De : Marc Verneuil

à : Alexandra Dumont

Une plaisante soirée

Samedi 17 mars 2018, 15h28

Ma chère Alex,

Quel dommage que tu n’aies pu venir hier soir. Plusieurs habitués sont venus me demander de tes nouvelles, je les sentais déçus de ton absence, mais je les ai rassurés en leur annonçant ton prochain retour. La soirée a été, comme souvent au Club, bien agréable et il te plaira, je pense, d’en lire une relation.

Chloé m’accompagnait, je ne sais pas si tu te souviens d’elle, je vous avais présentées l’hiver dernier. Une jeune femme brillante, un caractère affirmé, je dirige sa thèse qu’elle devrait soutenir en fin d’année. Afin de te la remettre en mémoire, elle est plutôt petite, les cheveux bruns mi-longs, des lunettes qui vont à merveille à son visage rond, un grand sourire, de belles formes bien mises en valeur.

Nous couchons ensemble depuis près d’une année, elle était mûre pour une première expérience au Club. Je l’avais instruite auparavant, les usages, ce qu’on peut faire et ne doit pas faire, elle a brillamment réussi l’examen de passage. Dès notre arrivée, nous avons filé dans la salle du fond (ta préférée, celle avec la table centrale), entraînant avec nous une dizaine de personnes, dont deux femmes. Chloé s’est avancée en pleine lumière et, pleine d’assurance, nous a présenté une « pole dance » de belle facture, ne gardant en final que son masque. Aucun des spectateurs présents n’a pu se douter que c’était une première pour Chloé, le spectacle était très élaboré et on devinait aisément les heures d’entraînement nécessaires. J’espère que ce n’est pas au détriment de sa thèse (je plaisante !).

Sous les applaudissements du public, elle a salué et s’est approchée de moi. Je lui ai proposé de s’installer sur la table centrale afin que nous puissions rendre hommage à ce corps si artistiquement mis en valeur. J’ai eu le plaisir de lui procurer sa première jouissance, le public semblait la stimuler, puis je lui ai suggéré de convier d’autres partenaires. Elle a fait signe à un homme en train de se masturber vivement, il s’est terminé dans sa bouche. Un autre homme s’est avancé entre ses cuisses, elle a acquiescé de la tête. Progressivement, les autres participants et participantes se sont joints à la fête.

Au bout d’une heure, elle a souhaité rentrer, elle était rompue de fatigue. Tu devrais lui donner des conseils, tu sais que j’admire ta capacité à subir les assauts d’une douzaine d’hommes, pendant des heures, sans fatigue apparente.

Ta soirée n’a probablement pas été aussi débridée ?

Je t’embrasse,

Marc

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De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Rep : Une plaisante soirée

Samedi 17 mars 2018, 18h50

Mon cher Marc,

Ta soirée a été plus palpitante que la mienne, j’aurais préféré, tu le sais, ne pas céder ma place.

Il me plaît que des hommes réclament après moi. La prochaine fois, au Club, nous verrons si l’adage arabe, « L’attente est pareille à des ailes. Plus elles sont fortes, plus le vol est long », se vérifie. Pour autant, ces hommes, je ne les reconnaîtrais pas dans la rue. Qu’ils soient jeunes, vieux, beaux ou laids, seule la vigueur de leur sexe m’intéresse.

J’avoue ne pas me souvenir de Chloé. Il est vrai que je ne suis pas physionomiste, mais, pour ma défense, tu m’as présenté tant de femmes que je ne peux les garder toutes en mémoire.

Elle semble avoir marqué les esprits, tu peux être fier de ta nouvelle recrue. Je ne suis pas surprise de sa prestation, elle bénéficie d’un excellent professeur. Je ne parle pas de ton magistère de droit des affaires à l’Université, mais de tes compétences en chambre. C’est grâce à toi que j’ai découvert les plaisirs collectifs et je t’en remercie encore.

Tu as souligné ma capacité à enchaîner les pénétrations, vaginales ou anales, les jouissances sans fatigue apparente. Ce n’est pas toujours vrai. Quand je fais l’amour avec toi, je me donne autant, sinon plus, que je ne reçois et je ressors épuisée de nos rencontres. En revanche, au Club, je ne fais que recevoir, je n’accompagne pas le désir de l’autre, je me laisse emporter par la succession de sexes qui me pénètrent, mes jouissances sont plus égoïstes, moins dévastatrices qu’avec toi.

Mais revenons à ma soirée. Après deux jours en séminaire d’entreprise, enfermés dans un grand hôtel parisien, le Président avait souhaité clore cette rencontre par un dîner de gala, les conjoints étant invités. Comme je n’en ai plus d’officiel, j’avais à ma table le Directeur commercial France. Bien que célibataire. Il a arrêté depuis quelques mois de me draguer, il s’est fait une raison, et comme il a beaucoup d’humour, la soirée n’a pas été trop longue.

Je suis arrivée à mon appartement à l’instant où ma fille rentrait. Il me semble t’en avoir déjà parlé : depuis quelques mois, Lola fait régulièrement du baby-sitting chez un jeune couple, dans un immeuble voisin. Habituellement, c’est le père qui la raccompagne, hier soir, c’était son épouse. J’ai rarement vu un couple si mal assorti : lui le geek dans toute sa splendeur, grand, presque maigre, des cheveux en bataille, je l’ai toujours vu habillé d’un jean et d’un sweat noir. Une fois, j’ai eu le malheur de l’interroger sur son métier, un vieux réflexe de responsable RH, j’ai eu droit à un grand discours sur la sécurisation des données personnelles, je ne pouvais plus l’arrêter… En revanche, sa femme est plus agréable, très mignonne, hier soir habillée d’une robe mi-longue qui lui allait à merveille. Elle m’a confirmé être très satisfaite de ma fille. De son côté, Lola est enchantée de gagner de l’argent de poche aussi facilement, d’autant plus que le couple l’appelle au moins une fois par semaine. Sachant qui j’étais, espérant peut-être un contrat, la femme m’a donné sa carte professionnelle de juriste dans un grand Cabinet d’Affaires. Quand elle m’a dit qu’elle avait fait ses études à Paris, je me suis demandé si tu l’avais eue comme étudiante. Sur sa carte, il est indiqué Florence Daucy-Bolanges. Bolanges étant le nom du mari, Daucy doit donc être son nom de jeune fille.

Je t’embrasse,

Alex

PS : Veux-tu déjeuner avec moi cette semaine ?

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De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

Mercredi

Samedi 17 mars 2018, 20h30

Ma chère Alex,

Tes désirs sont des ordres. Je suis libre mercredi midi, on peut se retrouver chez moi. Au coin de la rue, nous avons un nouveau food-truck dont j’ai entendu dire du bien, je ferai livrer un repas. Mais je ne pourrai rester longtemps, j’ai un cours à 15 heures.

Je compatis à la déception du Directeur commercial. Je rencontrerais une belle jeune femme, dans la splendeur de la trentaine, séparée de son mari, donc libre d’attache, comment ne pas tout mettre en œuvre pour obtenir un rendez-vous ? S’il savait qu’il lui suffit de venir un vendredi au Club pour profiter pleinement de ton corps…

Dans le couple formé par tes voisins, l’homme a peut-être des talents cachés ? Ou son épouse des vices insoupçonnés ? Qui le saura ?

Florence Daucy a suivi mes cours, il y a une dizaine d’années.

À mercredi,

Marc

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De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Rep Mercredi

Samedi 17 mars 2018, 20h50

Mon cher Marc,

Ne t’inquiète pas pour mercredi, j’ai également un rendez-vous à 15 heures, nous ferons court, mais dense !

Tu es toujours aussi flatteur, la belle jeune femme que je suis vient d’entrer dans la quarantaine… C’est l’année du bac de français pour Lola, il me sera difficile de passer pour une jeune trentenaire.

Ne te méprends pas, je reste sensible, ô combien, à l’attention des hommes. J’ai refusé les avances du Directeur commercial, car la Directrice des RH, que je suis, ne peut pas risquer un conflit entre des sentiments personnels et les impératifs de l’entreprise. En revanche, au Club, où mon anonymat est préservé, ma liberté reste entière. Tu parles des hommes qui profitent de moi au Club ? C’est moi qui profite de leur corps ! Dès qu’un sexe s’est vidé en moi, il ne m’intéresse plus, je n’ai qu’une hâte, une envie, c’est qu’un autre sexe bien vaillant prenne la place libérée pour me maintenir dans mon état de jouissance permanente.

Tu as été très peu disert concernant Florence Daucy. Comme elle a suivi tes cours, si elle était aussi jolie à l’époque que maintenant, c’est une de tes ex ?

J’attends mercredi avec impatience,

Alex

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De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

Rep Mercredi

Samedi 17 mars 2018, 21h18

Ma très chère,

Quand je parle de toi comme une belle jeune femme, je n’ai pas le sentiment d’être un vil flagorneur. Tu as peut-être la quarantaine sur ta carte d’identité, mais les années passent sur toi sans laisser de traces, au contraire, je te vois rajeunir. Trouves-tu ton élixir de jouvence au Club ?

Lorsque, la semaine passée, j’ai aperçu ta fille, j’aurais pu penser que c’était ta jeune sœur ! Tu ne peux la renier, elle a la même silhouette élancée, le visage aussi fin, les cheveux bonds frisés, pas encore les mêmes formes, mais c’est en devenir. Elle doit faire des ravages auprès des garçons comme tu en fais auprès de nous, les hommes et de moi en particulier.

En revanche, tu me prêtes une capacité de séduction infinie, supposant qu’aucune femme ne peut me résister. Je suis désolé de te décevoir, mais il m’est arrivé d’échouer, de n’arriver à rien en dépit de l’énergie que je peux dépenser.

Autant tout te dire maintenant, nous n’avons pas beaucoup de secrets entre nous. Si je me souviens bien de Florence Daucy, ce n’est pas pour l’avoir séduite, comme tu sembles le croire, mais en raison du tour qu’elle m’a fait.

C’est une drôle d’histoire. Je l’avais facilement repérée dans la foule de l’amphi, toujours assise à la même place, presque au premier rang (elle devait arriver tôt, car ces places sont souvent disputées). Assise bien droite, habillée sexy, jamais vulgaire, elle ne me quittait pas des yeux. Lorsqu’elle est venue à une fin de cours me demander un éclaircissement sur une jurisprudence, j’ai prétexté le manque de temps et la complexité du sujet pour lui proposer un rendez-vous dans mon bureau. Quand elle est arrivée le lendemain, son attitude, ses minauderies, son chemisier négligemment déboutonné, tout me confortait dans une évidence : elle était venue se faire sauter, excuse-moi de l’expression, mais elle correspond exactement à ce que je ressentais. Je me suis approché, j’ai commencé à l’embrasser, elle m’a laissé faire quelques instants, puis d’un coup s’est reculé, m’a flanqué une claque et a quitté le bureau à grands cris. En quelques minutes, les collègues sont arrivés. J’ai pu éviter le scandale au bénéfice du doute, devant le doyen, elle avait refusé de confirmer ou d’infirmer un mauvais comportement, mais j’ai traîné cette affaire comme un boulet pendant des années. Je reste persuadé qu’elle avait voulu me piéger en jouant l’allumeuse, car je l’ai aperçue, quelque temps plus tard, dans un bistrot avec une autre étudiante que j’avais eu le plaisir de dépuceler, mais que j’avais quittée ensuite.

Alors retrouver ce nom m’a fait un choc. Et, en dépit des années, m’est restée l’envie de lui rendre la monnaie de sa pièce. Accepterais-tu de séduire son mari, le geek ? J’apprécierais qu’elle souffre de l’infidélité de son mari.

Je t’embrasse affectueusement,

Marc

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De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Rep Mercredi

Samedi 17 mars 2018, 22h35

Mon cher Marc,

Ce que j’aime chez toi, c’est cette façon de charmer les femmes, subtile, mais diablement efficace. Le Club, mon élixir de Jouvence ? Si arroser de sperme le corps des femmes pouvait ralentir le vieillissement de la peau ou supprimer les rides, cela se saurait depuis longtemps.

Et tu veux savoir si ma fille fait tourner la tête des garçons ? Je suis incapable de te répondre. Elle amène souvent des copines à la maison, parfois accompagnées de garçons, mais jamais un garçon seul n’est venu la demander. Quand je lui avais suggéré, il y a quelque temps de cela, d’aller voir un gynéco, Lola m’avait gentiment répondu qu’elle n’avait pas besoin de conseils ou d’assistance sur ce sujet. Donc je ne sais pas si elle a un copain, ni même si elle est encore vierge.

À moi, tu peux tout demander, j’ai perdu mes virginités depuis bien longtemps. L’an passé, lorsque tu m’as prié de réconforter ton ami, déprimé par une rupture amoureuse, je l’ai fait avec plaisir. Mettre Bolanges dans mon lit me demandera quelques efforts, il n’a pas un physique très attirant et j’appréhende de l’entendre parler de bug informatique quand j’aurai la tête dans l’oreiller.

Parlons-en mercredi.

Que j’attends avec impatience pour t’embrasser vraiment,

Alex

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De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Un beau mercredi

Mercredi 21 mars 2018, 18h14

Mon cher Marc,

Encore merci pour cette pause déjeuner.

Tu t’es surpassé. La profondeur, la densité de tes arguments les rendent convaincants, je vais m’occuper du geek. Pense également à réserver pour le week-end à Bruges, je me réjouis d’avance de passer deux jours, et une nuit ! avec toi.

Je te donnerai d’ici peu des nouvelles de notre affaire,

Je t’embrasse affectueusement,

Alex

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De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Notre affaire

Mardi 15 mai 2018, 11h22

Mon cher Marc,

Ta belle jeune femme n’avance pas beaucoup avec Cédric Bolanges, il ne semble pas sensible à ma présence. Et pourtant, depuis presque deux mois, chaque fois qu’il ramène ma fille, j’essaye de le retenir, de lui proposer un verre, de discuter, mais rien n’y fait. Je ne sais pas s’il se rend compte qu’il a une femme devant lui.

Peut-être devrais-tu envoyer Chloé ?

Je t’embrasse,

Alex

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De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

Rep Notre affaire

Mercredi 16 mai 2018, 12h51

Ma chère Alexandra,

Ton cercle d’admirateurs ne cesse de croître au Club, c’est la meilleure preuve de ta capacité d’attraction auprès des hommes. Quelles que soient les qualités de Chloé, elle n’a pas ton savoir-faire, ton engagement, ta finesse.

Bolanges est, il me semble, mal à l’aise avec les femmes. Peut-être que son physique, son caractère, son éducation ne l’ont pas aidé à les comprendre. C’est pourquoi il ne remarque pas les petits signes qui montrent qu’une femme est accessible. Tu vas être obligée de te dévoiler plus, au sens figuré et au sens propre. Suggérer que, depuis ton divorce, le manque d’homme à la maison est difficile à vivre, que tu apprécies sa présence. Mais tu dois aussi lui dévoiler quelques-uns de tes appâts et, sans faire du racolage, lui montrer une image sexy et libérée.

Me vient l’envie de te voir, vendredi au Club, avec l’ensemble de lingerie rouge sang. Il te va à merveille.

Je t’embrasse,

Marc

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De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Affaire conclue

jeudi 7 juin 2018, 23h22

Mon cher Marc,

Enfin, j’ai pu aboutir avec Cédric !

En suivant tes conseils, à chacune de nos rencontres, j’ai lancé de discrètes allusions à ma vie de célibataire, mes tenues sont devenues plus légères, la météo s’y prête bien. J’ai cru percevoir un changement dans son attitude la semaine dernière, ce qui m’a incitée à faire le forcing. Sachant que ma fille sortait ce soir, j’ai proposé à Cédric de passer à la maison, prétextant un souci sur mon ordinateur personnel.

Je l’accueille en chemisier léger, les seins ballottant librement, car j’avais déposé mon soutien-gorge, la jupe courte dévoilant largement les genoux, les chaussures à talon me donnant cette démarche sensuelle que tu apprécies tant. Je ne pouvais pas mieux lui montrer que je m’offrais à lui, sauf à l’accueillir avec cet ensemble de lingerie rouge qui me rend encore plus impudique que quand je suis totalement nue.

Je pose mon ordinateur sur la table, je lui propose un verre, ce sera l’occasion de lui mettre mes seins sous le nez. C’est inutile. Il s’approche de moi et, des deux mains, remonte ma jupe au-dessus de la ceinture.

• — J’aurais parié que t’avais déjà posé la culotte, me dit-il. Que t’avais déjà la chatte à l’air. Pas grave, je vais m’en occuper.

Il fait glisser mon string le long des jambes, le vire. Sans attendre, il me fait mettre à genoux en appui contre le canapé.

• — J’ai compris que t’es en manque de bite ? Tu t’es adressée à la bonne personne.

Derrière moi, il s’affaire, un bruit de fermeture éclair, de papier déchiré, il doit enfiler une capote. Dans les secondes qui suivent, son sexe me pénètre. Je réalise immédiatement ce que sa femme apprécie chez lui. Mon vagin est accoutumé à recevoir une grande variété de sexes, mais quand il me remplit, je sens qu’on est dans le hors-norme : un diamètre imposant, une longueur peu commune. Mais surtout, c’est la vitesse et la puissance de ses coups de reins qui sont impressionnantes. Une vraie machine. À chaque coup, il m’écrase contre le canapé, je serre les dents, mais je ne peux me retenir de crier. Il ne ralentit pas la cadence pour autant, je m’effondre sur le canapé, ses violents coups de queue résonnent dans tout mon corps, je me laisse embarquer dans un orgasme qui me cisaille. La tête me tourne, mon ventre brûle, lui continue de me bourrer sans ralentir, je crois même qu’il accélère encore.

Sa verge vibre, il va jouir. Il se retire, vire la capote, en quelques coups de poignet, se libère en longues traînées sur mes fesses.

• — Alors, me demande-t-il, ça fait du bien de se faire tringler ?
• — J’avais oublié comme c’est bon.
• — Je te laisse mon 06. Fais-moi signe si tu veux recommencer.

Mon cher Marc, comme tu l’as compris, j’ai bien apprécié. Ai-je fait ce que tu attendais de moi ? Quelle suite veux-tu donner ? Si je dois continuer avec lui, ce ne sera pas une corvée.

Je t’embrasse de tout mon cœur,

Alex

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De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

Rep Affaire conclue

Vendredi 8 juin 2018, 09h27

Ma chère Alex,

Bravo, tu as été parfaite. Ton numéro de séduction a bien fonctionné, je n’en doutais pas, il faut être un saint pour résister à ton allure sensuelle, à tes jambes si joliment galbées, à tes fesses adorables, à tes seins tellement attirants. Et le sort t’a été favorable, tu es tombée sur un homme bien équipé et vigoureux. À te lire, je crois voir surgir un concurrent ?

Cette première rencontre doit être suivie d’autres, sinon cela ne sera qu’un accroc au contrat de mariage vite oublié. Aussi, accepte de le revoir et donne-lui l’envie de poursuivre l’aventure avec toi.

Dans quelques semaines ou quelques mois, comme tu le sentiras, il sera temps de mettre notre piège en place. Pour cela, j’aurai besoin de savoir quelques jours à l’avance le lieu et l’horaire d’une de vos rencontres.

Ce soir, je passerai te chercher. Au lieu d’aller au club, j’ai envie de t’avoir pour moi seul. C’est un peu égoïste, j’aimerais savoir si je suis encore à la hauteur.

Je t’embrasse de tout cœur,

Marc

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De : Cédric Bolanges

À : Alexandra Dumont

Plan cul

Lundi 11 juin 2018, 18h14

Salut,

Tu fais bien de passer par une messagerie cryptée plutôt que de discuter sur un téléphone, je le répète souvent en entreprise. Après, ils se plaignent de se faire pirater…

Si tu m’as donné cette adresse, j’en déduis que t’as aimé te faire mettre l’autre soir et que t’en veux encore. Qu’on soit clairs, je suis marié, je n’ai nulle envie de la quitter, je ne suis partant que pour un plan cul. Et entendons-nous bien, une petite baise tranquille de temps en temps ne m’intéresse pas, je cherche du lourd, du sans limites, les choses qu’on ne demande pas à sa femme. Si cela ne te convient pas, ce n’est pas la peine d’aller plus loin.

Cédric

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De : Alexandra Dumont

À : Cédric Bolanges

rep Plan cul

Lundi 11 juin 2018, 18h22

Mon cher Cédric,

Quelle révélation l’autre soir ! Chaque fois que je te voyais, je sentais en moi monter une envie diffuse, une envie que j’avais perdue depuis la séparation d’avec mon mari. Et elle devenait de plus en plus pressante, je ne pensais plus qu’à nos brèves rencontres. Alors, je me suis lancée, j’ai joué le tout pour le tout, je me suis offerte à toi. C’était merveilleux, je ne croyais plus qu’un homme me ferait jouir, encore merci. Et tu as ouvert des vannes en moi, mon abstinence a trop duré. Oui, je veux encore faire l’amour avec toi.

Tu me fais peur en parlant de plan cul sans limites, je ne saisis pas tout ce que cela implique. Mais je te fais confiance, je m’en remets totalement à toi.

Appelle-moi vite.

Alex

PS : supprime mes messages, soyons prudents.

oooOOOooo

De : Cédric Bolanges

À : Alexandra Dumont

rep Plan cul

Lundi 11 juin 2018, 18h34

À 21 h 00, sois dans ton hall d’immeuble (envoie-moi le code d’entrée). Habille-toi sexy.

Cédric

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De : Alexandra Dumont

À : Cédric Bolanges

rep Plan cul

Lundi 11 juin 2018, 18h38

Mon cher Cédric,

Je t’attendrai en bas à 21 h 00, j’espère que ma tenue te plaira. Le code entrée est : « A1789B ».

J’ai hâte et aussi un peu d’appréhension de te retrouver.

ton Alex

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De : Cédric Bolanges

À : Alexandra Dumont

rep Plan cul

Lundi 11 juin 2018, 22h12

Comme je te l’ai dit tout à l’heure, il faudrait te décoincer.

La prochaine fois, s’il y en a une, j’attends de toi plus d’envie et moins de retenue.

Cédric

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De : Alexandra Dumont

À : Cédric Bolanges

rep : Plan cul

Lundi 11 juin 2018, 22h27

Mon chéri,

Je suis désolée de t’avoir déçu, je pensais avoir fait ce que tu attendais de moi.

Quand tu m’as entraînée dans l’escalier, que tu m’as demandé de me déshabiller, même si je craignais de voir un voisin délaisser l’ascenseur et monter à pied, je l’ai fait.

Quand tu m’as demandé une fellation, je l’ai fait.

Quand tu m’as demandé de te prendre très à fond, je l’ai fait.

Mais je reconnais que j’ai perdu l’habitude des gorges profondes, je n’en ai pas fait depuis si longtemps et jamais avec un sexe aussi gros. J’ai cru m’asphyxier et j’ai dû t’expulser afin de reprendre mon souffle. Le moment était mal choisi, tu avais commencé à jouir. Mais je te jure que ce n’était pas volontaire, j’étais prête à recevoir ton sperme dans ma gorge.

Je t’en prie, laisse-moi une autre chance.

Ton Alex

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De : Cédric Bolanges

À : Alexandra Dumont

rep : Plan cul

Mardi 12 juin 2018, 10h04

C’est bien ce que je disais, il faut que je réclame. Un peu d’initiative ! Si tu n’exprimes pas tes envies, tes fantasmes, c’est inutile de poursuivre.

Cédric

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Cédric Bolanges

rep : Plan cul

Mardi 12 juin 2018, 10h13

Mon chéri,

Je te prie de m’excuser. Exprimer mes envies, mes fantasmes, je n’en ai pas l’habitude. La première fois que tu m’as prise chez moi, j’ai joui comme cela ne m’était jamais arrivé. La taille, la vigueur de ton sexe sont encore dans ma mémoire et je n’espère qu’une chose, que tu recommences. Je regrette encore que tu n’aies pu jouir dans ma bouche, j’aurais tant aimé connaître le goût de ton sperme, mais dis-moi que ce n’est que partie remise.

Je voudrais aussi te soumettre une autre requête. Cela ne m’est pas arrivé très souvent de me faire sodomiser, je suis sûre que tu dois être merveilleux dans cet exercice.

J’espère de tout cœur que tu me répondras,

Ton Alex, prête à tout pour toi.

oooOOOooo

De : Cédric Bolanges

À : Alexandra Dumont

rep Plan cul

Mardi 12 juin 2018, 10h54

Ce qui te sauve, c’est que t’as un gentil petit cul.

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De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Notre affaire (suite)

Lundi 9 juillet 2018, 12h10

Mon cher Marc,

L’autre soir, au Club, nous n’avons pas eu le temps de parler de ma liaison avec Cédric.

Contrairement à ce que nous pensions, Cédric n’est pas un être éthéré, la tête dans les étoiles, peu motivé par le sexe. Bien au contraire. Et comme il est bien pourvu par la nature, d’une endurance et d’une vigueur peu communes, je dois t’avouer que les moments que je passe avec lui sont épuisants. Mais je te rassure, le plaisir que tu me donnes reste infiniment supérieur.

Je couche avec Cédric depuis moins d’un mois et je lui ai déjà tout donné. Malgré cela, je ne peux pas dire que je l’ai accroché, nos rencontres sont irrégulières et c’est lui qui décide du moment. Cela peut-être dans la journée, je dois me débrouiller pour adapter mon emploi du temps, en soirée ou même au milieu de la nuit. Et je ne sais jamais à l’avance où nous irons. J’aurai donc du mal à te donner un lieu ou une date de rendez-vous.

Mon souci, c’est qu’il aime nous mettre dans des situations à risque. C’est dans l’escalier de mon immeuble qu’il m’a demandé une fellation, dans un parking public qu’il m’a sodomisée. Si nous entrons dans un bistrot, c’est qu’il veut me prendre dans les toilettes. C’est assez excitant, mais je risque gros si nous nous faisons surprendre.

As-tu une idée pour aboutir rapidement ?

Je t’embrasse tendrement,

Alex

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De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

Rep : Notre affaire (suite)

Lundi 9 juillet 2018, 18h04

Ma très chère,

Encore merci pour ce que tu fais pour moi, tu auras bien mérité ton week-end de détente. Je reconnais que cela s’avère plus complexe que je ne le pensais au départ.

Tu dois arriver à le déstabiliser, prendre des initiatives qui le surprennent. Une solution pourrait être le fantasme de la prostituée. Beaucoup d’hommes rêvent de voir traiter leur femme en objet sexuel et jouissent de la voir s’exhiber.

Si tu arrives à monter une telle sortie, il te suivra plus volontiers dans une autre aventure.

Je t’embrasse,

Marc

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De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Rep : Notre affaire (suite)

Jeudi 12 juillet 2018, 12h10

Mon cher Marc,

Tes conseils sont toujours aussi pertinents. Hier soir, j’ai réussi à étonner Cédric, il ne me regarde plus comme auparavant.

Dès que j’ai reçu son message, je pourrais dire sa convocation, je me suis changée. Habituellement, je m’habille léger. Comme il souhaite que je sois disponible rapidement, je dois proscrire pantalons ou robes serrées au profit de jupes amples et j’ai dû abandonner toute idée de sous-vêtements. Mais hier, pour la première fois avec lui, j’ai mis l’ensemble de lingerie rouge. Quand il monte dans ma voiture, à son regard, je vois que j’ai réussi mon pari, il ne me reproche pas ma tenue. Je lui propose une nouvelle expérience, sans en dévoiler plus. Intrigué, il se laisse conduire. Arrivés au Bois, je repère une allée non encore occupée, me gare tous feux éteints et je lui demande de m’attendre dans la voiture. Seulement vêtue de mes sous-vêtements qui cachent moins qu’ils ne promettent, je me place au bord de la route. Les lampadaires diffusent une lumière blafarde, nul besoin d’un écriteau, il est clair que j’attends le client ! Quelques voitures ralentissent puis repartent. Au début, je ne bouge pas, mais les minutes passent et je n’arrive à accrocher personne. Je ne tiens pas à m’éterniser, c’est peut-être un endroit réservé et je ne tiens pas à avoir de problèmes, alors je fais le show comme si j’étais au Club, me caressant, prenant des poses de plus en plus obscènes. Enfin, une voiture s’arrête. Le conducteur me demande une passe, je donne un prix ridiculement bas, l’homme, étonné, accepte. Je lui demande simplement de travailler à l’extérieur, sous les arbres ; il y fait suffisamment clair pour permettre à Cédric de nous observer. Peut-être que mon client s’attendait à une prestation au rabais, mais il est royalement servi, je tiens à montrer à Cédric l’étendue de mes talents. Cela lui fera un effet terrible, car il surgit de ma voiture dès que mon client repart, et sans attendre, me prend sur le capot de la voiture. Et cela ne va certainement pas te surprendre, toi qui connais si bien les femmes et aussi les hommes, je pense que son sexe n’a jamais été aussi gros, aussi rigide. Ce matin, je suis aussi courbaturée qu’après une soirée au Club.

Cédric devrait pouvoir me suivre, pour de nouvelles expériences, au moment et dans un endroit que je choisirai.

Je t’embrasse très fort,

Alex

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De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

Rep : Notre affaire (suite)

Jeudi 12 juillet 2018, 13h52

Ma chère Alex,

Bravo, j’admire ton implication, tu pousses ton engagement très loin.

La semaine prochaine, tu vas lui proposer une partie à trois. J’en ai parlé à Chloé, elle est partante. Lui ne devrait pas refuser, ce n’est pas tous les jours qu’on propose à un homme de s’occuper de deux belles femmes et il ne devrait pas être réticent à l’idée d’aller le faire dans une chambre d’hôtel. Donne-moi vite une date, je m’occupe de la réservation et de la préparation de la chambre.

Je t’embrasse,

Marc

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De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Rep : Notre affaire (suite)

Jeudi 12 juillet 2018, 14h07

Mon cher Marc,

Pouvons-nous programmer ce trio samedi prochain ? Cela me semble préférable, car Cédric devrait bientôt partir en vacances et tout serait repoussé à la rentrée.

Je t’embrasse très fort,

Alex

oooOOOooo

De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

Rep : Notre affaire (suite)

Jeudi 12 juillet 2018, 18h52

Ma chère Alex,

C’est parfait pour samedi. Chloé est prévenue, je me suis occupé de la chambre.

Je t’embrasse,

Marc

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Cédric Bolanges

Une proposition

Jeudi 12 juillet 2018, 20h04

Mon chéri,

Chaque fois que je te retrouve, tu me fais découvrir des aspects de moi que j’ignorais. Je craignais de ne pas pouvoir aller au bout de l’expérience au Bois l’autre soir, heureusement, je sentais ta présence dans la voiture et je suis fière d’avoir pu jouer ce rôle de prostituée. Je reconnais même que, si tu le souhaites, je suis prête à recommencer. Si j’en crois l’ardeur que tu as mise à me faire l’amour ensuite, tu sembles aimer que je prenne des initiatives semblables. Aussi, je veux te faire une proposition.

J’ai une proche amie, Chloé, je n’ai pas pu éviter de lui faire l’éloge de tes capacités exceptionnelles. Elle m’a demandé si nous pouvions envisager de nous retrouver à trois, dans une chambre tranquille. Chloé est une très jolie jeune femme et, au vu les confidences qu’elle m’a faites, elle aime les hommes comme toi, rudes en amour.

Je ne suis pas jalouse, te partager ne me gêne pas, je sais par expérience que tu as largement les moyens de combler deux femmes.

Cependant, elle va partir en vacances et la soirée serait à prévoir samedi prochain.

Qu’en penses-tu ? Pour moi, tout ce qui peut te plaire me convient.

Ton Alex

oooOOOooo

De : Cédric Bolanges

À : Alexandra Dumont

Rep Une proposition

Jeudi 12 juillet 2018, 21h41

Salut,

Belle idée que t’as là. OK pour samedi.

Cédric

oooOOOooo

De : Cédric Bolanges

À : Alexandra Dumont

Trio

Mardi 24 juillet 2018, 18h04

De Cédric à Alex

Salut,

J’ai été très occupé ces derniers jours et je ne t’ai pas rappelé depuis notre trio. Tu salueras Chloé de ma part, en voilà une qui a le cul décomplexé. Vous avez fait la paire ce jour-là, je reconnais que tu t’es bien décoincée depuis qu’on baise ensemble, ce n’était pas gagné.

Ce qui m’a donné envie de recommencer. Pas avec Chloé, mais avec une de mes autres copines (tu n’es pas la seule), j’aimerais voir si elle jouit aussi fort sous la langue d’une femme que quand elle se prend ma bite dans le cul. Ce coup-ci, c’est moi qui invite.

Cédric

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Suite trio

Mardi 24 juillet 2018, 18h10

Mon cher Marc,

Voici une copie du message de Cédric (intitulé Trio). Tu as envoyé les vidéos à sa femme ? On pourrait penser qu’il n’est pas courant de rien.

Je t’embrasse,

Alex

oooOOOooo

De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

Rep : Suite trio

Mardi 24 juillet 2018, 18h52

Ma chère Alex,

Le message de Cédric me surprend également. Sa femme a bien reçu les vidéos de votre partie à trois, le coursier m’a confirmé qu’il les lui avait données en main propre. Je suis donc surpris que Cédric revienne vers toi. Il est donc probable que Florence n’en a rien dit à son mari.

Pour en savoir un peu plus, veux-tu accepter son invitation ?

Je t’embrasse,

Marc

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Cédric Bolanges

rep Trio

Mardi 24 juillet 2018, 18h57

Mon chéri,

J’ai un peu tardé à te répondre, je te prie de m’en excuser. Bien entendu, j’aurai grand plaisir à refaire un trio avec toi et à découvrir ta copine. J’espère qu’à toutes les deux, nous saurons te procurer autant de plaisirs que nous avons pu le faire avec Chloé.

Je brûle d’impatience de retrouver, où et quand tu veux.

Ton Alex

oooOOOooo

De : Cédric Bolanges

À : Alexandra Dumont

rep : Trio

Mercredi 25 juillet 2018, 11h21

On se retrouve samedi, je t’enverrai l’adresse plus tard.

Ne t’inquiète pas pour ma copine. Pour le cul, elle en connaît au moins autant que Chloé.

Cédric

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

rep : Suite trio

Samedi 28 juillet 2018, 23h50

Mon cher Marc,

Je suis dévastée, je ne comprends rien à ce qui m’arrive. Je ne peux rien faire d’autre que de raconter ce qui s’est passé. Je reçois un message de Cédric cet après-midi, « 17h00, Hôtel N**, chambre 54, code porte 2845 ». Je connais cet hôtel, il m’y a déjà emmenée (mais c’est moi qui avais payé…), c’est près de la porte de Bagnolet, il n’y a pas de personnel, tout s’ouvre avec des codes. À peine le temps de me préparer, je dois filer pour ne pas être en retard.

Je trouve difficilement à me garer, je file à l’hôtel, fais le code de la chambre et entre. Les rideaux sont tirés, dans la pénombre, j’aperçois Cédric sur le lit, sa copine est sous lui, couchée sur le ventre, il est en train de la baiser allègrement. J’ai fait aussi vite que j’ai pu, mais il ne m’a pas attendue.

Sans même s’interrompre, Cédric me lance « Désolé, ma copine était pressée. Grouille-toi Alex, désape-toi et rejoins-nous ». Je commence à poser mes affaires quand j’entends : « Maman, c’est toi ? Qu’est-ce que tu fais là ? ». C’est Lola qui me regarde d’un air ahuri.

Alors Cédric éclate de rire et lance « J’adore baiser la fille, la mère est une salope de première. Alors les deux, en même temps, ça doit être un pied gigantesque ».

Je me suis sauvée, depuis deux heures, je n’arrête pas de pleurer. Qu’ai-je fait pour vivre cela ?

Alex

oooOOOooo

De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

rep : Suite trio

Dimanche 29 juillet 2018, 00h15

Ma chère Alex,

Nous nous sommes fait avoir et en beauté ! J’ai été convoqué cet après-midi, on est en train de me virer de l’Université. Chloé a témoigné que je l’avais draguée, débauchée même, en échange d’un soutien à sa thèse.

C’est sûrement un coup de Cédric et de sa femme, je ne comprends pas comment ils ont fait pour me retrouver, j’ai pourtant été discret.

Marc

oooOOOooo

De : Cédric Bolanges

À : Alexandra Dumont

Rep : Trio

Lundi 30 juillet 2018, 12h44

Ma chère Alex,

Quelle surprise avant-hier ! Tu ne t’attendais pas à voir ta fille se faire enculer sous tes yeux ?

Tu me traiterais bien de salopard, mais je sais bien que tu n’utiliseras pas ce mot-là, car tu es trop polie, mais les vrais salopards, c’est Marc et toi.

T’imagines bien que quand ma femme a reçu les vidéos, elle était en rage. Mais pas parce qu’elle me voyait au lit avec deux femmes, elle me laisse batifoler ailleurs, elle sait que je reviens toujours. Non, elle était très colère parce que quelqu’un voulait l’attaquer, la blesser, la détruire. Et elle ne voyait pas qui lui en voulait comme ça.

Elle m’en a parlé immédiatement. Vous n’avez pas été très malins, ça a été un jeu d’enfant de remonter jusqu’à Marc Verneuil. Comment j’ai fait ? Ça ne pouvait venir que de Chloé ou de toi, j’ai commencé par toi.

J’ai souvent répété que les données de son téléphone, il faut les protéger. Si tu m’avais écouté… J’ai eu plusieurs fois ton téléphone entre les mains, je connais ton code, tu l’as souvent fait sous mes yeux. Un jour, pour le fun, j’ai même copié la liste des contacts, des mots de passe. C’était suffisant pour aller sur ta messagerie. Bingo ! Tu avais soigneusement gardé tous tes échanges. Dire que tu m’avais demandé d’effacer tes messages, si tu avais fait la même chose… T’es vraiment conne, pardon, stupide.

Quand ma femme a vu le nom de Marc Verneuil, ça a fait tilt. Je vois très rarement ma femme en colère comme ça, elle parlait de lui arracher les couilles, et pas au sens figuré ! Alors je me suis d’abord occupé de lui. Le dézinguer a été facile. J’ai revu Chloé, lui ai expliqué ce qui allait se passer si on savait qu’elle couchait avec son directeur de thèse, elle a vite compris. Quand le doyen l’a convoquée, elle a tout mis sur le dos de Marc. Je peux te dire que ton copain ne va pas s’en sortir ! Si ce n’est pas l’administration, ce sont les étudiants qui vont le faire partir.

Et toi, je te savais vicieuse, mais pas à ce point-là ! Alors, je t’en ai préparé une de derrière les fagots. J’avais bien rigolé en lisant tes messages concernant Lola, ta fille. Dire que tu te demandais si elle était vierge ! Pas la peine de m’accuser, c’est pas moi qui l’ai dépucelée, avant moi, elle a vu passer du monde, et depuis des années. Y a pas à dire, dans la catégorie salope, vous vous défendez bien toutes les deux. Laisse-moi te dire comment elle m’a dragué.

C’était en janvier dernier. Ma femme et moi, on voulait sortir. Pour garder notre fille, j’ai contacté Lola, elle avait laissé ses coordonnées à la boulangerie. On se voit, on se met d’accord sur le tarif, 12 euros de l’heure. À notre retour de soirée, comme prévu, je raccompagne ta fille. Arrivés dans le hall de l’immeuble, elle me demande de l’accompagner jusqu’à votre appartement. Mais au lieu de prendre l’ascenseur, elle me montre l’escalier. On commence à peine à monter qu’elle se retourne vers moi en rigolant. Elle sort de sa poche une capote et me lance « Dans votre salon, j’ai vu des photos de toi en maillot de bain, t’as l’air d’avoir une bite de compétition ! ». Dans la foulée, elle descend son jean, la culotte et se retourne. Il n’a pas fallu longtemps pour que mon engin trouve le chemin de sa chatte. Je peux te dire qu’elle aime ça, elle a un coup de reins à te démonter la queue. « J’aime bien quand le mec se finit dans ma bouche. » qu’elle me dit quand je vais jouir. Je n’ai pas hésité une seconde, à voir son air gourmand, elle a apprécié ce que je lui ai balancé.

Alors les autres fois, quand tu croyais qu’elle faisait du baby-sitting, elle venait se faire sauter à la maison, ma femme nous laissait tranquilles et sortait voir une copine. Mais quand je ramenais ta fille, elle n’oubliait pas de réclamer ses 12 euros de l’heure… Tu vas me dire, c’est pas bien cher vu la qualité de la prestation.

C’est devenu marrant quand t’as commencé à me tourner autour. Pour voir jusqu’où tu étais prête à aller, je suis rentré dans ton jeu et je me suis aperçu que la mère valait bien la fille, ton numéro de pute au Bois a été grandiose. Et la partie à trois avec Chloé valait le déplacement.

C’est un autre point en commun avec ta fille, vous aimez les trios. Mais Lola préfère avoir deux hommes pour elle toute seule.

Pourquoi vous avez tout gâché ?

Cédric

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Nouvelles

Mardi 27 août 2018, 17h10

Mon cher Marc,

Tu ne donnes plus de nouvelles, tu m’abandonnes ?

Alex

oooOOOooo

De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

rep : Nouvelles

Mardi 27 août 2018, 17h34

Ma chère Alex,

Quel plaisir, et aussi quel soulagement, de recevoir ce message ! J’hésitais beaucoup à te rappeler ou à t’écrire, je craignais que tu ne m’en veuilles de t’avoir entraînée dans cette aventure.

Tu le sais peut-être, je ne reprendrai pas mes cours à la rentrée, je suis persona non grata à l’Université. J’ignore encore où je serai le mois prochain… j’avais en vue un remplacement à Poitiers, mais rien de sûr, ils craignent la réaction des syndicats étudiants. Peut-être vais-je quitter l’enseignement et ouvrir ce cabinet juridique dont je parle depuis si longtemps.

Mais parle-moi de toi, comment se passe ta relation avec Lola ?

Je t’embrasse de tout cœur,

Marc

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Rep : Nouvelles

Mardi 27 août 2018, 18h15

Mon cher Marc,

Je ne t’en veux pas le moins du monde, c’est toi qui souffres le plus des conséquences de cette funeste affaire. J’espère de tout cœur que tu trouveras une solution à la hauteur de ton talent et de tes compétences. Ouvrir un Cabinet juridique me paraît une idée judicieuse, je t’ai trop souvent entendu râler, te plaindre de l’administration, des étudiants. Ainsi, tu pourras déployer tes connaissances et les monnayer à leur juste valeur… c’est la RH qui parle.

Dès le lendemain de cette fichue soirée, Lola est partie chez son père, il était prévu qu’elle passe le mois d’août avec lui pour rentrer quelques jours avant la rentrée. Je lui ai demandé de réfléchir à ce qui c’était passé et de choisir auprès de qui elle voulait passer cette dernière année de lycée. C’est l’année du bac, je ne voudrais pas qu’elle perde une année.

La semaine dernière, elle m’a appelée, elle revient à la maison. À une condition : que je ne mêle pas de ses affaires de cul (ce sont ses mots). Puis elle a ajouté : « Toi, tu pourras aller à ton Club comme tu voudras, ce sont tes affaires ». Cédric lui avait montré mes messages, je n’ai plus grand-chose à lui cacher… J’ai donc pris acte que ma petite Lola avait grandi, qu’elle menait une riche vie sexuelle et que j’étais mal placée pour lui faire la morale.

Alors, vendredi dernier, je suis retournée au Club, sans toi, pour une fois. Cela faisait des semaines que je n’avais pas fait l’amour, j’ai rattrapé le temps perdu. Mais j’ai pris conscience que tu me manquais, que ton corps me manquait, que le son de ta voix me manquait. Veux-tu m’inviter à dîner ?

Je t’embrasse,

Alex

oooOOOooo

De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

rep : Nouvelles

Mardi 27 août 2018, 18h25

Ma chère Alex,

Veux-tu venir ce soir ? Je sais que je prends au débotté, mais j’ai une telle envie de te revoir que je me sens redevenir l’adolescent que j’étais. Et je t’en prie, reste avec moi toute cette nuit, nous avons tant de choses à nous dire, tant de caresses à échanger.

À très bientôt,

Ton Marc

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

rep : Nouvelles

Mardi 27 août 2018, 18h35

Mon cher Marc,

J’arrive.

J’ai prévenu Lola que je ne rentrerai pas cette nuit, je lui ai avoué que j’allais chez toi. Elle m’a simplement répondu qu’on allait bien ensemble…

Je t’embrasse,

Alex

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

rep : Nouvelles

Mercredi 28 août 2018, 10h22

Mon chéri,

Quelle merveilleuse nuit ! Je n’avais pas passé une nuit complète avec un seul homme depuis si longtemps, je redécouvre le plaisir de se réveiller auprès de son amant, de se blottir contre lui, de parler serrés l’un contre l’autre, de laisser l’envie revenir doucement. Puis-je dire que je te redécouvre ? Auparavant, je ne voyais que l’amant attentif à mon plaisir, généreux, m’emportant dans des extases sans fin. Cette nuit, j’ai vu, j’ai entendu l’homme, ses fragilités et cela m’émeut profondément. Peut-être que je suis amoureuse ?

À très bientôt,

Ton Alex

oooOOOooo

De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

rep : Nouvelles

Mercredi 28 août 2018, 10h35

Ma chère Alex,

Ton message me touche profondément, j’allais justement t’écrire pour t’avouer que, à peine partie, je pensais déjà à notre prochaine rencontre. Cette nuit a été magique, j’ai pris conscience que la femme que je fréquente depuis des années, dont j’ai usé voire abusé du corps, je la connaissais bien mal !

Tu te demandes si tu es amoureuse ? Moi, je n’ai plus de doute. Mes amis, mes amies ne l’auraient jamais cru, une seule femme occupe actuellement mes pensées.

Reviens dès que possible, ce soir, si tu veux, je t’accueillerai avec joie ! Nous pourrons sortir, prendre un verre ou dîner, ou nous pouvons rester à la maison. Si tu souhaites faire l’amour, nous le ferons. Si tu veux te reposer, je te veillerai. Et j’aimerais que tu te réveilles encore à mes côtés, si ta fille ne rechigne pas à laisser sa mère découcher.

Je t’embrasse de tout cœur,

Marc

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

rep : Nouvelles

Mercredi 28 août 2018, 11h08

Mon chéri,

Ce soir, demain, je viendrai aussi souvent que tu le souhaites, mais je ne peux cependant pas laisser trop souvent seule Lola, même si elle sait s’occuper pendant mes absences.

En rentrant ce matin, j’étais sur un petit nuage, fatiguée, que dis-je, épuisée, mais tellement heureuse. Je vais dans la cuisine me faire un café. Lola prend son petit-déjeuner, elle n’est pas seule, un garçon est attablé avec elle. Elle me présente Lucien, un copain, sans en dire plus. Elle, simplement en petite chemise de nuit, lui en slip, inutile de demander des détails sur ce qui s’est passé avant. Lola remarque simplement que j’ai l’air d’avoir peu dormi, j’acquiesce, elle me souhaite d’avoir passé une nuit aussi belle que la sienne. Le garçon reste muet, il ne doit pas être habitué à voir une telle relation mère-fille et il semble impatient de se retrouver seul avec Lola, la bosse de son slip ne laisse aucun doute sur son envie. Quand soudain la porte de la cuisine s’ouvre, un autre garçon, lui complètement nu, déboule. « Arthur, un autre copain », ajoute Lola. Désarçonné par ma présence, rouge comme une pivoine, le copain tente de masquer un sexe bandé. Lola, tranquille, continue : « Nous nous sommes rencontrés au cinéma hier soir, je les ai invités à la maison », puis elle se lève et lance aux garçons : » J’avais un petit creux, ça va mieux maintenant, on y retourne ? ».

J’ai préféré sortir, les laisser tranquilles, je ferai une sieste cet après-midi. J’aurais aimé, à son âge, avoir cette liberté, cette insouciance. Cependant, je ne l’envie pas, après avoir vécu, depuis la séparation d’avec mon mari, des années de sexualité débridée, je ressens le besoin d’une relation moins dispersée.

À ce soir,

Je t’embrasse très fort,

Ton Alex

oooOOOooo

De : Alexandra Dumont

À : Marc Verneuil

Enfin

Mercredi 24 octobre 2018, 22h04

Mon chéri,

Je ne peux attendre plus longtemps avant de te donner la bonne nouvelle : Lola est d’accord pour que tu emménages chez moi. Nous n’aurons plus à faire ces allers-retours permanents et pourrons passer plus de temps ensemble. Et cela te rapprochera aussi de ton futur bureau.

Avec Lola, nous sommes convenus que tu n’interviendrais pas dans sa vie privée, qu’elle continuera à jouir de sa liberté actuelle. Voir de nouveau un homme à la maison ne la perturbe aucunement, elle t’apprécie beaucoup.

Elle a ensuite fait une remarque singulière :

• — Finalement, c’est grâce à moi que Marc vient habiter ici.

Je ne comprenais pas, elle ajoute :

• — Si je n’avais pas couché avec Cédric, tu n’aurais jamais rencontré sa femme, vous n’auriez pas lancé cette foutue histoire de séduction, de vengeance. Et vous auriez, Marc et toi, continué à faire vos coucheries au Club. Alors que là, vous avez compris qu’il n’y a pas que le sexe dans la vie.
• — C’est toi qui me dis ça !
• — Moi, je ne me raconte pas d’histoires. J’adore coucher avec des hommes, mais le jour où je trouverai l’homme de ma vie, je ne le lâcherai pas.

Elle a dix-sept ans, peut-être que la plus adulte des deux, c’est elle.

Je t’embrasse,

Ton Alex

oooOOOooo

De : Marc Verneuil

À : Alexandra Dumont

rep : Enfin

Mercredi 24 octobre 2018, 22h12

Ma chérie,

Ta fille est très mûre, je n’ai nul besoin, nulle envie d’interférer dans sa vie privée.

Ses remarques sont très judicieuses, il a fallu que je t’implique dans ma petite histoire de vengeance personnelle pour que je comprenne cela. Heureusement, cela se termine bien pour nous.

Car il me souvient d’avoir lu, il y a longtemps, un roman épistolaire du XVIIIe siècle, décrivant la destruction de la réputation, et de la vie, d’une jeune fille par un couple d’amants libertins. L’histoire se terminait très mal pour le couple, il est vrai que la morale de ce temps-là aurait mal accepté une fin heureuse.

Je t’embrasse,

Marc

PS : je n’arrive plus à retrouver le titre de ce livre, peut-être « une relation vénéneuse » ?