dans le canapé, je profitais de notre proximité pour humer et me délecter de son odeur, un mélange de fragrances de son corps et de parfum d’été. En fixant ses lèvres, je fantasmai leur douceur, le goût de sa bouche et du sel de sa sueur.


Au bout d’une heure pendant laquelle j’avais beaucoup parlé, je la sondai, l’interrogeant afin de savoir si elle était à son aise, si je remplissais correctement mes devoirs d’hôte et si je lui laissais suffisamment d’espace pour s’exprimer. Semblant revenir à ses esprits et sortir d’un rêve, gênée, elle se tut de longues secondes, les lèvres fortement pincées, avant de déclarer soudain :



Et Manon, reposant son verre, se leva puis rassembla ses affaires. À ma grande surprise, j’avais obtenu l’effet inverse de celui que j’espérais ! À contrecœur, mais n’osant insister, j’appelai mon chauffeur pour la reconduire chez elle. Tout en me levant à mon tour, je lui recommandai de profiter des bouteilles d’eau qu’elle aurait à sa disposition dans la voiture pendant le trajet. Je ne laissais rien transparaître de ma déception. Puis je raccompagnai la jeune femme à l’entrée de l’appartement et la remerciai d’être passée. J’appuyai sur le bouton d’appel de l’ascenseur et pour quelques instants encore, je continuais à la dévorer des yeux. Encore sous son charme, son odeur charnelle m’enivrait, je ne le compris qu’au moment où elle s’apprêta à me quitter.


Manon paraissait extrêmement perturbée, baissant la tête, ne disant plus un mot, regardait ses pieds. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent devant nous sans un bruit. Je lui souhaitai, l’air grave :



La jeune femme ne s’engagea pas, resta figée. Il me sembla qu’elle avait presque les larmes aux yeux. Alors que je m’apprêtai à lui remettre ma carte de visite pour qu’elle puisse me joindre ultérieurement si elle le souhaitait, je changeai brusquement de plan et jouai mon va-tout :



Au bout d’une éternité de deux ou trois secondes, d’une voix faible, presque tremblante et en fixant le bas de ma chemise dont sa main s’approchait sans toutefois oser la toucher, elle finit par bredouiller :